Nuit debout pour la cause animale

La vie d’un animal ne vaut pas celle d’un homme, n’en déplaise aux égalitaristes.

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Nuit debout pour la cause animale

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 septembre 2017
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Par Elodie Keyah.

Cette semaine, le collectif 269 Life Libération Animale, association antispéciste, a manifesté devant plusieurs abattoirs un peu partout en France.

Entre quelques joutes oratoires qui relèvent, tout au plus, du comique de haute compétition, certains militants clamaient un « Hommage aux victimes de massacre de masse », face à la contre-attaque des agriculteurs à coups de « Sauvez un paysan, mangez un végan ! »

Foncièrement contre toute forme d’exploitation animale, le collectif souhaitait, avant tout, rendre hommage aux animaux considérés victimes de l’horrible exploitation humaine. Et puisqu’ils ne font pas les choses à moitié, bougies, fleurs, minutes de silence et tout le tintouin étaient de sortie.

De l’absurdité des revendications antispécistes

Il ne s’agit pas de critiquer le choix alimentaire propre au véganisme. Quand bien même ce choix n’est pas le mien, je n’ai pas la prétention d’imposer mon point de vue à ceux qui auraient le malheur de ne pas partager mes convictions. Chacun est libre mener le mode de vie qu’il souhaite, tant qu’il ne porte évidemment pas atteinte aux valeurs protégées par la loi.

Il s’agit simplement de pointer du doigt les revendications portées par ces militants capables, visiblement, d’interférer dans le bon fonctionnement d’une entreprise d’abattage des animaux au nom d’une idéologie, l’antispécisme, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. En effet, leur but est de mener, je cite : « Un mouvement de déconstruction de l’industrie de l’exploitation animale. »

Il y a une certaine incohérence dans leur discours que j’aimerais démontrer. En considérant les animaux comme victimes, on les place sur le même plan que les Hommes, à savoir, des êtres dotés de Droits. La méconnaissance de ces Droits implique une faculté d’exiger une juste réparation.

Or, considérer les animaux comme victimes suppose qu’ils peuvent être aussi coupables.

Pour autant, quel est propre de l’animal ? Il n’est pas doué de raison et, par conséquent, il est incapable de mesurer la portée de ses actes et d’y répondre. Ainsi, l’animal est tout bonnement irresponsable. Il ne peut donc être coupable de quelque chose, au même titre qu’il ne peut pas être victime de quelque chose, précisément parce qu’il appartient à l’espèce animale.

À titre d’exemple, dans un procès opposant d’un côté, le propriétaire d’un animal ayant subi des sévices graves et de l’autre, le prévenu, la partie civile est le propriétaire. En effet, l’animal ne s’est pas rendu au commissariat pour porter plainte. C’est donc le propriétaire qui est victime.

Les animaux auront des Droits quand ils seront capables de les réclamer

Dans L’Ethique de la liberté, Murray Rothbard répond à l’argument souvent opposé à l’idée que les animaux, incapables de réclamer et de respecter des Droits, ne sont donc pas en mesure d’en être dotés. Cet argument consiste à placer un enfant, une personne handicapée, sur la même marche qu’un chevreuil précisément parce qu’ils sont tous incapables de demander ces Droits.

À cet argument fallacieux, Rothbard rappelle la distinction fondamentale entre homme et animal. C’est précisément parce qu’un enfant, un handicapé appartient à l’espèce humaine qu’il sera toujours doté de Droits, qu’importe son degré d’irresponsabilité. Quod licet lovi, non licet bovi.

Ce que ne veulent pas voir les partisans de l’antispécisme, eux qui estiment qu’une différence de traitement entre homme et animal, sous toutes ses formes, n’est pas justifiée.

De l’indécence des militants antispécistes

Il y a une forme d’indécence, de non-sens à vouloir « rendre hommage » aux animaux dans les abattoirs, au même titre que l’on allumerait des bougies et poserait des fleurs au pied d’un mur en hommage aux victimes du terrorisme.

La vie d’un animal ne vaut pas celle d’un homme, n’en déplaise aux égalitaristes.  Organiser une mobilisation pour les animaux dont les non-droits auraient, soi-disant, été violés n’a donc aucun sens.

Quand bien même le Code pénal incrimine les sévices graves infligés aux animaux – ce qui est juste – fort heureusement, il ne condamne pas leur abattage systématisé, déjà encadré par la loi, notamment dans le Code rural.

En effet, il n’est pas question ici d’infliger des souffrances par plaisir, mais de nourrir l’espèce humaine. Bien entendu, les conditions d’abattages peuvent vivement être critiquées dès lors qu’elles ne respectent pas les mesures sanitaires, et sont donc susceptibles d’entrainer contaminations et maladies.

