Trump va-t-il se dégonfler ou dégonfler la bulle financière ?

Donald Trump sera-t-il le président du peuple et non de celui de Wall Street ? Il a été élu par le premier sans l’argent de Wall Street. Il va lui falloir choisir son camp. Le moment de vérité approche.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Trump va-t-il se dégonfler ou dégonfler la bulle financière ?

Publié le 15 novembre 2016
- A +

Par Simone Wapler.

Donald Trump va-t-il se dégonfler ou dégonfler la bulle financière ?
By: Marc NozellCC BY 2.0

Élu par Main Street, « l’homme de la rue » sans l’argent de Wall Street, Donald Trump fera-t-il éclater la bulle financière hideuse qu’il a dénoncée ? Le moment de vérité approche. Il devrait profiter aux monnaies hors système que sont l’or et le bitcoin.

Ca y est. Le peuple a encore « mal voté »… et attendez-vous à ce qu’il vote de plus en plus mal. Il a refusé d’écouter la bien-pensance médiatique et il ment aux sondages électoraux !

Normal, le peuple se méfie. Il se méfie des médias.

Le peuple a décidé de préférer le « hors système » au système qu’il connaît.

Trump a autofinancé sa campagne

Pour leurs campagnes respectives, Hillary Clinton a levé 171,6 millions de dollars et Donald Trump 83,9 millions de dollars. Hillary Clinton a dépensé 30,3 millions de dollars de son budget en achat d’espace médiatique contre 19,3 millions de dollars seulement pour Trump.

Mais quand on regarde les plus gros donateurs on trouve 21,8 millions de dollars pour Clinton de la part de S. Donald Sussman, un financier de Miami, et 56,1 millions de dollars pour Trump de la part de… Donald Trump. En d’autres termes, The Donald s’est autofinancé. Il n’a pas eu besoin d’emprunter et, même si son empire immobilier en a largement profité, il pourfend les taux bas.

Trump et la Fed

trump-et-la-bulle-financiere-rene-le-honzecThe Donald a accusé la Fed d’avoir gonflé une « bulle hideuse ». Le 12 septembre, sur CNBC, Donald Trump a dit que Janet Yellen « devrait avoir honte » de sa politique de taux bas qui a « falsifié le marché actions ». Le 16 octobre, sur Bloomberg, il accuse la Fed de faire de la politique afin de favoriser le gouvernement Obama : « Janet Yellen, pour des raisons politiques, garde les taux si bas que la prochaine personne qui accède à la présidence pourrait avoir un vrai problème ».

Mais quelques mois auparavant, dans The Wall Street Journal, Trump indiquait avoir « un grand respect pour Yellen » et estimait que relever les taux d’intérêt serait un « désastre ».

Incohérent, The Donald ?

Sera-t-il le président de Main Street et non de Wall Street ?

Il a été élu par Main Street sans l’argent de Wall Street.

Il va lui falloir choisir son camp. Le moment de vérité approche.

Je parie que le « hors système » va revenir en force. Ce sera aussi vrai pour la Zone euro et la monnaie unique. En matière monétaire, le « hors système », ce sont l’or et le bitcoin.

Le système a échoué. Les maquillages statistiques passent de plus en plus mal. Ceux qui brassent l’argent factice du crédit adossé à rien deviennent de plus en plus riches. Ceux qui n’y accèdent pas se sentent de plus en plus laissés pour compte.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Voir les commentaires (3)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (3)
  • Entre les deux, il y a une foule de possibilités. Le malheur de la pensée française, c’est d’être dichotomique.

  • 1/ autoriser ‘usage des métaux précieux, et du bitcoin pour payer les impots.
    2/ cesser de taxer le capital et l’épargne
    3/ obliger constitutionnellement la réduction de la dette
    4/ contingenter ou supprimer la responsabilité limitée des sociétés.
    S’il manque un des 4 points, ils ne fera que retarder la prochaine crise.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
1
Sauvegarder cet article

Le bonheur oublié

J’ai toujours aimé, en Amérique, la déclaration de l’indépendance des États-Unis prononcée en 1776 par le président Thomas Jefferson quand il évoque le droit à « la poursuite du bonheur ». Hélas, l’Histoire nous dit que les dirigeants de la plupart des nations ont préféré le malheur et la poursuite de la guerre et ses atrocités. Sans doute les politiques ont-ils peur du bonheur de leurs concitoyens. Il risque de fragiliser leur autorité. La crainte et la soumission renforcent la puissance des autorités, mais elles rendent les sociétés dociles... Poursuivre la lecture

[embed]https://youtu.be/865ddny0RoA[/embed]

Donald Trump a lancé la guerre des taxes. C'est le retour de la guerre économique. Sa politique met à mal l'axe occidental et place la Chine en position de force. ... Poursuivre la lecture

Il est trop tôt pour connaître toutes les conséquences de la guerre commerciale lancée au monde entier par Donald Trump le Mercredi 2 avril (« Liberation day ») : droits de douane ad valorem sur les biens importés par les Etats-Unis augmentés de 10% au minimum (Royaume-Uni), 20% pour l’UE, (sauf pour l’aluminium, l’acier et l’automobile, qui sont déjà à 25%), 34 % pour la Chine, plus de 40 % pour Viet-Nam, Cambodge, Laos, etc. Ces taux d’augmentation auraient été calculés « généreusement » comme environ la moitié du taux du déficit commercial... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles