Et si on taxait votre épargne ?

Interdire le cash n’empêchera pas le crime, mais cela vous obligera à mettre tout votre argent en banque.

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Sam Leighton-Banker(CC BY-NC 2.0)

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Et si on taxait votre épargne ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 mars 2016
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Par Bill Bonner

Sam Leighton-Banker(CC BY-NC 2.0)
Sam Leighton-Banker(CC BY-NC 2.0)

 

Y a-t-il vraiment une « Guerre contre le cash » ? Non. Il y a une guerre contre vous. Plusieurs pays, dont le Danemark, la Suède et la Norvège, sont déjà passés à la suppression quasi-totale du cash. D’autres, comme la France, ont interdit les transactions en espèces supérieures à certaines sommes. Il y a même des plans au plus haut du gouvernement de l’Inde, qui est l’une des sociétés les plus dépendantes au cash dans le monde, visant à décourager l’utilisation des espèces.
Parallèlement, des économistes et commentateurs de l’establishment, notamment les économistes de Harvard Larry Summers et Kenneth Rogoff, l’économiste en chef de la Citibank Willem Buiter, Andy Haldane à la Banque d’Angleterre et Martin Wolf du Financial Times, se sont déclarés en faveur d’une économie sans cash.

Comme nous l’avons récemment rapporté, Summers affirme qu’il est « temps de tuer le billet de 100 $ ». Selon le New York Times, « supprimer les billets à haute dénomination pourrait aider à lutter contre le crime ». Aujourd’hui, nous creusons un peu ce tas de fumier pour tenter de découvrir ce qu’il cache. Quelle surprise ! Voilà le Deep State, malodorant, méphitique et malfaisant.

Quelques questions valant la peine d’être posées

D’abord, débarrassons-nous, comme nous le ferions d’une couche sale tenue à bout de bras, de la notion qu’éliminer les gros billets permettrait d’une manière ou d’une autre de lutter contre le crime.

Si l’on se base sur le dollar, quelqu’un qui voudrait payer 100 000 $ en espèces aujourd’hui aurait besoin d’une pile de billets de 100 $ haute d’un peu plus de 10cm.

Maintenant, imaginons que le billet de 100 $ ne soit plus disponible. Le dealer de drogue dit-il à son client, « Là, nous n’allons pas pouvoir faire affaire. Transporter de grosses quantités de cash, ça m’ennuie » ?

Le sous-traitant de la défense qui a donné rendez-vous à un membre du Comité gouvernemental sur les services armés dans le parking souterrain du Pentagone lui dit-il : « Désolé, je ne peux pas vous donner l’argent, ça ne rentrait pas dans l’enveloppe » ?

La prostituée dit-elle à son souteneur : « Je ne travaille pas pour des billets de 20 » ?

Ne vous inquiétez pas pour les criminels. En Argentine, l’épine dorsale de l’économie est le billet de 100 pesos, qui vaut environ 6 $ seulement. Nous avons une propriété en Argentine. Nous avons vu comment ça fonctionne. Les gens utilisent des billets de 100 pesos pour tout, qu’il s’agisse d’acheter le journal du matin ou de vendre un appartement à un million de dollars. Ils les transportent dans des sacs en papier (pour ne pas attirer l’attention des voleurs). Ils les entassent dans des coffres-forts. Des piles débordent de leurs poches et sont posées sur les comptoirs des changeurs au marché noir.

Malcommode ? Oui. Permettant de lutter contre le crime ? Vous voulez rire ?

Les vendeurs de drogue, les prostituées, les tueurs à gages, les terroristes, les blanchisseurs d’argent : ils sont déjà poursuivis comme des criminels et menacés d’amende, de prison ou de mort.
Le côté peu pratique des billets à petite dénomination va-t-il les arrêter ? Oubliez ça. Ils passeront à de plus petits billets, aux devises étrangères, au bitcoin, à l’or ou à quelque chose d’autre. Bloquez l’utilisation d’une devise maniable et pratique… ils innoveront.

Une « taxe » sur l’épargne

Qu’en est-il de l’idée selon laquelle l’interdiction du cash aidera l’économie ? Lorsque le cash sera plus difficile à obtenir, les banques centrales auront moins de mal à imposer un taux d’intérêt négatif sur vos dépôts bancaires.

