Vis ma vie de chômeur à Pôle Emploi (5)

Dernier épisode des aventures d’Olivier à Pole Emploi. Bilan de toutes ces années perdues dans la machine bureaucratique.

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Vis ma vie de chômeur à Pôle Emploi (5)

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 septembre 2016
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Par Olivier.

Vis ma vie de chômeur à Pôle Emploi (5)
Facepalm By: andronicusmaxCC BY 2.0

Premier épisode

Deuxième épisode

Troisième épisode

Quatrième épisode

Synthèse

Je peux désormais établir les premières statistiques comparatives après plus d’un mois de présence de mes CV sur le site corporate (dont 15 refresh par jour pour être en haut des listes, et oui, ça se passe comme ça chez Pôle-Emploi…), et les autres sites sur lesquels je suis présent depuis un certain temps, et qui ne nécessitent, eux, aucun refresh : en moyenne la concurrence classique (Indeed, PacaJob, JobiJoba, Monster…) m’apporte 3 visites chaque semaine par CV, là où Pôle-Emploi brille avec zéro visite depuis ma mise en ligne.

Attention, je ne reproche pas l’absence de propositions, mais bien l’absence totale de simple visite sur au moins 2 des 3 CV qui correspondent à des besoins réels d’entreprises, et pour lesquels je vois, chaque jour, des annonces publiées pouvant correspondre à mes critères de base, ceux qui font que l’on va visualiser le CV, même pour se rendre compte qu’il n’est pas celui que l’on cherche, mais qui a le mérite de générer +1 au compteur de visites…

Interlude : dernier contact interactif en tant qu’allocataire

Ayant obtenu la proposition par le formateur interne, lors du 4e stage CV, de lui présenter mon travail à des fins de critique, et cette fois, des propositions de modifications, j’ai attendu son retour (2 semaines annoncées) de congés, et lui ai envoyé un petit message afin d’attirer son attention sur mes CV.

Je recevrai deux jours plus tard, au 21e jour de mise en ligne, une réponse courtoise, me disant que mes CV étaient biens. Chouette !

Il me suggère néanmoins de joindre mes vrais CV classiques aux CV Pôle-Emploi.

  • À quoi ça sert de créer un CV pour y attacher un autre CV ? Je retourne sur le site corporate pour me prêter à l’exercice. Je n’en peux plus de cette logique…

Et là SURPRISE ! Mes 3 compteurs de visites, qui marquaient encore la veille à minuit un triste triple zéro, indiquent désormais ce matin 1 – 0 – 0. Quelqu’un est venu pendant la nuit ! Si c’est un recruteur, je suis bien content : c’est que je suis visible. Si c’est le formateur… il n’a jeté un œil qu’à 1 des 3 CV, me certifiant que les 3 étaient bons…

Je n’aime pas les coïncidences…

Je crée néanmoins 2 CV corporates supplémentaires, l’un pour du « support informatique » (de la bonne hot-line des familles), et le fameux CV de « Conseiller en Emploi et Insertion Professionnelle », plébiscité par mon propre Conseiller.

J’attache aux 5 CV corporates, comme suggéré, 5 CV classiques de ma composition. Ceux qui, justement, ne conviennent jamais et me conduisent systématiquement vers un nouvel atelier CV. J’avais bien besoin de ça.

Dès l’opération terminée, j’envoie une nouvelle demande au formateur zélé, cette fois explicitement, insistant sur le fait que j’ai vraiment besoin d’aide avant d’avoir à dormir dans ma voiture, et que je lui serais reconnaissant de critiquer ces 5 différents CV, puisque, après 2 années infructueuses, je cherche donc tous azimuts. Je présente également des excuses bien plates sur le temps qu’il devra affecter à mon cas, façon chantage affectif, au point où j’en suis…

Je verrai bien : 1. Si mes compteurs bougent de nouveau, et 2. Avec de la chance, si j’obtiens ENFIN une aide constructive de Pôle-Emploi…

Pour l’instant, mon compteur de visite est donc à : 1 – 0 – 0 – 0 – 0.

Quelques jours passent encore, puis nous sommes prévenus que le site présentera des perturbations pendant ce week-end du 18-19 juin. De fait, le site est inaccessible : Erreur 404. Carrément. Ça, c’est de la bonne gestion évolutive… Même les informaticiens s’en mêlent. Il ne pourra pas bosser, mon Conseiller, si le réseau est down. Bref, vivement lundi. Tout de même, je n’ai jamais vu un site web qui ferme 48h pour une évolution technique. Des magasins physiques ferment pour une rénovation, un inventaire ou un dimanche. Pas un site web, si ? Eh bien Pôle-Emploi oui.

