La mère de l’écologie américaine est responsable de millions de morts

Rachel Carson est considérée comme la mère de l’écologie, même si plus grand-monde ne s’en souvient. Pourtant, un jour, elle a pris un engagement dont les conséquences tragiques se font encore sentir aujourd’hui.

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La mère de l’écologie américaine est responsable de millions de morts

Publié le 22 juin 2017
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Par Paul A. Offit1.
Un article de la Foundation for economic education

Le 24 janvier 2017, la chaîne de télévision américaine PBS a consacré une émission spéciale de deux heures à Rachel Carson, la mère fondatrice de l’écologie aux États-Unis. Ce documentaire a certes largement dépassé la frontière entre la biographie et l’hagiographie, mais dans le cas de Carson, les louanges effrénées étaient amplement méritées – sauf sur un point.

Rachel Carson (1907-1964) était une héroïne américaine. Au début des années 1960, elle fut la première à mettre en garde contre un pesticide du nom de DDT qui risquait de s’accumuler dans l’environnement ; la première à montrer qu’il pouvait causer des dommages sérieux aux poissons, aux oiseaux et à nombre d’autres animaux ; la première à prédire que son usage excessif finirait par le rendre inefficace ; et la première à préconiser l’utilisation alternative de pesticides plus naturels tels que les bactéries tueuses de larves de moustiques.

Malheureusement, le documentaire de PBS négligea de mentionner que dans son livre fracassant, Printemps silencieux (Silent Spring), Carson avait commis une erreur cruciale, qui coûta la vie à des millions de personnes.

Succès littéraires

Le 1er novembre 1941, Rachel Carson publia son premier ouvrage, Under the Sea-Wind (Sous les vents marins). Bien que destiné à des adultes, le livre n’était pas sans un certain sens du merveilleux propre à l’enfance. Il racontait l’histoire de Silverbar, un bécasseau sanderling qui migrait du cercle polaire arctique jusqu’en Argentine ; celle de Scomber, un maquereau qui voyageait de la Nouvelle-Angleterre jusqu’au plateau continental ; et celle d’Anguilla, une anguille américaine qui se déplaçait jusqu’à la Mer des Sargasses pour se reproduire. « Il y a de la poésie ici » commenta un critique.

Le 2 juillet 1951, elle publia son second livre, Cette mer qui nous entoure (The Sea Around Us). Deux mois plus tard, il était N° 1 sur la liste des bestsellers du New York Times, place qu’il conserva 39 semaines – un record.

Quand l’effervescence retomba, le livre s’était vendu à plus de 1,3 million d’exemplaires, il avait été traduit dans 32 langues, il avait reçu le National Book Award et il avait été transposé au cinéma. Les rédacteurs en chefs des principaux journaux du pays décernèrent le titre de « Femme de l’année » à Rachel Carson.

En octobre 1955, elle publia son troisième livre, Les Merveilles de la mer et de ses rivages (The Edge of the Sea), un guide touristique pour l’aventurier ordinaire. Le New Yorker le publia en feuilleton, les critiques l’applaudirent et le public l’adora : il s’en vendit plus de 70 000 exemplaires, ce qui le propulsa à la quatrième place dans la liste des bestsellers du New York Times.

Aujourd’hui, la plupart des personnes de moins de 40 ans n’ont probablement jamais entendu parler de Rachel Carson. Mais au début des années 1960, tous les Américains ou presque connaissaient son nom.

Diabolisation du DDT

Le 27 septembre 1962, Rachel Carson changea de ton. Son livre suivant, Printemps silencieux (Silent Spring), qu’elle appelait son « livre poison », était une charge polémique coléreuse et sans retenue contre les pesticides, au premier rang desquels : le DDT.

Le premier chapitre, intitulé « Fable pour demain », était presque biblique dans la mesure où il cherchait à nous faire admettre que nous avions péché contre notre créateur.

