Climat : des dépenses publiques exorbitantes et contre-productives (2/5)

Quelles seraient les conséquences économiques de la hausse maximale des températures pronostiquée par le GIEC ?

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Climat : des dépenses publiques exorbitantes et contre-productives (2/5)

Publié le 26 janvier 2016
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1ère partie en ligne ici.

Cette analyse a pour but de trancher la question suivante : un décideur politique doit-il dépenser dès aujourd’hui des milliards pour tenter très hypothétiquement de changer ce que sera le climat dans 80 à 100 ans, ou doit-il se préoccuper de ses problèmes immédiats, et parier sur les progrès technologiques et les capacités d’adaptation des humains d’aujourd’hui et de demain pour régler les éventuelles conséquences d’un changement climatique ? Autrement dit, face au changement climatique, faut-il privilégier une approche dirigiste ou libérale ? Pour retrouver la première partie de cette étude, cliquez ici.

Avertissement : bien que l’auteur soit ouvertement climatosceptique, les éléments qui suivent seront développés comme si l’on pouvait faire confiance aux conclusions et aux marges d’incertitudes figurant dans les sous-rapports 1,2, et 3, du rapport complet du GIEC de 2013.

Par Vincent Bénard.

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Conséquences économiques d’une hausse des températures comprise entre 2 et 3°C

Le sous-groupe 2 du GIEC, dans le chapitre 10 de son rapport, apporte des éléments très intéressants pour notre politicien. Ce chapitre cherche à estimer les impacts des hausses de températures sur le bien-être mondial, converti en équivalent de variation du revenu (Equivalent income change). Le concept est alambiqué, mais l’approximation « % equivalent income change » =  « évolution relative du PIB mondial » est raisonnable.

Ce chapitre affirme, tout d’abord, et en toute honnêteté, notons-le, que les incertitudes sur les impacts du changement climatique sont très importantes, et que « les impacts économiques du changement climatique sont difficiles à estimer ».

Il affirme également, je cite (chap 10, p 662 du WG2) :

« L’impact du changement climatique [sur le PIB] sera faible par rapport aux autres déterminants de la croissance, à savoir la démographie, le progrès technologique, l’efficacité des gouvernances »

En outre, les auteurs estiment qu’il y aura de fortes disparités régionales, le chiffre moyen cachant de fortes disparités entre pays tempérés (où l’impact pourrait être même positif) et pays tropicaux (plus touchés).

Bref, les auteurs reconnaissent que le climat est un facteur parmi d’autres, et plutôt moins important que d’autres. Dans quelle mesure ?

Le rapport (p 690) estime les impacts en terme d’equivalent income change (que nous assimilerons au changement de PIB par la suite) gagné ou perdu du fait de l’évolution des températures, à partir d’un petit nombre d’études (le sujet est complexe, rares sont ceux qui s’y lancent), en fonction de la température.

Je nourris la plus grande méfiance vis-à-vis de ces études de futurologie dont les hypothèses relèvent souvent du doigt mouillé, et le GIEC lui-même souligne le haut niveau d’incertitude de ces estimations. Mais admettons qu’elles soient raisonnables, et que l’honnête homme, ou l’humble politicien, puisse s’y référer. Le graphe ci-dessous reproduit leurs résultats.

Bénard1

Jusqu’à +2°C, les études les plus pessimistes n’imputent quasiment aucune influence au climat, reconnaissant ainsi que nos capacités d’adaptation à des variations habituelles feront le job, quels que soient les développements désagréables que le GIEC entrevoit du fait de la hausse des températures : maladies, événement climatiques extrêmes, etc. En clair, rien ne permet de supposer que nous serions incapables de nous y adapter au XXIe siècle, alors que nous le fumes au XXe.

Entre 2,5 et 3,5°C, la plupart des études chiffrent la perte de PIB entre 0 et 3 % du fait du climat, une seule étude arrivant à -12 % pour une hausse de température de 3,25°C. Enfin, une unique étude fait état d’une perte de PIB de 6 % du fait d’un réchauffement de 5,5°C, très loin hors de l’intervalle de confiance de la TCR donné par le GIEC.