Mais ce n’est pas la raison première pour laquelle ces militants se sont mobilisés. Animés par une volonté constructiviste, leur plus grand fantasme serait une société où leurs critères moraux devraient dicter les choix de vie individuels.

Une vision marxiste où l’animal, exploité par l’Homme, s’émanciperait de celui-ci sans être pourtant capable d’exercer et de faire respecter lui-même ses nouveaux droits. Absurde.

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  • je mange trés peu de viande , peut être une fois ou deux par semaine ; ce qu’il faut , c’est éviter des souffrances innutiles aux animaux , que ce soit dans les abbatoirs , les laboratoires , les cirques etc , etc , etc ; les animaux ne sont pas des humains , mais ce ne sont pas non plus des objets sans vie ;

    • C’est un truisme. La loi le reconnait déjà.

      Art. 515-14 du Code civil : « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. »

      Article R214-65 du Code rural : « Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort. »

      Article 521-1 du Code pénal : « Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

      Article 521-2 du Code pénal : « Le fait de pratiquer des expériences ou recherches scientifiques ou expérimentales sur les animaux sans se conformer aux prescriptions fixées par décret en Conseil d’Etat est puni des peines prévues à l’article 521-1. »

      • La loi n’est pas appliquée dont il est bon de la rappeler, donc ce que dit véra n’est pas un truisme.

        • Aux yeux de la plupart des gens, c’est un truisme. N’importe qui d’un minimum censé est au courant que les animaux sont sensibles. Preuve en est : la loi le reconnait.

          Et elle n’est appliquée que lorsque de telles infractions sont connues de la Justice.

          Vous pouvez trouver facilement de la jurisprudence sur Internet.

      • @poincare
        Donc tant que toutes ces lois sont respectées, les motivations des partisans de l’antispécisme stombent à l’eau. Sans compter le stress occasionné aux animaux par les manifestants eux-mêmes.

  • « Ainsi, l’animal est tout bonnement irresponsable. Il ne peut donc être coupable de quelque chose, au même titre qu’il ne peut pas être victime de quelque chose, précisément parce qu’il appartient à l’espèce animale »

    Oui mais … l’humain aussi est un animal !!! 😉

    • Si l’on suit votre logique, les cochons seront bientôt des physiciens nucléaires.

    • Non.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Animal

      Rabaisser l’Homme à ce rang revient à nier ce qui le distingue fondamentalement de l’animal : la raison.

      L’animal est incapable de se placer, de comprendre la perception qu’a l’Homme du monde. Il n’a conscience que du propre monde dans lequel il vit.
      Il n’a ni projet, ni ambition, ni pour lui-même, ni pour les Autres de son espèce. L’animal est incapable de modifier radicalement son environnement naturel, de dépasser sa condition, de s’autodéterminer.

      Bien sûr, on peut trouver quelques points communs entre les deux. Et je ne parle pas seulement d’un point de vue biologique (98% d’ADN commun avec le chimpanzé). Ressentir la douleur. Faire preuve d’empathie, d’affection, de crainte etc.

      Mais la supériorité de l’Homme est d’une évidence qu’il faut être aveugle pour ne pas la voir.

      • « Rabaisser l’Homme à ce rang revient à nier ce qui le distingue fondamentalement de l’animal : la raison. »
        Parce que vous trouvez l’homme raisonnable?? Regardez autour de vous, sortez un peu… En fait tout ce débat est un faux débat. Le vrai débat c’est celui de l’écologie et du maintien en vie des espèces animales existant sur cette planète. Et aujourd’hui force est de constater que l’homme est responsable de la disparition d’au moins 30% des espèces animales et la tendance sur les prochaines décennies est catastrophique. Destruction de leur environnement, de leurs territoires, pollution, extermination, traffic, surexploitation…

        • La raison est le propre de l’Homme.

          Que des Hommes n’agissent pas toujours de manière raisonnable ne veut pas dire qu’aucun Homme n’est raisonnable.

          L’écologie, c’est encore autre chose. On s’écarte du sujet.