Sans la possibilité de conserver votre épargne sous forme de devise physique, vous n’aurez pas d’autre choix que garder votre argent en dépôt dans votre banque… et payer pour épargner. Sauf qu’un taux d’intérêt négatif n’est qu’une taxe supplémentaire… qui vous est imposée par les employés du cartel bancaire et qui n’a pas besoin d’être approuvée par un vote au niveau politique.
Avec un taux négatif d’1%, vous perdez 10 euros sur 1 000 euros économisés. Cela revient à une taxe sur l’épargne de 1%.

Mais attendez… Normalement, augmenter les impôts n’encourage pas les gens à dépenser. Au contraire, ça les pousse à fermer leur porte-monnaie, non à l’ouvrir. Quand on vous prend votre argent, vous en avez moins (une lapalissade). Vous devez réduire vos dépenses. Si vous économisez pour votre retraite, une taxe sur votre épargne signifie que vous allez devoir épargner plus (et dépenser moins) sur ce que vous gagnez.

Il n’y a aucune preuve, dans les annales de l’histoire, qu’on ait aidé une économie en prenant l’argent des gens. L’idée est si absurde qu’elle ne peut que venir d’un économiste, d’un énarque… ou d’une canaille. Mais pour la comprendre pleinement… il faut remonter des centaines d’années.

À suivre !

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  • Lorsque les taux d’intérêt sont négatifs, c’est défavorable à l’épargne ok. Mais si vous empruntez pour acheter un bien immobilier vous bénéficiez de taux d’intérêt très bas….

    • Youpee, on va avoir encore plus de ménages surendettés ! C’est comme ça qu’on va avoir une économie solide ?

      Si la France n’est pas dans une merde totale aujourd’hui, c’est notamment grâce à l’épargne élevée des ménages.

      • Les japonais épargnent énormément, vois où ils en sont maintenant… Pour qu’une économie tourne bien, il faut qu’il y ait de la consommation et de l’investissement, c’est la base. Mais il est vrai qu’en cas de crise importante (celle de 29 ou de 2008) l’épargne peut sauver les ménages de la misère, il faut donc trouver un juste milieu.

        • C’est le rôle du marché (et des taux d’intérêts fixés par celui-ci). L’interventionnisme d’une banque centrale biaise ce marché et introduit justement des distorsions dont on voit les effets délétères actuellement.

  • Eh oui ! Votre article est frappé au coin du bon sens ! Il n’y a qu’une chose que vous n’ayez pas énoncé, c’est précisément l’absence de bon sens de nos politiques et c’est un doux euphémisme. Il suffit de regarder et de voir les dégâts colossaux faits par ceux qui nous gouvernent.

    Si il n’ont aucun bon sens, la c……. semble être inscrite dans leurs gènes. Et c’est bien ça qui me…gêne !

    • Ils débordent au contraire de bon sens pour leur propre avantage. Votre commentaire dénote que vous vous attendez à ce que vos maitres aient du bon sens à votre avantage, mais alors quel intérêt d’être votre maitre ?

      • Vous portez un jugement péremptoire sur mon inféodation à ce que vous appelez « mes maîtres ». De quel droit, à partir de quelques mots, vous permettez de me mettre dans « une case » ? Que connaissez vous de ce que je suis ?

        Il y a au moins une chose qui est vrai, c’est que ma vie durant, j’ai toujours été en réaction au système, donc à l’inverse de ce que vous prétendez que je suis.

        Merci de garder votre analyse psychologique de comptoir pour vous…

      • Je ne dis pas que c’est faux, ce que vous dites, simplement que c’est grave si c’est vrai et que dans ces conditions, il n’y a plus qu’à constater le divorce entre les autorités (et leurs légions de fonctionnaires)) et une population qui n’aurait plus aucune raison d’aller voter si, au moins, il fallait réunir un nombre de participants > 50% des électeurs potentiels, ce que la constitution ne prévoit même pas.

        Avec votre système de clowns de primaires dans les 2 grands partis, votre président sera élu avec à peine +/- 20 % des préférences des citoyens et donc contre l’avis de 80%!

