Qui a tué la croissance économique ?

Où est la croissance ? Qui vole le futur ?

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Dominik Meissner-Origami money gun(CC BY-NC-ND 2.0)

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Qui a tué la croissance économique ?

Publié le 20 janvier 2016
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Par Jeffrey Tucker.

Dominik Meissner-Origami money gun(CC BY-NC-ND 2.0)
Dominik Meissner-Origami money gun(CC BY-NC-ND 2.0)

Les débats sur l’économie moribonde sont un passe-temps américain. Ce sujet remplit les colonnes des éditorialistes, fait bouillir la blogosphère, dévore les experts TV et domine les débats politiques.

C’est une question extrêmement importante car de nombreuses personnes sont sérieusement frustrées par ce problème. La popularité récente de certaines personnalités politiques excentriques de gauche et de droite – soutenues par les foules qui soutiennent les remèdes miracles du nationalisme et de la redistribution – en est la preuve.

Il est bon de temps en temps d’analyser la situation dans son ensemble. Le rapport de l’Economic Freedom of the World le fait avec une expertise fantastique. Si vous êtes sensible aux processus de collecte de données, à leurs analyses en vue d’en tirer des conclusions, vous apprécierez ce rapport. Il s’en tient à ce que l’on connait et à ce que l’on peut mesurer. Les éditeurs du rapport travaillent sur ce sujet depuis 1996, la constance dans l’apparition des causes et des effets est donc indéniable.

Le rapport mesure et étudie cinq indicateurs clés de la liberté économique : la sécurité des droits de propriété, la santé de la monnaie, la taille du gouvernement, la liberté de commercer mondialement et l’étendue de la réglementation. Toutes leurs mesures sont transparentes et scrutées par des experts en permanence. Si vous vous demandez comment certaines mesures ont donné ces résultats, vous pouvez obtenir les réponses puisque tout est dans le rapport, y compris le détail des fantastiques collections de données, en téléchargement libre.

Le rapport passe au crible 157 pays dont 100 d’entre eux avec des données disponibles depuis 1980. 42 variables distinctes au total sont utilisées pour le classement.

Voici LE point à retenir de ce rapport : dans toutes les mesures relatives au bien-être, les économies les plus libres surperforment grandement par rapport aux économies contrôlées.

Les pays du premier quart, c’est-à-dire les économies les plus libres, ont des indicateurs de revenu moyen plus de 7 fois supérieurs aux pays du dernier quart (les moins libres). C’est aussi vrai pour les pauvres : le revenu moyen des pauvres dans les économies libres est égal à six fois celui du revenu moyen des économies contrôlées. Le groupe constitué des revenus les plus bas dans les économies libres reste 50% plus élevé que la moyenne des revenus des économies les moins libres.

L’espérance de vie est de 80,1 ans dans les pays du premier quart et de 63,1 ans pour les pays du dernier quart.

Le rapport montre ensuite que les libertés individuelles sont plus protégées dans les économies les plus libres.

Il est magnifique de constater que ce rapport met un terme à un siècle de débats idéologiques. En effet, ces résultats ne sont pas issus d’une idéologie politique. Ils sont tirés de faits relevés sur le terrain et des conditions réelles du droit, de la réglementation, des institutions, de la législation et de la politique.

Les implications du rapport sont alors indiscutables. Si vous souhaitez qu’un pays devienne plus riche, vous devez adopter des principes de liberté économique. Si vous souhaitez conduire un pays à la pauvreté, il existe aussi un moyen : faites grossir le gouvernement, détruisez la valeur de la monnaie, limiter le commerce et réglementez intensément toute la production et la consommation.

En fait, on finit de lire ce rapport avec une seule question en tête : pourquoi continue-t-on à débattre de ce sujet ?

Qu’en est-il des États-Unis ?

Tout le monde sait que les États-Unis ont un problème. Alors qu’ils connaissent la plus grande explosion de technologie et de communication de l’Histoire, c’est-à-dire une transformation qui devrait déclencher un énorme boom économique similaire à ce que nous avons expérimenté au XIXe siècle, nous assistons à des résultats pathétiques en terme de croissance et de revenu par foyer.

Un coup d’œil rapide montre bien ce que je veux dire par là. Le graphique ci-dessous montre l’évolution annuel du PIB en pourcentage depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à aujourd’hui.

