Youpi, la lutte contre le cash progresse dans la joie et la technologie

Chaque jour qui passe, l’État accroît sa lutte contre le cash et la liberté qu'il représente, en tentant de faire main basse sur toutes les transactions.
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Youpi, la lutte contre le cash progresse dans la joie et la technologie

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 février 2017
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Youpi ! J’apprends une information rafraîchissante et pleine de peps : le plafond du paiement par carte bancaire à puce sans contact, jusqu’à présent limité à 20 euros, va passer à 30 euros lors du renouvellement de la carte dans les prochaines années. C’est vraiment une nouvelle technoïde à la fois kewl, jeune, fraîche, à la mode et surtout extrêmement rassurante sur l’avenir numérique de la monnaie.

Qu’y a-t-il en effet de plus rassurant de savoir qu’inexorablement, l’État s’insinue partout dans notre vie et notamment dans toutes les transactions monétaires que nous formons avec notre environnement ? Après tout, l’État a déjà amplement démontré tous les bienfaits que ses interventions apportent, tant en matière d’urbanisme, de société, de santé, d’éducation ou même de démocratie à coup de bombes guidées au laser que son extension au domaine des transactions monétaires numériques laisse présager du meilleur.

Dans ce cadre, cette augmentation du plafond de paiement sans contact tombe à pic : ce dernier devant progressivement remplacer le paiement des petits montants, on comprend que l’idée générale vise à la disparition du porte-monnaie traditionnel, et le retrait progressif des encombrantes petites pièces et des enquiquinants petits et gros billets de banque que les autorités ont tant de mal à tracer avec soin.

En effet, pour l’État, il importe toujours plus de pister l’intégralité des transactions monétaires, pour enfin savoir où passe chaque euro qui est échangé. N’oubliez pas, en effet, qu’en définitive, absolument rien ne vous appartient. L’État vous concède simplement une propriété temporaire de vos biens et des services qui vous sont rendus. Car l’État veut votre bien, tout votre bien et il entend en ponctionner une partie d’autant plus grande qu’il sait qu’il aura toujours un petit manque-à-gagner.

Pour cela, la lutte contre le paiement en liquide est primordiale, et chaque mois qui passe voit son lot, discret mais cohérent, de petites modifications dans le statu quo pour aboutir à la situation rêvée pour l’État, à savoir un contrôle total.

On se souvient sans mal de la décision récente de retirer le billet de 500 euros qui entre complètement dans cette tendance. À l’époque, la Banque Centrale Européenne avait lourdement insisté sur le fait que non, non, cette mesure ne vise pas à faire disparaître le cash, mais seulement à lutter contre les méchants qui abusent des gros billets. Ouf, nous fûmes rassurés.

En février 2016, on découvrait stupéfait, toujours à ce sujet, que l’Allemagne — dont les citoyens sont pourtant très attachés aux billets — poussait l’Europe à se doter d’un plafond pour les dépenses autorisées en liquide. Encore une fois, il s’agissait de — je vous le donne en mille, ou plutôt en 2×500 tant qu’on le peut encore — lutter contre les méchants qui ne font rien qu’à acheter des choses très chères avec plein de billets sortis d’on ne sait où.

Pour rappel, la France avait, par la main de Sapin (l’excuse bouffie qui sert actuellement de ministre de l’absence d’Économies et du Trou à Finances français) largement revu ce plafond, déjà fort bas puisque situé à 3000 euros, en le fixant à 1000 euros pendant l’été 2015, la torpeur estivale étant toujours propice aux petites saloperies crapuleuses de politiciens hontectomisés jeunes. Là encore, il s’agissait pour le conifère fiscal de lutter contre les méchants qui font rien qu’à planifier des attentats terroristes avec des billets de 500 euros.

Il y a quelques jours enfin, c’est une nouvelle idée en provenance directe d’une des directions de la Commission européenne, pour le moment au stade préparatoire, qui continue les petits pas guillerets vers l’interdiction pure et simple de tout argent liquide.

À chaque fois, on nous ressort sans sourciller la même rengaine utilisant le levier grotesque de la lutte contre le crime, ce dernier utilisant le liquide pour ses transactions, comme si l’achat de Kalachnikovs, du matériel nécessaire pour la fabrication de TATP ou de résine de cannabis se faisait majoritairement en billets de 500 euros. Le plus beau reste que cette lamentable parodie d’excuse semble fonctionner auprès des scribouillards qui tentent honteusement de se faire passer pour des journalistes et ne remettent jamais en question l’explication officielle fournie toute prête par les autorités.