Nous lirons dans la presse qu’une super mise à jour a été intégrée à l’attention des employeurs uniquement, afin de leur permettre d’utiliser l’outil plus intuitivement.

Résultat de ces 2 jours d’arrêt ? Rien de visible de mon côté.

Mais ma recherche sauvegardée « vendeur en informatique », me renvoie désormais une palanquée d’annonces plus farfelues les unes que les autres : vendre de la vaisselle et autre assurer du SAV de machines-outils en passant par vendeur chez Décathlon. Bref, tout sauf vendeur informatique.

De toute façon, mes compteurs de visites sont toujours à zéro sauf sur l’un des deux nouveaux CV. En effet, curieusement, lorsque j’ai mis en ligne mon CV « Conseiller en emploi », j’ai obtenu en moins de 2 heures 6 visites ! Et après plus rien. Zéro visite supplémentaire. Conclusion : il y a au plus 6 sociétés qui cherchent activement des Conseillers en Emploi. Les autres recruteurs attendraient-ils que les candidats affluent par eux-mêmes ? Après tout, il y a tellement de chômeurs, ils n’ont qu’à chercher le travail eux-mêmes, ça a été assez fatiguant de publier l’annonce pleine de fautes d’orthographe et d’incohérences grâce au nouveau panel employeur si flexible.

N’y-a-t-il donc que les recruteurs de Conseillers en emploi qui utilisent le site de Pôle-Emploi ? L’utilité du site corporate me paraît de plus en plus futile… d’autant plus que je n’ai toujours pas de réponse du Conseiller-zélé-qui-propose-des-corrections-ultérieures-pour-partir-plus-tôt, plus de 10 jours après mon appel à l’aide… Corrections qui, je le rappelle, étaient pour moi l’unique motivation à mettre en ligne ma vie sur le site-même de Pôle-Emploi…

Nous sommes maintenant le premier juillet, plus d’un mois a passé depuis que l’on m’a promis de l’aide sur mes CV. J’ai eu beau relancer le formateur, pas de réponse ni réaction.

Courage, chers Conseillers, vous allez bientôt pouvoir sortir la tête du trou : encore 14 jours et je sors officiellement des chiffres des demandeurs rémunérés.

40 jours après leur mises en ligne, le compteur de visites de mes CV est : 1 – 0 – 0 – 6 – 0.

Fin de l’interlude

Je repense au coup pourtant classique du gars qui voudra partir plus tôt le vendredi après-midi parce qu’il est en vacances le soir-même — alors que je n’ai, moi, que cet instant-là pour apprendre et comprendre comment faire des CV et tenter de changer ma vie — mais qui engrange les co-financements de l’Union Européenne sans vergogne, avec ma signature de chouette stage extorquée par ses promesses d’un suivi postérieur qu’il ne respectera pourtant pas.

À l’instar du temps perdu dans ces stages CV et autres stages confiés à des prestataires si peu engagés et si peu scrupuleux dans leurs actes professionnels, pompant activement les subventions sociales, je me dis qu’il doit bien y avoir une raison objective de vouloir me faire perdre mes journées sur le site de Pôle-Emploi, à l’aune de mon expérience et du comparatif présenté plus haut.

Car avec le recul, le dernier stage CV interne à Pôle-Emploi me fait penser à de la promotion. En effet, tout y est : culpabilisation de la non utilisation (même si on pointe ailleurs), présentation couleur et promotion dynamique, promesses d’un SAV CV, et une fois mordu, ce même sentiment que l’on ressent lorsque l’on s’est abonné à un truc que l’on avait déjà, mais en moins bien, et un SAV qui ne fonctionne pas… (Vous voyez que j’ai mes bases de commerce…)

De fait, si les annonces à arbitrer sont gérées par des robots à l’esprit manifestement dépourvu de liberté, et que les autres annonces sont trouvables par ailleurs… Why ?

À moins que l’ on ait besoin d’y montrer un trafic utilisateur digne de celui d’Amazon – trafic néanmoins artificiel car le site n’est finalement qu’un agrégateur ; mais trafic qui serait interprétable comme la preuve matérielle nécessaire pour que le Grand Décideur de ce projet de site web probablement pharaonique et coûteux (c’est nos taxes, ça aussi ?) puisse briller et justifier sa future promotion dans la droite lignée de Peter ?

Pour facturer encore plus les recruteurs qui finiront bien un jour à payer leurs annonces en proportion des parts de marché d’un Pôle-Emploi déjà livré à la concurrence et prétendument dépositaire d’un savoir-faire démontrable par ses gros graphiques de trafic ?