Il était une fois une petite ville au cœur de l’Amérique où toute vie semblait vivre en harmonie avec son environnement. Puis un mal étrange s’insinua dans le pays et tout commença à changer … le bétail tomba malade et mourut … les ruisseaux étaient sans vie … partout planait l’ombre de la mort. 

Les oiseaux étaient les victimes particulières de cette plaie étrange. Dans une ville qui « palpitait autrefois de mille chants d’oiseaux, il n’y avait plus de sons, seulement le silence. » Un printemps silencieux.

Les oiseaux n’étaient pas les seuls à souffrir. Selon Carson, les enfants périssaient de mort soudaine, d’anémies aplasiques, de malformations congénitales, de maladies du foie, d’anomalies chromosomiques et de leucémies – tout ceci causé par le DDT. Quant aux femmes, elles souffraient d’infertilité et de cancers de l’utérus.

Carson prit bien soin de préciser qu’elle ne parlait pas de quelque chose qui pourrait arriver, mais de quelque chose qui s’était déjà produit. Notre guerre contre la nature s’était transformée en une guerre contre nous-mêmes.

En 1963, Rachel Carson témoigna devant le ministère américain du Commerce (Department of Commerce) et demanda qu’une « Commission pesticides » contrôlât l’utilisation débridée du DDT. Dix ans plus tard, cette commission devint l’Agence américaine de Protection de l’Environnement (Environmental Protection Agency ou EPA) qui interdit immédiatement le DDT. Dans la foulée de la décision américaine, l’utilisation du DDT à l’échelle internationale décrut rapidement.

Un tueur mondial

Bien que le DDT devînt très vite synonyme de poison, ce pesticide était une arme de grande efficacité dans la lutte contre une maladie infectieuse qui avait tué – et continue à tuer – plus de personnes qu’aucune autre : le paludisme (malaria en anglais).

En 1960, le paludisme avait été éliminé de 11 pays dont les États-Unis, essentiellement grâce à l’action du DDT. À mesure que les taux de paludisme diminuaient, l’espérance de vie se mit à augmenter, tout comme la production de céréales, la valeur des terres et la richesse relative.

Le Népal est probablement le pays qui bénéficia le plus du DDT. La vaporisation du produit y commença en 1960, à une époque où plus de 2 millions d’habitants, surtout des enfants, souffraient du paludisme. En 1968, le même chiffre était tombé à 2 500. Dans le même temps, l’espérance de vie était passée de 28 à 42 ans.

Réapparition du paludisme

Mais lorsque le DDT fut interdit, le paludisme réapparut sur toute la planète :

  • En Inde, le DDT a permis de réduire les cas annuels de paludisme de 100 millions en 1952 à 60 000 en 1962. À la fin des années 1970, en l’absence de DDT, le nombre de cas était remonté à 6 millions.
  • Au Sri Lanka, 2,8 millions de personnes souffraient du paludisme avant l’utilisation du DDT. Lorsque les vaporisations cessèrent, il ne restait plus que 17 malades. Mais sans DDT, le Sri Lanka dut rapidement faire face une épidémie massive de paludisme qui contamina 1,5 million de personnes.
  • En Afrique du Sud, les cas de paludisme augmentèrent de 8 500 à 42 000 à partir du moment où le DDT devint indisponible. Les décès passèrent de 22 à 320.

Depuis le milieu des années 1970, date à laquelle le DDT fut éliminé des traitements, des dizaines de millions de personnes sont mortes du paludisme sans aucune nécessité. La plupart furent des enfants de moins de 5 ans. Alors qu’il aurait été raisonnable de bannir le DDT dans ses utilisations agricoles, il fut irresponsable de l’interdire dans le contexte de la santé publique.

Choisis ton poison ?

Les écologistes ont fait valoir que dans le cas du DDT, c’est « choisis ton poison ». Si on interdisait le DDT, plus de gens mourraient du paludisme, mais si on ne l’interdisait pas, les gens devraient souffrir et mourir d’une grande quantité d’autres maladies, le cancer n’étant pas la moindre. Des études conduites en Europe, au Canada et aux États-Unis ont cependant montré depuis lors que le DDT ne provoque pas chez l’homme les maladies que Rachel Carson lui attribuait.

