Pourquoi le socialisme n’a aucun avenir

La fin du socialisme correspond à la dissipation d’une illusion. L’avènement de l’État-providence avait été rendue possible par une croissance économique exceptionnellement forte créée par… le capitalisme et le marché.

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François Hollande By: Jean-Marc Ayrault - CC BY 2.0

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Pourquoi le socialisme n’a aucun avenir

Publié le 12 décembre 2016
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Par Patrick Aulnas.

socialisme
François Hollande By: Jean-Marc AyraultCC BY 2.0

L’échec de François Hollande enterre définitivement l’idéal socialiste du passé. Il subsistera comme courant de pensée secondaire, mais n’a plus aucune chance d’influer sur la gouvernance de l’État. L’aile gauche du Parti socialiste ne l’a absolument pas compris et s’imagine encore qu’il est possible de gouverner comme si la croissance économique pouvait payer l’augmentation des dépenses publiques. Comme si nous étions encore en 1960, avec une croissance record du PIB de 8%.

L’abandon des grands principes du socialisme

Pourquoi le socialisme a-t-il disparu ? Parce que l’histoire l’a condamné à se dévoiler et que chacun a pu s’apercevoir de l’exactitude du slogan de Valéry-Giscard d’Estaing dans les années 1970 : « Le socialisme, ça ne marche pas ». La doctrine initiale a été abandonnée à la fin du 20e siècle : plus de nationalisations, acceptation de l’économie de marché. Il ne faut pas oublier que l’ambition socialiste du début du 20e siècle consistait à réduire la place du marché à peu de chose.

L’objectif final était le même que celui des communistes, mais le chemin pour y parvenir était différent. Pour les socialistes, le respect des principes de la démocratie représentative était conciliable avec la mise en œuvre du socialisme. Pour les communistes, la démocratie représentative était aux mains de la bourgeoisie et la violence était nécessaire pour faire advenir l’eden de la société sans classes.

Le nouveau socialisme : redistribuer tout simplement

L’abandon des principes fondamentaux du corpus doctrinal ne laissait pas grand-chose du projet socialiste initial. Les élites socialistes passèrent donc du socialisme à la social-démocratie ou même au social-libéralisme. Un think tank comme Terra Nova illustre parfaitement cet aggiornamento.

Mais le peuple de gauche a du retard sur l’intelligentsia et ses attentes restent les mêmes : le cocooning étatique. Une réalité s’était en effet construite à partir du milieu du 20e siècle : l’État-providence. Que faire avec celui-ci pour satisfaire les attentes des électeurs socialistes ?

De la redistribution, tout simplement. La redistribution consiste à prélever des impôts et cotisations sociales sur la richesse produite pour réaffecter ces ressources selon des critères politiques. Il s’agit par exemple d’embaucher davantage de fonctionnaires ou d’accorder de nouveaux avantages sociaux comme en 1982, avec la retraite à 60 ans pour tous.

Et payer en s’endettant

Une telle politique redistributive fonctionne bien lorsque la croissance économique est forte. Ce fut le cas entre 1945 et 1975, époque du développement de l’État-providence. Avec en moyenne, sur trente ans, une croissance annuelle supérieure à 5%, les prélèvements obligatoires peuvent augmenter sans pour autant pénaliser fortement quiconque. Le supplément annuel de richesse permet de financer la hausse des prélèvements.

Mais à partir de 1975, le taux de croissance baisse progressivement pour devenir très faible aujourd’hui. Les socialistes au pouvoir ne peuvent pas électoralement renoncer à leur politique redistributive. Les promesses électorales deviennent économiquement hors de portée, mais sont maintenues. La qualité du financement se dégrade alors rapidement.

L’augmentation des prélèvements ne suffisant pas pour financer les promesses, il faut endetter le pays. La politique socialiste ou sociale-démocrate est financée à crédit. La dette publique, qui était de 21% du PIB en 1981, date de l’élection de François Mitterrand, passe à 55,5% du PIB en 1995, fin du second septennat mitterrandien. Elle ne cessera d’augmenter ensuite, même sous les gouvernements de droite. Il est en effet très difficile de dire la vérité lorsque de faux prophètes diffusent l’idée que tout est possible en faisant payer l’État.

