Le regard de René Le Honzec
En 1347, les Anglais de Edouard III acceptent la reddition de la ville de Calais qu’ils assiégeaient, sans que le roi de France Philippe VI n’ait pu y faire grand’ chose. Rituellement, 6 bourgeois viennent en chemise et la corde au cou remettre les clés à l’Anglais. Bien que nous ayons récupéré en 1558, le problème reste latent. Ainsi notre roi normal Flanby Ier (et dernier, espérons !), petit bourgeois bedonnant est-il de nouveau obligé de se présenter en chemise et la corde au cou à son cousin Cameron pour le supplier de récupérer la Jungle de Calais, peuplée de potentiels sujets de Sa Gracieuse Majesté. Je dis bien potentiels, parce que SM n’en veut pas. C’est dire si cette situation est cocasse et désespérante de l’incapacité de nos « gouvernants », qui acceptent par lâcheté et fatalisme des clandestins et prétendent les refiler aux Anglais qui n’en ont rien à faire. Ou alors, une rançon serait la bienvenue qui permettrait d’entretenir à leurs frais (des Saxons) leurs potentiels futurs compatriotes, qui refusent les merveilleux villages de la France profonde que Flanby leur propose. Des mercenaires venus de toute l’Europe essayent de secourir les assiégés potentiellement britanniques de la Jungle (par les « Forces de l’Ordre » français, je ne sais pas si vous suivez) en y foutant le feu, des sujets français bénévoles font pipi dessus pour tenter d’éteindre ces flammes qui renforcent le hâle de Marine Le Pen, tandis que Flanby espère ne pas trop se faire encalais par Cameron. Honni soit celui qui mal y pense.