Remplacer à terme les Conseillers (majoritairement en CDD de 6 mois renouvelables) une fois le flow éprouvé par ces derniers, un peu à la façon du reCaptcha de Google qui confie à ses propres clients le soin d’enseigner la reconnaissance des bons caractères à ses ordinateurs ? La presse a parlé ces jours-ci de la future robotisation des Conseillers… n’est-ce pas déjà fait ? Pas assez bien peut-être… merci Adidas, pour tes idées lumineuses.

J’ai l’impression d’être confronté de nouveau aux raisons qui m’ont poussé à quitter mon précédent emploi : grenouillage, incompétence au poste, absence de prise de risques et donc d’engagement, d’analyse, de réflexion et donc de production, privilège de la facilité, ignorance des sujets abordés, négation des réalités, maintien de son propre confort et je-m’en-foutisme. Une vitrine, rien qu’une vitrine dans une organisation sans contrôle, vouée à distribuer des allocations jusqu’à la lie, qui se contente des retours naturels ou « alimentaires » vers l’emploi pour toute statistique présentable de l’utilité individuelle du Conseiller en Emploi, celui-là même qui sera pourtant prêt à user de toute l’énergie disponible pour maintenir les choses en état… (J’ai aussi côtoyé les sections syndicales de Pôle-Emploi dans ma vie d’avant…)

J’ai aujourd’hui, en partie grâce à l’inertie plombante de la méthode Pôle-Emploi et à son manque cruel d’analyse et donc d’utilité dans le cadre du suivi individualisé, un trou professionnel de 14 ans, et à 45 ans, j’arrive en fin de droits et donc au RSA, dont la seule évocation fait trembler tous ceux qui se savent capables et veulent travailler. Il ne me reste plus qu’à partir de moi-même pour enfin être ajouté au nombre des sorties naturelles et combler de bonheur mon Conseiller qui pourra enfin graver cette nouvelle croix au-dessus de son écran… et peut-être même m’intégrer à ses 13% d’efficacité dénoncée par la Cour des Comptes, au vu du nombre d’actions effectuées pour mon seul cas…

En outre il paraît presque inutile de faire remarquer que, dans de telles conditions, le turn-over naturel ne vient que du fait que, au bout d’un moment, tout-un-chacun-chômeur retrouvera un emploi parce qu’il faudra bien vivre !

Par du travail non déclaré, des petits boulots avilissants timidement aiguillés lors d’un critique 4e atelier CV, quelle que soit la méthode de survie trouvée, ce turn-over existe surtout parce que tout-un-chacun-en-question s’en sortira par lui-même ou sera mécaniquement radié de la liste comptabilisable des allocataires visibles et gênants, ayant atteint sa lie, comme ce sera mon cas dans quelques jours.

En aucune manière ce turn-over, ici normalement gratifiant, ne viendra, hélas, d’une quelconque tentative de mise en adéquation plus élaborée que les y autorisent des règles de gestion aussi simplistes, inadaptées et strictes, programmées par le Grand Décideur. Ces moins de 15% de retour à l’emploi imputables à Pôle-Emploi, dossier dénoncé, donc, par la Cour des Comptes il n’y a pas si longtemps, sont semble-t-il tristement compréhensibles…

Et quand on pense à l’avenir déjà tracé de toute population salariée à qui on demande, un jour, de se contenter d’appuyer sur des boutons en guise de contrôle ou d’arbitrage, population qui l’acceptera en pensant son travail simplifié (c’est bien pratique, l’informatique !), déplaçant inexorablement d’un cran supplémentaire la paresse individuelle en trouvant probablement désormais fatiguant d’ajouter quelques mots afin d’éviter un « Motif : refusé » si peu constructif et si démonstratif de manque de volonté…

Enfin ! Même les hôtes de caisse comprennent vite le danger de la douchette, malgré leur mal de dos ! Encore une histoire de cordonnier mal chaussé et de lorgnette à petit bout… N’ont-ils pas, chez Pôle-Emploi, le souci de la valeur ajoutée pour justifier et maintenir un jour leur propre existence et légitimité ?

Il existe dans le domaine de la hot-line, un savoir-faire qui conduit les problèmes les plus simples à être priorisés sur les problèmes complexes, indépendamment de la chronologie de réception des appels. Ce processus vise à réduire le nombre de mécontents à l’instant T : la majorité des problèmes étant simples et résolus rapidement, seulement quelques-uns se plaindront, donnant l’illusion d’un service efficient, alors que les problèmes complexes ne sont pas traités… faute de compétence ?