L’électorat populaire a fui le socialisme

Cependant, la réalité économique ne peut être éternellement éludée par des subterfuges financiers. Les prélèvements obligatoires continuant à augmenter avec une croissance économique faible, ils devaient nécessairement porter de plus en plus lourdement sur les classes moyennes. La redistribution ne consiste plus au début du 21e siècle à prélever sur la richesse supplémentaire créée mais à déshabiller Pierre pour habiller Paul. Les catégories moyennes sont de plus en plus imposées, alors que simultanément augmente le nombre de travailleurs précaires et de chômeurs.

Les promesses redistributives socialistes sont jugées insuffisantes par ces catégories défavorisées qui fuient partiellement vers l’extrême-droite. Le Front National a su saisir cette opportunité politique en reprenant largement les promesses factices de la gauche associées à un discours nationaliste et fortement anti-européen : le social-nationalisme est né. L’électorat socialiste se structure désormais de plus en plus autour des bénéficiaires de la redistribution publique, en particulier les fonctionnaires et une partie des populations vivant d’aides sociales.

Le social-libéralisme, seul espoir de la gauche

La fin du socialisme correspond donc à la dissipation d’une illusion. L’avènement de l’État-providence avait été rendue possible par une croissance économique exceptionnellement forte. La domination occidentale sur les marchés mondiaux expliquait cette croissance. Mais c’est bien le capitalisme et son efficacité productive qui a payé l’État-providence.

Le passage de la domination occidentale à la compétition avec de nouveaux arrivants (les pays émergents) provoque un ralentissement en Occident. Le capitalisme mondialisé a élargi son terrain de jeu et peut saisir des opportunités sur la planète entière. La réalisation des promesses socialistes était conditionnée par le modus vivendi tacite entre capitalisme et État-providence. Le capitalisme se pliait aux exigences politiques des dirigeants occidentaux tant que l’environnement productif était porteur en Occident.

La résiliation, toujours tacite, de ce gentlemen’s agreement place le socialisme occidental dans une situation désespérée. Qui va payer désormais la seule promesse tangible, celle de la redistribution publique des richesses ? La réponse est cruelle : les anciens électeurs socialistes. Évidemment, ils s’en rendent vite compte et désertent.

Pour la gauche, l’espoir politique se situe désormais du côté du social-libéralisme. Il s’agit de libérer les initiatives privées tout en maintenant une régulation publique forte. Le capitalisme n’est plus l’ennemi avec lequel on conclut provisoirement un traité de paix, mais un partenaire indispensable, car il sait produire et distribuer avec une efficience inégalée.

François Hollande est un social-libéral par l’intelligence, mais un socialiste par tactique politicienne. Il n’a pas su trancher. Une chose est certaine : les frondeurs socialistes et les communistes n’ont aucun avenir, sauf celui d’éternels opposants.

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  • Probablement la meilleure synthèse des causes du déclin français. Les chiffres sont cruels, mais incontestables, n’en déplaise aux délirants Filoche&Cie…

    • Vous avez parfaitement le droit de le voir comme ça!
      Pour moi, c’est une analyse à la fesse d’huître !!!
      Il manque que les premières dénationalisations ont eu lieu vers 1985, c’est un détail?
      Qu’en 1990, on a constaté qu’on faisait plus de bénéfices sur les flux financiers que sur la production!
      Que l’industrialisation massive du monde rural a révolutionné notre société.
      Que Mitterand a compris comment gérer l’Entreprise FRANCE, en casant ses copains et ses coquins.
      Que la « redistribution » la plus massive de richesses a été les aides consenties aux systèmes financiers pour les sauver lors de leurs divers orgies.
      Que la dette accumulée par les banques centrales, que nous et nos enfants auront a payer, est démente.

      En gros, Mr. Aulnas semble plutôt s’arrêter aux effets que de rechercher les causes.
      Résultat: on a l’image de causes politiques, mais la conception de la « libre entreprise » est à mettre en cause.
      C’est comme partout, il y a du bon et du mauvais! En France, on a plutôt hérité du mauvais 😉
      Et le titre de son article aurait du être/
      « Pourquoi aucun parti politique n’a la solution à un problème qui se trouve ailleurs? »

      Voir le commentaire de Tec qui résume très bien la perception de nos « altitudes  » 😉

      • @ Patou. Tous vos arguments militent plutôt en faveur du texte de Patrick Aulnas. Le socialisme, avec sa caricature, le communisme, n’ont qu’un défaut de base: celui de nier la nature humaine, et votre réflexion sur la libre entreprise l’illustre bien. Votre conclusion est cependant pertinente, car, en France tous les partis sont socialistes, plus ou moins, y compris le FN.