        Un jour, il faudra bien choisir entre démocratie et monarchie provisoire, en France!

        Mais bon! On peut supprimer le cash dans un pays aux banques payant encore un intérêt pour les dépôts et où les autorités ne sont pas autorisées à fliquer tous les aspects de la vie privée.

        Mais, en France, on n’est pas dans le même cas: tout devient permis aux autorités, vie privée ou pas, y compris de permettre aux banques de se servir sur les comptes des clients: ça, c’est simplement de l’arnaque! Mais vous n’êtes plus à ça près!

  • Le véritable objectif n’est pas de relancer l’économie bien sûr. Ils s’en moquent totalement. Ce qu’ils veulent c’est continuer à vivre aux dépens des autres et à profiter. Pourvu que ça dure! Il faut se mettre dans la tête que la moralité ou l’intérêt général ne guide pas les actions des banques ou des politiques. Ceci n’exclue pas l’incompétence.

  • les revenus de l’épargne ont toujours été taxé , vous ne confondez pas avec la taxation des comptes courants , comptes où l’argent dort ?
    et il serait normal de taxer ses comptes lorsque l’inflation n’existe pas pour pousser les gens a investir !

    • Si l’argent est sur un compte, il ne dort pas, ce n’est pas un bas de laine caché sous une pile de linge…

      ….et même si cela était, c’est du vol que de vouloir le prendre.

      • l’argent est un être vivant , il nait du travail ou par miracle puis meurt avec l’inflation , il ne survit que d’intérêts liés a des investissements .
        l’argent de se vole pas dans une banque , il s’emprunte avec l’assentiment de son propriétaire et sans intérêts , pigeons comptez vous , des fois l’emprunteur ne peut pas rembourser et tout le monde sait ce qu’il se passe dans ce cas là , l’état est prioritaire .

    • Franchement, taxer l’épargne pour pousser les gens à investir, ça ne tient pas une seconde. On investit à cause de l’intérêt de l’investissement. Il s’établit un équilibre entre le montant qu’on a intérêt à investir, parce qu’il rapporte plus que le risque qu’on prend, et le montant qu’on à intérêt à garder en liquide, pour faire face à d’autres risques : dépenses imprévues, déblocage trop long, frais d’utilisation. Ajouter de l’instabilité et du risque côté liquide n’incite en rien à investir. Au contraire, ça fait mieux ressortir les risques et le faible rapport des seuls investissements qui restent disponibles. Soyons réalistes : le seul objectif du gouvernement est de garder les fonds là où il pourra se servir facilement, avec la variante de vous le faire directement dépenser à perte au profit de ses copains coquins.
      De plus, nous sommes arrivés aujourd’hui à des taux si bas et des impositions si hautes que plus aucun investissement peu risqué n’a de chances d’être rentable. Connaissez-vous les propriétaires des fonds qui sont aujourd’hui conservés en liquide et qui pourraient être valablement investis, et les raisons de leur choix ? Les épargnants ne sont pas tous individuellement forcément des génies, mais ils ne manquent pas de logique et de bon sens dans leurs réponses aux stimuli qu’on leur impose.

      • en effet , c’est stupide de forcer les gens contre leur gré , mais que peut faire l’état pour redonner le moral aux investisseurs..en France, la démission du gouvernement pourrait être utile mais les remplaçants ne valent guère mieux ,ils refusent de sortir du socialisme de grand papa..j’imagine , Juppé l’embrouille et ces 75 printemps , pas d’autres choix autorisés dans notre pseudo démocratie et monde ‘libre’ , et Hillary aux USA ha ha ha , la crise n’est pas prête à se terminer !

        • Quelques actions immédiates sont à la portée d’un état, même socialiste : stabilité fiscale, stabilité réglementaire, compensation effective entre tous gains et pertes d’investissements, reconnaissance claire du rôle de l’investisseur et de sa liberté de choix dans les affectations de ses fonds, etc. Mais ça supposerait que l’état souhaite effectivement favoriser l’investissement et accepte de rester en retrait sur les choix de l’investisseur, en le considérant comme un adulte raisonnable.

