Par Jean-François Faure.
Un article de L’Or et l’Argent.com

Dernièrement, des articles se sont mis à fleurir sur la toile, mettant en garde contre le diamant d’investissement, au risque parfois de porter préjudice aux vendeurs honnêtes. Comme l’or, le diamant d’investissement est un bon placement, à condition de s’adresser aux vrais professionnels.
Vendre du diamant d’investissement, c’est un vrai métier, qui ne serait-ce que par la complexité à catégoriser une pierre, est uniquement réservé aux professionnels. De ce fait, des malfaiteurs profitent de ce hiatus entre les connaissances requises sur le marché du diamant et la méconnaissance du public pour abuser de ce dernier, tenté par des rendements miraculeux.
Par définition, comme l’or physique, le diamant est un actif improductif, il n’assure pas de rendement, de rente, au sens propre du terme. S’il est toutefois possible de réaliser des plus-values en revendant un diamant où une pièce en or au moment opportun (lorsque les prix sont plus élevés qu’à l’achat), parler de “rendement” est impropre à ces actifs.
Quant à promettre des plus-values potentielles annuelles de 8% sur le diamant, c’est tout simplement malhonnête. La moyenne s’établit plutôt à 2%, et sachant que c’est la stabilité que l’on recherche avec cette épargne, il n’est pas nécessaire de demander plus.
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Sur le web
Je serais étonné si dans 50 ans on ne savait pas produire des diamants artificiels sans le moindre défaut.
Si on en croit le long exposé sur le diamant dans le film “the councellor” c’est justement le défaut qui fait la valeur du diamant. Quant aux diamants artificiels on sait les faire depuis la fin des années 50.
Un actif privé, peu importe qu’il soit productif ou non, n’assure pas une rente, ni au sens propre, ni au sens figuré du terme. Un bien capital, propriété privée de son détenteur, est du travail accumulé, épargné puis investi.
Investir, c’est travailler.
Seul l’Etat est en mesure de verser une rente, c’est-à-dire un revenu qui n’est pas la contrepartie d’un travail valorisé dans le cadre de l’échange volontaire. En dehors des fonctions régaliennes, tout revenu versé par l’Etat est une rente (rémunérations, retraites, aides sociales…) Une rente est nécessairement financée par un prélèvement obligatoire.
Un revenu qui est financé par échange volontaire, qui n’est donc pas financé par un prélèvement obligatoire, ne peut pas être une rente, peu importe que le travail soit consommé immédiatement ou épargné puis investi.
on peut déjà produire de l’or, sans que cela ne pose de problème çà l’économie, le vrai soucis c’est le coût de production, s’il faut payer 1 milliard pour produire l’équivalent de 50000 euros à quoi cela sert-il? concernant la rente l’auteur parlait des fruits tout simplement, effectivement le diamant n’est pas un actif productif, personnellement je ne pense pas que ce soit un très bon investissement au vu du manque de liquidités sur le marché
L’utilisation dévoyée du concept de rente recouvre trop souvent une vision volontairement péjorative de la propriété privée pour au final justifier le crime de collectivisation. C’est pourquoi il convient de rappeler sans cesse que les mots ont un sens précis et que, l’économie étant une matière sérieuse, conditionnant la vie des gens entre pauvreté et prospérité, on ne doit surtout pas laisser employer ces mots à la légère. Le seul reproche qu’on peut faire à l’auteur de ce billet est de banaliser l’emploi, certes commun, mais quand même erroné du terme.
J’ai du mal avec cet histoire d’investissement non productif. Certes l’or, ou le diamant, n’est pas créateur de richesse, mais l’argent qui a servi a l’acheter l’est lui, en général celui qui vend de l’or ne le fait pas dans le but d’en acheter (a moins de vouloir spéculer), il va donc le dépenser ailleurs, en investissement productif ou en consommation tout comme n’importe quel actif.
bonsoir
je rapelle que le négociant qui vend un diamant a un particulier prend une marge importante.
pour gagner de l’argent il faut que le prix du diamant augmente largement plus que cette marge
c’est utopique vu les taux de marge
en plus personne ne rachete ces diamants, sauf a prix bradés
pour les anciens je rapelle également la vogue des “diamants placements” il y a environ 30 à 35 ans illustrée par la firme “les diamantaires d’anvers” et qui s’est fini par des condamnations pour escroquerie.
enfin, cerise sur le gateau , les spécialiste savent qu’on sait produire de beaux diamant synthétique a prix tellement compétitif que de beer a mis en place un systéme d’immatriculation des diamants naturesl pour que les prix ne chutent pas