 

Tucker1

 

De même, voici le revenu médian par foyer de 1984 à 2013 :

 

Tucker2

Vous trouverez dans ces deux graphiques la source de la frustration des votants et du climat d’inquiétude ambiant.

Les gens veulent comprendre pourquoi et savoir qui tenir pour responsable. L’Index de la Liberté Économique le laisse clairement entendre.

Entre 1970 et 2000, les États-Unis ont généralement été listés en 3e position des économies les plus libres, derrière Singapour et Hong Kong. Les États-Unis ont commencé à déraper en 2000. En effet, entre 2000 et aujourd’hui, leur position sommaire dans l’index a glissé de 0,9 %. Cela ne semble pas beaucoup mais « une baisse d’un point dans le classement est associée à une baisse du PIB à long terme entre 1 et 1,5% annuellement », d’après le rapport, et cela s’ajoute année après année.

Par rapport aux autres pays, listés du plus libre au moins libre, les États-Unis sont passés de la 3e place à la 16e place. Les pays suivants sont aujourd’hui devant eux : Australie, Chili, Irlande, Canada, Jordanie, Taïwan, Nouvelle-Zélande, Hong Kong et Singapour.

Il y a aussi quelque chose que je trouve incroyable. La Géorgie, ancien pays soviétique, se classe à la douzième place. Dans le même ordre d’idée, pouvez-vous deviner quel pays est juste derrière les États-Unis, à la 17e place ? La Roumanie, ancien cauchemar communiste. Le fait que la Roumanie soit seulement légèrement moins libre que les États-Unis est un progrès merveilleux pour les Roumains, mais devrait faire honte aux Américains.

La chute de la liberté économique des États-Unis a été abrupte. Les auteurs du rapport notent aussi que ce déclin est très inhabituel. La plupart des pays du monde deviennent plus libre, ce qui est en accord avec la baisse de la pauvreté mondiale.

Les États-Unis, eux, se déplacent rapidement dans la direction opposée : « Nulle part ailleurs le revirement de la tendance haussière de la liberté économique n’a été aussi manifeste qu’aux États-Unis. »

Quel facteur en particulier conforte le plus ce constat ? C’est avant tout la sécurité de la propriété. La guerre contre les drogues, les renflouements, l’augmentation des transferts forcés vers les élites politiques, le droit de préemption, la confiscation des actifs y contribuent largement. Il y a bien sûr d’autres problèmes de réglementation et de taxation, mais le manque de sécurité de nos propriétés a été décisif. Cela tue l’investissement, la confiance dans le futur et la capacité à accumuler du capital, qui sont des paramètres essentiels pour la prospérité.

L’étrange silence de la part de l’opinion publique me frappe lorsque je regarde toutes ces données, et les conclusions associées, claires comme de l’eau de roche. Les gens se débattent pour trouver des réponses. Où est la croissance ? Qui vole le futur ? C’est peut-être les migrants, les pays étrangers et l’augmentation des inégalités. C’est peut-être aussi la technologie qui cause des suppressions d’emploi. Ou c’est peut-être les gens qui sont paresseux et incompétents.

Ou alors, nous devrions regarder les chiffres. Tout tourne autour de la liberté.

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  • Ce qui est intéressant ce ne sont pas les graphes ou les chiffres c’est la vision de l’auteur américain sur son propre pays. Je croyais que le déclinisme était une idéologie bien française il s’avère que ce n’est pas le cas. Ce déclinisme apparait sous un jour différent là bas c’est semble t’il le déclinisme de la liberté et de ce fait de l’économie, chez nous c’est l’image de nous même, des valeurs de la république qui déclineraient (voir Eric Zeymour le chantre de notre déclinisme).
    Enfin placé les USA en dessous de la Jordanie en terme de liberté cela me laisse songeur, il faut que je m’intéresse à ce pays.

    • Si vous regardez de près, chez nous aussi, c’est le déclin de la liberté qui est en cause. Le reste n’en est que la conséquence.

  • Cela peut paraître paradoxal mais l’effondrement du bloc communiste a poussé les USA vers le socialisme soft avec l’atteinte au droit de propriété et les mesures liberticides alors que les pays de l’est suivent le chemin inverse. Mais la force des USA est de continuer à attirer les talents de la planète entière ( notamment en R et D) .