Ces baisses de PIB seront évidemment à pondérer par les hausses liées aux gains de productivité que les progrès technologiques par nature inimaginables à ce jour (malgré quelques tentatives de futurologie hasardeuses), et aux variations (sens à déterminer) du fait de l’évolution de nos modes de gouvernance futurs, et notamment de l’influence de ces gouvernances sur la fréquence et l’intensité des conflits armés. Il faut donc comprendre les chiffres du GIEC comme « Le PIB global sera moins élevé de 0 à 3 %, et dans le pire des cas de 12 % par rapport à ce qu’il aurait été sans changement climatique », et non « Le PIB baissera de 0 à 12 % », comme on a pu le lire dans les medias…

Que représentent 3 % de perte de PIB d’ici 2100, soit l’hypothèse la plus pessimiste de toutes les études hormis une ?

Très exactement une perte de zéro virgule trente-quatre pour mille par an, cumulée année après année. Ou encore 0,034 % de PIB en moins par an. Si les hausses de température incriminées sont atteintes en 2080 au lieu de 2100 (hypothèse très pessimiste), cela ne représente encore que 0,045 % de PIB par an, sachant que nos mesures de PIB sont précises à 0,1 % près…

Mais soyons humbles jusqu’au bout, imaginons que les économistes qui ont, dans une unique étude, chiffré la perte de PIB à 12 % pour une hausse de 3,25°C aient raison. Hé bien si ladite température est atteinte en 2080 (hypothèse toujours aussi pessimiste), cela ne représente toujours que 0,17 % de PIB annuel. Mais cette étude parait tellement décalée par rapport à la masse d’études convergentes qu’il parait difficile d’en tenir compte, au moins en termes de choix politique immédiat.

 

Quel intérêt des dépenses climatiques ?

L’influence que l’on nous présente comme catastrophique du changement climatique est donc estimée par les auteurs des rapports dits scientifiques du GIEC lui-même à un ordre de grandeur très faible, très loin des hurlements catastrophés entendus lors de la COP21.

Pour un pays comme la France, aujourd’hui, il n’apparaît donc guère raisonnable de dépenser plus que la perte moyenne maximale de PIB mondial imputable au changement climatique, soit 0,045 % de son PIB annuel (dépenses privées ou publiques) pour lutter contre le changement climatique, soit 990 millions d’euros annuels, pour réduire nos émissions de CO2, et encore, à condition que les dépenses entreprises parviennent effectivement à réduire les rejets sous la limite permettant de maintenir la température en dessous de +2°C. Et même si l’hypothèse la plus débridée (-12 % soit 0,17 % par an) se révélait exacte, 0,17 % ne représentent que 3,5 milliards annuels. Par contre, toute dépense entreprise dans un autre but bénéfique avéré, dans un cadre rentable (non subventionné), et qui, incidemment, abaisse les émissions de CO2, reste bienvenue.

Il convient donc de savoir si, en France, les dépenses spécifiquement orientées vers la baisse des émissions de CO2 sont supérieures ou inférieures aux montants ci-dessus.

Or, la seule charge liée au financement des énergies renouvelables non naturellement rentables (principalement l’éolien et le photovoltaïque) représentera en 2016, 4,4 milliards d’euros, payés sur nos factures d’énergie au titre de la CSPE (source wikipedia). Et cela n’inclut pas les autres dépenses publiques anti-CO2, directes, ou par le biais de crédit d’impôts, pour faire baisser les rejets de CO2, ni même les coûts imposés aux entreprises par le mécanisme des crédits carbone, dont les effets pervers (fraudes, délocalisations) n’ont pas été chiffrés à ce jour pour la seule France, à ma connaissance. Mais un rapport récent estime que certains grands États, dont la Russie, fraudent massivement le système en vendant des crédits carbone correspondant à de fausses réductions d’émissions…

D’après ce rapport favorable aux politiques “vertes”, les investissements liés à la réduction des GES en France en 2011 se sont élevés à 22,2 milliards d’euros, dont 60 % pour le secteur privé et 40 % pour le secteur public. Soit 9 milliards pour les contribuables, dix fois plus que ce que la raison commande. Et le pire est que ces chiffres déjà stratosphériques sont amenés à augmenter, si les gouvernants poursuivent la hausse des investissements climatiques autant qu’ils prétendent le faire.

Il est impossible de dire quelles auraient été les dépenses d’amélioration de l’efficacité énergétique côté consommateurs sans subvention, mais ces dépenses ont représenté 8,4 milliards en 2011 et ont été prises en charge à 75 % par le secteur privé. Même en admettant que sans carotte publique, la moitié des dépenses privées n’aurait pas été entreprises= (ce qui parait beaucoup), il parait peu concevable que ces dépenses purement privées descendent en dessous de 3 milliards annuels. Ces dépenses ne sont pas entreprises pour le climat dans 100 ans, dont tout le monde se moque bien dès qu’il s’agit de son argent, mais pour améliorer notre efficience économique quotidienne, et si, accessoirement, cela améliore les perspectives climatiques, c’est la cerise sur le gâteau.

