Par Bill Wirtz.
Une partie importante de la population européenne serait très réticente à donner à des causes antithétiques à ses croyances. Cela a poussé de nombreux acteurs non-gouvernementaux à paraître relativement neutres aux yeux du public. L’Union Européenne, cependant, soutient financièrement des organisations qui font activement du lobbying à Bruxelles.
Afin d’illustrer ce point, examinons quelques exemples d’ONG hautement politiques qui bénéficient de subventions de l’UE.
Transnational Institute
Le Transnational Institute a sûrement le nom le plus obscur. Le président de cette organisation est Susan George, auteur du livre Comment gagner la guerre de classe et contributeur régulier au New Internationalist. Ce think tank installé aux Pays-Bas n’essaie pas de faire un grand secret du fait qu’il s’agit d’un groupe d’activistes de gauche. Leur chaîne Youtube comprend des vidéos qui visent à « réclamer les services publics » et qui qualifient la privatisation comme un échec. Parlant assez ouvertement du conflit entre Israël et la Palestine, le TNI propose également des interviews de Ken Loach, qui donne beaucoup d’argent au mouvement BDS et qui, selon le New York Times, semble ouvert à l’idée d’être sceptique envers l’existence de la shoah.
Convaincu par la plateforme du Transnational Institute ou pas, vous les financez généreusement par le chèque de l’Union Européenne de 1,2 million d’euros.
FinanceWatch
Financewatch se déclare un groupe de lobby anti-finance et préconise une régulation financière à grande échelle qui devrait décimer la London-City.
Ses articles de blog ont des lignes qui sonnent comme si vous les aviez extraites d’un discours de Jean-Luc Mélenchon :
En d’autres termes, l’élite mondiale ne se contente pas de tromper le système financier international : le système financier international d’aujourd’hui, y compris le système de l’imposition, a été construit pour servir leurs intérêts. […] Notre système économique et financier devrait fonctionner pour les gens, pas pour les individus les plus riches du 0,1 %.
L’organisation elle-même compte 70 organisations membres, parmi lesquelles vous trouverez Attac, la CGT, la Fédération syndicale européenne, la Fondation Rosa Luxemburg ou bien Friend of the Earth dont nous parlerons plus bas. La prophétie de soutien auto-réalisatrice a cependant un coût : 730 000 euros de votre argent à travers l’Union européenne.
Oxfam
Oxfam ne ressemble certainement pas à l’ONG la plus politisée mais c’est surtout en matière de fiscalité que les vraies couleurs ont tendance à se manifester. Oxfam s’est ingérée dans le processus d’établissement de la nouvelle liste noire des paradis fiscaux des ministres européens des Finances, exigeant que de nombreux pays y soient inclus y compris les membres de l’UE qui respectent déjà les critères de l’UE.
Selon l’ONG britannique, les pays sont dans une course vers le bas sur la fiscalité des entreprises, ce qui alimente l’inégalité (ignorant par là toutes les études sérieuses), tout en préconisant des charges fiscales plus lourdes pour les entreprises.
En tout état de cause, les conférences sur les inégalités coûtent très cher : l’UE finance plus de 67 millions d’euros et les Nations Unies 63,5 millions d’euros. Cela donne certainement un goût différent au chocolat d’Oxfam.
Women in Europe for a Common Future
Women in Europe for a Common Future (Les femmes en Europe pour un avenir commun) sont, selon elles, « une organisation non gouvernementale à but non lucratif, coordonnée depuis les Pays-Bas, l’Allemagne et la France ».
Cette organisation pour l’émancipation des femmes ne se concentre pas uniquement sur les problèmes des femmes, car elle fait aussi campagne sur les chauffe-eaux solaires, les toilettes sèches détournant l’urine, les jouets sécuritaires et l’amiante.
Le mélange confus d’activités a un coût, car Les femmes en Europe pour un avenir commun reçoivent 1,7 million d’euros de subventions gouvernementales. Fait plus intéressant, son rapport financier ne précise pas le montant de chaque commanditaire, mais on peut voir que 97 % de son financement annuel provient de subventions publiques.
Friends of the Earth
Friends of the Earth Europe est une ONG écologiste, créée dans les années 1960 en opposition à l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, elle milite activement contre le libre-échange, des produits comme le glyphosate ou les OGM. La section « Déréglementation » de son site internet débute littéralement par :
L’UE a une longue histoire de déréglementation favorable aux grandes entreprises.
Il serait intéressant de savoir dans quelle Union européenne ils ont vécu ces dernières années… L’organisation est également très transparente sur sa vision pour les dépenses de millions d’euros de fonds européens :
Destinée à influencer le débat sur l’orientation future de l’Europe, cette vision alternative est approuvée par des organisations représentant une multitude de questions d’intérêt public, notamment les droits du travail, la culture, le développement, l’environnement, la santé, les droits des femmes, les jeunes et les groupes de lutte contre la discrimination.
Mais quelle façon élaborée de dire « Financez nous ! ».
Si vous n’êtes pas d’accord avec le travail de Friends of the Earth, vous seriez déçus d’apprendre que l’Union européenne a dépensé plus de 2,3 millions d’euros pour la financer, ce qui représente 51 % de ses revenus totaux en 2016 (10 % supplémentaires provenant de gouvernements nationaux).
Que faire ?
Il va de soi que si l’UE ne fait que financer des ONG pour vendre la perception que son processus démocratique est inclusif, alors elle ne répond manifestement pas aux exigences des idéaux démocratiques européens.
Les ONG sont un moyen légitime pour les électeurs d’être des citoyens engagés dans le débat entre les politiciens et la société civile. Elles ne devraient pas cependant se faire concurrence pour trouver les meilleures idées et ne pas être le meilleur moyen d’obtenir des subventions.
Le lobbying financé par l’UE est antidémocratique, coûteux et n’a pas sa place dans le système européen actuel.
Une association est utile et représentative du peuple français si elle est financée à 100% par les cotisations de ses adhérents. Tout autre financement est un détournement de l’argent publique
Complexité : le système est tellement dévoyé aujourd’hui avec une multitude d’associations, de syndicats, de médias, de spectacles vivants qui ne vivent que par les subventions… autrement dit, un nombre énorme de bénéficiaires de cet argent « tombé du ciel » !
Oui, complexité et clientélisme.
@ fm06
L’Union Européenne n’est responsable que de la mise en oeuvre des décisions émanant des pays membres: ce sont donc vos politiciens, élus ou pas, nationaux qui doivent répondre à vos questions ou à vos critiques: ce sont eux les décideurs dans l’U.E., pas l’administration!
argent tombé du ciel ??? Non ! Sorti de notre poche à nous autres les cons-tribuables minoritaires en France en sus !
Ok avec vous M. Le Papet.
J espère que cela vous dérange tout autant lorsque l argent publique sert à financer des partis politiques.
Pardonnez moi, mais une association qui est financée à 100% par les cotisations de ses adhérents est représentative de ses adhérents et non pas du » peuple » français.
A moins que vous vouliez dire, qu une association est utile et représentative du peuple français si elle est financée par 100% des personnes vivant sur le territoire français.
Dans ce cas vous êtes un collectiviste.
Je ne dis pas que vous êtes collectiviste.. Je dis que votre phrase est ambiguë.
Bah … une association a but non lucratif n’a qu’un seul but : être une pompe à subventions et une passoire à défiscalisation.
Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain. Il y a tout plein d’associations qui se contentent d’être la structure juridique ad hoc pour des activités collectives paisibles voire honnêtes.
Alors dans ce cas, elle n’ont pas à être considérées comme « à but non lucratif » Une activité sociale qui n’a pas de sens économique est par définition mauvaise pour la collectivité car elle fait reposer ses pertes sur les autres.
Une association à but non lucratif signifie que les adhérents n’ont pas le droit de se partager les bénéfices. Cela ne signifie pas qu’elle doit faire des pertes.