  • J’ai surtout l’impression que tout cela n’est qu’une histoire de cycle et de nature humaine.
    A l’origine d’une nation, d’un etat, tous les individus démarrent du même point, et sont donc plus ou moins égaux.
    La concurrence (saine) entre eux pousse naturellement le pays vers le haut.
    Le problème est qu’au bout d’un moment, certains deviennent de plus en plus gros, et ont une telle position dominante qu’ils sont en mesure de diriger leur semblable, et de tout faire pour conserver cette position….par la biais notamment de restrictions à la liberté…

    • Le problème avec les « cycles », c’est qu’il est facile de les expliquer mais beaucoup plus difficile d’en tirer des prévisions du fait de leur superposition et de la présence tout aussi probables de composantes chaotiques.

      Les moyennes glissantes sont une autre source de prévision, mais pas forcément plus fiable.

      Au final, l’important est tout de même la tendance et les facteurs qui la rende positive et sur lesquels ont peu agir. Et il est très imprudent de négliger les facteurs majeurs agissant sur la tendance en faisant confiance à des cycles ou en extrapolant des moyennes.

      C’est le drame avec nos politiciens qui sont uniquement intéressés par les chiffres à la date de leur réélection et non par la rationalité de leurs décisions. Et c’est ainsi qu’ils deviennent une composante négative de la tendance.

    • La notion de cycle doit avoir été inventée pour faire patienter ceux qui n’ont jamais vu qu’un demi-cycle, un mouvement dans un seul sens. En science, les demi-cycles sont une spécialité des calculs de fatigue, ce sont eux qu’on cumule pour évaluer l’endommagement.

  • Je ne suis pas en train de vous faire de la prévision statistique, simplement expliquer une constante de la nature humaine…
    tout ça pour expliquer que tout cela est bien beau de dire que la liberté favorise la croissance, on est au courant…mais est ce que les dirigeants ont intérêt à provoquer cette liberté ?? Cela est beaucoup moins évident, du moins pour eux.
    Ne serait ce que en France, en favorisant la liberté, vous allez vous attaquer à tous ceux qui possèdent une rente (par l’etat, les reglementations etc…), et comme la majeure partie de la population ne comprend rien (merci les medias etc),, selon moi toute tentative de réforme dans ce pays est impossible, nous sommes voués à connaître la faillite, la fin de ce pays, pour repartir sur de nouvelles bases, et avec là son lot de liberté

  • Aux USA, je dirais que rien n’est terminé, ils ont toujours cette culture de la gagne et de l’entreprise, donc je ne parierai pas chez eux sur une fin de cycle

  • heu … j’aime bien les études scientifiques.

    mais avec cet article, on en est très très loin.

    j’ai l’impression de relire les travaux de Daniel Kahneman : quand une question est trop compliqué, on la substitue implicitement par une plus facile. :

    « qui a tué la croissance économique », devrait déjà commencer par une définition de la croissance économique, et d’y intégrer tous les acteurs. Et la, c’est le premier point fatal :
    on passe de X acteurs de la croissance économique, extrêmement compliqué à décrire, à 5 facteurs que le rédacteurs maîtrise.
    La substitution s’effectue sur ce point la, que « les 5 facteurs que je maîtrise sont largement suffisant pour expliquer la croissance économique » : mais c’est complètement faux !!!!

    pourquoi ne parle t il pas des ressources naturelles d’un pays ? sa démographie ? du niveau du marché mondial (indispensable pour évaluer les exportations, même s’ils se restreint au pib; et pourquoi que le pib ?) ? de la technologie employée ? … si par exemple, la technologie expliquerait à elle seule le problème, quel serait le rapport avec la liberté ? En quoi l’évolution de cette dernière aurait un impact sur la croissance économique ?

    par contre, je suis entièrement d’accord avec l’auteur, quand il sous entend la déferlante de produits made in Georgia et autres made in Jordania.

    non, je plaisante.

    une conclusion s’impose ? vive la Chine

    • Vous avez raison : quand le bateau prend l’eau et menace de couler, il est peu urgent de savoir QUI a fait un gros trou dans la coque. En revanche il devient urgent de trouver un moyen de le reboucher. L’auteur propose des solutions qui lui semblent pertinentes :

      « les économies les plus libres surperforment grandement par rapport aux économies contrôlées. »

      Et vous vous proposez quoi ?

