Le marché de l’éolien en pleine déconfiture

Malgré toutes les subventions dont elles bénéficient, les entreprises de l’éolien sont en faillite.

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Le marché de l’éolien en pleine déconfiture

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 septembre 2017
- A +

Par Simone Wapler.

Le secteur français des équipements d’éolien est en faillite, malgré les subventions, malgré le « capitalisme d’État », malgré tout. La nature et le marché sont têtus. Le vent tourne. Les marchés baissent, l’or monte, les banquiers centraux hésitent…

Le mythe du crédit infini et gratuit va–t–il être emporté par un ouragan ? Trop tôt pour le dire, cher lecteur.

Le marché de l’éolien est en train de sombrer

Mais un autre petit marché local, plus facile à analyser, sombre sous nos yeux. Francéole, l’unique fabricant français de mâts d’éolienne, en redressement judiciaire, verra son sort scellé par le tribunal de Chalon-sur-Saône jeudi 7 septembre. Un des actionnaires de Francéole est Pélican Venture, la holding du groupe familial Gorgé. Le secteur entier paraît en déconfiture

Vergnet (moteurs et turbines, panneaux photovoltaïques) est également en redressement judiciaire. C’est un peu de notre argent qui s’envole, car Bpi France détient 42,5% de cette entreprise.

Autre cas, New Wind, une startup bretonne du secteur placée en liquidation en mars dernier. Cette fois, on trouve à la présidence du conseil de surveillance, l’homme à la marinière moulante, Arnaud Montebourg, ex–ministre du Redressement productif. Il a perdu les 56 000 € qu’il avait personnellement investis.

Un marché de l’éolien pourtant largement subventionné

La maladie ou la mort d’une entreprise est toujours une triste chose, pour ses fondateurs, actionnaires, dirigeants, fournisseurs et employés. En général, une entreprise meurt car elle manque de clients prêts à payer pour ses produits un prix qui lui fait gagner de l’argent. En gros, les produits sont trop chers ou alors ils n’ont plus d’acheteurs. Un marché pollué par la pompe taxation-subvention.

Pourtant, on ne pouvait pas dire que le secteur de l’éolien souffrait de vents contraires : accord de Paris, plan de transition énergétique mitonné par Ségolène Royal (la marraine des portiques écotaxes), taxe carbone, etc. La gigantesque pompe étatique taxation–subvention tourne à plein régime pour ce secteur béni des politiques. C’est peut-être bien le problème… Nous sommes typiquement dans le cadre d’échanges gagnant–perdant.

À propos des éoliennes, écoutons un spécialiste :

Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves qui vont reposer sur le gaz naturel (…) Résultat des courses, on va payer trois fois. D’abord parce qu’il faudra construire deux systèmes, éolien–gaz (…).  Deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes. Troisièmement, les turbines gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et donc le coût en capital du mégawattheure va être augmenté à due concurrence. Donc je pense qu’il faut bien réfléchir avant de vouloir s’engager trop massivement dans des productions intermittentes de renouvelables. Gérard Mestrallet, président de GDF–SUEZ, L’Usine Nouvelle, 8 juin 2011

En France, les éoliennes sont des intermittentes de l’électricité ; Gérard Mestrallet a raison. La part de couverture de la consommation garantie par ces moyens intermittents est infime, entre 0% et 0,7% selon les données mensuelles RTE. Outre son prix élevé, le système éolien–gaz engendre des « gaz à effet de serre » 70% du temps.

Un marché de l’éolien qui va continuer à être renfloué

Mais Emmanuel Macron reprend à son compte les objectifs du « plan de transition énergétique » du gouvernement précédent. Il compte « doubler d’ici à 2022 la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque. Trente milliards d’euros d’investissements privés seront mobilisés ».

Hélas, tout ce flot d’argent ne rendra pas les fabricants nationaux plus compétitifs vis à vis de la concurrence étrangère.

Perdants : les contribuables, les consommateurs, les habitants des régions défigurées, les fournisseurs nationaux, leurs actionnaires, fournisseurs et salariés…

Gagnants ? On ne sait même plus qui sont les gagnants, dans cette affaire où tous les prix sont distordus, la concurrence est faussée, les clients sont forcés d’acheter (les éoliennes revendent leurs services intermittents à l’EDF même quand cette dernière n’en a pas besoin).

Ou plutôt, si, hélas, je vous laisse deviner qui gagne dans cette gabegie : la Parasitocratie, pardi ! Une mention spéciale quand même pour Arnaud Montebourg qui y a perdu des plumes personnelles et qui cette fois entre dans la catégorie « victime ».