C’est de la naïveté ou le refus de regarder la réalité ? Allez dans votre mairie et demandez la liste des associations et le tableau des subventions vous allez rire (jaune)
Je viens juste de regarder pour ma ville, ça fait entre 36 et 102 euros par habitant et par an (ce qui m’a fait bien rire car la liste des subventions donne un total d’un tiers de la somme qui apparaît sur le budget) et je ne parle que des subventions municipales, vous pouvez ajouter les subventions fédérales, les subventions des ministères etc…
Selon une enquete de 2013, sur 1,3 million d’associations, seulement 550.000 étaient subventionnées. Plus de la moitié des assoces fonctionnent par leurs propres moyens.
http://www.lesenquetesducontribuable.fr/2015/01/28/les-associations-un-fardeau-pour-les-contribuables/48761
Oui il y a aussi les associations qui vivent de subventions privées ou qui ne sont que des usines à blanchiment de charges salariales (emplois aidés etc…)
Un rapide sondage dans 2 tois mairies vous montrera que ce n’est pas 50% qui bénéficient de subventions directes ou indirectes (local gratuit, location de salles à des prix modiques, prêt de matériel municipal, etc…) mais 99% (il y a toujours une assoc dont le président s’est fâché avec le maire)
Vous trouvez vraiment que la mise à disposition gratuite d’une salle le soir après 18h ou le week-end soit vraiment de la « subvention »?
Peut-être, mais alors les réductions d’impôts sur les dons sont également condamnables, n’est-ce pas?
Je crois qu’avant d’accuser dans tous les sens, il faudrait établir des niveaux d’ignominie. La société dans laquelle nous vivons est pourrie dans son ensemble, là nous sommes d’accord. Mais jouer d’après les règles tout en restant honnête et ne pas vivre sur le dos des autres n’a rien de répréhensible.
Ça s’appelle le clientélisme, c’est un des trucs « normaux » qui en fin de compte font vivre le système. Une énorme quantité de maires ne doivent leur élection qu’au « petites attentions » qu’ils ont avec les associations, c’est le b-a-ba de la politique.
Pour ce qui est des réductions d’impôts, ça n’a rien à voir : vous allez condamner le sanglier qui est passé entre les mailles de la battue ?
La mise à disposition d’une salle est une aide matérielle qui a une valeur chiffrable en euros sonnants et trébuchants. Elle peut être considérée comme une subvention.
@Stéphane Boulots
« Clientélisme »? Comme vous y allez! Vous n’avez jamais fait partie d’une association, on dirait. Vous avez tout à fait le droit de mettre à disposition votre maison pour le fonctionnement de votre association favorite, mais alors vous serez un vrai ovni.
Je ne vois toujours pas la différence avec la réduction d’impôts. Ce n’est pas parce que la mairie accepte mon association dans ses locaux (comme des dizaines d’autres, d’ailleurs) que je vais voter pour l’actuel maire lors des prochaines élections. Enfin, je ne dis pas qu’il n’existe pas d’imbécile qui s’y sente obligé, mais je n’ai pas encore eu connaissance d’une association vraiment neutre qui se soit vue refuser toute mise à disposition de salle. D’autant que l’organisation d’une manifestation va amener du monde dans la ville, pour le bénéfice de tous, pas seulement du maire.
@fm06
Bien sûr que c’est « chiffrable », mais il n’y a strictement aucun centime de taxes qui fuite vers une telle association. Vous me direz que les taxes ont servi en amont pour construire les locaux. Oui, bien sûr, mais là je vous parle de plages horaires où les salles sont de toute façon disponibles (horaires de nos chers fonctionnaires aidant). Car ces salles ont une utilité principale autre, elles n’ont pas été bâties pour mon assoce…
@durru :
Vous êtes d’une naïveté qui laisse pantois.
La mise à disposition de salles est loin d’être automatique, c’est soumis à décision de la mairie et dans les petites communes au maire.
J’ai une pile de courriers échangés avec la mairie pour la simple location d’une salle (cette salle est accessible au particuliers pour des mariages etc, sur simple coup de fil) où on me demande tout : bilans, statuts, AG etc… et on me répond bien sur que ce n’est pas en règle, qu’il faut une assurance, qu’une caution me sera demandée, qu’il faut un délai de 4 mois, que cela sera soumis à approbation du conseil municipal (qui refuse), qu’ils ne savent pas comment je peux faire appel, que la tenue de réunions politiques est soumise à autorisation du préfet, qu’ils ont demandé une étude etc… un vrai sketch !