Honnêtement, même en prenant les chiffres officiels du taux de clients, (c’est le terme utilisé), par Conseiller, paru récemment, soit 116 personnes à gérer en moyenne, et si tous mes collègues demandeurs d’emploi bénéficient du même traitement que moi (qui ne suis visiblement pas prioritaire pour un sou, mais quid des copains motivés ?), alors dès le premier mardi midi du mois, je pense que mon Conseiller a fini SON MOIS DE TRAVAIL…

Une explication serait que le turn-over mensuel (et donc du travail d’accueil en plus) sur un total brut de 116 dossiers est tellement important que ça empêcherait tout suivi effectif ? Mais dans ce cas cela serait un signe d’implosion du marché du travail (et à périmètre constant, oui, un signe d’explosion également). Personne n’a pourtant évoqué ce phénomène-là…

Next…

Puisqu’il est donc manifeste que le turn-over n’est pas explosif, combien de temps, du vrai temps, accorde-t-on à chacun des 116 dossiers, sur la durée de leur inscription ? Quelle priorisation fait-on d’une situation à l’autre, d’une urgence à l’autre, lorsque l’on est suivi ?

À 140h brutes (4x35h) de travail par mois :

  • vu l’absence de réussite de nombre d’entre nous, ne nécessitant vraisemblablement un besoin de réflexion que sur un pourcentage faible (les fameux 15% constatés), et par effet mécanique, la relative autonomie de 85% restants,
  • vu le peu d’annonces corporates Pôle-Emploi exigeant un arbitrage du Conseiller, croisé avec le peu de temps manifeste accordé à leurs traitements,
  • vue la capacité qu’à chaque demandeur de se débrouiller seul en postulant directement auprès des recruteurs, ne générant donc pas de travail d’arbitrage supplémentaire pour le Conseiller,
  • vu la délégation systématiquement appliquée pour le seul vrai travail d’émancipation du demandeur d’emploi (projet professionnel, CV, lettres de motivation et utilisation de l’outil informatique),
  • vu la constructivité pitoyable des réponses automatisées mises en place pour le bien-être du Conseiller qui n’exécute plus aujourd’hui qu’un job de hot-liner de niveau 1 (« il y a encore beaucoup de travail, voulez-vous que je vous inscrive……… »),
  • vu pour ma pomme que les promesses d’un SAV CV n’engagent que ceux qui y croient,
  • vu, enfin, le petit nombre de demandeurs à réclamer un suivi, et donc à générer 1h de travail tous les 3 ou 6 mois. Pas plus en travail préparatoire puisque je constate systématiquement que j’ai besoin de rappeler ma situation – même un médecin traitant a plus de mémoire, et il a nettement plus de 116 clients, lui…

Où sont passées mes minutes d’investissement suivi personnalisé, pourtant choix de contrat entre Pôle-Emploi et moi, contrat qui serait mis à mal à la moindre incartade de MA part (menaces de radiation sur chaque courrier) mais qui n’est visiblement pas respecté par l’une des 2 parties qui n’est pas moi ?

Quand on constate que le Conseiller en Emploi est aussi peu engagé dans son propre métier – pourtant hautement et moralement responsable, comme instituteur ou curé de village, (mauvais exemple), et que l’on n’a qu’une vision aussi ténue de sa propre condition à venir, je sais désormais que, pour nous autres les demandeurs d’emplois capables et désireux de travailler, nous ne pourrons jamais compter que sur nous-mêmes.

Épilogue

Le Canard enchaîné a publié le 2 août 2016 un article amusant terrifiant sur la pression exercée sur Pôle-Emploi afin de placer 500.000 demandeurs d’emploi en formation. Il est même écrit que certains Conseillers peinent à trouver des volontaires et doivent se souvenir de ceux qui ont exprimé un besoin de formation.

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  • Formation : Merci François !

    Inscrite chez Pôle Emploi depuis quelques temps, j’ai demandé des formations, en particulier une indispensable pour un emploi qu’on me proposait. Refusé. Le leitmotiv était toujours le même : ON n’a pas d’argent.

    Et d’un seul coup, tout change. Depuis le mois de mai, je suis inondée, bombardée de propositions pour des formations – longues – en anglais. Deux mois à temps plein, près de 300 heures !
    Même les formateurs n’ont jamais vu cela et trouvent que c’est trop.