Voici une vidéo, produite par la BBC de nos voisins britanniques, qui traite avec humour de l’exploitation politique du « changement climatique » par la Parasitocratie. Nous l’avons sous-titrée afin que les francophones puissent aussi la savourer.

Sur le web

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  • Montebourg qui perd plus de 50k€
    Placé qui se fait dépouiller de sa montre à 7k€
    Bienvenue dans la vraie vie !

  • des éoliennes qui fonctionnent 2 à 3 heures par jour effectivement très rentable..mais avec l’argent du peuple et des bobos écolos et démago il y a de l’avenir…

  • L’éolien est certes subventionné, mais c’est dérisoire comparé au soutien extatique au nucléaire.

  • « Le secteur de l’énergie éolienne en France a pris progressivement de l’importance : en 2016, il fournissait 3,9 % de la production d’électricité du pays, et la France se plaçait en 2016 au 4e rang européen pour la production d’électricité éolienne : 20,7 TWh. »
    le chiffre annoncé (RTE 0 à 0.7%) est biaisé (comme tout l’article d’ailleurs) puisque les éoliennes ne sont pas raccordées sur le réseau de RTE………
    entre un article sur Mestrallet (GDF Suez) de 2011! et une analyse ridicule du cas Vergnet, rappelons que l’auteur assimile le nucléaire à une énergie renouvelable donc inutile et couteuse!

    • @karl34
      Diriez-vous que ventiler 50 milliards d’euros en dix ans sans même atteindre 5% de la production totale d’électricité est utile et peu coûteux ? Je trouve que pour le résultat obtenu c’est fort cher. Sans subventions ce secteur est mort-né. Pour rappel, EDF est dedans de 65 milliards, dont les 50 milliards « verts ». EDf est obligé d’acheter la production des éoliennes pour la redistribuer ensuite, en priorité. C’est pratique dêtre actionnaire d’une entreprise pour faire passer son ideologie ! Quitte à faire couler cette entreprise.
      Même si la France se situait au premier rang mondial pour la production d’électricité éolienne, cela voudrait simplement dire qu’elle produirait plus que les autres, voire même qu’elle serait la seule. Même avec 3,9%, si les 3 pays au-dessus dans le classement produisaient moins, pour quelques raisons que ce soit, la France peut atteindre la première place.

      • « Quitte à faire couler cette entreprise »
        on rigole!
        l’argent coule à flot, déjà au moins deux EPR (flamanville et Finlande) à quasi 20 milliards d’euros qui n’ont jamais rien produit, sans parler de la BCE qui a racheté plus de 2000 milliards d’actifs en 2 ans!

        • @ karl 34
          L’article ne parle que d’entreprises françaises en faillite. Il y a pourtant de l’éolien partout dans le monde! Donc on assiste sans doute à une simple destruction créatrice!

    • je crois qu’il ne s’git pas de part mais part garantie…proche de zero inapte à faire une production de base

  • Type même de l’article biaisé. On ne cite que des toutes petites entreprises françaises, qui, sauf Vergnet, spécialisé dans les petites éoliennes depuis longtemps, ont pris le train en marche, trop lentement et trop tard. Pas étonnant qu’avec Montebourde, le projet échoue. C’était un peu écrit avant.
    Mais quid des Vestas, Nordex, très bien implanté en France, Siemens, toute petite entreprise en quasi faillite, toutes implantées dans le monde entier.
    Par ailleurs, je rappelle qu’il existe des endroits au monde (Nord de l’Ecosse ou Nord du Brésil où le kWh éolien est plus que compétitif sans la moindre subvention et où les vents soufflent presque tout le temps.
    Enfin, les entreprises sérieuses dont celles citées plus haut ne cessent d’améliorer leurs produits, comme toute entreprise en compétition avec d’autres pour:
    1. améliorer le rendement
    2. diminuer le prix de revient
    3. s’adapter encore mieux à des sites de vent moyen ou faible.

    Nota: ne pas oublier que l’énergie produite est proportionnelle au cube de la vitesse du vent.

    • Bonjour Gerald555

      Mais les libéraux ne sont pas contre l’éoliens ou les enr, ils sont contre les subventions et les normes étatiques. Si l’éoliens est compétitifs alors que l’état arrête tout de suite toute subvention et autres obligations d’achats. De même pour le nucléaire si elles existent.

    • […] il existe des endroits au monde […] où les vents soufflent presque tout le temps.

      Ben oui, tout est dans le « presque ».