  • Cet indice n’a rien de scientifique, il n’est qu’un artifice rhétorique au service d’une idéologie. L’institut Fraser qui le publie est un lobby notoirement libertarien. Les problèmes scientifiques et épistémologiques posés par cet indice sont nombreux et je m’empresse de vous les exposer.

    (a) Il présuppose que la liberté est quantitativement mesurable, conception bien utilitariste de la liberté, assez peu en adéquation avec la philosophie libertarienne au coeur de la doctrine de l’institut Fraser.

    (b) L’institut Fraser utilise comme item, le taux d’imposition marginal des pays afin de construire cet « mesure » de la liberté. Mais chose curieuse il ne s’intéresse pas de comment il a été décidé. Faisons une petite expérience de pensée : un pays A dans lequel un unique individu décide autoritairement que le taux d’imposition sera de 20% pour tous, ceux qui ne paieront pas seront exécutés. Un pays B dans lequel, les habitants se mettent tous d’accord sur un taux de 40%, celui qui ne paie pas aura droit à un procès et s’il ne peut faire valoir son bon droit, la somme sera prélevée autoritairement sur son compte (augmentée d’une amende). Dans l’esprit du classement, A serait « plus libre économiquement» que B ! Bizarre non ?

    (c) La question du taux d’imposition pose encore d’autres problèmes. Les auteurs s’intéressent au taux d’imposition marginal sans s’occuper des tranches. Ainsi, un pays dans lequel le taux marginal sera de 50% à partir de 500 000 euros sera « moins libre » qu’un pays dans lequel le taux marginal est de 45% à partir de 50 000 euros ! Là encore assez curieux, non ?

    (d) Autre problème : la question du ratio impôt/pib. Dans le calcul de l’indice, plus le ratio est élevé plus la note est basse. Or lorsqu’on regarde les données de la banque mondiale, on observe une relation positive entre ratio et développement du pays (en général, les pays les plus développés sont parmi ceux qui ont un ratio parmi le plus élevé, et réciproquement). Si on suppose que liberté économique et développement économique sont liées, cela pose un problème, car nous avons une composante (le ratio) de la mesure (l’indice de liberté économique) qui « évolue » en sens inverse empiriquement.

    (e) Enfin, si on prend le temps de regarder la méthodologie, et notamment les formules, on s’aperçoit que pour certains indicateurs, vous pouvez avoir un pays qui entre deux enquêtes restera exactement le même alors que sa note ne sera plus la même. Pire vous pouvez même avoir un classement différent entre deux pays qui n’ont pas évolué entre les deux dates. Pourquoi ? A cause du mode de calcul qui introduit dans le calcul de certains idem, la moyenne des autres pays. La note d’un pays dépend donc de lui mais également des autres. Cela ressemble fort à une liberté relative…. Relativisme, utilitarisme, deux choses qu’abhorrent les libertariens et qui pourtant sont très présentes dans le classement qu’ils produisent et se plaisent à citer sans s’informer.

    • Personne n’a prétendu que cet indice était « scientifique » et tout imparfait qu’il soit il a le mérite d’exister et de dégager une tendance forte qui est absolument indéniable :

      Les états qui assurent le mieux les droits et les libertés des gens sur-performent les autres tandis que les états collectivistes, dirigistes, socialistes s’enfoncent dans le marasme et la pauvreté.

      Ce n’est pas pour rien que les socialistes ne se risquent jamais à vouloir, mesurer, ni même prendre en compte un indice de liberté économique ou civile.

      • Bien sûr, dans ce cas ils auraient pu tout aussi bien mesurer la température moyenne des pays et nous tirer un indice de la liberté, ou encore sur la consommation de chocolat (véridique celui-là, cela correspond assez bien).

        Comme je l’ai dit, ils peuvent faire tous les classements qu’ils veulent avec une méthodologie folkloriqu, c’est leur droit, mais cela n’a pas grande valeur sauf pour ceux qui partagent leur idéologie.

        Ceci dit, je reconnais tout de même que certains indicateurs sont intéressants et ne sont pas à jeter, mais le problème c’est qu’il faut aller dans le détail.

