Réjouissons-nous : le monde est plus libre et plus prospère !

Un peu d’optimisme en cette fin d’année : de merveilleuses choses se produisent dans le monde lorsque le secteur privé dispose d’un espace de respiration.

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Réjouissons-nous : le monde est plus libre et plus prospère !

Publié le 1 janvier 2020
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Par Daniel J. Mitchell, depuis les États-Unis.

Dans l’esprit des fêtes de fin d’année, je serai aujourd’hui inhabituellement joyeux et optimiste en soulignant que nous n’avons pas besoin de perfection pour connaître davantage de prospérité. Nous n’avons même pas besoin de déployer de très bonnes politiques pour profiter de la croissance.

La seule chose qui compte vraiment est d’adopter une politique convenable : il suffit d’accorder au secteur privé un peu de liberté (je veux dire par-là de donner un peu de respiration à l’économie) et le niveau de vie sera amélioré.

Bien sûr, nous devons toujours chercher la perfection, ou du moins espérer de bonnes — voire d’excellentes — politiques. Après tout, il existe une grande différence sur le long terme entre une économie qui croît de 5 % par an et une économie qui augmente de 3 % par an, tout comme il existe une grande différence dans le temps entre une économie qui progresse chaque année de 3 % et celle qui augmente de 1 % par an.

Temps nécessaire pour doubler le PIB en fonction de différents taux de croissance

La perfection n’est pas de ce monde, la prospérité si

Mais mon propos est ici de dire que les vies se sont considérablement améliorées avec le temps dans le monde entier dans la mesure où, en moyenne, nous avons adopté une politique plutôt convenable.

Il suffit d’observer les États-Unis. Nous n’avons jamais été le paradis du laissez-faire. Mais il y a eu suffisamment de liberté économique pour que, au fil du temps, nous puissions apprécier les progrès étonnants du niveau de vie.

Et il en est de même pour le monde.

J’ai déjà eu l’occasion de partager les excellentes vidéos de Deirdre McCloskey et Don Boudreaux qui montrent que le monde est devenu beaucoup plus riche au fil du temps ; et mon collègue Marian Tupy développe un site web, humanprogress.org, qui fournit une multitude de données (y compris un calculateur qui vous permet de mesurer combien les choses se sont améliorées depuis votre année de naissance).

Aujourd’hui, je souhaite partager certaines statistiques très optimistes de Our World In Data (« notre monde en chiffres »). Voici l’évaluation exaltante de  Max Roser sur la façon dont la vie s’est améliorée au cours des 200 dernières années.

La libération du secteur privé produit de merveilleuses choses

Le graphique le plus important est probablement celui de la réduction de l’extrême pauvreté, et sans doute contribue-t-il à expliquer les grands progrès constatés dans d’autres domaines tels que l’alphabétisation, l’éducation ou la mortalité infantile.

Ce qui a contribué à la baisse de l’extrême pauvreté est, il me semble, la liberté économique. Ce n’est certainement pas la seule explication, mais le fait est que, partout dans le monde, les gens n’ont globalement jamais eu autant de liberté à se livrer à un échange volontaire.

Certes, l’emprise de l’État est encore trop grande. Certes, tous les pays pourraient croître davantage avec de meilleures politiques. Mais réjouissons-nous du fait qu’une croissance, même faible, peut produire avec le temps une différence significative dans la vie des gens ordinaires. Alors haut les cœurs !


Sur le web. Traduction : Raphaël Marfaux pour Contrepoints.

Article initialement publié en décembre 2016.

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  • Ah! La macro-économie, ce GIEC du bonheur « mondial »! (Ça reste un faible argument pour chaque individu!)

    • Il me semble que ce sont plus des statistiques globales que de la macroéconomie. Et quoi que vous sembliez en penser, les chiffres en question sont têtus : malgré les mauvais coucheurs et les alarmistes de tous poils, le Monde va bien mieux…

    • Ben voyons !

      On se demande bien où se trouve la « macro-économie » dans des statistiques portant sur le niveau d’alphabétisation, le taux de mortalité infantile ou le degré de démocratisation… Mais c’est sûr que quand on aime se regarder le nombril et s’apitoyer sur son sort, on préfère rester aveugle, casser le thermomètre et s’enfermer dans le déni.

  • Sur ces bonnes paroles : Bonne et heureuse année a la rédaction de Contrepoints, a tous ceux qui contribue a la survie du journal, a tous ces lecteurs ainsi qu’aux habitués de l’espace commentaires (y compris les trolls socialistes qui ont le mérite de me divertir ?) !

    • Merci pour vos voeux . Quant aux trolls collectivistes de tous poils, n’ayant pas aussi bon caractére que vous visiblement ils me donnent des démangeaisons dans les mains et l’envie de leur mettre le nez dans leur crotte

  •  » certes , l’emprise de l’état est encore trop grande ….ça , on peut le dire ; en tout cas , en France , elle est même tentaculaire ; au point d’étouffer notre pays ; on voit le résultat…..

  • Donc si tout va bien, dans deux siècles, on regardera notre époque avec la même condescendance ! Faudra juste trouver le moyen de dé-corréler l’amélioration du niveau de vie de la diminution des ressources disponibles…
    Mais oui, sinon, on peut se réjouir, et c’est très clair sur ces graphiques, de ce que l’avènement de politiques sociales re-distributives, à partir de la deuxième partie du XXème siècle, a apporté à une croissance économique qui était jusqu’alors (1820/1940) certes importante, mais finalement assez peu efficace.

  • Le cas de la privatisation de l’eau au Chili devrait, parmi d’autres exemples, tempérer un peu la wonderful privatisation…

  • Les commentaires sont fermés.

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