Une solution « à la suisse » pour sortir du conflit israélo-palestinien?

Un Etat fédéral composé de 30 cantons pour dépasser l’affrontement actuel entre Juifs et Arabes ?

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Making Palestine map by AL.Eyad(CC BY 2.0)

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Une solution « à la suisse » pour sortir du conflit israélo-palestinien?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 novembre 2017
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Par Francois Brutsch.

En théorie et avec un peu de bonne volonté, Juifs et Arabes, Israéliens et Palestiniens, pourraient cohabiter en bonne intelligence entre Méditerranée et Jourdain… C’est ce que prônait la Déclaration Balfour dont on vient de commémorer le centenaire. C’est ce qu’avait décidé l’Onu avec la résolution 181 du 29 novembre 1947, il y a 70 ans, prévoyant la partition de la Palestine alors sous mandat britannique entre une entité juive et une entité arabe.

Comme on le sait, devant le refus arabe d’accepter l’existence d’Israël, cela ne s’est toujours pas concrétisé. Trois guerres plus tard (1948, 1967, 1973), cela fait maintenant 50 ans qu’un statu quo insatisfaisant pour tout le monde fait d’Israël une puissance occupante et des Palestiniens un peuple occupé.

Et la solution à deux États (la mise en place, à côté de l’État d’Israël, d’un État de Palestine pacifique, démocratique et prospère, avec une coopération économique étroite entre les deux États et avec les pays voisins et des relations de bon voisinage entre leurs ressortissants) paraît plus utopique que jamais.

En finir de manière unilatérale avec l’occupation

C’est dire que l’approche radicalement différente prônée par une nouvelle organisation israélienne, the Federation Movement, qui n’est pas composée de naïfs, mais de pragmatiques d’expérience et au sens politique aigu qui sont désireux de renouer avec l’idéalisme pionnier des fondateurs de l’État d’Israël, mérite d’être connue.

Telle qu’elle vient d’être présentée dans le magazine en ligne Fathom, elle préconise d’en finir de manière unilatérale avec l’occupation en étendant la citoyenneté israélienne à toute la population des Territoires occupés (Cisjordanie / Judée-Samarie) et de mettre en place une solution « à la suisse » pour le Grand Israël ainsi créé : un État fédéral pluriethnique composé de 30 cantons (juifs, arabes et druze) dotés de larges pouvoirs, et un Parlement fédéral doté d’une  Chambre du peuple et d’une Chambre des États, le tout sous les auspices d’une Constitution garantissant l’État de droit libéral et démocratique et sa neutralité religieuse.

Un parallèle avec la Suisse ?

Le parallèle avec la Suisse est évident et n’est pas seulement formel : les initiateurs ont compris l’importance de ne pas tomber dans un fédéralisme artificiel à deux ou trois, Juifs / Arabes comme en Suisse Alémaniques / Latins1, mais éclaté en cantons suffisamment nombreux pour faire apparaître d’autres clivages sociopolitiques dépassant l’appartenance ethnique – afin que la mayonnaise prenne! Il fait écho à de nombreux épisodes de l’histoire suisse, comme la citoyenneté donnée à d’anciens sujets et la création de certains cantons ex nihilo (République helvétique, Acte de Médiation de Napoléon Bonaparte), y compris l’incorporation forcée, mais avec égalité de droits et de devoirs, dans le nouvel État fédéral de sept cantons catholiques qui n’en voulaient pas, au terme d’une brève guerre civile en 1848.

Dans ses détails le projet non seulement répond aux objections qui peuvent venir à l’esprit, mais est de nature à susciter l’adhésion tant à gauche qu’à droite, tant parmi les actuels Israéliens que parmi les Palestiniens appelés à le devenir. Il se veut par ailleurs dynamique, réversible : Gaza n’est pas incorporé dans le nouvel État mais devient un État palestinien indépendant, ce qui à la fois conforte la majorité juive dans le Grand Israël indispensable pour convaincre et permet, dans quelques générations, de revenir dans de bonnes conditions à la solution à deux États si cela s’avère alors souhaité.

Mais surtout il sort par le haut de l’impasse actuelle, prenant le contre-pied de l’évolution présente vers la politique du pire tant du côté israélien que du côté palestinien, et permet enfin la paix, la sécurité, la liberté et la prospérité pour tous les habitants de la région.

Un parallèle avec l’Allemagne de Kohl ?

Sur la démarche elle-même, le passage de l’occupation à l’unification et du petit au grand Israël fait irrésistiblement penser à la réunification allemande menée par Helmut Kohl : l’incorporation visionnaire, à grands frais pour les Allemands de l’Ouest2, de la DDR communiste dans un pays fédéral, libéral et démocratique.