        Regardez les pays qui ont le plus de dépenses publiques, le plus de prélèvements sociaux (via la banque mondiale par exemple) vous verrez qu’il est assez facile de se rendre compte que ce sont les Etats les plus libres (je parle de liberté et non pas de « liberté économique », concept sans aucun sens) et les plus développés !

        • sauf pour ceux qui partagent leur idéologie.

          mais vous avez le droit de partager l’idéologie socialiste. Avec qui vous voulez. je vous la … laisse 🙂

          • allons allons vous avez bien plus l’attitude d’un soviétique prêt à envoyer au goulag ceux qui ne pensent pas comme vous que moi !

            • C’est impossible, un libéral ne votera jamais une loi liberticide par essence sinon il n’est plus libéral.

              Par contre les socialistes ont été dans toutes les pires dictatures mondiale.
              Il n’y a qu’a voir comment vous défendez le bifteck des privilégiés de la république et tenez la liberté et les droits fondamentaux des gens comme quantité négligeable.

        • seagat: « je parle de liberté et non pas de « liberté économique », concept sans aucun sens »

          Donnez moi la moitié de vos biens et je vous promet de les dépenser à votre avantage.
          Essayez ensuite de monter une petite entreprise ici et puis dans le pays d’à coté qui est 66 places plus haut dans le classement.

          Vous saurez après ce que signifie ce concept que même mes enfants arrivent à comprendre.

          • Je vous invite à lire l’étude e T. Brand et André Barilari montrant une corrélation positive entre niveau d’impôt et niveau de liberté. Cela confirme une intuition qu’avait eu Montesquieu : « on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente »

            On en reparle. faites là lire à vos enfants, ils comprendront que leur père leur raconte des âneries.

            • Pas besoin quand il liront que, selon vous, moins on dispose de ses biens librement plus on est libre ils vont être mort de rire…

              « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. »

              • parce que dans les pays développés, on vient chez vous prendre votre voiture ou votre nounours ? Je ne sais pas où vous vivez, mais certainement pas en France.

                • l’état bouffe 51% de la richesse produite en France. Sur une PME c’est 63% de total d’imposition, en clair sur une voiture ou un nounours l’état ne te laisse pas des masses surtout qu’il fait même payer des impôts sur les impôts.

                  En fait tu ne comprends carrément pas la notion de niveau… ?

                  • confusion qui montre votre ignorance. Les impôts servent à payer des dépenses qui conribuent elles-mêmes à la création du PIB sur lequel il prélève les impôts. Autrement dit, moins d’impôts c’est moins de dépenses (sauf bien entendu si on emprunte pour payer) et donc moins de création de richesses. Encore une fois, est-ce un hasard si les pays du monde où le ratio impôt/pib est le plus élevé sont les pays développés ? Alors hasard ou pas à votre avis ?

                    • Et à 100% d’impôts c’est donc le bonheur total avec ton raisonnement.
                      Complètement con.

                    • avant de parler de mon raisonnement parlons du tien. Moins d’impôts c’est plus de liberté, plus d’efficacité économique. Le pays qui a le mions d’impôts c’est l’Afghanistan (de mémoire 3%). Pays libre ? Pays efficace économiquement. Nous avons tous compris que tu es un parasite qui profite de ce que produit la fonction publique mais qui rechigne à payer. Un radin en somme, un rat (et c’est méchant pour les rats).

                    • Non,
                      Moins de nourriture quand tu es gros ça ne veut pas dire aucune nourriture.

                      Il y a un niveau optimum d’impôt qui permet de payer les tâches régaliennes et indispensables de l’état de droit. Ce qui est au-dessus deviens un frein pour le pays les rapports de la cour des comptes son assassin: en France le fric en trop alimente des privilèges plutôt qu’aller là ou il devrait.

                      La Suisse avec un état à seulement 35% (au lieu de 50%) rembourse sa dette qui est de 30% actuellement le chômage y est de 3.6%, aucune banlieue ne brûle, les gens sont mieux couverts, protégés et éduqués qu’en France et c’est PÉRENNE parce que ce n’est pas payé à CRÉDIT !

                      5 messages pour tenter de te faire sortir de ta logique « trop ou rien » tu es vraiment un abruti inculte.