      • @poincare
        Bonjour,
        D’après la définition de wikipédia, l’Homme n’est rien d’autre qu’un animal :
        « Un animal (du latin animalis « animé, vivant, animal ») est en biologie, selon la classification classique, un être vivant hétérotrophe, c’est-à-dire qu’il se nourrit de substances organiques. On réserve aujourd’hui le terme « animal » à des êtres complexes et multicellulaires, bien qu’on ait longtemps considéré les protozoaires comme des animaux unicellulaires. Comme tous les êtres vivants, chaque animal a des semblables avec qui il forme un groupe homogène, appelé espèce. »
        L’Homme tend à se différencier du règne animal. Hors il en fait partie. La différence avec le règne animal est le niveau de conscience de l’être humain. (Homo Sapiens Sapiens)

        « Rabaisser l’Homme à ce rang revient à nier ce qui le distingue fondamentalement de l’animal : la raison. »
        Mon chat est doué de raison : il s’est posé la question de savoir comment il pourrait bien attraper toutes les souris de son arbre-à-chat quand il a vu que celle qu’il avait dans la gueule n’était pas la seule. L’arbre comportait 4 souris. Il a eu beau essayer, en gardant celle qu’il tenait entre ses crocs, et celles qu’il avait réussi à garder avec ses griffes, la quatrième lui échappait. Pas content, il grognait.

        • Edit :
          Même s’il ne s’agit que d’une série télévisée, je vous conseille « ZOO ».

        • L’homme est un mammifère!

        • Bonjour STF,

          Il y a méprise sur la définition des termes.
          Ce n’est pas ça, la raison.

          Votre animal agit par instinct, il est incapable de se poser des questions, encore moins d’avoir des raisonnements.

          La raison est la faculté de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, en fonction de critères donnés.

          • @poincare
            Bonsoir,
            Je maintiens que mon chat est doué de raison parce qu’il a raisonné pour avoir toutes les souris. De plus, il sait quand il va faire une bêtise. Que ce soit bien ou mal, peu importe de quel point de vue, il s’en fiche.
            Je vais prendre comme exemple, pour vous montrer que les animaux n’agissent pas que par instinct, le cas de la colonnie d’orques qui chassent en s’échouant sur le rivage. Moins d’une vingtaine d’individus chassent de cette manière sur toutes les colonnies d’orques du globe. D’instinct ces orques n’iraient pas risquer de rester échouées sur la plage.

            La conception humaine de « bien et de mal » est une conception philosophique de ce qu’on fait à autrui et de ce qu’il peut nous faire. Cette notion n’existe pas dans l’état de nature, puisqu’il s’agit de survie. Elle ne peut s’appliquer qu’à l’espèce humaine en raison de son niveau de conscience.

            • Vous vous méprenez. Dans votre exemple, l’animal a conscience du danger, son instinct le pousse donc à s’en protéger. C’est naturel.

              Elle n’existe pas dans « l’état de nature » ou plutôt, les animaux sont incapables d’une telle distinction. L’Homme est donc la seule espèce à être doué de raison.

              • @poincare
                Bonsoir,
                ‘ Dans votre exemple, l’animal a conscience du danger, son instinct le pousse donc à s’en protéger. C’est naturel.’
                Son instinct la pousse à s’en protéger mais l’orque y va quand même. Si elle suivait son instinct, elle n’irait pas chasser de la sorte. Sans réflexion, elle reste coincée sur la plage.

                Raison :
                « La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l’esprit humain1 dont la mise en œuvre lui permet de fixer des critères de vérité et d’erreur, de discerner le bien et le mal et aussi de mettre en œuvre des moyens en vue d’une fin donnée. Elle permet donc de diriger »
                – « mettre en oeuvre des moyens en vue d’une fin donnée »
                Le cas de mon chat et des orques.

                • Vous confondez entendement et raison. Les animaux comme les chats ou les orques disposent d’un entendement mais pas d’une raison.

                  L’entendement permet de comprendre les rapports de cause à effet, des inférences du type modus ponens : si A alors B. En revanche, la raison est un entendement qui se retourne sur lui-même et prend conscience de sa propre activité : elle est le propre de l’homme (du moins parmi les espèces animales connues), de sapiens-sapiens.

                  Parmi nos trois pouvoirs supérieurs qui constituent notre pensée, il y a la raison, l’entendement et la faculté de juger. Cette triple structure de notre esprit on la projette, dans l’ordre du politique, sous la forme des trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Les autres espèces animales, n’ayant pas de raison, n’ont pas de pouvoir législatif donc ni lois ni droits.

                  • @Turing
                    Bonjour,
                    Dans une meute de loups, il y a des règles, que le couple alpha applique et fait respecter. Un membre de la meute peut même être banni. Le loup omega a le droit de manger, mais il ne peut manger qu’en dernier. Les louveteaux ont des privilèges jusqu’à un certain âge. Ils peuvent, par exemple, manger avant le mâle alpha.

                • Bonjour STF,

                  Il y a également méprise sur ce qu’est l’instinct. Je pense que vous voyez cela de manière trop restrictive.