        • @Turin, Deux points me gênent dans ce texte:
          – des effets sont présentés pour des causes, alors que les constats ne sont que contemporains, et à peine liés
          – que ce soit le socialisme, ou les thèses des autres partis Français, de gauche à droite, aucun n’apporte de réponse depuis 20 ans.
          Pourquoi: la réponse n’est (à mon avis) politique que dans les choix de société.
          Là le socialisme pourrait être force de proposition, comme certains autres partis.
          Mais nous sommes arrivés dans une aire de faux bipartisme, avec des clowns dangereux aux extrémités, et au milieu des carriéristes irresponsables, au service d’une pseudo libre entreprise.
          Et le gros danger, c’est que cette libre-entreprise multiplie les excès et les choix à courts termes.
          Peut être est ce vraiment un problème prise en compte de la nature humaine et de la culture, trop souvent absente des choix de nos dirigeants d’entreprises et de nos élus….

  • Le socialisme n’aurai plus aucun avenir ? Faut vraiment vivre loin du Français moyen pour croire en une telle affirmation.

  •  » Il s’agit de libérer les initiatives privées tout en maintenant une régulation publique forte »

    Ceci est un oxymore, du moins pour un libéral qui ne peut décidément pas comprendre ce besoin d’un autorité régulatrice, surtout « forte ». Le social-libéralisme ne peut conduire qu’à du mauvais, entre l’économie nazie (cf. B. Malbranque), au pire, et au mieux la corruption généralisée. A un bout il y a une économie visuellement capitaliste (la propriété privée est toujours la règle) mais une régulation totale appuyée sur la force de l’Etat, et de l’autre côté un capitalisme de connivence absolue. A vrai dire nous ne sommes plus très loin de la 2nde option. L’espace politique que revendique Macron n’existe pas, du moins repose-t-il sur du vent.

  • cet article est daubé! pourquoi avons nous cotisé pour nos retraites,alors qu’il savent qu’il n’y a pas beaucoup de cotisants aujourd’hui!c’est un prétexte pour nous arnaquer,voir nous voler! les ricains,n’ont’ils pas un état providence eux aussi?une bonne soupe pour nous faire bosser sans payer de taxes et impôts ,e, sachant que cela amène la révolte populaire .non je ne veux pas de cette dictature qui me vole la moitié de ce que je gagne pour le distribuer aux parasites qui gouvernent leurs système .

    • Petite erreur courante : nous n’avons pas cotisé pour nos retraites mais pour celles des personnes retraitées : nous sommes dans un systeme par répartition. Ça vient bien avec le socialisme, quand la période est favorable. Pas d’arnaque la-dedans, le contexte est connu de tous depuis de décennies.
      Les USA ne sont pas vraiment un État providence, il ne faudrait pas exagérer quand même. Sauf si considérer que les 2,5 millions de personnes en prison sont des pauvres assistés…

  • Le socialisme est un « prêt a penser ». Il fournit des coupables idéaux.
    C’est une explication simpliste à quasi tous les problèmes. Les malheurs ce sont les autres et chacun peut vivre aux dépens des autres sans compter.
    C’est une illusion certes, mais elle ne nécessite pas de réfléchir et attire les plus jaloux, envieux et ceux qui ont moins de courage ou n’ont pas encore essayé de gagner leur vie…Et ils sont nombreux.

    L’économie de marché oblige a travailler, à réfléchir et prendre des risques ou fait appel au libre arbitre…C’est plus complexe a comprendre. C’est gérer. C’est anticiper, voir a long terme…

    Les jeunes dans nos sociétés qui débarquent dans la vie sont attirés par cette illusion.
    Il revient sans cesse….Et partout. Même aux USA.

  • Au lieu de parler d’avenir,qui connait l’avenir!, il faut parler de destin et ,malheureusement ou pas, le destin de l’homme est le socialisme car l’homme est un animal social.