    On ne refuse pas une telle offre et nous voilà partis pour du speak english intensif.
    Surprise : 20% du temps est consacré à la recherche d’emploi, en français. Nous voyons débarquer un jeune homme, rien moins qu’un « psychologue du travail » qui donne au groupe de cadres confirmés que nous sommes un questionnaire à remplir sur nos qualités. Le préalable mentionné est de vérifier dans un dictionnaire les termes que nous ne connaissons pas comme : « enthousiaste » ou « réfléchi » ! Et les questions posées nous laissent pantois : « Est-ce toi qui ranges ta chambre ? Invites-tu souvent des copains chez toi ? » C’est sûr, cela va nous aider à retrouver un emploi…

    Certains profs sont bons, voire excellents mais pas tous. La qualité du groupe est bien meilleure que certaine « coach » recrutée à la va-vite, mais nous sommes motivés et progressons bien.

    En revanche les formateurs se désespèrent d’autres groupes.
    Comme Pôle Emploi DOIT faire baisser les statistiques du chômage pour que Moi-Président puisse faire croire qu’il a tenu ses promesses et se représenter, tout un chacun est prié de participer à une formation. Et tant pis si pour nombre d’entre eux c’est sans motivation, sans travail, sans but de trouver un job.
    Pour une bonne part, de l’argent public gâché au profit d’une ambition politicienne.

  • Sur le fonctionnement de Popol … Si opaque et obscure, il y a pire chez popole.
    J’ai pour ma part « eu la chance d’être parti par un plan social » . Donc suivi dit « renforcé », par une cellule dite « dédiée » … Même constat que toi, sur les compétences et l’envi de faire le travail de la part du conseiller (une conseillère, restons neutre disons il)… Le fameux qui m’a dit qu’il n’était pas ma secrétaire. Donc le tien t’aura épargné cette remarque. Modifier un document word (cv dans notre cas) même les DG le font … Mais pas les conseillers. Ils sont trop qualifiés … ou pas assez…. propose leur tes services de formations 🙂
    J’ai même eu mieux : Il m’apprend en octobre que le suivi sur fin d’année va être plus léger (encore ??? C’est possible ??? Et le renforcé ????), car le poste, sur lequel il est, dépend d’un marché, qui est remis en cause (et il doit bosser pour sauver sa place. Zut . Sinon, il sera à ma place .), et peut-être qu’en Janvier suivant … Un nouveau conseil tout frais « s’occupera » de moi … PITOYABLE … J’ai gardé le même conseiller, toujours aussi concerné par son nombril et dérangé par mes visites.
    Le plus drôle: Ce conseiller est un sous-traitant de popole. Oui mon « vrai » conseiller n’avait pas le temps, donc il m’a sous-traité au premier entretien!!!
    Pour certaines questions, j’ai eu le malheur d’essayer de joindre le vrai conseiller, le numéro un. J’ai fini par apprendre qu’il ne travaille qu’à mi-temps … mais qu’il était disponible pour moi … Ha bon !
    Bref, un système au bord de la rupture, mais qui curieusement fait illusion avec des rustines. Enfin, c’est quand même un système qui nous est totalement imposé … Oui la démocratie a ses limites … Avec le coût du mamouth, on a qu’a directement donner l’argent aux chomeurs, et qu’ils fassent ce qu’ils font déjà: se débrouiller seuls.
    Après un cas qui m’a souvent été cité par le conseiller: « dans le cas de personnes sans diplômes, voire illettrées, le conseiller est plus utile » … Pardon d’avoir fait des études 🙁 et de savoir lire et compter.
    Bon courage !

    • « un système au bord de la rupture, mais qui curieusement fait illusion avec des rustines »
      le système ne fait illusion que pour les gens qui y « croivent », ceux qui sont suffisamment naïfs pour y « croiver ».
      ça ne sert qu’à distribuer les allocations pour lesquelles on a cotisé de force sans nous demander notre avis. il faut timbrer une fois par mois pour toucher les 57 % du salaire brut, et bien timbrons. le reste ne sert à rien, leurs entretiens, les formations pour rédiger un cv, leur suivi… poudre aux yeux et temps perdu.

      quand j’étais concerné, la seule offre que l’anpe a été capable de me transmettre, c’était pour un poste dans ma ville, à l’onf, aux 35 heures, payé 1 400 euros alors que mes allocations chômage étaient de 1 700 euros par mois. je lui ai dit que j’étais pas très motivé, et que ça allait se voir lors de l’entretien et que donc je n’aurais certainement pas le poste. le fonk de l’anpe m’a dit qu’il me comprenait. tout comme le fonk de l’onf m’a compris au téléphone et il ne m’a pas demandé d’aller présenter me motivation.
      une autre fois, une petite ordure jalouse de l’anpe m’a demandé si elle pouvait me radier, vu que j’avais des revenus locatifs immobiliers et que finalement, je n’avais pas besoin de mes indemnités…
      le polempois, ça ne sert qu’à filer de quoi manger à 30 000 fonks qui sans ça seraient au rsa tellement ils sont incapables de fournir un vrai travail payé par un vrai patron avec du vrai argent.
      si demain le polempois était supprimé, il y aurait certes 30 000 incapables à recaser ailleurs, mais les chômeurs comprendraient beaucoup plus vite qu’il ne faut qu’ils comptent que sur eux mêmes pour trouver leur prochain boulot, et de fait, ils trouveraient beaucoup plus vite du travail. polempois est un frein à l’emploi.