Aux États-Unis, le seul type de cancer ayant augmenté pendant la période d’utilisation du DDT fut le cancer du poumon dont la cause est le tabac. Le DDT était sans conteste l’un des insecticides les plus sûrs jamais inventés ; bien plus sûr que de nombreux pesticides qui l’ont remplacé.

Morts sans nécessité

Les adeptes de Carson plaident que si elle avait vécu plus longtemps, elle n’aurait jamais fait la promotion d’une interdiction du DDT dans la lutte contre le paludisme. Et de fait, dans Printemps silencieux, elle écrivait : « Ce n’est pas mon propos de dire que les pesticides chimiques ne doivent jamais être utilisés ». Mais c’était son propos de dire que le DDT causait la leucémie, les maladies du foie, les malformations congénitales, les naissances prématurées ainsi qu’une gamme complète de maladies chroniques.

Un auteur influent ne peut pas clamer d’un côté que le DDT provoque la leucémie (ce qui, en 1962, équivalait à une sentence de mort) et s’attendre ensuite à ce que ses déclarations conduisent à moins qu’une interdiction totale du produit chimique en question.

En 2006, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) réintégra le DDT dans l’ensemble des traitements dédiés à l’éradication du paludisme. Mais pas avant que des millions de personnes ne soient décédées sans nécessité de cette maladie.

Sur le web

 

 

Article publié initialement par The Daily Beast le 4 avril 2017.

 

 Traduction de Nathalie MP pour Contrepoints.

  1. Paul A. Offit est professeur de pédiatrie et directeur du Centre d’Éducation à la Vaccination de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie. Il est l’auteur de Le laboratoire de Pandore : Sept histoires d’une science qui déraille (Pandora’s Lab : Seven Stories of Science Gone Wrong)
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  • l’écologie par cette façon qu’elle a des considérer qu’un soupçon suffit pour accuser est une plaie, si sauf à prôner de s’abstenir de vivre ne défend l’environnement, l’écologie telle qu’elle se pratique a tout pour faire un bon totalitarisme.

  • Ne faites pas parler les morts

    Vous êtes sur qu’il n’y a pas d’autres façons de combattre le palu ….dont soufrent certains de mes amis burkinabè ?

    Qu’en pensent les veuves d’agriculteurs que le DDT et autres poisons agricoles ont rendu telles ?

    • Lisez en suivant avec votre doigt : « Le Népal…. »

      Vous pensez que les labos se tournent les pouces ?
      Dans le cas du cancer il faudrait donc, selon vous, stopper les radiothérapies qui permettent d’allonger la vie d’une bonne dizaine d’années, sous prétexte qu’il serait préférable d’attendre pour trouver des remèdes moins radicaux.

      Le jour où il y a le feu chez vous, vous allez dire aux pompiers de ne pas utiliser les lances à incendie, pour ne pas détériorer le mobilier ?

    • @ SPRIKRITIK
      Le DDT n’a tué personne, vous ne savez pas lire? Par contre renseignez vous auprès du gouvernement Burkinabé sur le nombre d’enfants morts du paludisme tous les ans.

    • il y a des tas de choses qui provoquent des morts et font des veuves…c’est un argument un peu faible…
      la question était : est ce sensé d’interdire le ddt…mettant à l’époque en balance des risques supposés et des avantages réel et visible.. ce que vous dites est une calamité…on va interdire tout ce qui peut tuer ou tue…in rigole..combien de veuves ont fait les bagnoles par exmple et le travail..ça tue le travail…zut///

  • Hum ,l’histoire du DDT test telle que vous la racontez semble très loin de la réalité de l’epoque , une époque où il y avait les blancs et les sauvages. Y a t il eut depuis des études sur l’action du DDT ou le sujet est toujours tabou ?