Ces dépenses se situent donc déjà au-dessus du maximum raisonnable que l’on pourrait consacrer à la lutte contre les GES. Donc les dépenses faites sans penser au climat sont très largement suffisantes eu égard aux risques que le changement climatique nous fait courir, tel que le GIEC lui-même les a quantifiés. Il est parfaitement inutile et improductif d’y ajouter des dépenses non rentables spécifiquement dirigées vers la lutte contre le CO2.

« Business as usual » semble donc une attitude tout à fait raisonnable pour un décideur politique sachant garder la tête froide.

Nous pourrions nous arrêter à ce stade, mais il existe encore beaucoup d’autres observations renforçant le raisonnement qui précède, et il serait dommage de vous en priver.

À suivre avec la troisième partie demain : Les politiques pro-développement économique seront bien plus profitables que celles bridant l’accès à l’énergie

Lire sur Contrepoints notre dossier spécial réchauffement climatique

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  • d’où l’insistance sur les dégâts irréversibles et inestimables à la biosphère…sans même relativiser, une économie décarbonée aurait aussi des dégâts sur l’environnement!

    ceci dit la confiance dans ces calculs incertains reposant sur une théorie non prouvée en fonction d’hypothèses incertaines est relative…mais vous avez raison, c’est ça que dit le giec…a titre personnel je le dis aussi depuis un moment, les alarmistes vont si loin que de les forcer à admettre que le giec n’annonce pas une si grande catastrophe serait un progrès.

  • Bonjour

    -3% en 100 ans à comparer à la croissance ‘naturelle’, PIB mondial 2.7T$ en 1913 et 74T$ en 2010 (wiki)

  • Tant qu’à dépenser de l’argent pour lutter contre une menace mal évaluée, autant bien cibler ses dépenses. Il n’y a que l’embarras du choix. Les économies d’énergie sont un gisement gigantesque (pas seulement l’isolation des logements mais aussi l’amélioration des procédés les plus consommateurs -ciment et autres-, plus de recyclage…), la production d’énergie décarbonée (nucléaire, fusion, biomasse via des OGM…) est aussi un espoir raisonnable. Bref il faut un grand coup de collier en recherche et ensuite en investissement. Quand on est le dos au mur (ex le projet Manhattan lors de la dernière grande guerre) cela marche et même très vite. Il est lamentable de dépenser des fortunes pour des solutions antiques (moulins à vent) et sans grand potentiel d’amélioration (à part couvrir toujours plus de sites !). Il est lamentable aussi d’envisager « d’indemniser » des pays qui seraient les victimes du réchauffement potentiel alors qu’ils sont surtout les victimes de leurs propres erreurs (surpopulation, dilapidation des ressources d’eau fossile…).
    En fait ce qui est derrière tout cela n’est pas seulement le problème du climat et de l’énergie, c’est surtout le problème du maintien au pouvoir de castes de politiciens qui cherchent des prétextes pour accroitre leur folie réglementaire et qui cherchent à faire croire qu peuple que seul eux peuvent les protéger des dangers qu’ils présentent comme apocalyptiques. Bref faire peur pour garder le pouvoir !

  • Tout autant et même plus que le résumé partisan du GIEC pour les décideurs, ces derniers seraient bien avisés de lire cette analyse de Vincent Bénard et d’éviter ainsi le gaspillage monumental de l’argent public.
    Ah j’oubliais, et de foutre à la porte avec un bon coup de pied où je pense leurs conseillers scientifiques et économiques sur cette question du climat.
    L’étude complète :
    http://blog.turgot.org/index.php?post/Benard-CO2-reponse-liberale

  • Il faut préciser que, en supposant les modèles du GHIEC corrects (…), tous les efforts demandés n’auront pas pour effet de supprimer le réchauffement, ni même de le limiter à, par exemple 1° au lieu de 2°.
    Ils auront tout au plus l’effet de reculer,dans des proportions ridiculement petite , la date à laquelle ce réchauffement supposé se produirait.
    En clair, au lieu d’atteindre les +2° en en 2100, on les atteindrait en 2101.
    Ce qui ne change évidement RIEN DU TOUT.
    Pour véritablement supprimer le réchauffement, il faudrait supprimer toute l’énergie fossile.