                  Agir par instinct, ce n’est pas uniquement agir de manière irrésistible. Ce n’est pas uniquement chasser une souris ou un oiseau parce qu’il s’agit d’une disposition naturelle qui ne peut être dépassée par l’animal.

                  L’instinct, c’est aussi la protection de soi face au danger. La réaction face à une menace n’est pas une invention, c’est quelque chose d’inné. C’est un automatisme. Et on le retrouve aussi chez l’Homme.

                  • @poincare
                    Bonsoir,
                    Instinct :
                    « L’instinct est la totalité ou partie héréditaire et innée des comportements, tendances comportementales et mécanismes physiologiques sous-jacents des animaux. Il est présent sous différentes formes chez toutes les espèces animales. Son étude intéresse nombre de sciences : biologie animale (éthologie et phylogénie), psychologie, psychiatrie, anthropologie et philosophie. Chez l’humain, il constitue la nature qui s’oppose traditionnellement au concept de culture. »

      • Je ne vois pas en quoi vous prouvez que l’homme n’est pas un animal. Il correspond exactement a la définition scientifique de l’article wiki « organismes eucaryotes pluricellulaires généralement mobiles et hétérotrophes ».
        L’homme est un mammifère.
        Certains animaux sont dotés de la conscience réflexive.

        Vous basez votre argumentaire sur le fait que les animaux ne sont pas doués de raison alors que l’homme l’est, peut-etre, certes, mais pouvez apporter une source a cette définition ?

        De toute façon, le débat ne se situe pas sur savoir si l’homme est un animal très évolué ou pas. C’est de savoir si ces gens ont une légitimité a interdire aux autres de se nourrir d’animaux, et la réponse est non.

    • Fallait le prendre sur un ton humoristique hein 😉

  • « il est incapable de mesurer la portée de ses actes et d’y répondre. Il ne peut donc être coupable de quelque chose, au même titre qu’il ne peut pas être victime de quelque chose… l’animal ne s’est pas rendu au commissariat pour porter plainte.  »

    avec ce genre de raisonnement les enfants n’ont pas de droits non plus

    • Vous n’avez pas lu l’article en entier visiblement.

    • Un enfant, quoiqu’on en dise, est en fait un être non libre puisqu’il est à la charge de ses parents, lesquels en sont responsables pénalement et civilement (même si on l’oublie un peu). La différence avec un chien, un chat,ou un furet, c’est que l’enfant deviendra citoyen à sa majorité et retrouvera sa pleine liberté avec la responsabililté de ses actes.

  • La distinction entre l’homme et l’animal est un sujet qui remonte à la nuit des temps….Pythagore en parlait déjà. Mais je pense que le sujet principal n’est pas dans une discussion « philosophique » qui élude le sujet principal qui est la souffrance imposée au animaux d’élevage en particulier, souffrance qui dans bien des cas pourrait être évitée. Certains y travaillent, et chez les producteurs même, voir « pole viande locale » dans la creuse. En ce qui concerne les manifestations dont parle l’auteur de l’article je dirais que toute radicalisation nuit à la cause défendue….

    • Tout ‘homme est un animal mais tout animal n’est pas un homme…

      Tout les antispeciste sont des hommes tous les hommes ne sont pas antispecistes…

      Je ne susi pas certain que les antispecistes pensent réellement qu’ils sont égaux avec les animaux…
      les quels d’ailleurs? une bacterie, un protozooaire, un moustique un rat un chien? ça commence où?
      idem pour la sensibilité..

      Et au faitsi on est antispeciste POSSEDER un animal est odieux..

      trop de décalage par rapport aux moeurs tellement que ça en devient risible parfois.
      Il me semble que c’est un enième groupe de gens qui se sent superieur aux autres.

  • Ah ! La déconstruction…
    Les passionnés d’égalitude en ont fait un alibi pour leurs saccages dans l’instruction publique.
    Les féministes victimaires s’en repaissent pour anéantir un patriarcat fantasmé qui, dans nos sociétés occidentales au moins, a eu le mérite de disparaître en quasi totalité.
    Les théories du genre prospèrent sous la négation de la différence des sexes.
    Tout se vaudrait, donc, et l’ordre humain ne diffèrerait en rien de l’ordre animal.
    Il n’y aurait plus de hiérarchie, donc plus de valeurs, ce qui était le but recherché (outre la notoriété et les prébendes connexes recherchées par ces philosophes déconstructivistes).
    Impasses du n’importe quoi théorique…

    • Et vous avez vu leur dernier truc pénible: l’écriture inclusive qui tend à réduire le sexisme dans la langue Française. Il y a même déjà des manuels scolaires chez Hatier qui sont écrits avec cette horreur. Au secours !