          • « Quelques actions immédiates sont à la portée d’un état, même socialiste »

            cela supposerait que les socialistes renonceraient à pourrir la vie des autres à leur profit. En 70 ans d’URSS, la seule concession faite par le pouvoir fut le lopin de terre. Pis vous oubliez un détail : la gauche française est la plus débile de l’univers.

            • Entre « la gauche la plus débile » et « la droite la plus bête du monde », vous avez un choix limité … et un vrai problème: la Vième République était faite pour un Ch.DeGaulle, « dictateur » démocratique, pas indifférent aux considérations sociales qu’il jugeait justifiées. Qui pourrait revêtir son uniforme et remplir ce rôle, aujourd’hui? Personne.

              Vous êtes repartis dans un système particratique, avec 2 « grands machins » où on se bagarre entre personnalités ou entre clans et où on est d’accord sur les ambitions personnelles identiques mais avec des différences « molles »!

    • Ah là, ça c’est une idée ! Lorsqu’on achète un bien immobilier, des actions, lorsqu’on rassemble le capital pour créer une entreprise – càd lorsqu’on investit – il y a forcément un moment où l’argent se trouve sur le compte courant. Hé bien, pour « favoriser l’investissement », le brave Etat n’a qu’à taxer à ce moment-là une coquette part de la somme en question, histoire que l’Etat – qui, lui, sait comment et dans quoi investir – puisse investir cet argent à bon escient – càd, sans return sur investissement – , au lieu de laisser les gens gaspiller leurs ressources dans un logement qu’ils n’ont pas besoin (yaka demander un logement social) ou en investissements rentables et donc peu éthiques selon la morale d’Etat.

    • Propos limité : ils iront investir ailleurs, et tant pis pour la France 🙁

    • « et il serait normal de taxer ses comptes lorsque l’inflation n’existe pas pour pousser les gens a investir ! »

      En voilà une idée bien débile. C’est du bon gros kéneysianisme qui dit « nous, nous savons mieux que vous ce qui est bon pour vous, laisser nous faire avec votre argent ».

      Prenez un jeune sans expérience comme moi (donc forcément idiot, schémas mentaux français obligent), épargner est NÉCESSAIRE pour envisager un jour d’investir parce qu’aucune banque sensée ne me prêtera jamais pour investir sans que j’ai un apport (sauf à lui forcer la main…).

      Ainsi, taxer l’épargne est la garantie pour que je n’investisse JAMAIS car je n’arriverai jamais à accumuler un capital de départ (en admettant que je ne sois pas chômeur et que j’ai un revenu suffisamment élevé pour m’acquitter du fardeau fiscal français…).

      La seule chose que vous allez obtenir est que, pour préserver mon pouvoir d’achat, je dépense mon argent maintenant dans des biens de consommation que je n’avais pourtant pas jugé utiles d’acquérir (par exemple un tas de boue d’occasion que j’appellerai voiture ou dans des meubles retapés trouvés sur le boncoin…). Et oui que voulez vous, je n’ai pas de gros moyen, il n’ait même pas dit que ce soit profitable à la croissance française…

      C’est doublement idiot et injuste par dessus le marché car ça revient à taxer une énième fois les revenus des Français et donc à rendre encore un peu moins attractif le travail (ou du moins le travail légal et déclaré…). En plus, c’est m’envoyer le message disant que je n’aurai aucune possibilité de m’extirper de ma condition et de progresser dans la société française. En effet, je n’ai pour l’instant que ma force de travail pour moi, alors déjà que travailler ne me rapporte pas des masses si en plus on me force à dilapider mes thunes, c’est la garantie pour moi de ne jamais devenir propriétaire ou soyons fou patron (parque 1000 euros sur un compte ne sont guère suffisant pour investir dans un bien immobilier ou une première entreprise…).

      L’autre conséquence alternative à laquelle vous n’aviez pas pensé est que je me tire de la France et épargne à l’étranger là ou on ne me volera pas et là ou je pourrai finir par peut-être investir un jour… Et oui hors des frontières de la France il y a tout un monde qui vit!

      L’épargne est le corollaire à l’investissement et non pas son ennemi. Et de toute manière ce n’est pas à vous, ni à l’État, ni à personne d’autre de m’expliquer ce que je dois faire ou non avec mon argent.