      Je rappelle qu’il existe des périodes de plusieurs jours par an où il n’y a pas de vent sur l’ensemble de l’Europe.

    • Sauf que nous sommes en France et pas au Brésil ou en Ecosse, vous vous en êtes rendu compte?

  • Lecteur assidu de votre journal, je crois bien que je réagis pour la première fois devant un tel tissu d’inepties!
    D’abord, utiliser comme ressource statistique la part de couverture de la consommation garantie est une escroquerie intellectuelle étant donné que le principe des énergies renouvelables est qu’elles sont rarement constantes voilà pourquoi on parle de mix-énergétique.
    Ensuite, vous confondez constructeur et exploitant. Vestas,Enercon, Nordex et consors fabriquent des éoliennes et en exploitent qu’une infime partie pour eux. Les clients développent des parcs et les exploitent et revendent leur electricité à EDF (ex: Quadran, Energieteam, CNR..).
    Prendre comme exemple des micro-PME (dont je ne connais pas l’historique) comme alpha et omega d’un secteur relève soit d’une méconnaissance totale du sujet soit d’une tentative d’orientation journalistique éhontée.
    Si vous cherchez des spécialistes de l’éolienne, il n’y a bien sur que le directeur de GDF sur le marché!! (ils ont d’ailleurs un exploitant bien à eux qui s’appelle la compagnie du vent et qui monte de nombreux parcs) . Allez plutot interrogé le directeur de Quadran racheté par direct Energie pour 0.5 milliards d’euros en ce moment..
    Les prix de l’électricité éolienne ont un prix plancher (ok, subvention) mais le reste part sur le marché libre de l’énergie.
    Enfin l’entreprise Vergnet, est une entreprise de niche (et fortement louable) du développement des énergies dans les pays en voie de développement (parc solaire en Ethiopie, petites éoliennes de village etc).
    Finalement qu’au contraire le marché se porte très très bien . Sans dévoilé les chiffres de ma boite (constructeur internationale), nous pensons recruter 400 personnes dans les 3 prochaines années. Les clients rentabilisent leurs parcs en moins de dix ans généralement.
    Que Montebourg n’y connait rien en économie, ça par contre je suis d’accord 🙂

    • Cool, les éoliennes ça marche super bien en dans un bled perdu en Éthiopie où on a le choix entre pas d’électricité du tout et de l’électricité intermittente. Au fond, c’est assez cohérent, les pastèques veulent nous faire faire un « grand bon en avant » de -100 ans.

      • @ SdW
        Les Français ne s’intéressent qu’à la France, c’est bien connu! Dans les pays à grands espaces, le raisonnement câblé est trop coûteux! Une production locale est bien plus intéressante! Donc oui, le renouvelable (solaire + éolien) y est vite rentable pendant les heures « actives », des batteries toujours plus perfectionnées et moins chères suffisent pour les heures moins actives et la nuit! J’ai vu mon premier panneau solaire sur un poste de secours en Afrique, seule case à avoir de la lumière électrique 24h/24: c’était au début des années ’80! Le nucléaire français n’était pas une alternative plausible! Condamner le renouvelable et le mix énergétique au nom du nucléaire est simplement une ineptie bien française qui veut avoir raison contre le monde entier! Et vous appeler ça « Les Lumières »! On pouffe!

        • Ben voilà, en Afrique, pour l’éclairage. Où sont machine à laver, lave-vaiselle, clime, console PS4, tv 55″, four multifonctions, …
          Donc vous confirmez mes dires. 100 ans en arrière, l’électricité remplace l’éclairage au gaz … Il est amusant de constater que dès que l’on parle d’énergie dites « renouvables » ou de voitures « nucléaires » (celles rechargées par le réseau), votre coté socialiste prend complètement le dessus. Vous êtes persuadé que l’éolien ou le solaire sont super biens, soit, mais pas avec ma CSPE.
          Au fait, je ne suis pas français.

    • « Les prix de l’électricité éolienne ont un prix plancher (ok, subvention) mais le reste part sur le marché libre de l’énergie. »
      Tout d’abord, je ne savais pas qu’il y avait une marché libre de l’énergie électrique en France. EDF n’a donc pas le monopole du rachat d’électricité?
      Mais supposons.
      Si je comprends bien ce que vous dites, une fois une partie de l’électricité rachetée à un prix subventionné càd très nettement supérieur au prix du marché, le reste serait vendu au prix du marché sur un (hypothétique) marché libre.
      Cela prouve quoi au juste?
      Une fois que vous avez vendu suffisamment d’électricité à un prix permettant de couvrir les frais et les coûts de cette production (mais financé par l’argent des autres), vous pouvez bien vendre le reste au prix que vous voulez. Cela ne prouve en rien la rentabilité globale de votre production qui serait en faillite complète en l’absence de subvention.
      En tout cas, belle pirouette logique que voilà. Je ne l’avais encore pas vue celle-là.