      • @Warren
        Je n’ai pas vu de manuels de ce style, mais le seul petit exemple de style inclusif que je viens de lire m’a paru fort indigeste. Déjà que la langue française n’est pas aisée, si en plus il faut rajouter des « – » des « e » « es » et les pronoms personnels féminins dans les phrases, ce sera horrible et rebutant. L’apprentissage de la lecture n’est pas facile, si en plus on complique l’écriture encore plus, c’est une future génération d’analphabètes qui nous pend au nez.

        Qu’ils commencent déjà par accorder en genre quand ils parlent, et quand je dis « ils » je fais référence à nos grosses têtes pensantes censées nous représenter, hommes et femmes compris. Je dirige aussi cette remarque aux journalistes grand média qui ont des lacune d’écriture. Combien d’articles de presse comportent des fautes d’orthographes, d’accord en genre et en nombres (ces personnes sont censées être des pros), et combien de discours politiques en comportent aussi ?

        (http://www.ecriture-inclusive.fr/)
        « User du féminin et du masculin, par la double flexion, l’épicène ou le point milieu :
        Exemples : « elles et ils font », « les membres », « les candidat·e·s à la Présidence de la République », etc. »

        « Voilà un petit manuel particulièrement efficace qui rappelle l’importance du langage et son impact sur les constructions mentales et représentations sociales de chaque sujet parlant ; aussi est-il très important de veiller à la qualité éthique de la langue, c’est-à-dire à sa faculté d’être discriminante, dévalorisante ou égalitaire et non sexiste ou raciste. » Anne-Marie Houdebine Professeure de linguistique et sémiologie, Université Paris Descartes – Sorbonne

        D’un côté il y a suppression des accents circonflexes pour faciliter l’écriture et de l’autre cette soupe de lettres.

        • Edit :
          La langue française est la plus compliquée du monde et la plus difficile à apprendre, pour les nationaux d’abord, et pour les étrangers ensuite.

    • C’est bien la déconstruction ! Ca permet de repartir sur de meilleures bases. Parce que le moins qu’on puisse dire, c’est que la servitude aux « saigneurs », les femmes sous-citoyens, le terro-centrisme, l’animal-machine de Descartes ne sont pas vraiment des constructions intellectuelles digne de ce nom. Si ? Seriez-vous bête ?
      Etre « bête » ? Voilà bien une expression qui ne nous permet pas de saisir les formidables capacités des animaux, tant physiques qu’intellectuelles ou morales… A tel point que je me demande si un jour nous pourrons égaler les animaux. Nous devrions nous réjouir d’être traité d’égal à égal avec la faune qui peuple la planète : c’est tout à notre avantage…

  • C’est tout la difficulté du seul aspect du discours libéral que je trouve ambigu : la théorie du « droit naturel ».
    « Droit naturel » deux mots qui sonnent comme « orange mécanique », leur seule association me semble une construction.
    Il n’existe aucun droit dans la nature sans remise en cause de la sémantique élémentaire.
    Ou alors il faut reconnaître que tout ce qui vient de la nature (dont les mammifères) devrait être inclus dans cette notion théorique de « droit naturel ».
    Ensuite, les défenseurs de cette théorie du « droit naturel » font une autre hypothèse qui consiste en la croyance que des mot tels que « humain » et « animal » (par exemple) correspondent à des réalités factuelles et non à des simplifications de langage.
    Admettons que des extra-terrestres débarquent sur la Terre et qu’ils soient bien plus évolués que nous les « humains », ils verraient certes une différence sur leur curseur entre les hommes et les gorilles. Nos constructions et outils, notre mode de communication, sont plus complexes, mais pour ces E.T. la distinction entre hommes et gorilles serait comparable à celle que nous faisons entre dauphin et taupe…
    Nous les hommes sommes des mammifères prédateurs et nous ne nous octroyons pas plus le droit de tuer des moutons que les loups. Nous répondons seulement à une nécessité, celle de nous nourrir.
    Nous avons fait une construction en nous distinguant des autres « espèces » et les spécistes ne font rien d’autre que d’aller plus loin dans cette distinction en voulant régir les autres « espèces » avec le droit humain.
    Les animaux ne nous demandent rien et leur demander leur avis en retour ou faire semblant de vouloir les englober dans notre droit humain est un ridicule sophisme.
    Certains comportements d’animaux sont infiniment plus « humains » que des comportements de certains hommes et femmes. N’oublions pas que les classifications que nous faisons ne sont valables que dans nos discours intérieurs et extérieurs, mais ne sont pas des faits.