    • « Pire vous pouvez même avoir un classement différent entre deux pays qui n’ont pas évolué entre les deux dates. »

      Bah oui… vous ne vous rappelez plus d’être allé à l’école ? Vous aviez 8/20 au premier trimestre et vous étiez 15ème. Et au 2ème trimestre vous aviez toujours 8/20 et vous étiez 20ème… les autres vous étaient passés devant.

      Sur le ratio impots/PIB le classement montre que les pays les 1ers ne sont pas des pays sous-développés et ont des infrastructures, des transports en commun etc… Fail ! Le ratio n’évolue pas en sens inverse de la liberté économique… pas pour certains.

      • vous n’avez pas compris, je vous parle du classement ENTRE deux pays. dans votre exemple cela signifierait que la première fois je suis devant machin et dans la seconde alors que j’ai répondu exactement la même chose que la fois d’avant et que machin a répondu exactement la même chose que la fois précédente et que le classement est différent !

        je parle de tendance globale, regardez les pays qui ont le plus de dépenses publiques et des prélèvements élevés (via la banque mondiale par ex) et vous verrez que ces pays sont en très grande majorité les pays les plus libres et les plus développés. Maintenant, si vous pensez que Singaopur est un pays libre…. Sauf si vous n’accordez pas beaucoup d’importance à la liberté d’expression !

        • Maintenant, si vous pensez que Singaopur est un pays libre

          C’est un pays hybride. Libre économiquement, mais pas socialement.

          • vous avez une drôle conception de la liberté, pire qu’un utilitariste !

            • C’est vous qui ne comprenez rien à rien…

              Vous pouvez avoir le droit d’ouvrir une échoppe ou et quand bon vous semble ou disposer de vos biens comme vous l’entendez (liberté économique) mais ne pas avoir la liberté d’expression.

        • seagat: « regardez les pays qui ont le plus de dépenses publiques et des prélèvements élevés (via la banque mondiale par ex) et vous verrez que ces pays sont en très grande majorité les pays les plus libres et les plus développés. »

          Oui mais vous confondez manger pour être en bonne santé et manger jusqu’à l’obésité morbide.

          La France n’est pas signé un seul budget positif depuis 41 ans, la dette approche 100%
          elle est recordman mondial du prélèvement et malgré cela l’état a emprunté 40% de son
          budget en 2015.

          Cette trajectoire est intenable et malgré ces somme faramineuse « d’argent des autres gratuit »
          le social est très moyen voir minable comparé aux meilleurs pays.

          • Je vous invite à lire l’étude e T. Brand et André Barilari montrant une corrélation positive entre niveau d’impôt et niveau de liberté. Cela confirme une intuition qu’avait eu Montesquieu : « on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente »

            Je vous rappelle que selon le classement de l’OMS de 2000 (il n’y en a pas eu depuis), le système de soins français st classé premier mondialement. Mais je sais bien que vous préférez l’aveuglement idéologique plut^ot que d’avoir le courage d’ouvrir les yeux sur la réalité.

            • seagat: « le système de soins français st classé premier mondialement…
              l’aveuglement idéologique plut^ot que d’avoir le courage d’ouvrir les yeux »

              Lol le fail ! D’une part, ce n’est plus vrai en 2015:
              http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/11/04/non-la-france-na-plus-le-meilleur-systeme-de-sante-au-monde-montre-locde_778981

              Et d’autre part la France paie ses dépense de santé à crédit.
              Et quel crédit ! La Suisse fait mieux tout en remboursant sa dette (qui atteint 35%) et avec 20% de moins d’impôts.

              Ah mais oui en France, « C’est l’état qui paie c’est gratuit » 🙂

              • en fait ce que la France paie à crédit ce sont les intérêts et le remboursement de sa dette !

                Les Suisse consacrent davantage d’argent aux dépenses de santé que les Français en moyenne et en ppa. Autrement dit ils paient plus chers.

                Je ne sais pas si vous avez pris le temps de lire autre chose que le titre du lien que vous citez car à aucun moment je ne vois la place du système de soins français.

                Par contre, il est certain que depuis 2000, il y a eu une dégradation due notamment à 10 ans de politique de droite qui ont mis en place des réformes désatreuses (tarification à l’activité, loi hôpital-entreprise, fermetures de lits, de services, d’établissements).

                • On a trouvé le dernier mec qui croit au clivage gauche/droite en France LOL !!!!