      • Tout à fait d’accord avec jabo. Je parcours de temps en temps cette série d’articles et je me pose à chaque fois la même question : mais pourquoi l’auteur s’obstine ? Quand quelque chose ne fonctionne pas, on change de méthode. C’est le bon sens qui veut ça. Mais là, non il s’obstine et s’en plaint. Je comprends pas…

  • Le système de Pole Emplo me fait penser au système carcéral US.
    Globalement, c’est le plus gros employeur (direct et indirect cumulé) des US, avec 1 ou 1.5 M d’emplois.
    Et ce système permet d’extraire des chiffres du chômage tous les pensionnaires des prisons américaines : 2,2 M de personnes (rapporté à la population des US c’est plus qu’en Corée du Nord : merci le pays de la Liberty !)

    Ce n’est pas un système de gestion des demandeurs d’emploi, mais le fonds du probleme est le même : initialement destiné à assurer une fonction (système carcéral, aide au retour d’emploi), le monstre s’est développé et devient un système qui se suffit à lui-même. Et qui, curieusement, entretient les mêmes statistiques : le taux de chômage du pays.

    Deux méthodes, même résultat : une abomination sociale, politique, économique.

    En France, seule solution : fermer Pole Emploi une bonne foi, et laisser le marché aux cabinets et entreprise spécialisées.
    Rien ne justifie (hormis la carrière syndicale, un peu éliminatoire par principe pour pas mal d’employeurs, on peut le comprendre) l’impossibilité d’un retour à l’emploi pour l’auteur de l’article : intelligent (ça se sent au contenu et au style de ses écrits), volontaire, demandeur : tout ce qu’un employeur recherche.

    Mais le mythe de « Pole Emploi va m’aider à retrouver un job » est plus puissant que le bon sens (« je vais y arriver tout seul »)…
    Avec Popol, on se focalise 2 ans sur des CV et des stages pour faire des CV.
    Avec le bon sens on aborde le problème dans l’autre sens : qu’est-ce que je sais faire qui est monnayable autour de moi. Et qu’est-ce que je suis encore capable d’apprendre aujourd’hui.
    Sur ce point, une auto formation en Java, en techniques web, en C Sharp, en méthode Scrum ou en rédaction technique (celle qui permet de faire les manuels des logiciels ou les aides en ligne) s’acquièrent en un an pour une personne vraiment motivée. A la maison. En bossant comme un étudiant en première année de médecine. Mais c’est faisable.
    Et en faisant ça on découvre la constellation de sites qui permette à chaque développeur de proposer ses services en direct, pour des piges, des petits projets ou même la participation à des plus gros.
    Ce n’est pas le boulot qui manque.
    Mais se laisser enfermer par les incompétents de Pole Emploi est une erreur éliminatoire, qui fait perdre 2 ans…

  • en fait c’est un syndicaliste qui se plaint de subir le système qu’il a lui-même crée au sein du paritarisme ? HAHAHA.

    Il attend d’une institution qu’elle lui trouve un emploi alors que ce n’est aps sa mission, et bien, en attendant, il bien mangé ses allocs et vient pleurer à la fin… Je ne me fais pas de soucis pour lui, il tombera à l’ASS (et non au RSA vu ses années travaillées) et en tirera tous les bénéfices pendants de longues années.

  • Bonjour.
    J’ai fait de l’aide à la réinsertion de « chômeurs longue durée » en sous-traitant de l’ANPE, pôle-emploi du moment.
    J’avais de très bons résultats, en toute modestie.
    Par contre, je n’utilisais pas, ou très peu, les services de l’ANPE, sinon pour le principe, (c’était eux qui me payaient).
    Ce qui marche, c’est la prospection directe, la candidature spontanée, le travail en réseau.
    J’apprenais et j’accompagnais les gens dans la définition du poste recherché, dans le listage des entreprises potentiellement intéressées, dans les candidatures spontanées, dans la recherche de gens en poste dans ces entreprises, dans la prospection pour « rencontrer des gens », etc.
    En province, sur une « clientèle » sélectionnée par les critères suivant : + de 26 ans et – de 55 ans, au moins 1 an de chômage, le résultat était de 85% avec un CDD de 6 mois ou + ou d’un CDI.
    D’accord, à l’époque, il n’y avait que 9% de DE en catégorie 1, la situation était seulement très difficile, alors que maintenant, elle est très très difficile.
    Mais bon, j’ai arrêté parce que je concurrençais des associations avec 15% de réussite mais subventionnées par les pouvoirs publics, et je n’ai plus eu de contrats.
    je ne regrette pas car, après, je gagnais beaucoup mieux ma vie.
    Bon courage.