    • Le fait que Quadran ait été racheté ne prouve en rien la vitalité spontanée du secteur. Cela prouve simplement que des grosses entreprises ont parfaitement compris (ce qui est confirmé par les propos macroniens) que les sprinklers à pognons du contribuable sont ouverts et continueront d’être ouverts pour subventionner les ENR. Ces grosses boites s’organisent pour en récupérer le maximum. Ce n’est pas un reproche d’ailleurs. Mais supprimez les subventions et le marché s’écroule. Il n’est donc pas spontanément viable.
      Que des fabricants d’éolienne fassent faillite montre simplement que les commandes ne sont pas si abondantes et que ce secteur n’est en rien cet eldorado en matière économique et de création d’emplois pourtant vanté par nos politiciens verts. Que les petits fabriquants se cassent la figure les premiers est logique. Les gros ont simplement les reins plus solides. On verra comment ils évolueront par la suite.

    • la biomasse est renouvelable est régulière, hydroélectrique ..le vent et le solaire…que je préfère souvent appeler les intermittents..ça gagne du temps

  • Comme tout le monde ici, je pense que l’état ne devrait pas intervenir dans l’économie… Sauf pour les questions écologiques. Je pense (mais je suis prêt à changer d’avis si vous avez des arguments) que le libéralisme n’est pas en faveur des énergies renouvelables. Parce que voilà… le charbon est le gaz sont moins chers que l’éolien et le solaire. C’est triste mais c’est comme ça. La science est catégorique : il est temps de faire des efforts. J’ai récemment voté en Suisse en faveur d’une initiative visant à mettre en place des subventions étatiques pour les énergies renouvelables, conscient que cela nuirait à la liberté individuelle et à l’économie, mais conscient aussi qu’on a pas vraiment le choix.

    L’article critique l’intermittence de l’énergie éolien (et du solaire aussi, même s’il n’en parle pas). C’est un problème, mais le but de l’éolien n’a jamais été de couvrir 100% du parc énergétique. Une augmentation des parcs éoliens réduit bel et bien la production de CO2 associées à l’électricité.

    Ce sont mes premiers pas sur ce site, que je suis content d’avoir trouvé, car des communautés libérales sur internet ça court pas les rues. Mais j’ai remarqué que beaucoup d’entres vous sont ouvertement climato-sceptiques, d’autres sont sectaires (ils disent souvent « tu ne penses pas comme moi => tu es un collectiviste qui s’ignore »). Aussi, libre à vous d’attaquer mes propos en prétendant que je suis socialiste, ce qui serait fort malhonnête car c’est tout l’inverse.

    • La France a augmenté ses importations de charbon américain de 214% au 1T2017, pour compenser les irrégularités de production des énergies renouvelables. Vive l’écologie !

      • @ adnstep
        Normal avec le nombre de centrales nucléaires à l’arrêt pour « panne » ou inspection: le nucléaire est aussi « intermittent » et il produit aussi quand on n’en a pas besoin! Mais de ça, silence radio!

    • « le libéralisme n’est pas en faveur des énergies renouvelables. »
      Le libéralisme n’est ni pour ni contre. Si les énergies renouvelables étaient rentables, il n’y aurait nul besoin d’argent publique. La technologie des ENR n’est pas encore mature, c’est tout. Quand elle le sera et à moindre coût, le remplacement ne fera tout seul.

      « La science est catégorique : il est temps de faire des efforts.  »
      Pourriez-vous me citer qq références car personnellement, je n’ai trouvé aucun article soutenant de telles thèses.

      « beaucoup d’entres vous sont ouvertement climato-sceptiques,  »
      Je crois que vous avez mal lu. Personne ne nie qu’il y a eu un réchauffement climatique à la fin du XXè siècle mais :
      1/ celui-ci s’est quasiment arrêté depuis 1998 (chiffres du GIEC lui-même) après avoir atteint un niveau proche des températures des années 20-30.
      2/ il n’y a aucun preuve de l’origine anthropique de ce réchauffement,
      3/ quand vous regardez les fluctuations du climat de ces deux derniers millénaires, de telles fluctuations (centennales et décennales) ont été nombreuses sans qu’on puisse incriminer l’homme.
      Il serait exacte de dire que beaucoup de personnes sur ce site sont ouvertement opposées à l’explication anthropique quant à l’augmentation récente (et stabilisée depuis presque 20 ans) des températures.

