Par Charles Sannat

D’après une dépêche de l’agence Reuters, l’agence de notation Moody’s a annoncé mercredi qu’elle envisageait d’abaisser « la note souveraine du Brésil en catégorie spéculative (junk), en arguant de la gravité de la récession en cours, de l’échec des mesures d’austérité et du risque croissant de paralysie politique ».
La catégorie Junk c’est, comme pour la Grèce, quand plus personne ne veut financer votre dette. Cela a évidemment un impact direct sur les taux d’intérêt qui explosent à la hausse et rendent la solvabilité du pays concerné encore plus hypothétique.
Plus les taux sont élevés, plus il est difficile de financer l’économie et plus cette dernière est en récession. Il s’agit de cercle vicieux bien connu.
La seule façon de s’en sortir réellement, n’est pas de payer ses dettes, encore moins de faire appel au FMI, mais tout simplement de se déclarer en faillite et de ne pas rembourser ses dettes soit de façon directe par un défaut de paiement, soit par l’hypocrite inflation.
Le Brésil disposant de sa planche à billets il a peu de chances de faire faillite tout de suite. Il y aura d’abord une fuite en avant hyperinflationiste, mais à l’arrivée dans tous les cas, tout le monde est ruiné !
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Un pays plein de potentiel qui se tue à vitesse max, -4.5% de croissance au dernier trimestre connu…Chômage à 10% bientôt. Ça fait mal et ils entraînent le reste du continent avec eux.
Et pendant combien de temps encore la France pourra vivre sans passer par la case défaut de paiement?
La France est encore loin de la catégorie junk et bénéficie de la bienveillance des investisseurs lui prêtant à taux bas malgré les déficiences donc à partir de là vous avez le temps c’est pas pour demain…
Le Brésil c’est quand même une bonne louche au-dessus de la France en termes de corruption et complexité administrative.
Ah ! Dilma et sa magnifique politique socialiste aura donc menée ce mays à la faillite…
Que le Brésil copie le Chili ou l’Uruguay et ses problèmes seront réglés…