    • votre expérience m’intéresse.
      comment avez vous contracté avec l’anpe pour faire ça ? vous le faisiez seul ? comment étiez vous payé ? au résultat ? tant par chômeur qui retrouvait un travail ? est ce que ça existe toujours ?

      • C’est une longue histoire.
        J’avais perdu mon boulot. J’ai décidé de rencontrer physiquement le maximum de personnes que je connaissais pour leur « demander un conseil ». Cela ne coute rien à celui qui donne le conseil, ça le valorise et, éventuellement, le conseil peut même être bon. Et, cerise sur le gâteau, peut-être un emploi. J’ai trouvé deux fois un emploi CDI comme ça.
        J’ai rencontré, par relation, un Directeur départemental de l’ANPE qui m’a dit qu’il avait un boulot pour moi. Un premier contrat d’une semaine et beaucoup plus si réussite et « affinités ». Ses critères : 90% c’est « AIMER » les gens, les ECOUTER, et surtout CONNAITRE l’Entreprise. 10% sont des connaissances « techniques ». Les bouquins et google sont là pour cela.
        Le premier ministre de l’époque avait décidé que l’ANPE rencontrerait les Chômeurs Longue Durée. La plus part des départements ont convoqué les dit CLD et ont laissé en attente les autres.
        Dans ce département, le Dteur Départemental a décidé de sous-traiter l’opération.
        Il y avait des associations avec des salariés et moi j’étais seul, en travailleur indépendant.
        On signait des conventions avec un tarif horaire sur le nombre de gens qui rentraient en formation. L’intérêt est qu’en fin de parcours, on a plus de temps pour s’occuper de ceux qui restent. Le paiement ne se faisait pas au résultat, quelle horreur, il y aurait eu des sous-traitants qui n’auraient pas assez gagné.
        Je dis bien : Je m’occupais de mes stagiaires, les remotivais, les formais, les mettais en face de leurs questions (fonction miroir pour la précision), les relançais, mais c’est eux qui avaient les réponses et qui cherchaient leur emploi. Et, en formation « longue », ils trouvaient à 10 sur 12. C’est aussi bien que j’aie arrêté car j’étais malheureux pour les 2 qui restaient.
        Un jour, je n’ai plus eu de conventions sur la pression des assoc. avec qui j’étais en concurrence, assoc. qui vivent de tous ces budgets, et il y en a. Des assoc. et des budgets.
        En résumé caricatural, j’étais un travailleur indépendant qui faisait du profit sur le dos des chômeurs, et eux, ils étaient de braves gens qui aidaient les demandeurs d’emploi et qui touchaient des salaires. C’est évidemment complètement différent. Moi 85% de reclassement en moyenne, eux, 15% m’a-t-on dit, mais ça, ça ne compte pas.
        Un jour, plus de conventions. sans préavis. voilà. Débrouillez vous.
        Je ne sais pas ce qui existe actuellement, mais il y a certainement des possibilités, puisque des budgets, il y en a et pas qu’un peu..
        J’ai quitté ce monde de l’administration, du copinage, j’en étais fort satisfait, et je ne souhaite plus avoir affaire à eux.
        Voilà, quelques infos.
        Et je me suis aussi un peu défoulé !
        Bonne chance à vous.

        • merci pour ces précisions.
          je demandais ça car je me disais que ce qui est fait à polempois est tellement du n’importe quoi inefficace qu’il serait facile de faire mieux qu’eux.
          il m’est arrivé une fois ou deux de mettre en contact un copain au chômage avec un patron que je connaissais, rien de compliqué, juste parler de mon ami à un patron, décrocher un rdv pour lui en quelque sorte, et ensuite le conduire avec ma voiture dans les bureaux du patron pour être sûr qu’il se présente, quelque part ma démarche gratuite et désintéressée engageait ma réputation auprès de la personne que je sollicitais…
          je me disais alors que j’aurais peut être pu le faire à titre onéreux comme vous 1 jour par semaine, mais ce qui m’aurait intéressé, c’est d’être payé avec une prime pour chaque placement. mais si c’est juste pour émarger à 14,38 euros de l’heure brut, j’ai autre chose à faire, je n’irai donc pas plus loin dans ma réflexion.