      « d’autres sont sectaires (ils disent souvent « tu ne penses pas comme moi => tu es un collectiviste qui s’ignore »). »
      En général, la remarque sur le collectivisme d’un intervenant vient après une explication sur ce qui fonde cette remarque. Que vous ne soyez pas d’accord avec cette explication, on s’en serait douté. Mais ne pas être d’accord avec vous n’est pas synonyme de sectarisme. Mais je vous l’accorde, il est souvent difficile d’entendre des arguments à l’opposé de ses credos habituels.

      • Votre mauvaise foi est remarquable.

        « Pourriez-vous me citer qq références car personnellement, je n’ai trouvé aucun article soutenant de telles thèses. »

        Voilà une preuve indiscutable : http://img4.hostingpics.net/pics/741672preuve_rechauffement_climatique.jpg

        Plus sérieusement, vous affirmez ne rien avoir trouvé ? Trouvé mais pas convaincu, j’aurais compris, mais rien trouvé ? Vous avez simplement mal cherché. Une petite recherche Google vous permet de trouver des dizaines de résultats.

        Tout d’abord, il y a un consensus scientifique. La majorité des scientifiques, notamment des climatologues, ainsi que les académies de sciences de la majorité des pays développés en plus d’autres organisation de poids comme la NASA, soutiennent l’existence du réchauffement ainsi que ses cause anthropiques. Vous allez peut-être me sortir cet article de contrepoints ( https://www.contrepoints.org/2014/12/02/189977-changement-climatique-les-arguments-des-sceptiques ), mais ce dernier est faux. De plus, permettez-moi de remettre en cause l’objectivité d’un site ouvertement climato-sceptique* (qui signifie aussi « croit à l’augmentation de la température, ne croit pas à la cause anthropique » si jamais). Le consensus existe ( https://skepticalscience.com/global-warming-scientific-consensus-advanced.htm ). Le chiffre de « 97% de la communauté scientifique » sort un peu de nulle-part, certes, mais ce débat reste tout de même similaire à celui sur l’homéopathie ou les OGMs : le débat n’existe quasiment plus dans la communauté scientifique, mais des acteurs hurlent aux gens que ce dernier existe tout de même dans le but de semer le doute.

        « 1/ celui-ci s’est quasiment arrêté depuis 1998 (chiffres du GIEC lui-même) après avoir atteint un niveau proche des températures des années 20-30. »

        C’est faux. Votre affirmation tient simplement du fait non-avéré. La revue Science & Vie avait consacré un article sur le sujet. Ces mesures étaient erronées.
        https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/non-le-rechauffement-climatique-n-a-pas-ralenti-pendant-quelques-annees_109482
        Petit graphique : http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/le-climat-futur-a-l-echelle-du-globe

        On constate une vague stagnation vers 2010, mais c’est beaucoup trop récent pour parler d’un arrêt du réchauffement climatique. De plus, 2016 était une des années les plus chaudes jamais enregistrée** ( http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/06/16/01008-20160616ARTFIG00356-climat-nouveau-record-mondial-de-chaleur-en-mai.php ).

        « 2/ il n’y a aucun preuve de l’origine anthropique de ce réchauffement. »

        Il y en a, et même beaucoup. Encore une fois, ne confondez pas « ces preuves ne sont pas valides » et « ces preuves n’existent pas ». Vous ne pouvez pas nier l’existence de quelque chose qui existe. Vous en voulez ?
        http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/12/19/01008-20161219ARTFIG00224-le-rechauffement-de-la-planete-en-trois-animations-tres-parlantes.php
        http://blogs.univ-poitiers.fr/n-yeganefar/2013/09/30/quelques-arguments-climato-sceptiques-passes-en-revue/
        http://23dd.fr/climat/les-climatosceptiques/climatosceptiques-objections-et-reponses
        Google vous en apporteront des dizaines d’autres, évidemment pas tous 100% fiables mais tout de même du contenu.