    • Votre idéologie est clairement visible dans vos posts. Toujours en train de nier : semble très loin de la réalité de l’époque?
      La réalité de l’époque est qu’il sauvait des centaines de milliers de vies.
      Le paludisme tue 600.000 personnes par année, principalement des enfants en bas âge! Cela ne vous gêne pas, votre idéologie est plus importante!

  • R. Carson avait un talent de raconteuse et un esprit orienté vers les sciences naturelles. Elle a en quelque sorte créé un genre de récit écologique.
    Cependant je ne la mettrais pas dans la catégorie « écologiste ».
    Dans son livre « Silent Spring » elle essaie avec des moyens bien moins précis qu’ils ne sont aujourd’hui de faire une évaluation éco-toxicologique des insecticides (pas seulement du DDT), mais aussi d’autres classes, les organophosphorés par exemple). Ce qu’elle ne fait pas, c’est l’évaluation des bénéfices.
    Mais elle ne rejette pas l’idée de l’emploi de pesticides en agriculture ou pour l’hygiène publique, elle discute de solutions alternatives qui devraient présenter moins de risques.
    Cinquante-cinq ans plus tard le profil des produits sur le marché a complètement changé, en bien mieux. Et le DDT, appliqué de manière ciblée à des doses adéquates, fait partie de la panoplie de lutte contre les moustiques.

  • Le DDT n’est qu’un exemple de cette folie…
    Actuellement une grande chaine de distribution fait sa pub sur du poulet ou du porc « sans antibiotiques » soigné par l’homéopathie ou les huiles essentielles.
    Ces substances n’ont jamais permis d’éradiquer un staphylocoque ou une salmonelle en élevage, et ont une action similaire à l’eau de Lourdes.
    Elles sont de plus dangereuses, d’une part à cause de leur inefficacité, d’autre part aucune étude pharmacologique sérieuse ne confirme leur innocuité et leur efficacité.
    En général ces mixtures n’ont pas d’AMM mais juste un numéro d’enregistrement.
    Par contre la dangerosité de certaines est connue depuis la nuit des temps (poisons)

    • Exact, c’est Carrefour qui prétend qu’on peut soigner les volailles de leurs maladies mortelles causées par des bactéries et des virus par l’homéopathie et les huiles essentielles. Ce n’est pas une blague! Pourquoi pas la poudre de Perlinpinpin?
      Cet obscurantisme, confirmé par le refus de la vaccination, dévoile la décadence de la civilisation occidentale qui fait une régression vers des pratiques chamaniques et incantatoires, en rejetant la sciences qui a permis aux occidentaux de passer de 35 à 80 ans d’espérance de vie!

      • oui c’est vrai mais d’un autre coté on peut élever des poulets sans antibiotique , c’est plus cher c’est tout.. ce qui est honteux est de laisser penser que des poulets ayant reçu des antibiotyiques sont dangereux pour la santé.

      • Autant je peux comprendre qu’en mettant moins de poulet par m² on peut améliorer leur état de santé, mais l’homéopathie c’est de la grande rigolade : y-aurait-il un effet placebo chez les poulets ?

        Extrait du site de Carrefour :
        « Si un animal tombe malade, des solutions alternatives aux traitements antibiotiques existent. Elles sont dans la plupart des cas très efficaces. On peut par exemple utiliser des huiles essentielles, de l’homéopathie, des vitamines ou des oligo-éléments, qui vont soit agir sur l’infection, soit renforcer les capacités de l’animal à mieux se défendre.
        ________
        Je n’ai pas réussi à trouver la chare qualité, mais si on s’en remet aux déclarations habituelles, faudrait lire les astérisques :

        Même site Carrefour :
        Concrètement, 5 filières sont garanties sans traitement antibiotique et identifiées comme telles dans les magasins Carrefour : poulet fermier, porc* (viande, jambon cuit, chipolatas), œufs plein air**, saumon de Norvège, et crevettes de Madagascar.