  • Hé bien non, ,pas de happy end !! Quel récit consternant. Non pas par ce qu’il ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà de Pole Emploi, mais parce qu’il laisse apparaître d’une absence (volontaire?) de recul sur sa propre situation. Faut-il vraiment mettre les pieds dans le plat ? : La réaction de tout chef d’entreprise devant un CV où apparaissent 12 ans de syndicalisme est pourtant prévisible !! Pourquoi notre narrateur n’a-t-il pas demandé la réintégration dans son poste et il aurait alors forcément bénéficié d’une remise à niveau technique si elle avait été nécessaire ? Il aurait alors certainement pu négocier un « arrangement » de son CV pour masquer la partie syndicale et repartir d’un bon pied ( en changeant de région et utilisant son second prénom comme l’ont déjà suggéré d’autres commentateurs ). Avec tout le respect que j’ai pour ce narrateur qui doit être dans la détresse, je me demande quand même comment un syndicaliste peut croire que le monde du travail est celui des Bisounours !! Je partage tout à fait l’avis de Jabo : la seule devise qui vaille c’est « Aides toi , le ciel t’aidera  » !!!

  • Bonjour
    J’ai lu attentivement votre article. Travaillant moi-même à Pôle emploi je ne peux que déplorer la non performance de notre structure. La fusion de l ANPE et des ASSEDIC a engendré une baisse de compétences de ses salariés, du cadre au conseiller. Pas un trimestre sans évolution structurelle, informatique, Rh… Sous couvert de faciliter le retour à l emploi des personnes en imposant le tout-web, l état et l unedic réduisent l ensemble des enveloppes dédiées au bon fonctionnement de Pole Emploi. L objectif étant bien entendu de déresponsabiliser l état du chômage en France, et donc de fermer une structure soi disant coûteuse et improductive. Des compétences, de l investissement, du dévouement même je les compte par dizaines chez mes collègues. Nous sommes épuisés de faire des heures et des heures non payées, chez nous, par pur professionnalisme. ..et se confronter au quotidien aux aberrations de nos injonctions. Lire des articles comme les vôtres est douloureux mais je ne peux que comprendre votre désarroi.

  • Que de temps et d’énergie pour écrire ce récit. On sent le passé du syndicaliste qui passe plus de temps à parler et à se plaindre qu’à bosser 😉

    Ok, je plaisante ! Plus sérieusement, votre étonnement m’étonne; Depuis quand l’Etat es là pour trouver du travail au citoyen ? Pole emploi est un outil de communication qui donne bonne conscience

    Tournez la page, trouvez un job par vous même, avancez. Bonne chance.

  • Outch… Quel courage!
    Vous avez réussi à finir la formule « Complete Bullshit » du refourgueur de boulots moisis!
    Ne cherchez pas, les bons boulots n’ont pas le temps de passer dans ce genre de boutique, le réseautage s’en est chargé.

    Ces boutiques sont notées, par rapport au nombre de gens qu’ils « casent » et par rapport au nombre d’annonces qu’ils engrangent… d’où le grand n’imp de celles-ci.

    Quand au « site » /o\
    j’ai une collection de captures d’écrans de 404, 505 avec ou sans affichage du code Java et autres, sans compter l’effet DDoS de début de mois!

    Merci pour ces articles.

  • Et maintenant… Qu’allez-vous faire? Pas vraiment d’epilogue… Je comprends votre frustration apres ces deux annees de galere, mais mis a part l’aspect tele-realite, vous esperez quoi de ces 5 articles?

  • http://labonneboite.pole-emploi.fr ou http://www.lelab.pole-emploi.fr ou http://Www.emploi-store.fr
    Via le lab pôle emploi des innovations pour les personnes autonomes… Mais qui aidera les personnes sans internet, qui ne parlent pas français, les sdf, les travailleurs handicapés, bref ceux qui en ont le plus besoin… malheureusement l’institution à dû faire le choix de laisser les candidats autonomes se débrouiller seuls, et l’isolement n’est pas loin,…je trouve ce témoignage intéressant, réaliste de son point de vue,..le demandeur un numéro! Il suffit de tomber sur un bon conseiller et le témoignage serait différent…et comme dans toute entreprise, personne n’est parfait… pourquoi ne pas avoir fait des réclamations pour changer de conseiller? Bon courage à l’auteur…

  • Les commentaires sont fermés.

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