        « 3/ quand vous regardez les fluctuations du climat de ces deux derniers millénaires, de telles fluctuations (centennales et décennales) ont été nombreuses sans qu’on puisse incriminer l’homme. »

        Les fluctuations ne sont pas le problèmes. Vers l’an 0 les températures étaient bien plus élevées qu’aujourd’hui. Le fait que vous n’ayez pas cerné le problème montre votre l’étendu de votre ignorance sur le sujet. Le problème est une augmentation trop brusque. Les changements des derniers millénaires étaient suffisamment lents pour que les humains et les écosystèmes s’adaptent***. Ici, on parle d’un changement pas trop important, mais trop brusque. Une augmentation même minime de la température moyenne (2 ou 3 degré par exemple) sur une période si courte décalerait les courant atmosphérique et marins, certaines régions arides se retrouveront arrosées et vice-versa, les problèmes que cela génèrerait pour l’agriculture sont plus que conséquents. Et ceci n’est qu’un exemple parmi d’autre ( http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/11/04/01008-20161104ARTFIG00291-si-la-planete-se-rechauffait-de-2c-ou-4c-qu-est-ce-que-cela-donnerait.php ). Cependant, il est vrai que les conséquence réelle d’une augmentation de la température ne font pas l’unanimité, mais juste pour info : dans l’histoire de la terre, une diminution de 5 degré a suffit pour déclencher une ère glaciaire ( fr.wikipedia.org/wiki/Ordovicien ). 5 degré. Attention : je ne dis pas que le réchauffement climatique vont se faire évaporer les océans, je dis juste qu’il ne faut pas sous-estimer les conséquence de variations en apparence minimes de la température, rien de plus. Ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit.

        « Il est souvent difficile d’entendre des arguments à l’opposé de ses credos habituels. »
        Vous avez tout à fait raison. J’ose donc espérer que vous allez consulter les sources que j’ai mentionnées avec un esprit ouvert, sans préjugé, et, dans le cas où vous voyez une faille dans ces raisonnements, me répondre avec d’autre source. Ne soyez pas dans le déni. Ne partez pas du principe que toutes les preuves du réchauffements sont fausses pour l’unique raison que cela va à l’encontre de vos convictions. C’est un comportement de négationniste, j’ose espérer que vous valez mieux que ça. De la même manière, je suis prêt à changer d’opinion si vos preuves sont convaincantes. Mais si vos preuves n’ont pas convaincu la majorité de la communauté scientifique, je doute qu’elle me convainquent, mais je suis tout de même curieux de les connaître.

        Et encore une fois, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit.
        Est-ce que nos politiciens utilisent le prétexte de l’écologie pour lever des taxes à tout va ? Oui
        Est-ce que ces mêmes politiciens utilise ce même prétexte comme argument de campagne ? Oui
        Est-ce que certains écolos sortent des âneries disproportionnées sur l’ampleur du réchauffement climatique et de ses conséquences ? Oui
        Est-ce que ce problème doit occulter d’autres plus importants d’ordre économique (entre autre) ? Non
        Est-ce que la manière dont certains États gère le problèmes est irresponsable est insensée ? Oui
        Est-ce qu’il faudrait miser sur le nucléaire en attendant que les avancées scientifiques rendent les énergies renouvelables (et éventuellement le stockage de l’électricité) viables ? Je pense que oui.
        Est-ce qu’il faut ignorer ce problème pour la raison que la mise en place d’une solution passera forcément par une atteinte à la liberté individuelle et un freinage de l’économie (ce qui est le cas) ? Non. Ignorer un problème ne le fera pas disparaître.

        J’ai saisi votre vision : les États sont à la recherche de la moindre excuse pour lever des taxes, et le réchauffement n’est que l’une d’elle. Je ne peux pas vous donner entièrement faux. En revanche, prétendre que le consensus dans la communauté scientifique n’existe pas est faux. Je lis plusieurs revues scientifique (une en particulier, peut-être avez-vous deviné laquelle), et j’ai rencontré plusieurs personne du domaine. Je peux vous assurer que aucune d’elle doute de la réalité du réchauffement ainsi que des cause anthropiques.

        Je finirai en citant Neil DeGrasse Tyson : « Si nous pouvions voir tout ce CO2, alors nous accepterions de voir la réalité en face et prendrions conscience de notre impact sur l’atmosphère. »

        *certaines sources que je mentionne sous ouvertement écolos, certes. Il n’empêche qu’elles sont documentées, et se base sur des articles et publications fiables. Si ce n’est pas le cas, à vous de me le démontrer en expliquant en quoi et pourquoi. De plus, la plupart des arguments avancés par contrepoints tiennent purement de la convictions personnelle, et c’est ce procédé que je critique (le simple fait que contrepoints soit partisan n’est pas un problème en soi).
        **2016 était très chaud notamment à cause de El Nino (un phénomène indépendant du réchauffement). Mais je n’utilise pas 2016 comme preuve du réchauffement. J’utilise 2016 pour montrer que l’affirmation « les températures ont cessé d’augmenter vers 1998 » tient du fait non-avéré.
        ***on va pas se mentir, certains écosystèmes sont parfois voué à disparaître. Je n’ai jamais dit qu’on devait sauver toutes les espèces animale, ne me faîte pas passer pour un ultra écolo qui fait passer les animaux avant les humains.