On souhaite le même succès à cette initiative encore bien plus complexe : elle repose sur le pari qu’une démarche unilatérale finira par enclencher un cercle vertueux une fois que les Palestiniens des Territoires occupés verront ce qu’ils ont à y gagner. Et qu’Israël n’a rien à craindre d’un élargissement affirmant davantage encore que depuis 1948 son caractère binational et bilingue, pas exclusivement juif même s’il le reste majoritairement.

Le nouveau chef du département fédéral des affaires étrangères, Ignazio Cassis, serait bien inspiré de saisir l’occasion d’imprimer sa marque en offrant l’expertise de la Suisse en matière de fédéralisme, de processus constituant et de mise en place de mécanismes obligeant à sortir de l’affrontement majorité/minorité au profit d’une démocratie de concordance dépassant les clivages.

En guise d’appendice : de quelques questions particulières

Un élément particulièrement délicat sera le maintien de l’équilibre ethnique tant sur le plan national qu’entre les cantons : fort heureusement la préoccupation devrait être partagée, Arabes comme Juifs ne souhaitant certainement pas se faire minoriser dans un de “leurs” cantons. La problématique est un peu celle de la Bosnie, celle de la Belgique (particulièrement autour de Bruxelles) ou, en Suisse, la “frontière des langues”3. Là aussi, la création de cantons aide car elle crée un rattachement qui s’ajoute à celui de la “nationalité”4et permet un certain contrôle des mouvements de population.

En Suisse, tout ressortissant est également “originaire” d’un canton et d’une commune. Moi, je suis un Suisse né Genevois5 et originaire de la Ville de Genève, parce que tel était le statut de mon père et de mon grand-père paternel – qui venait pourtant de Buch dans le canton de Schaffhouse ! Il s’était fait formellement naturaliser Genevois6 lorsqu’il a décidé de s’y établir de manière permanente. Dans le vocabulaire suisse, “Confédéré” peut d’ailleurs prendre un sens particulier, celui de ressortissant d’un autre canton : la statistique cantonale distingue par exemple le nombre de Genevois, de Confédérés et d’étrangers7. La totale liberté de circulation entre les cantons pour les Suisses ne s’est parachevée qu’en 1975, plus d’un siècle après la création de l’État fédéral. Il fut un temps où l’aide sociale de dernier recours impliquait le retour à sa commune d’origine, et je me souviens encore de l’époque où, en cas de déménagement dans un autre canton, il y avait un délai de quelques mois avant de pouvoir participer aux votations et élections cantonales et communales.

Ce que j’en retire, c’est que le projet fédéral israélien ferait bien de prévoir que l’ancrage cantonal n’a pas une portée uniquement administrative, et que par exemple la participation aux élections cantonales et communales lui est liée, plutôt que simplement à la résidence – quitte à alléger cela dans quelques générations. De même probablement l’établissement8 dans un autre canton, qui pourrait être plus difficile si l’on appartient à l’ethnie minoritaire dans ce canton9.

Je brûle passablement les étapes, mais il sera passionnant de voir comment émerge une classe politique cantonale, quelle place s’y feront des citoyens de l’ethnie minoritaire, et si des règles seront établies à ce propos10 ou si l’on se fiera à l’évolution des choses, qui a vu en Suisse des protestants représenter le parti démocrate-chrétien ou des Alémaniques confortablement élus à Genève. Et si la mise en place des nouvelles institutions pourra être l’occasion de tempérer la représentation proportionnelle pour l’élection de la Chambre du peuple d’un quorum plus élevé11 (qui pourrait d’ailleurs être à deux degrés, entre les nationalités et les cantons, pour à la fois ne pas prohiber, mais ne pas encourager les partis communautaristes).