  • « Les animaux auront des Droits quand ils seront capables de les réclamer » !!!
    Ce genre de raisonnement laisse la porte ouverte à toutes les maltraitances, gratuites ou non, à tous les sadismes, etc.
    Si l’homme avait 2 sous de responsabilité, le monde serait dirigé par des sages, et non par une caste politico-économico-judiciaire, responsable de rien d’autre que de son propre pouvoir et qui a mis le monde dans l’état où il est.
    La manière des traiter les animaux est un révélateur puissant du degré d’avancement d’une civilisation. Nous sommes encore loin du compte.

    • C’est une boutade, ne vous méprenez pas.

      Estimer que les animaux n’ont aucun droit ne légitime pas la violence gratuite à leur égard. Un peu de bon sens.

      Et c’est bien pour cela que la loi condamne déjà tout acte de sadisme envers les animaux. Ils sont sensibles, mais n’ont aucun droit particulier.

    • non…
      vous procedez par une suite d’affirmations creuses..
      l’homme a deux sous de responsabilité..
      qu’est ce qu’un sage , comment définit on le degré d’avancement d’une civilisation?

      Voulez vous vraiment que dans le code pénal soit abolie la distinction entre animal ( velu et gentil faut pas pousser) et l’homme…
      en prison le clebs quand il vole un os…

      Zut..
      vraies indignations, discours indigeste.

      • @jacques lemiere
        Bonsoir,
        « en prison le clebs quand il vole un os… »
        Quand un chien mord, il est condamné à mort, sans procès.

    • « La manière des traiter les animaux est un révélateur puissant du degré d’avancement d’une civilisation. »


      Avez-vous déjà eu l’occasion d’aller en Inde ?
      Je dis cela car ils vénèrent un bon nombre d’animaux tout en ayant une culture qui veut que le viol soit, dans certaines circonstances, tout à fait acceptable, sans parler des crimes d’honneur, du sort funeste réservé à certains nourrissons de sexe féminin (surtout dans les régions du nord du pays) et de la caste des intouchables dont les membres sont considérés comme des sous-êtres car n’ayant pas eu un bon karma dans leur vie antérieure etc…

      Donc le coup du révélateur (((puissant))), je pense que l’on pourra assez vite l’oublier et le remplacer par un autre bien meilleur : la manière de traiter les hommes et le respect de leur liberté.
      Cela me paraît déjà un peu plus approprié.

  • L’imbécillité profonde d’une partie de la population est très remarquée avec les militants dingues de causes idiotes!

    • Etre contre la souffrance animale est imbécile? Vous n’êtes pas né à la bonne époque , vous auriez dû être le conseiller de Caligula ! je n’en reviens pas en 2017 , d’avoir si peu de coeur ! On comprendrait aux temps des barbares , mais là , à notre époque , ça me dépasse !

  • Ils vont bientôt aller manifester dans la savane africaine pour qu’on interdise aux fauves de manger leurs proies? C’est de la même veine, puisque nous sommes un mammifère prédateur comme le lion!

    • Donc continuons l’élevage des poules en batterie , en coupant leurs becs et leurs aile s, le gavage forcé des oies en leur coupant le bec aussi pour l’entonnoir , etc…nous ne pouvons rien contre votre sadisme , perso je crois en l’autre monde et que vous paierez l’addition de votre cruauté . Les nazis aussi trouvaient que les juifs n’étaient pas humains et qu’il n’était donc pas condamnable de les torturer !

    • si vous ne voyez pas la différence entre le naturel de l’animal et la souffrance provoquée par l’homme , retournez lire Spirou et ne commentez plus !

    • Frappé au coin du bon sens, Virgile …
      Les lions pourront revendiquer des droits quand ils seront en mesure de reconnaître des droits aux antilopes.

  • « Quod licet Lovi, non licet bovi »

    Iovi ou Jovi mais pas Lovi – Jupiter.

  • pour des ET avancés , s’ils existaient , nous ne serions qu’une espèce inférieure , des animaux . J’espère que ceux qui considèrent qu’on peut faire ce qu’on veut des animaux ne protesteront pas et trouveront PARFAITEMENT normal si ces ET décident que nous sommes comestibles , nous mettent en cage en batterie , nous coupent les lèvres et la langue pour enfoncer des entonnoirs pour nous gaver , et nous coupent les bras et les jambes pour gagner de la place dans la cage . Ils pourront aussi nous mettre en cage dans les zoos ou nous mettre dans leurs cirques , au claquement de fouet ! Et s’ils ont une certaine religion , nous égorger rituellement ! Vous êtes d’accord , n’est ce pas? Car pour eux , nous serions des animaux aussi !

    • @jacques
      Bonsoir,
      Point besoin d’arrivée d’extra-terrestres pour tout ce que vous mentionnez. L’espèce humaine a eu son lot de cannibales, de cages à esclaves, et de zoos pour exposer d’autres êtres humains.

  • Ce n’est pas compliqué . seuls les êtres ayant un système nerveux souffrent . Donc les animaux en général ressentent la souffrance infligée , pas les plantes .

  • En tant que partisan de la Liberté, je respecte pour ma part, tout en refusant absolument de la partager, la position de ceux qui, par refus de « spécisme », se revendiquent les égaux des cancrelats.

  • Ah… et l’animal, il en pense quoi de notre vision homo-centrée, qui fait de l’espèce humaine l’espèce la plus douée, la plus intelligente, la plus forte ? Ca va, les chevilles, les amis ? Faut pas pousser la réflexion bien loin pourtant pour s’apercevoir qu’on est faible et vulnérable, et, à part quelques individus supérieurs, pas franchement plus malin qu’un perroquet, pas plus robuste qu’un coelacanthe, ni plus organisé qu’une fourmi. Par discrétion ou compassion, nos compagnons terrestres à poil, plumes ou écailles ne nous feront pas de reproches, mais je suis certain que dans leur for intérieur leur opinion ne nous est guère favorable, dès lors qu’au lieu d’en faire des compagnons de vie nous en faisons du minerai de viande. Je tiens quand même à les rassurer : au train où vont les choses, homo sapiens devrait bientôt passer du statut de prédateur ultime à celui d’espèce en voie de disparition, au profit, si ce n’est pas celui des robots doués d’une IA, des habitants de toujours de cette terre : les poissons, les oiseaux et les insectes, qui ont toujours, sont toujours et seront toujours les vrais maîtres de ces lieux dont nous ne sommes que des locataires un peu tumultueux…

  • « Pour autant, quel est propre de l’animal ? Il n’est pas doué de raison et, par conséquent, il est incapable de mesurer la portée de ses actes et d’y répondre. Ainsi, l’animal est tout bonnement irresponsable. »
    Et pourtant… Ignorez-vous qu’il a existé des procès (au moyen-âge) où des animaux ont été condamnés – à mort évidemment ? Nos ancêtres n’avaient donc pas le même avis que vous : pour eux, les animaux étaient alors perçus comme responsables de leurs actes, condition préalable pour être jugés et punis.
    Evidemment, ils n’avaient, à cette époque, comme la plupart des hommes d’ailleurs, que des devoirs, et pas de droits, ou alors si peu.
    Et je peux vous assurer que pour avoir observé, de manière comparative, mes contemporains et certains animaux, que je suis persuadé que de nombreux animaux sont doués d’infiniment plus de raison que certains des individus que je côtoie, de près ou de loin.
    Ce sont hélas des vérités qu’on n’est pas forcément prêt à entendre, tout particulièrement si on est viandard, car comprenez-vous, il y aurait une certaine schizophrénie à reconnaître l’animal comme l’égal de l’homme tout en n’ayant jamais aucune culpabilité à l’élever pour sa viande, le tuer (dans des conditions… bon passons) et le becqueter… Car, avant tout, on ne mange pas ses amis ! Celui qu’on mange ne peut donc pas être perçu comme un ami ou un égal, ce serait faire ressurgir le tabou du cannibalisme….

    • « Ignorez-vous qu’il a existé des procès (au moyen-âge) où des animaux ont été condamnés – à mort évidemment ? »

      [long soupir]

      Ouais… il y eut aussi des procès concernant des sorcières…

    • @Jérémy Lapurée
      Bonjour,
      « il y aurait une certaine schizophrénie à reconnaître l’animal comme l’égal de l’homme tout en n’ayant jamais aucune culpabilité à l’élever pour sa viande, le tuer (dans des conditions… bon passons) et le becqueter… »
      Les lions tuent et mangent les antilopes, les grizzlys tuent et mangent des saumons, les fourmis élèvent les pucerons pour en extraire une sorte de miel, les coccinelles mangent les pucerons, l’Homme tue et consomme la viande depuis des millénaires.
      Il n’y a pas d’égalité dans la nature. La seule « égalité » que l’on peut trouver est que nous faisons tous partie du règne animal.