Bien évidemment, aux excuses de lutte contre le banditisme s’ajoutent celles, plus classiques, de la lutte contre la méchante fraude. Au moins cette explication semble-t-elle plus crédible que la précédente, notamment concernant la fraude aux encaissements qui serait, selon nos fins experts fiscalistes, pratiquée à tours de bras par les commerçants : soit ces derniers n’enregistreraient pas toutes les transactions avec leur caisse enregistreuse, soit cette caisse est truquée, soit leur comptabilité, pourtant informatisée, contient d’intéressants algorithmes pour amoindrir les déclarations. Salauds d’algorithmes ! Quand on vous dit qu’ils sont partout !

La riposte étatique ne tarde évidemment pas. Petit-à-petit se mettent en place des caisses enregistreuses dites « intelligentes » pour autant qu’un procédé pensé par des officines étatiques puisse approcher, même de loin, ce concept. En Belgique, le déploiement de ces caisses a commencé. Sans surprise, les commerçants et les artisans renâclent et des milliers ont déjà subi les foudres de l’administration (qui, pour rappel, vit pourtant du travail de ceux qu’elle persécute ainsi).

Rassurez-vous : en France, c’est pour bientôt puisque l’obligation de disposer de logiciels agréés et de caisses « intelligentes » est prévue pour le premier janvier 2018.

Au passage, si les experts ont probablement raison en expliquant que beaucoup de commerçants pratiquent ainsi « l’encaissement discret », peu se risquent à essayer de comprendre pourquoi tant d’individus y ont recours. Pourtant, ils devraient. Certes, l’exercice promet quelques douleurs cérébrales et la découverte, pour certains sicaires du fisc, d’un monde qu’ils ne soupçonnaient pas, mais surtout, cela leur permettrait de comprendre que le liquide et les facilités qu’il offre sont une véritable soupape de sécurité pour un pays face à une fiscalité galopante.

Difficile d’oublier que si les encaissements « au noir » sont illégaux, ils permettent aussi, très souvent, de salarier un ou plusieurs individus. Oh, que c’est vilain, ces personnes employées au noir ! Sauf qu’à côté de cette fraude, il reste un mécanisme qui est, en lui-même, la démonstration par l’exemple du décalage existant entre ce que les gens sont prêts à travailler et du montant qu’ils veulent effectivement toucher en face, lorsqu’aucun parasitage étatique n’interfère entre celui qui emploie et celui qui est employé. Plus le travail au noir augmente dans un pays, et plus on sait qu’il y a un marché de l’emploi légal corseté, fermé, aux barrières trop élevées et qui génère donc du chômage.

Pire : en supprimant toute échappatoire, l’État croit pouvoir augmenter ses rentrées fiscales. Il va en réalité les diminuer de façon inexorable : ceux qui ne pourront plus travailler au noir ne pourront plus travailler du tout. Autrement dit, ce seront des consommateurs qui ne consommeront plus, ou nettement moins. Ce seront des individus qui, auparavant un minimum autonomes puisque capables de travailler pour assurer tout ou partie de leur existence, ne le seront plus et deviendront, directement et indirectement, une charge pour tout le reste de la société. Belle réussite.

Parallèlement, ce seront des travaux qui ne seront plus effectués, qui ne génèreront donc plus d’activité économique et donc plus d’entrées fiscales non plus. Les individus, devant l’impossibilité de dégager une partie de leurs bénéfices d’un impôt ou de taxes étouffantes, vont simplement repousser ou annuler toutes leurs dépenses inutiles ou qui peuvent l’être, modifier leurs habitudes pour tenir compte de l’absence de cette soupape.

De façon intéressante, l’Histoire nous rappelle que lorsque les pays de l’Est européen sont sortis du communisme, certains ont plutôt choisi d’appliquer une fiscalité simple et robuste avec une Flat Tax pas trop élevée et un moyen de collecte simple, au lieu d’assommer ses citoyens sous des taxes et des myriades de contrôles périphériques, voie actuellement choisie par l’Europe et plus particulièrement la France. Pour ces ex-pays communistes, l’effet bénéfique s’est immédiatement ressenti sur l’économie avec une baisse du travail au noir, une augmentation du travail déclaré, une augmentation des dépenses de consommation et, in fine, une hausse des rentrées fiscales.

Avec cette lutte permanente contre le travail au noir, on peut parier sans risque qu’on va observer le contraire : une baisse du travail tout court, de la consommation afférente, et une baisse des rentrées fiscales.

La lutte contre le cash, le rêve humide des étatistes d’un contrôle parfait de toutes les transactions monétaires et l’acharnement contre le travail au noir participent tous de la même dystopie totalitaire catastrophique.

Heureusement, réjouissez-vous : nous n’y allons qu’à petits pas.

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  • Ces imbéciles cultivés de la cuvée Voltaire sont déjà morts. Mais ils ne le savent pas.
    La jeune génération ne se préoccupe même plus d’eux, la disruption est en marche!