Sur le web

  1.  Ou germanophones / francophones / italophones.
  2.  Voire les partenaires de l’Allemagne au sein de l’UE.
  3. Aujourd’hui ce n’est à ma connaissance plus vraiment un problème, mais cela l’a été, entre communes dans les cantons officiellement bilingues (Berne, Fribourg, Valais.
  4.  Si au Proche-Orient le clivage principal est entre deux peuples, en Suisse il était d’une part entre trois langues/cultures, et d’autre part sur la question religieuse (qui n’est aujourd’hui plus guère pertinente).
  5.  Même si c’était au Cameroun.
  6.  Et ce n’était pas bon marché…
  7.  Pour 2013, respectivement 168 505, 112 878 et 194 623.
  8.  Comme on dit en Suisse…
  9.  En Suisse, il est toujours obligatoire d’annoncer formellement son départ, puis son arrivée, au canton de l’ancien et du nouveau domicile, auprès d’un service appelé sans ironie Contrôle de l’habitant (en allemand Einwohnerkontrolle) – sauf à Genève où il a été rebaptisé Office de la population.
  10.  En Suisse elles existent, par exemple pour assurer au moins un siège francophone au gouvernement du canton de Berne.
  11.  Correction apportée le 18.11.2017 : je datais, car depuis la dernière élection, le quorum originellement de 1% est passé à 3,25% – ce qui reste bien bas : il est de 5% en Allemagne, de 7% à Genève…
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  • Félicitations ! Vous avez gagné la palme de l’article le plus irréaliste de l’année 2017. Sans même discuter les mérites de la solution fédérale suisse ou allemande, votre vœu pieux d’une fin au conflit israélo-arabe se heurte aux réalités géopolitiques, tactiques, stratégiques, sociologiques et démographiques de la région auxquelles vous semblez ne rien entendre.
    Que je sache, la Suisse n’est pas cernée par 250 millions d’ennemis dont les plus proches braquent sur elle des dizaines de milliers de roquettes et sont soutenus par une puissance militaire totalitaire et génocidaire au seuil du nucléaire.
    Merci pour cette solution magique, mais Israël n’a nulle intention de se suicider.

    • Peut-être aussi qu’en Suisse alémanique on enseignait pas au enfants des écoles que les francophones sont des porcs qui méritent de mourrir, ça a dû aidé….

    • Quelle idée aussi d’aller coloniser des terres si hostiles…Heureusement Israel s’est doté de la bombe atomique pour se protéger des Mordor, pardon je voulais dire l’Iran.

      • La bombe atomique israélienne date d’avant la révolution en Iran et a été fabriqué en collaboration avec la France.

        Israël ne colonise pas la Judée-Samarie ou Cis-Jordanie, elle crée des implantations dans un territoire contesté.

        On peut trouver historiquement légitime d’accorder ce territoire aux populations arabes (ou pas) mais en l’état actuel on ne peut pas dire qu’Israël colonise ce territoire à moins de vouloir légitimer « les pignouferies » de la presse et de la diplomatie française.

        • Bravo, belle maîtrise de la Novlangue officielle de l’extrême-droite israélienne. C’est beau comme du Meyer Habib! Vous avez oublié de dire que c’était une terre sans peuple pour un peuple sans terre et que de toutes façons les Palestiniens veulent jeter les Israéliens à la mer. Là on aurait eu toute la carte du bingo remplie!

          • Bravo pour votre catéchisme du parfait petit palestinolâtre. Mais comme, en dépit de votre pseudo, vous semblez l’ignorer, les faits historiques et géopolitiques sont têtus. Et Riffraff a raison sur toute la ligne.

            • Qu’est-ce qui est palestinolâtre dans ce que j’ai dit? Les faits: des européens victimes de racisme dans leurs pays d’origine décident de coloniser des terres déjà habitées sous un prétexte mystico-nationaliste et un siècle après on se demande encore pourquoi ça ne se passe pas bien. Les faits sont têtus, en effet.

              • Les Arabes ne sont arrivés (du Maghreb, de Syrie, d’Egypte) qu’à la fin du XIXe, voulant profiter des meilleures conditions de travail que leur offraient les Juifs sionistes ayant acheté à prix d’or les terres vendues par les Ottomans, et mis en valeur pas ces mêmes Juifs sionistes, socialistes pour l’essentiel.
                Le catéchisme palestinolâtre fait remonter leur présence au néolithique (sic) et nie toute présence juive en ces lieux, au mépris de l’histoire la plus établie.
                Quant au souhait (plusieurs fois mis en échec) de jeter les Juifs à la mer, si vous ne savez même pas cela, inutile de continuer : la terre est plate et c’est ainsi.
                Apprenez les faits au lieu de ressasser sottement les contre-vérités à la mode médiatique.

                • Sachant que les Francs étaient un peuple germanique, l’Allemagne devrait-elle annexer la France? Sachant que l’homme tel que nous le connaissons est probablement sorti d’Afrique avant de coloniser le monde, l’Éthiopie doit-elle annexer le monde entier (Israel inclus)? Jusqu’à quel moment de l’histoire fonctionne l’argument mystico-archéologique débile de « c’est moi que j’étais là avant toi il y a 20 siècles »? On s’arrête de compter pile au moment où ça nous arrange? Les Juifs ne sont qu’un des nombreux peuples qui a peuplé cette région parmi bien d’autres, pourquoi la région devrait revenir à eux plutôt qu’à un autre de ces nombreux peuples? Non vraiment, au bout du compte, si on s’en tient aux faits, la région a bel et bien été colonisée par des Européens (c’est-à-dire des gens installés en Europe depuis des siècles) sous un prétexte mystico-nationaliste auquel vous semblez souscrire. Mais libre à vous de croire ou d’adhérer en ces choses-là. Ayez toutefois la décence de prendre ces justifications pour ce qu’elles sont: des foutaises romantiques.

