Par Charles Boyer.
Les vacances de Noël sont là. La sensation d’être entré dans cette période si particulière est à son apogée et, avec elle, la perspective de fêtes chaleureuses en famille, de bon temps, de générosité. Laisser un peu le quotidien pour une parenthèse, et profiter des personnes qui comptent pour nous.
Pour marquer ce moment et nous faire chaud au coeur, la tradition veut que nous fassions des cadeaux aux êtres chers, pour le plaisir de leur déballage et de leur découverte. Ma foi, on peut parfois se tromper, et cela fait partie du défi donnant de la valeur à ce geste. Tous nos vœux pour que vous trouviez celui qui fera plaisir autour de vous.
Et après avoir eu chaud au coeur de la sorte, quel mal y aurait-il à aussi prendre soin, avec un léger et doux égoïsme, un brin coupable, ou pas, d’une autre personne qui vous est chère : vous-même ?
Qu’est-ce qui pourrait vous apporter une belle satisfaction, un sentiment plaisant en accord avec ces fêtes de fin d’année ? Si vous lisez ces lignes, je soupçonne qu’entre autres choses, ce serait de savoir que, toute l’année et quotidiennement, vous pourrez compter sur un journal indépendant vous informant en priorité sur la liberté : comment elle se porte, qui la menace, comment la faire avancer.
En revanche, il vous déplairait que, parmi toutes les informations disponibles, vous ne trouviez qu’une seule version des faits. Par exemple : que la lutte contre le chômage soit présentée uniquement comme une question d’aides supplémentaires à apporter, au lieu d’un besoin de libérer le travail ; que la question de la prospérité future ne trouve une réponse que dans la nécessité pour les autorités de dépenser et de s’endetter toujours davantage, au lieu de libérer les énergies de ceux qui souhaitent, par leur travail, créer et offrir toujours plus de services utiles à tous ; que la sécurité justifie toujours une surveillance totale des faits et gestes de chacun, au lieu de la circonscrire aux fonctionnaires régaliens, et veiller exclusivement à l’amélioration des résultats de leurs missions professionnelles ; que l’instruction des enfants soit toujours conditionnée à un problème de moyens, au lieu de laisser libre cours à une offre autonome, diverse, variée et adaptée à chaque enfant.
Cette information différente doit absolument avoir sa place dans le paysage afin de faire exister un débat, sans quoi ce dernier ne pourrait avoir lieu. Vous le savez, cette information donnée sous l’éclairage de la liberté, existe, et nous apportons le plus de soins possibles à la maintenir, avec la qualité qu’elle mérite. Nous savons qu’elle vous tient tellement à coeur.
Aussi, en cette belle période de fêtes, lorsqu’il sera temps de penser à vous-même, offrez-vous l’assurance que, non seulement perdure cette information sur la liberté, mais mieux encore, que sa qualité puisse constamment être améliorée !
Mais aussi et surtout, qu’elle soit indépendante et s’épanouisse sans aucune aide des autorités, condition impérative de son existence. Votre journal Contrepoints est gratuit, mais sa survie n’est pas garantie, il ne vit que d’un peu de publicité, et de vos dons. Si vous l’appréciez, si vous comptez sur lui, si vous trouvez bon de l’avoir avec vous jour après jour, offrez-vous une petite faveur : faites un don à Contrepoints pour qu’il continue à vous servir, vous, ainsi que la liberté.
Cette saison est aussi celle où la lumière du jour rallonge. Puissions-nous aussi, ensemble, alimenter la lumière de la liberté.
Merci.
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