        • Votre message est très long mais très simplement
          ¨Point 1 : l’article de Science et avenir et cette histoire de recalcul des températures : https://realclimatescience.com/2016/12/gavin-says-his-data-is-fake/
          Tout en rappelant que les mesures des satellites restent désespérément plates et qu’ils n’ont pas encore trouvé le moyen de les recalculer.

          Tout le reste de votre message se résume à défendre en gros ce point :  » Le problème est une augmentation trop brusque. » Point qui est défendu par des chiffres biaisés, largement modifiés et contredits et des modèles de prévision de températures qui se sont tous révélés faux à ce jour pour la période 1990 2016. Et on nous parle de soucis à partir des années 2050. Pffff

        • Wkrap a bien résumé la situation des réchauffistes actuels qui se rabattent sur le dernier argument qui semblent, pour eux, encore tenir la route : la « brusque » augmentation des températures des années fin 70, 80 et 90 et tentent de minorer la stagnation depuis 1998. Cela sent la fin… La manœuvre consistant à recalculer des moyennes sur des intervalles différents pour gommer le plateau de 1998 est astucieuse mais s’est vue démontée très rapidement. De plus on ne peut pas crier au loup devant des données brutes tant qu’elles montent et affirmer ensuite qu’il ne faut pas s’y fier quand ces données ont l’indécence de ne plus coller au dogme…
          J’ai parcouru vos références… Les arguments rapportés sont connus. Leurs auteurs sont des tenants du réchauffisme (vous aviez d’ailleurs anticipé ce reproche) et le contenu est en accord avec leurs pensées. Le fait que ces articles (non scientifiques) soient documentés (avec certains articles scientifiques choisis) n’en font pas des preuves irréfutables. L’article sur la courbe de température en crosse de Hockey de Michael Mann était très bien documenté lui aussi. Néanmoins, son analyse était fausse et ses interprétations biaisées. Pour prendre une image, on ne peut connaitre la réalité du communisme en lisant l’Humanité, on va chercher des informations ailleurs…
          Concernant les fluctuations passées des températures moyennes, essayez de vous documenter sur l’histoire du climat depuis 2000 ans. Vous vous rendrez compte que l’évolution du climat n’est QUE fluctuations de durée variable (décennales, multidécennales, centennales), certaines rapides au sein d’autres plus lentes, mais toutes sans aucune origine anthropique. La dernière qui nous intéresse n’a rien d’exceptionnelle (sauf si vous la calculez comme M.Mann ). Pourquoi ne pourrait-elle pas être naturelle comme ses précédentes ?
          Quant au consensus en faveur du réchauffement anthropique, un consensus n’est pas une unanimité ni un critère de vérité. En l’occurrence, ce consensus est celui de personnes (GIEC) qui décident quelles personnes ont le droit de se prononcer sur la réalité de ce prétendu consensus et qui en excluent toutes les autres. Pour info, la pétition intitulée «Global Warming Petition Project » a recueilli les signatures de plus de 30000 scientifiques (dont plus de 9000 possédant une thèse de doctorat) s’opposant au GIEC. Il n’y a donc pas de consensus en la matière.
          On ne sait pas pourquoi les températures varient. L’hypothèse anthropique n’est qu’une hypothèse parmi d’autres et aucun modèle du GIEC basé sur cette hypothèse n’a pu rendre compte de l’évolution réelle récente du climat. Alors engager l’humanité pour lui éviter un risque potentiel prédit par des modèles non validés…
          Concernant la citation de Neil DeGrasse Tyson (astrophysicien et vulgarisateur scientifique), elle est typique du personnage : s’adressant à l’émotionnel mais sans signification réelle. Le CO2 d’origine anthropique ne représente que 5% du CO2 total qui lui-même ne représente que 0.034% des gaz de l’atmosphère terrestre. Les études récentes sur les variations du taux de CO2 au cours d’une année ou lors de la fin des ères glaciaires, montrent que l’augmentation du CO2 SUIT l’élévation des températures et ne la précède pas. Rien que ce fait rend illusoire la lutte contre les rejets de CO2.
          Enfin, renseignez-vous, depuis 2000 ans, la quasi-totalité des famines et disettes ont coïncidé avec des périodes froides. Le réchauffement et l’augmentation du CO2 (1/4) depuis le début du XXè siècle a permis au contraire une augmentation de la production agricole estimée à 10%.

