Par la rédaction de Contrepoints.
Une cinquantaine de CRS a envahi le service des urgences de l’Hôpital Privé de l’Est lyonnais (HPEL) aujourd’hui en fin d’après-midi. Motif : ils viennent consulter aux urgences… pour un malaise grandissant.
Fiscalisation de l’indemnité de déplacement
En effet le gouvernement d’Edouard Philippe a prévu de fiscaliser leur indemnité de déplacement (une routine pour un CRS), projet qui était déjà sur la table du temps de François Hollande. Les décisions politiques se suivent… et se ressemblent.
En ces temps de crise sécuritaire, certains de ces hommes disent qu’ils savent que les citoyens ont de la reconnaissance pour leur profession, mais ils ajoutent qu’ils ne se sentent “pas soutenus par la hiérarchie”.
Du matériel et des hommes
Cela fait des mois qu’ils réclament des améliorations matérielles : le remplacement de véhicules vieillissants, de plus de 350 000 km au compteur, ne serait pas un luxe. Le reste du matériel est à l’avenant.
Les revendications sont également humaines : on leur demande d’assurer toujours plus de tâches dans un contexte difficile, sans pour autant leur accorder des moyens humains à la hauteur. Résultat : des journées de plus de 15 heures.
Les hommes de la CRS 34 expriment le ras-le-bol d’une profession qui assure la sécurité des Français, un domaine régalien. Mais malgré les annonces du gouvernement d’une priorité donnée à la sécurité, il est désolant pour cette compagnie de se voir malmenée par des décisions politiques erratiques.
que ce soit la POLICE,CRS,GENDARMERIE,ARMÉE :
Pas de financement!!!
par contre un budget pour la 1er Dame de France…
Eh oui, priorité à la famille… Le reste…
à savoir également que dans cette région , on demande aux forces de l’ordre de ” laisser faire ” les petits délinquants en intervenant le moins possible …..pour garantir la paix sociale …..mais ça , les merdias à la botte de l’état n’en parle pas ;