        * sans traitement antibiotique dès la fin du sevrage
        ** sans traitement antibiotique pendant la période de ponte
        __________
        Il semble aussi qu’avec les « sans antibiotiques » on joue sur les mots : cela pourrait signifier « sans antibiotiques humains » et pourrait laisser la voie ouverte aux antibiotiques vétérinaires : c’est le cas dans d’autres pays.

        • « Il semble aussi qu’avec les « sans antibiotiques » on joue sur les cela pourrait signifier « sans antibiotiques humains » et pourrait laisser la voie ouverte aux antibiotiques vétérinaires »
          En 2000 la commission européenne a interdit l’utilisation les « facteurs de confort digestif », antibiotiques spécifiques à certaines espèces et ages des animaux dans ces espèces.
          Ces substances ont une activité antibiotique spécifique sur certains germes (tréponèmes,salmonelles,coli, clostridium )uniquement dans la sphère intestinale et sont actif à très faible concentration.
          Exprimé en matière active: 20gr /tonne d’aliment pour la Salinomycine , la Virginiamycine, 4gr pour la Flavomycine.
          Un porc mange dans sa vie 300 à 350kg d’aliment.
          Comme ces produits sont vendus en « cake », c’est à dire bruts de fermentation, les concentrations en matières actives vont de 4 à 20% de la masse totale.
          Ce qui a permis à certains médecins plutôt malhonnêtes et politicards que mal informés d’hurler à l’utilisation »massives » d’antibiotiques et d’agiter le spectre de résistances irréversibles.
          Ils on omis de dire que ces substances ne passant pas la barrière intestinale, ce risque était minime.
          Il n’y a que l’Europe à avoir pris ce genre de décision démagogique.
          Les Amériques,l’Asie du sud est est la Russie utilisent toujours ces substances sans résistances notables et sans que les catastrophes annoncées ne surviennent.
          Par contre le Brésil par exemple peux nous inonder de poulets et de dindes à bas couts grâce à leurs élevages, plus performants du faits des conditions économiques et sanitaires meilleures.
          Cerise sur le gâteau de la bêtise européenne, on utilise plus d’antibiotiques curatifs , chers , et eux à risques de résistances.

    • soigné par l’homéopathie ou les huiles essentielles.
      Ces substances n’ont jamais permis d’éradiquer un staphylocoque ou une salmonelle en élevage, et ont une action similaire à l’eau de Lourdes.

      Très vrai, la « bonne » nouvelle c’est qu’au fur et à mesure que ces âneries vont se répandre les accidents qui vont devenir de plus en plus fréquent seront de moins en moins masquable et le « marché », la masse réagira. Pas en s’élevant contre ces pratiques, on ne va pas contre le « bien® », mais en n’achetant pas ces produits tout simplement.

      Le végan est un exemple aussi : c’est un régime contraignant qui demande beaucoup d’attention pour être suivi en sécurité. Répandu dans la masse, qui n’est pas aussi enragée et militante il ferait de gros dégâts particulièrement chez les enfants.

    • L’administration des antibios à l’élevage n’a qu’à seul but : faire grossir les bestiaux plus rapidement.
      L’argument sécurité n’est qu’un security washing de plus. Les bacteries resistantes et pluri resistantes sont une réalité, favorisés par l’utilisation massive des antibios en elevage.

      • « L’administration des antibios à l’élevage n’a qu’à seul but : faire grossir les bestiaux plus rapidement. »
        Totalement hors sujet.
        Quel intérêt a « grossir » plus vite?
        Manger moins pour le même poids? Oui.
        Mieux assimiler les matières protéiques grossières? Oui
        Donc polluer moins? Oui
        Avoir des lots plus homogènes? Oui
        Diminuer l’utilisation d’antibiotiques curatifs? Oui
        Diminuer la morbidité et la mortalité? Oui
        Mais vous répèterez toujours comme un perroquet bien dressé: »Les bacteries resistantes et pluri resistantes sont une réalité, favorisés par l’utilisation massive des antibios en elevage ».
        Désolé je n’ai pas le temps de corriger votre orthographe….