  • Mais…c’est pour votre bien, on piste votre entrecôte , votre téléphone ,votre bagnole, vous pistez votre femme , pourquoi ne pisterions nous pas votre argent ?
    Concernant l’argent les meilleurs pisteurs sont….les journalistes et vous étés bien content d’apprendre qu’un Fillon a 15 comptes en banque pour gérer ses petites affaires financières d’honnête homme….bien entendu mes 4 comptes doivent rester confidentiel 🙂

  • Vous attribuez à l’ETAT cette tendance universelle à la dématérialisation ce qui démontre plus votre obsession que la prise en compte de ce tropisme.

    • L’État n’est pas responsable de la tendance à la dématérialisation, où avez-vous lu ça dans l’article ? L’auteur exprime seulement son admiration devant la promptitude de nos gouvernants à mettre tous les moyens disponibles au service de leur idéologie maternaliste et liberticide.

      • L’Etat n’est pas responsable de la dématérialisation, mais cette disparition du cash est un fait de dématérialisation.

        L’Etat (sa technostructure) n’est que passagère d’un véhicule qu’il ne conduit pas./

        Les tropismes universels sont./ Etat ou pas.

        Le fait d’être sur un forum libéral n’induit pas l’adhésion à la pensée unique de ce média, genre, pan sur le bec systématique de l’Etat.

        Le paiement cash est d’une ringardise pathétique, autant pour les frimeurs à gros biffetons pour régler la note de resto, (ce qui est un manque d’élégance insultant) que pour les achats crapoteux au marché ambulant hebdomadaire local avec force piécettes ridicules.

        • 1) Joli rétropédalage de « Vous attribuez à l’ETAT cette tendance universelle à la dématérialisation » à « L’Etat n’est pas responsable de la dématérialisation ».

          2) L’État n’est pas qu’un passager, qu’un spectateur passif de ce type d’évolution. Il a le pouvoir de l’encourager, de la freiner (comme il le fait allègrement pour de nombreuses autres innovations), et dans certains cas extrêmes d’interdire ou de rendre obligatoire ses effets. En outre, il a également la possibilité d’en tirer profit, et ne s’en prive pas (c’est ce que je disais dans la deuxième phrase de mon commentaire, d’ailleurs).

          3) Un forum libéral qui exigerait de ses lecteurs l’adhésion à une pensée unique n’aurait de libéral que le nom. Il suffit de parcourir les articles écrits par les différents contributeurs pour se rendre compte que tous n’ont pas la même vision de l’économie, de la société, ni des problèmes qu’elles rencontrent ni des solutions à apporter. Les commentaires reflètent eux aussi un certain nombre de nuances.

          4) « Le paiement cash est d’une ringardise pathétique » : j’imagine que vous voulez dire « pitoyable ». À moins que la ringardise du paiement cash ne vous émeuve fortement, ce qui est la définition de « pathétique ».

          5) Si le paiement cash est si ringard, grossier (?) et inutile que vous le décrivez, il disparaîtra de lui-même, suivant le fameux tropisme. Nul besoin de mettre en œuvre des moyens pour cela !

          6) Je vous invite aussi à lire le commentaire de mon ami Ilmryn, avec qui nous nous retrouvons régulièrement dans des entrepôts désaffectés pour fomenter des complots abominables contre l’État.

    • Harry Caude-Mouton: Vous attribuez à l’ETAT cette tendance universelle à la dématérialisation ce qui démontre plus votre obsession que la prise en compte de ce tropisme.

      Ce n’est pas du tout ce qui est écrit, vous avez totalement manqué l’article, relisez avec le doigt.

      Mais puisqu’on est là : il ne faut pas confondre l’usage des menottes dans un but « récréatif » avec l’usage qu’en font par exemple les esclavagistes. La tendance est à la dématérialisation vous avez raison, mais personne n’oblige les gens à le faire ni n’interdit les alternatives. C’est LA différence.

      Je vous invite à relire
      -la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
      -1984
      -Les budgets de l’état, PLF, PLR, PLFSS et rapports de la Cour des comptes.

      Quand vous aurez constaté l’ampleur des gaspillages et pillages qui ont lieu dans l’appareil d’état français, dites-moi en quoi il est si urgent de donner à cet « état » la possibilité de contrôler et traquer le moindre centime des personnes composant la société civile ?

      Un élu (socialiste pourtant) vous explique en quoi c’est une mauvaise idée:

  • Nous l’avons voulu. Nous élisons depuis que c’est possible les mêmes politiques liberticides et nous allons continuer a le faire de plus belle avec un formidable triangle le Pen-Fillon-Macron. La première n’ayant strictement aucune chance, nous aurons le choix entre les deux autres totalitaires. Elle n’est pas belle, la démocratie?