      • @ STF
        L’égalité n’est pas qu’un concept humain. De nombreuses espèces pratiquent, au sein de leur société, l’égalité des individus. Certaines, parmi les perroquets, considèrent même l’homme comme un égal.
        Pour nos comportements envers les animaux, la question est cependant au-delà de la moralité, elle est de l’ordre de la cohérence intellectuelle : nous ne pouvons pas nous reconnaître comme individus moraux, soucieux du bien-être des êtres qui souffrent (ceux dotés d’un système nerveux) et traiter les animaux comme nous le faisons parfois. La loi a évolué là-dessus. Et elle continuera de le faire, pour nous permettre de confirmer que nous sommes des êtres doués de raison.

        • @ Jerémy Lapurée
          Bonjour.

          « L’égalité n’est pas qu’un concept humain. De nombreuses espèces pratiquent, au sein de leur société, l’égalité des individus. »
          Concept =/= pratique.
          Et je vous demanderai comment se caractérise cette pratique de l’égalité, à part bien sûr le régime dit de la « loi de la jungle » qui s’applique à tous les animaux sans exceptions.

          « Certaines, parmi les perroquets, considèrent même l’homme comme un égal. »
          Il vous l’a dit ? Vous lui avez demandé ? Ou bien, dans sa bonne nature de perroquet, a t-il répété ce que l’on a bien voulu lui dire, souvent ce que l’on veut bien entendre ?

          « Pour nos comportements envers les animaux, la question est cependant au-delà de la moralité, elle est de l’ordre de la cohérence intellectuelle  »
          Il n’y a rien au-delà de la moralité, la cohérence s’inscrit dans son cadre mais la réciproque n’est pas vrai.
          On peut résumer cela à la hiérarchie suivante : Raison ==> capacité d’abstraction (concepts) ==> production d’un raisonnement ==> cohérence du raisonnement ==> logique du raisonnement ==> inscription dans le cadre légal et moral général sachant que Loi =/= morale.
          Cette dernière distinction entre loi et moral m’amène au point central de l’argumentation : s’il y a une obligation morale au bon traitement des animaux, ceux-ci n’ont pas et ne peuvent avoir de droits.
          En effet, il ne sont pas dotés de Raison, donc incapables d’émettre des concepts comme la réciprocité du Droit, et n’ont donc aucun droit eux-même.
          Une preuve de l’absence de Raison : si les animaux étaient capables de concevoir des idées abstraites, ils philosopheraient, ce qui n’est pas le cas ; l’Homme en revanche…

          « La loi a évolué là-dessus. Et elle continuera de le faire, pour nous permettre de confirmer que nous sommes des êtres doués de raison. »
          Pour nous permettre de confirmer que NOUS sommes des êtres de raison, donc pas les animaux, qui alors ne peuvent être sujets à la loi, merci de le confirmer.

          • « si les animaux étaient capables de concevoir des idées abstraites, ils philosopheraient, ce qui n’est pas le cas »
            Retour à l’envoyeur : ils vous l’ont dit, les animaux, qu’ils n’avaient pas le goût à philosopher ?
            Globalement, j’ai du mal à me départir de l’idée que vos arguments et arguties dépassent l’horizon de la reductio ad Descartum : l’animal-machine. Vous avez juste un peu plus de trois siècles de retard sur les connaissances scientifiques et sur l’éthologie.

  • Je viens de réaliser : un antispéciste est un individu à qui on a lu « La Ferme des animaux » quand il était petit, mais qui, manque de pot, l’a pris au premier degré.

  • Bonjour Elodie Messéant,
    je me permets de vous suggérer de lire des livres d’éthique animale, parce que les objections que vous soulevez ont été analysées et contrées depuis plus de trente ans ; vous verrez que les analyses des éthiciens sont sérieuses et rigoureuses ; le fond de l’affaire étant que le spécisme (le recours à la simple notion d’espèce, ou d’humanité), en tant que tel, est proprement indéfendable, et que les arguments seconds (les « propres de l’homme ») non plus ne permettent pas de ne pas considérer comme importants les intérêts des animaux à ne pas souffrir et à ne pas être tués.

    • Bonjour

      Bien entendu, j’ai pris le temps d’étudier les différents arguments opposés par les partisans de l’antispécisme, notamment Peter Singer dans « La Libération animale » qui pose le critère de la sensibilité, plutôt que la seule appartenance à une espèce, pour justifier une différence de traitement.

      Ces arguments, je ne les partage pas.

      Par ailleurs, la notion d’espèce est un concept biologique qui permet de classifier les différents organismes vivants. Vous pouvez la trouver indéfendable, elle n’en demeure pas moins utile.

      Enfin, je considère que les intérêts des Hommes priment sur ceux des animaux ; qu’il convient de respecter et d’appliquer les droits des premiers avant de s’occuper des seconds.

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