    • Oui, c’est probable. Mais ce n’est pas un animal social comme peut l’être une abeille ou un polype de corail : l’homme est essentiellement individualiste, la société dans laquelle il vit tend à améliorer son propre cadre de vie, pas celui de la colonie.
      En revanche, et pour aller dans votre sens, la très connue expérience des rats plongeurs montre que pour atteindre ses aspiration, l’homme auransouvent tendance, majoritairement, à exploiter les faibles.
      Ce n’est pas nécessairement du socialisme, mais le résultat en est proche…

  • « Redistribuer … …de la Dette », ce en quoi consiste le « Régime » socialiste aujourd’hui,
    C’est en réalité prendre dans les poches du peuple pour remplir celles de banquiers.

    • Cet article résume bien la situation.
      Votre commentaire est tout à fait juste.
      Si je devais prendre une métaphore pour le confirmer je prendrais l’adaptation de pinocchio par les studios Disney. Nous nous sommes fait entraînés par de belles promesses socialiste dans un joli parc d’attraction avec du toujours plus depuis des décennies. Maintenant nous sommes rattrapés par la réalité et malheureusement La fin nous la connaissons. Nous allons nous retrouver au fond de la mine à tirer des wagons comme des bons petits ânes que nous sommes devenu pour payer l’addition…..

    • Les poches des banquiers sont médiocrement pleines, et celles des banques sont vides. Le système bancaire est intégralement formaté et réglementé pour permettre à nos États dépensiers de claquer le pognon qu’il n’ont pas, en le faisant payer aux générations suivantes.
      Attaquer le systeme bancaire est similaire à dire que le responsable d’un meurtre est la balle ou le pistolet, au lieu de celui qui a appuyé sur la détente.
      Maintenant, quand le juge est celui qui tenait l’arme, et que ses copains (les citoyens bénéficiaires des largesses de l’Etat providence) bénéficient des richesses volées à la victime, aucune chance que ce soit autre chose que l’arme qui soit incriminée !

  • Le libéralisme était surement vertueux et était je pense une perspective intéressante pour tous.
    Sauf qu’aujourd’hui nous ne sommes plus dans le libéralisme mais dans une espère de Jungle ultralibérale financière sans foi ni loi.
    Parlons des joies du libéralisme depuis quelques années: Prix devenus fous depuis l’arrivée de l’Euro ou avec un SMIC on ne peut même pas vivre correctement…Entreprises textiles du nord de la France qui ferment pour aller exploiter des enfants au bengladesh dans des conditions horribles cf l’immeuble qui s’est effondré…Entreprises automobiles françaises dont les propriétaires vivent en Suisse ferment des usines pour aller en ouvrir en Slovénie…PDG qui gagne des millions d’Euros pour fermer les usines en Europe et les ouvrir au Maroc ou ailleurs….Nos autoroutes vendues à des mulitnationales…Nos aéroports aussi…à des groupes qui se gavent déjà pourquoi ?….Guerres immondes sous couvert de vertus démocratiques massacrant des populations entières innocentes pour le pétrole ou le gaz…Un trader en appuyant sur un bouton va être millionnaires en spéculant sur les matières premières même celles alimentaires quitte à faire monter des prix qui affameront 1/3 de la planète…Mon voisin a perdu son Job car sa boite part exploiter des ingénieurs en Inde…Privatisation de l’eau alors que c’est le bien commun…Energies toujours de plus en plus chère…Milliards dépensés en sommets ou il ne se passe jamais rien plutôt que donner à manger aux plus pauvres ou au moins leur donner un bout de terre pour cultiver de quoi survivre.
    Ou est l’équité ?
    Ou est l’humanité dans tout cela ?

    • libéralisme =/= capitalisme de connivence, mettez les bons mots sur les bonnes causes.

    • Le tableau est sombre en effet. Mais tout ça n’a rien à voir avec le libéralisme. Mais alors rien : on dirait que c’est votre première venue sur Contrepoints. Allez jeter un petit coup d’œil (c’est facile, gratuit) sur Wikiberal.fr pour savoir ce qu’est le libéralisme. Oui saurez alors que côté combat, légitime, est fait contre le mauvais ennemi, qui est le seul qui peut empêcher de tels abus !

  • Qu’ils disparaissent des écrans radar pour des décennies car diantre ils en auront fait des dégâts ces menteurs voleurs truqueurs manipulateurs dictateurs et d’incompétence notoire

  • Ca m’hallucine que dans un pays où le marxisme imbibe quasiment les bancs des maternelles, on en est encore à faire des contresens pareils.