  • ils sont cons au point d’appauvrir eux même leur citoyens ; leur avidité à vouloir s’approprier tout ce qui ne leur appartiens pas les perdra ….et nous avec ;

    • @marie
      Et oui ! C’est comme dans la fable « La poule aux oeufs d’or » ! Certains ne l’ont pas comprise !
      Qu’ils soient cons, peut-être bien, mais ils sont surtout abrutis et bornés. Ils ont un but (le leur à tous) celui du contrôle total de tout et de tous !

    • Plus que les richesses c’est le pouvoir qu’ils veulent. Et il est plus facile asservir les pauvres.

  • L’entité quasi-étatique nommée E.U est un monstre socialo-communiste qui se réveille petit à petit. On est loin de « l’Europe » ventée et vendue à sa création (ou la justification de sa création) autant que nous sommes loin, en France, des Droits de l’Homme et du Citoyen ou même d’un Etat de droit.
    La disparition du Cash est actée, et en route. Il n’y a aucun frein, nulle part, à son succès. Tout cela évidemment, sous le vaseux couvert de « lutter contre les méchants qui font rien qu’à frauder le fisc et/ou perpétrer des attaques terroristes »

    • le cash disparait..parce qu’il est de moins en moins utilisé et qu’il a un cout, tout le reste n’est que phantasme et le jour où on pourra virer sans intermédiaire de l’argent sur le compte d’un tiers ,l’argent monnaie ne sera plus que le domaine des collectionneurs

      • « …il a un coût… »

        Parce que, bien sûûûr, toute l’infrastructure informatique pour soutenir la monnaie électronique c’est gratuit…

        • Absolument !
          Mais l’argent électronique permet un petit truc innocent au possible : une très légère et infime (au début) taxation sur tous les mouvements d’argent électroniques.
          Mieux que la taxation sur les transactions financières, trop réductrice.
          La panacée pour nos gouvernants avides de dépenser l’argent des autres !

      • Je serais intéressé que vous développiez le « sans intermédiaire »… Seul le liquide permet une transaction sans intermédiaire. Le paiement électronique a au contraire des intermédiaires partout… et qui ont de la mémoire de choses qui les regardent pas.

        • le liquide permet d’ être son propre banquier….une version numérique dans un nuage sécurisé est tout a fait envisageable pour remplacer le four de la cuisinière ! tout le monde pourrait y déposer de l’argent numériquement comme papa maman pour les gosses bien entendu comme banquier tu es le seul a le faire sortir..vers un autre banquier numérique et personnel…surement avec un système type bitcoin pour la certification.

          • Je suis bien d’accord : il faut distinguer argent électronique (stockage des €, des $, des ¥ dans les comptes des banques) des monnaies électroniques alternatives. Juste un problème de droit, mais une bonne solution…

        • Pourquoi pas le retour au troc ☻

        • Vous vous fatiguez pour rien, reactitude est un troll qui n’apprend ni ne comprend jamais rien.

        • RB83 :Je serais intéressé que vous développiez le « sans intermédiaire »

          Vous vous fatiguez pour rien, reactitude est un troll qui n’apprend ni ne comprend jamais rien.

  • Les gens intelligents capables de gérer ce pays ne se présentent plus aux élections, tant le carcan administratif ne permet que la candidature d’imbéciles persuadés de leur capacité par l’obtention d’un diplôme inadapté aux fonctions futures.

  • Il n’est pas très logique de vouloir à toute force que continuent à exister les mécanisme qui permettent à un système décrit comme intenable de survivre quand même. Autant que disparaissent les mécanismes de contournement de l’impôt pour que soit le système s’écroulent complètement, soit l’état se réforme.

    En URSS, dont le système était fondamentalement intenable, ce sont les ballons d’oxygène de la négociation libre de surplus de production individuelle sur les marchés qui ont permis de tenir aussi longtemps (comme Rueff décrivait l’avoir constaté dans un voyage), mais au prix de quelle souffrance générale.

  • Le cash de moins en moins utilisé? Allez voir en Allemagne en Espagne ou encore en Italie constater si le cash est de moins en moins présent ou non….

  • Sur les marchés, le paiement en liquide est la règle. Les commerçants ne sont pas équipés pour un paiement par carte.
    Et pour les mendiants, on va faire comment ?

  • Saviez qu’en Italie, ou tout au moins en Sicile, le plafond est beaucoup plus élevé, je ne sais même pas s’il y en a un, à vrai dire.

    On peut ainsi se voir proposer, et cela a été mon cas, de payer une paire de lunettes polarisées à 130€ en paiement sans contact.
    Voilà, voilà.

    • @Erwan
      « On peut ainsi se voir proposer, et cela a été mon cas, de payer une paire de lunettes polarisées à 130€ en paiement sans contact. »
      HAHAHA ! Benvenuti en Sicilia !

  • Lorsqu’il n’y aura plus de cash, le gouvernement pourra entièrement contrôler nos existences, au courant du moindre centime que nous percevons ou dépensons!

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