    • Et encore, même supprimer toute énergie fossile ça risquerait de ne pas changer tant que ça le réchauffement vu que le CO2 d’origine humaine n’est que très minoritaire dans le CO2 atmosphérique total et que le rôle de ce dernier n’est que marginal par rapport à d’autres facteurs comme l’activité solaire.

      • Le CO2 d’origine humaine représente une part croissante de ce taux qui représente au bat mot 40% du total.. c’est tout sauf très minoritaire.

        • L’homme ne fabrique pas le carbone : il le libère. Le CO2 vient de l’océan et y retourne. La quantité de CO2 piégée dans l’océan est bien plus grande que dans l’atmosphère. Il y a un équilibre entre la pression de CO2 dans l’atmosphère et la surface de l’océan. Mais ça dépend de la température donc de la saison, de la latitude, des courants marins, de la salinité, de la fonte des glaces (l’eau froide capture, l’eau chaude libère le CO2) … Et du coup il n’est pas évident de dire si l’océan absorbe ce qu’on libère ou dégaze à cause d’un réchauffement de nature inconnue.

          Pour la libération de carbone pas nos activités, le problème est dynamique : combien de temps en moyenne reste-t’il dans l’atmosphère avant d’être capté par l’océan ou les sols. La végétation rend le carbone quand elle pourrit sans être enfouie – y compris dans les forêts primaires dont j’ai bien peur qu’on surestime l’importance.

          Bref, on n’a aucune certitude sur la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère (entre 5 et 100 ans !). De même que l’on n’a aucune certitude sur l’action combinée de la vapeur d’eau et du CO2 qui détermine de fait l’attribution du réchauffement à un excès de CO2 et son importance. Votre chiffre de 40%, tout comme la prétendue « sensibilité climatique au doublement de CO2 » (dont la méconnaissance par les physiciens est à l’origine du ridicule plat de spaghettis du GIEC) n’engage que les croyants.

          • Le 40 pour cent engage la comparaison entre le niveau pre industriel et maintenant.. vous doutez de cela? Je n’ai rien dit de plus, n’enfumez pas.

            • Le 40% d’origine anthropique est bidon. Sortez des sources qu’on s’amuse un peu.

              • Ben voyons.. sortez des sources que la Terre tourne autour du soleil.
                Vous niez que le CO2 a augmenté de 40% entre 1800 et 2015, et que cette augmentation est due à l’homme?
                Ca sert ne sert à rien d’aller plus loin.. quand on a affaire avec un dogmatique digne de l’inquisition.

                • « au bat mot 40% du total »

                  Vous ne savez pas calculer : si vous ajoutez 40 à 140, vos 40 représentent 40/(100 + 40) = 28.57 %. du total !

                  Alors laissez tomber les chiffres : entre ce qui est émis et ce qui est capté, les climatologues ont de toutes façons beaucoup de mal à s’y retrouver. N’essayez pas de vulgariser la pseudo science-vulgarisé du GIEC : le résumé pour les décideurs du GIEC est déjà lui même une vulgarisation des éléments de physiques mal maitrisés par les spécialistes eux-même. Au final, il ne reste plus grand chose.

                  C’est d’ailleurs un des problèmes avec le GIEC : les raccourcis et amalgames qu’ils se permettent pour tenter de convaincre font qu’ils passent pour des crétins auprès du public ayant un minimum de culture scientifique. Cependant sur Contrepoints, beaucoup se sont donnés la peine de remonter à la vraie source : celle des chercheurs. Et c’est sur cette base que portent nos critiques scientifiques, et sur des détails souvent pointus mais qui en matière de science font la différence entre la connaissance et le pur égarement.

                  • Oh merci pour le cours de math.. alors la pour vous êtes bien prompt pour épingler ce genre de choses.. quand à répondre sur le fond oula..

  • Les études du GIEC sont un château de carte. Le socle (l’attribution du réchauffement à l’homme et ses « projections ») est on ne peut plus fragile – les validations (qui ne seraient même pas des preuves) échouent : modélisation en échec qui obligent à rafistoler la théorie pour sauver les apparences.

    Le second étage d’étude des conséquences est tout aussi bancale et idem pour le troisième. C’est pourquoi je qualifie l’ensemble de château de carte. N’importe qui est un peu sérieux se tient à l’écart de ce genre de construction.

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