Le regard de René Le Honzec.
L’affaire Tapie (Nanar pour les intimes) occupe les bonnes âmes des médias subventionnés, prêts à oublier les guerres diverses de Flamby-le Conquérant pour pouvoir revenir aux petites affaires hexagonales, corruptions, détournements, condamnations oubliées, népotismes, etc. Bien que la légalité ait toujours été respectée, l’ex-ministre radical-socialiste de Mitterrand a tellement su se faire des ennemis dans tous les milieux que les penseurs-censeurs se font un plaisir d’aligner des condamnations vertueuses envers ce type atypique qui osait chanter les louanges de l’entreprise en pleine agonie du programme commun. Je n’ai aucune sympathie pour le personnage, mais ces 400 millions me font penser aux 20 milliards (à la louche, personne n’est capable, ou ne veut dire, combien exactement) qu’ont fait disparaître les ineffables Haberer et Peyrelevade, énarques de la haute aristocratie de la noblesse d’État de ladite république. L’État, en 2014, a dû emprunter – encore – 4,5 milliards pour assainir les comptes. Le tout payé par nous, contribuables.
Et puisqu’on s’étrangle de “l’immunité” et des complots qui entourent l’affaire Tapie, indignons-nous de l’immunité et des complots dont bénéficient nos socialistes qui pulvérisent des records de dette, de chômage, de guerres, d’insécurité, d’attentats, d’improvisation amateur systématique comme pour les régions. Et je crie : “Remboursez !”
Responsables, mais pas coupables. Profiteurs, mais pas débiteurs.
Fin de partie pour nanard, au casino on appelle cela faire tapis.
Gardons nos larmes au sec…