  • Verset 14, chapitre 1 de la bible verte (à destination des autres) : mieux vaut mourir écologiquement, un moustique et un protozoaire c’est naturel, que de vivre grâce à un produit chimique.

  • Superbe exemple du danger mortel des écologistes et de leur idéologie pour l’humanité. Il est vrai qu’ils haïssent celle-ci qu’ils considèrent nuisible pour Gaïa.

  • Faut arrêter avec les millions de mort. Dans un certains sens, tant mieux si plus de personnes meurent. Déjà que la population n’arrrête pas d’augmenter. Imaginer la croissance exponentielle si plusieurs millions de personnes ne décédaient pas à chaque année. Certains me retorqueront que mourir de faim c’est mieux que de mourir du paludisme…

    •  » Dans un certains sens, tant mieux si plus de personnes meurent. Déjà que la population n’arrrête pas d’augmenter. Imaginer la croissance exponentielle si plusieurs millions de personnes ne décédaient pas à chaque année. Certains me retorqueront que mourir de faim c’est mieux que de mourir du paludisme…  »

      Heureusement que l’Inde n’a pas écouté des gens comme vous. Ce pays a éradiqué la famine dans les années 60 et 70 ( l’Inde était le symbole de la famine ) pour ensuite voir sa population plus doubler.

    • Je te propose de te suicider.

    • Déjà que la population n’arrrête pas d’augmenter.

      Elle n’augmente plus du tout voir décroît dans les pays « riches » en particulier, ceux dont vous fustigez le mode de vie « irresponsable ». L’Allemagne pourrait ainsi perdre 50% de sa population d’ici à 2100.

      Problème « de la planète » réglé.

      En fait la natalité est quasi négative sur tous les continents… SAUF le continent africain qui pourrait constituer l’essentiel de l’augmentation de la population mondiale à 10 ou 12 milliards.
      http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-demographie-6-milliards-d-africains-en-2100-36658.php

      Les écolos veulent empêcher les gens de ce continent d’atteindre un haut niveau de vie (en consommant des ressources) et donc d’atteindre enfin la transition démographique pour une stabilisation et une probable décroissance de la natalité.

      Les écolos sont la pire menace pour la planète.

    • « Dans un certains sens, tant mieux si plus de personnes meurent. »

      Ah un ami qui ne nous veut pas du bien ! 😀

  • La thèse qu’une auteure fasse changer les politiques de santé publique dans le monde entier est tellement ridicule que je ne comprends même pas qu’on puisse relayer l’article.
    Mais pouvoir s’en prendre à une femme, ecolo de surcroît , ça ne se refuse pas.
    Le même genre de logique qui fait d’Einstein le père de la bombe atomique !

  • Le DDT avait été mal utilisé. Alors entre une utilisation de façon parcimonieuse et une interdiction pur et simple les écolos ont choisi l’interdiction. Bref la recrudescence du paludisme dans les pays pauvres a bien été une réalité au lieu de l’éradiquer avec une utilisation du DDT de façon à ce que les humains en subissent les effets indésirables de façon anodine.

    J’ai récemment vu une émission de R.Carson. C’est une vraie stalinienne qui ferait passer Mélenchon pour un centriste et que l’histoire ne la punira jamais comme c’est la cas avec les crimes de l’idéologie communiste.

    • @ Le nouveau
      Oui vous avez raison. Le DDT est un produit rémanant et il y a donc un effet cumulatif. Manifestement son utilisation large s’est vérifiée comme toxique (oiseaux mais aussi poissons alimentaires). Le produit est encore utilisé légalement en Afrique sub-saharienne mais pas aussi largement en agriculture où le produit sélectionne des variantes résistantes, mais dans des lieux construits où la toxicité humaine semble rester faible.

      voir:
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dichlorodiph%C3%A9nyltrichloro%C3%A9thane

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