Non ce n’est pas parce que la mairie vous aide que vous allez voter pour le maire, mais l’inverse est encore plus vrai : vous ne voterez certainement pas pour un maire qui vous refuse une salle systématiquement.
C’est comme le « cadeau » de la réduction d’impôt : c’est à mourir de rire : on vous fait fait l’auguste privilège de ne pas être tondu complètement, sachant que ce que vous ne paierez pas, ce sera aux autres de le faire.
« Réunions politiques », vous avez tout dit. Relisez ce que j’ai écrit. Moi je parle plutôt d’associations sportives ou culturelles, « neutres ».
« On vous fait l’auguste privilège de ne pas être tondu complètement ». Vous allez m’expliquer en quoi l’utilisation de salles qui sont de toute façon disponibles relève d’autre chose.
On ne vit pas sur la même planète, on dirait…
C’est vrai qu’en démocratie on n’a pas le droit de faire librement des réunions politiques, on a juste le droit de faire des choses politiquement correctes : « neutres ».
Et après cela on appelle cela le pays des droits de l’homme. Un truc comme ça dans un village paumé du Kentucky et vous avez Envoyé spécial et Cash Investigation qui vous en font 3 heures sur le thème de « la dictature aux USA »
Et si vous ne voulez pas comprendre que la salle municipale, qu’elle soit utilisée ou non, elle existe et est entretenue avec les impôts des gens, donc le « privilège » de l’utiliser, comme celui de ne pas payer sa part, sous prétexte qu’on joue aux échecs est à pleurer, le pire étant de trouver cela « normal » alors que dans la grande majorité des pays, si vous voulez jouer aux échecs, vous ne faites pas payer la salle par les autres.
Dialogue des sourds… J’avais écrit, et ce dès le départ: « La société dans laquelle nous vivons est pourrie dans son ensemble. » Que voulez-vous de plus?
J’essaie juste de vous expliquer que mettre dans le même sac Attac ou Greenpeace et le club (d’échecs, si vous voulez) du coin, ça n’a pas beaucoup de sens.
Bien sur, vous défendez la « gentillesse » et l’honnêteté des associations de loisirs, alors que mon argument est sur le statut légal « d’association à but non lucratif » qui permet toutes les magouilles.
Arrêtez de faire l’amalgame et ne vous sentez pas visé : ce n’est pas moi qui met Attac et le club d’échec au même niveau, c’est le législateur.
Vous avez pourtant commencé par écrire:
Bah … une association a but non lucratif n’a qu’un seul but : être une pompe à subventions et une passoire à défiscalisation.
Ce qui n’est, à mon avis, ni le but premier du législateur, ni celui de la majorité des associations loi 1901. Soit vous avez changé d’avis, soit vous vous exprimez mal.
A 100% d’accord avec vous
L’argent publique n’existe pas. il y a l’argent des contribuables qui finit toujours dans des poches privées. Il n’y a que les socialistes pour croire que l’argent ne devient propre qu’une fois dans leurs poches et obtenu sans trop d’efforts.
Le maintenant célèbre RiskMonger (Pr ZAruk)
a pas mal d’aricle sur l’argent de l’UE détourné par les ONG, pour détruire les institutions européenne,.
Le CEO est d’ailleurs un instrument de terreur pour museler les opposition, parce qu’il est biaisés et étrangement n’attaque jamais les ONG les plus riches.
un opus récent de zaruk montre que 50 gars ont manipulés l’UE sur le glyphosate et détruit la confiance en les agences sanitaires
seppi.over-blog.com/2017/11/le-glyphosate-a-l-age-du-stupide.html
mais il a plein d’autres articles plus spécifique sur les financement
http://seppi.over-blog.com/2017/12/les-transparocrites-comment-les-hypocrites-de-la-transparence-peuvent-se-regarder-dans-la-glace.html
plein d’article sur le financemebnt du corporate executive observatory
https://risk-monger.com/tag/ceo-funding/
https://risk-monger.com/2016/04/15/corporate-europe-hypocrisy/
a noter un article récent sur le coté commercial de greenpeace.