                  Bon tu ne réponds pas sur le fond, forcément.

                  Tu crois qu’il va arriver quoi à ton système de santé-à-crédit déjà pas dans les meilleurs quand la dette va devenir insoutenable et/ou que les préteurs vont se tarir pour cause de junk debt ?

                  • et oui, je ne suis pas du FN qui n’y croit pas.

                    je n’y peux rien si ma réponse ne te plaît pas. Comme je l’ai déjà dit, tu refuses de voir la réalité en face comme tout bon sectaire (et c’est pour cela que tu ne peux être un libéral). La France emprunte pour payer sa dette et non pas son système de santé contrairement à ce que tu dis. Informe-toi.

                    Quant à une crise de la dette en France, c’est peut-être un de tes fantasmes onanistes mais là encore pas très réel.

                    • La sécu est en déficit depuis des dizaines d’année et les 188 milliards d’emprunts 2015 selon toi c’est pour payer 50 milliards d’intérêts.

                      Crédibilité zéro…

                    • seagat: « et oui, je ne suis pas du FN qui n’y croit pas. « 

                      Cette phrase n’a aucun sens gamin… !?

                      seagat: « Quant à une crise de la dette en France, c’est peut-être un de tes fantasmes onanistes mais là encore pas très réel. »

                      Quand tu arriveras en 6eme, tu auras accès à des maths un peu plus avancé et tu prendras conscience que ceci n’a forcément pas une fin heureuse :
                      http://i.imgur.com/MEREKlI.png

                    • Tout d’abord merci de m’appeler gamin, cela me rajeunit et fait toujours plaisir. Si l’âge était un signe de sagesse, cela se saurait depuis longtemps. Ceci dit, je n’aime pas tes familiarités mon chou ! je t’invite à écouter jean ferrat ou encore Brassens sur cette question.

                      cettte digression faite, entrons dans le vif su sujet. Le fait que la sécu soit en déficit ne contredit nullement ce que je dis ! Tu n’as rien compris. Je t’explique que si la sécu est en déficit c’est justement parce qu’elle doit payer la dette précédente ! Elle emprunte pour rembourser sa dette ! Toi comprendre petit chou ?

                      D’autre part, si tu prends le temps de t’informer et de sortir de tes préjugés, de ton aveuglement, de ta surdité; volontaires, car en lâche tu refuses de regarder la réalité en face.

                      Mon coco, qui est-ce qui dit que gauche droite c’est la même chose ? Le FN !

                      Mon loulou, je t’ai tellement donné des leçons de logiques et de maths que le train de ta critique roule sur le rail de mon indifférence !

                    • seagat: « Je t’explique que si la sécu est en déficit c’est justement parce qu’elle doit payer la dette précédente ! »

                      Au lieu de t’informer avec Disney TV lis plutôt les rapports de la Cour des comptes, tu auras l’air moins con.

  • ben a défaut de hiatus climatique, nous voici dans le hiatus économique :O)

    on a atteint les limites de notre monde…

  • Vouloir comparer (sur quelle échelle multifactorielle ???)
    le cas des USA à ceux de Géorgie (corruption & Co) ou la Roumanie (elle bénéficiaire des largesses sociales de l’U.E. et de nos délocalisations industrielles …en substitution à l’ère soviétique) relève simplement de l’ignorance de ces contextes !

    L’auteur voudrait-il par contre répondre à :
    Qu’est-ce qui a tué DETROIT ? Quels facteurs 1 – 2 – 3 ??
    Merci

  • Avec l’âge et un peu de recul objectif, on se rend compte que l’espace entre le mur des interdictions et le mur des obligations se réduit légèrement chaque année. Mais c’est comme les intérêts composés, un petit peu chaque année conduit à beaucoup sur la durée. Big Brother se renforce lentement et la vis se resserre doucement. Allez dans un pays d’Amérique du Sud, si vous comprenez comment ça fonctionne, vous aurez un sentiment de liberté inhabituel. Cela ne veut pas dire que toutes les libertés sont bonnes mais c’est globalement beaucoup plus favorable aux initiatives et au développement.

  • Comment la France est-elle classée? Pour ma part, la France récolte 40 ans de politique alignée sur celle des USA tant sur le plan économique que socialo-migratoire…

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