    Le socialisme n’est pas une doctrine politique, c’est une phase économique et sociologique qui d’après Marx suit logiquement le capitalisme. C’est en gros « le progrès » qui se caractérise par la dilution de la propriété privée dans la propriété collective, dans le but de subvenir aux besoins de tous et de supprimer les égalités de conditions : la transformation du capitalisme « de peux » au capitalisme « de tous ».

    Le socialisme ne s’oppose pas au capitalisme, il le suit, il en est une transformation « démocratique »

    Macron est socialiste, Vals également, une bonne partie de la « droite » aussi : tous veulent que l’Etat ait un rôle actif dans cette transformation de la société, qu’il en soit un élément moteur, régulateur, directeur…

    On peut (en rapport à la situation économique et sociologique de la fin du XIX° siècle) considérer qu’un Etat qui « socialise » plus de 10% de la richesse est un Etat socialiste. Qu’un Etat qui garantisse les droits et non les libertés, est un Etat socialiste. Qu’un Etat qui a des objectifs de redistribution et de réduction des inégalités sociales est un Etat socialiste.

    (Les libéraux pensent que c’est l’économie, via l’échange, le libre marché, qui donne des droits, réduit les inégalités sociales et redistribue et que l’Etat ne sert à rien dans tout cela, qu’il fait pire que mieux)

    Il va se passer un sacré bout de temps avant que l’Obèse reprenne une taille « libérale » si il le fait un jour : nous vivons donc en plein socialisme, économiquement et sociologiquement également, et en France un peu plus qu’ailleurs.

    Ce pays est foutu.

  • Les conclusions de votre article sont trop optimistes, car vous l’écrivez vous même :
    « Le nouveau socialisme : redistribuer tout simplement »
    Toute une partie de la population est devenu dépendante des subventions publics, ils n’y renonceront pas, et ça se traduira par un vote socialiste.
    Le PS attendra patiemment que que le gouvernement 2017 devienne impopulaire pour reprendre le pouvoir en 2022, et c’et une machine a gagner les éléctions dont les sociaux-libéreaux ne disposent pas.

  • Je ne vois aucun signe d’une leçon en voie d’acquisition dans les états trop gonflés d’Europe.
    Certains peuples pragmatiques s’en sortent, d’autres sont accrochés aux mamelles sèches de l’état et à leurs illusions et ce n’est pas près de changer.

    Il va forcément se passer quelque chose d’assez dramatique vu la situation de certaines économies, mais il y a peu de chances que la bonne leçon soit tirée ou que l’équilibre des pouvoirs change dans les pays en faillite comme la France.

  • « François Hollande est un social-libéral par l’intelligence, mais un socialiste par tactique politicienne. Il n’a pas su trancher. Une chose est certaine : les frondeurs socialistes et les communistes n’ont aucun avenir, sauf celui d’éternels opposants. »
    Entièrement d’accord avec cette conclusion.

  • Pourquoi le socialisme n’a aucun avenir , interroge le chroniqueur ? Cette question , à contre courant de ce que l’on observe dans les partis aux affaires ou pouvant succéder aux sortants est amusante , dans la mesure ou tous les partis qui ont des chances d’accèder aux dites affaires ont des politiques socialistes , interventionnistes , anti libérales , keynésiennes …

  • Comme d’habitude Patrick Aulnas est à côté de la plaque. C’est à se demander s’il n’est pas un anti-libéral infiltré pour faire passer les libéraux pour des attardés.

  • le socialisme aurait du disparaitre à la chute du mur de Berlin !

  • Tant que les financiers prètereront des montagnes d’argent aux états, le socialisme survivra.

  • Socialisme et communisme sont des idées fortement biaisées à leurs source dans la mesure où leurs mises en place dégradent inéluctablement la prospérité dont elles ont besoin pour perdurer.

  • Le socialisme n’a aucun avenir ?
    Je propose un autre titre : « Aucune société ouverte ne peut durablement être socialiste ».
    Les bisounours panurgiens n’ont de fait aucun avenir, même s’ils ne le savent pas. Leurs bergers, eux le savent.

    Le socialisme fonctionne dans des sociétés très homogènes et de petite taille. Comme au Danemark. Ou dans des tribus restées à l’état de nature. Dans l’un et l’autre cas la pression sociale est réelle et exige des individus la contrepartie de ce que le groupe leur apporte.

  • Le devoir de solidarité impose-t-il de se suicider quand le groupe se suicide ?
    Qui est John Galt ?

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