certains pays ont enlevé la qualification ONG à greenpeace parce qu’il sont trop commerciaux et politiques
https://ideesrecuessurlenergie.wordpress.com/2017/12/31/greenpeace-greenvice-or-greenwar-un-rapport-embarrassant/
L’UE finance aussi le terrorisme palestinien (enfin pas directement mais indirectement). Et oui car l’UE finance des ONG palestiniennes plus que douteuses (qui prônent ouvertement l’antisémitisme, proches du hamas,….)
Beaucoup d’organisations « non gouvernementales » ont été fondées en pratique par des gouvernements, pour faire ce que la constitution leur interdit de faire. Il suffit de trois copains du pouvoir pour fonder une association loi de 1901, à objet large et vague, puis de demander des subventions gouvernementales que, bien évidemment, on obtient. Ajoutez une pub de la SNCF dans la feuille de chou du mouvement, et vous avez les moyens d’attaquer le travail…
Oui, beaucoup d’associations sont des faux-nez de l’administration, des organismes para-étatiques, voire complètement étatiques. Dans beaucoup de cas on peut parler de détournement de fonds publics. On aimerait que les ONG qui militent pour la transparence s’y intéressent…
L’UE se révèle de plus en plus ignoble et anti-démocratique! Comment en est-on arrivé là?
@ Virgile
L’U.E. ne peut que refléter ce que les pouvoirs nationaux décident!
Le conseil européen des chefs d’état et de gouvernement (purs « exécutifs ») reste bien trop le « décideur » de la politique de l’Union, ce qui est très anti-démocratique et un frein fort et nuisible pour une intégration fédérale!
Les Français ont refusé « Maastricht » contre l’avis de N.Sarkozy, mais leurs députés ont accepté « Lisbonne » un peu après!
À qui la faute? À personne d’autre qu’à des Français! « Bruxelles » n’y est pour rien!
C’est tout de même un peu « Bruxelles » qui a fait revoter les Irlandais jusqu’à ce que le résultat du vote soit le « bon », n’est-ce pas?
Mais vous avez tout à fait raison sur le fond, « Bruxelles » c’est le prétexte absolu de nos chers politiques pour faire vraiment n’importe quoi.
Une ONG qui touche des subventions publiques n’est plus une Organisation Non Gouvernementale.
Bien vu
Je suis pour suppression de toutes ces subventions point barre.
Pour par part je sélectionne et je donne à celles que je trouve utiles : « contribuables associés », « institut pour la justice », et quelques autres encore.
Ces dernières ne touchent aucun denier excepté celles des donateurs privés et font un travail remarquable.
Je pense que l’auteur se serait grandi intellectuellement s’il avait également mentionné les subsides versés à des associations que l’on classe plutôt à droite. Ca n’enlève cependant rien à la qualité du propos de l’article.
La division « droite-gauche » n’est pas pertinente sur le sujet. Toute association qui vit de l’argent volé aux autre sous forme d’impôts, taxes ou expansion monétaire (faux monnayage) et non des seules contributions volontaires de ceux qui soutiennent son action, est socialiste. Elle ne peut que promouvoir des idées socialistes, condition de sa survie.
D’autant plus que la droite française socialiste honteuse a inscrit de puis des années la justice sociale dans son programme.
Ainsi, nous ne financerions aucune « association extrême » à la droite de l’échiquier politique, dans une Europe majoritairement à droite…
La droite européenne, qui ne financerait que des associations de gauche, serait-elle la plus bête du monde ?
Bizarre, bizarre ? Vous avez dit bizarre…
M’enfin, l’auteur aurait tort de se priver d’avoir acheté ses oeillères au grand bazar de la mauvaise foi. Ses lecteurs ont tendance à gober tout cru ce qu’il présente…
Vous n’avez qu’à venir nous donner des exemples concrets de ce que vous avancez.