                  • Il ne s’agit pas d’antériorité mystique, les premiers sionistes étaient pratiquement tous athées.
                    Vous ne pouvez tout simplement pas admettre l’autodétermination du peuple juif — et de lui seul.
                    Je vous laisse donc à vos mensonges propagandistes.

    • D’accord avec Kravi. Original mais NAÏF.
      Juste quelques questions pour vous sortir de vos cantons:
      -pourquoi nommer ce pays hypothétique Israël alors que cet état a été créé sur la territoire appelé Palestine depuis avant le Christ (Galilée, Judée, Samarie) ? Je sens déjà quelques réticences …
      -Quid des nombreux arabes chrétiens qui vivent en Israël (30000 au moins à Nazareth) et en Palestine ? N’oubliez pas que le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) qui a détourné et fait exploser des avions de ligne était dirigé par le Dr Georges Habbache, arabe chrétien. On s’en fout ?
      -Et les sionistes qui veulent un Grand Israël juif, et font pencher la balance à la Knesset ? Du vent ?
      -Et les nombreux musulmans (pas tous jihadistes) dans le monde qui considèrent que l’état d’Israël n’a rien à faire en « Terre d’Islam », PCHIT ?
      -Et la démographie arabe qui va rapidement faire des juifs une minorité en Palestine ? BOF ?
      -Etc. Etc.
      Bon courage !

  • Bien que difficilement réalisable, cette approche novatrice et séduisante théoriquement, pourrait au moins faire l’objet d’échanges entre les diplomates concernés.

    Les investissements financiers dans la prévention des conflits sont généralement plus profitables sur le long terme (Ex : Le mouvement Women Wage Peace (WWP) a organisé une marche afin de « faire entendre la voix de ces dizaines de milliers de femmes israéliennes juives et arabes, de gauche, centre et droite et de leurs partenaires palestiniennes, qui main dans la main ont pris ensemble cette route de la paix)

  • « 30 cantons (juifs, arabes et druze) »…
    et donc un arabe chrétien ou un arabe juif, on les met avec les « arabes » ?
    les druzes ne sont-ils pas des musulmans ? pourquoi distinguer
    la solution n’est-elle pas plutôt « 30 cantons » tout court ?

  • Solution intéressante économiquement et même rationnellement pertinente mais impossible à mettre en place dans la réalité car depuis longtemps (si ce n’est le début) la passion s’est mêlée au débat et cette tendance va en s’amplifiant.
    Et quand le passionnel s’en mêle, il n’y a plus de solution rationnelle réalisable.

  • Encore une idée intéressante mais condamnée à l’avance du fait de l’obsession palestinienne à se considérer comme des victims spoliées à qui tout est dû, et par « tout » il faut bien comprendre que cela inclut tout ce qui est aujourd’hui Israel! L’occupation n’est PAS le problème. Le vrai problème reste le rejet par les Palestiniens d’admettre leurs multiples erreurs passées et leur refus absolu de faire la moindre concession. Il serait donc à la fois absurde et prématuré de mettre fin à l’occupation sans garanties absolues de sécurité pour Israel et ses citoyens, ce à quoi les palestiniens se refusent obstinément. L’idée des cantons est excellente, mais elle implique qu’au préalable, toutes les parties se montrent raisonnables et soient d’accord de négocier. Les Palestiniens sont encore très loin de ce point de départ fondamental.

    • C’est surtout Israel qui refuse de poser des conditions préalables avant de négocier, comme « arrêter la colonisation en Cisjordanie » par exemple. Comme disait un négociateur palestinien, « On accepte de négocier un partage de la pizza avec les Israéliens, mais cela suppose qu’ils arrêtent de la manger pendant la discussion. »

      • Comme disait un responsable israélien : « Si les Arabes déposent les armes, il y aura la paix. Si Israël dépose les armes, il n’y aura plus d’Israël. »
        C’est amusant de voir comment vous inversez les choses, mais c’est l’habituelle façon perverse de confusionner les esprits.
        Israël a plusieurs fois proposé un partage extrêmement avantageux pour les Arabes, que ces derniers ont à chaque fois refusé sous des prétextes ineptes car il est pour eux inacceptable que d’anciens dhimmis aient le front d’instaurer une société démocratique, et de les battre militairement à plusieurs reprises.

        • Un partage extrêmement avantageux lol Bonjour je débarque chez vous parce que j’ai lu dans un livre de fables que l’arrière-grand-père de mon cousin a combattu contre des géants dans la région, et on a qu’à dire que je vous laisse la moitié de votre appart?

  • Les commentaires sont fermés.

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