  • « Si vous pensez que les gouvernements créent de graves problèmes, attendez juste de voir leurs solutions »

    « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. »
    Albert Einstein

  • Ce qui doit être dit et bien compris une fois pour toutes, c’est que votre argent ne vous appartient il faut le rendre à la société. En effet, tout ouvrage socialiste l’explicite avec ferveur. Conclusion de Thierry Pech dans « Le temps des riches » et surtout les pages « délicieuses » 793 à 882 du « Le capital au XXI e siècle » de Thomas Piketty

  • J’ai voulu écrire « c’est que votre argent ne vous appartient pas », j’ai oublié le « pas »; Mais en fait il n’y avait qu’un pas qu’il ne fallait pas franchir

  • Tous les dépôts ne se font pas auprès des banques, et ce serait bien idiot d’y mettre son argent, car la possibilité de ponctionner les dépôts bancaires « en cas de crise » existe déjà depuis la crise des subprimes. L’objectif de l’absence de cash, c’est tuer l’évasion fiscale et « le black ». En cela je suis pour!

    La Suède, le Danemark et la Norvège sont tous les trois dans le top 5 des pays les plus démocratiques du monde (democraty index). Il est donc peu probable que soudainement, ces pays aient décidé de se convertir à l’absolutisme.

    Il est donc bien plus probable que le camp des « anti » compte dans ses rangs de nombreux évacuateurs de liquidités que de fervents défenseurs de la démocratie…

    • Dès qu’il s’agit d’exciter la jalousie et l’envie, les hommes de l’Etat n’ont aucun problème à recruter des collabos.

    • Sebastien D. -Stochocratie2022

      « L’objectif de l’absence de cash, c’est tuer l’évasion fiscale et « le black ». En cela je suis pour! » Oui? Eh bien vous avez tort: si ce qui est prévu dans l’article arrive, vous êtes « quasi dans l’obligation de vous défendre » contre les voleurs: banques ou état et en plus vous aiderez en ligne directe un « petit revenu » qui n’a besoin d’aucun fonctionnaire: ce sont les riches Français (ceux qui ont réussi) qui vous ont montré le chemin!

    • Les pays scandinaves ont aussi une culture où les serviteurs de l’état (socialiste, quand même) qui n’auraient pas à coeur de faire passer l’intérêt général avant le leur propre sont lourdement sanctionnés, à un point tel qu’ils ont du mal à imaginer la manière dont nos propres gouvernants se servent dans nos poches.
      Le black (c’est à dire la transaction de gré à gré sans intervention de l’état) et l’évasion fiscale (c’est à dire la préservation de son bien face à un maître spoliateur, au delà de la juste contribution aux charges de la collectivité) ne sont pas le mal incarné, ce sont les mécanismes de sauvegarde qui viennent rappeler aux gouvernants où se situe le seuil de consentement à l’impôt. Il conviendrait de ne pas faire obstacle à leur bon fonctionnement.

    • Voilà!

      Sans le vouloir vous avez parfaitement saisi la mentalité social-communiste qui va nous mener tout droit au totalitarisme.

      Vendre à la masse populaire franchement naïve et inculte une mesure comme un bienfait ou comme nécessaire à lutte contre la criminalité (ou l’immoralité cf évasion fiscale) pour laquelle elle ne pourra être que pour et gagner ainsi cette soi-disant légitimité démocratique, puis taxer tout opposant à cette mesure de vouloir faire le jeu de ces criminels voir d’en être un…

  • Sous couvert de lutter contre le crime, le but avoué est de faire la guerre aux pauvres. Quand on est pauvre et dépendant, on devient un bon esclave client du socialisme.

    • Pas leur faire la guerre, les enrôler comme chair à canon. Le résultat est le même pour eux (ils crevent tout pareil) mais nettement plus rentable pour les chefs de guerre.

  • « qu’un taux d’intérêt négatif n’est qu’une taxe supplémentaire… qui vous est imposée par les employés du cartel bancaire »

    Qu’il s’agisse d’une taxe, oui, mais comme vous le savez, les taxes sont imposees par les gouvernements. En l’occurence, un taux d’interet negatif est impose par la Banque Centrale et collecte par les banques commerciales : oubliez le « cartel bancaire » ou allez accuser votre epicier de vous imposer la TVA!

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