        • Dernière remarque Jujubibi
          Pour reprendre mes propres termes « il est souvent difficile d’entendre des arguments à l’opposé de ses credos habituels. », je parle en premier pour moi-même.
          J’ai été « réchauffiste » il y a une petite 10aine d’années. Les arguments semblaient se tenir, le « consensus » présenté autour de la question semblait aller dans le bon sens… Ce que je lisais sur la question semblait se tenir.
          Et puis qq éléments m’ont alerté. La réflexion scientifique est basé sur les échanges, la controverse, l’élaboration de théories différentes, leur confrontation avec les faits et les théories dominantes…etc. Quand systématiquement, les opposants à la thèse du réchauffement anthropique se sont vus dénigrés sur des critères non scientifiques, systématiquement écartés des débats avec des réchauffistes. Quand on leur a opposé systématiquement la notion de consensus, que leurs thèses étaient systématiquement écartées d’un revers de la main sans aucun développement (pourtant facile à contrer si celles-ci étaient fausses), on n’était plus dans un débat scientifique mais dogmatique voire idéologique. Cela m’a amené à creuser la question et voilà où cela m’a mené. Donc tous vos arguments, je les connais. Ils dénotent d’une construction logique visant à démontrer une hypothèse tenue pour vraie en préalable (origine anthropique du réchauffement) dont la meilleure expression du phénomène est le GIEC, organisme politique et non scientifique (même si des scientifiques y participent) créé pour étudier le réchauffement anthropique (et qui devrait disparaitre si ce réchauffement s’avérait non anthropique. Le GIEC lutte également pour sa propre survie). Une démarche scientifique rigoureuse consisterait à étudier le climat, son fonctionnement sans parti pris et à confronter les hypothèses…etc Ce n’est pas le cas pour le réchauffement climatique.
          Ce traitement du réchauffement « forcément » anthropique rappelle celui des théories astronomiques « forcément » géocentriques au XV-XVIè s. La terre ne pouvait qu’être au centre du monde et un pouvoir majeur (l’Eglise) y veillait. Donc toutes les données de l’astronomie étaient interprétées en fonction de cet élément quitte à effectuer des contorsions mathématiques (théorie des épicycles pour le géocentrisme et forçage radiatif par ex pour le réchauffement anthropique) pour faire cadrer les faits avec la théorie. Cette ressemblance avec la situation du réchauffement anthropique n’est pas fortuite, elle procède des mêmes mécanismes humains pour imposer une idée, un concept ou une idéologie…
          Cdt.

  • La faillite de Montebourg prouve que les bobos croient en leurs propres fantasmes, au point d’y investir leur propre argent. Notre Ségolène n’a fait qu’investir dans les voitures électriques celui de ses administrés. Bobos = rêveurs ignorants!

    • @ Virgile
      À propos des voitures électriques, je crois que c’est inévitable! Déjà je connais des villes ou de vieilles voitures diesels sont exclues d’une partie des rues: quand j’arrive à Paris, de ma campagne: ça pue! C’est logique: trop de gens, trop de véhicules, trop de chauffages et trop concentrés dans une ville! C’est vraiment de l’anti-écologie! (dans le bon sens du mot: « éviter de polluer ») Oui, parce que c’est sale, aussi, malgré des efforts manifestes des autorités! Que la circulation dans des villes très peuplées se fera sans doute dans des véhicules autonomes, automatiques et connectés, principalement, est hautement probable à moins de 20 ans, quelque part dans le monde! De fameux investissements se font dans cette voie!

      • @mikylux
        Vous avez raison de dire que la concentration de personnes, d’activités dans un même endroit entraîne de la pollution (tant dans l’air que sur le sol). Il ne faut juste pas oublier que les premiers acteurs c’est nous (au sens les personnes vivant à Paris ou y passant), nous sommes responsables de cette saleté que vous décrivez et non les autorités ne font rien dans certains quartiers de Paris. En exemple, je vous conseille d’aller dans le nord de Paris et de descendre à la station Château Rouge qui doit être l’un des endroits les plus sales de cette ville. Les premiers responsables en sont les habitants eux-mêmes ainsi qu’un désengagement de la mairie d’arrondissement (pou rappel certains habitants ont porté plainte contre leur mairie sur ce sujet).

        Bref Paris pourrait être bien plus propre si déjà les personnes y résidant évitaient de jeter leur déchet à même le sol ou sur les voies de métro.

  • la video est excellente !

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