Assurance-vie : encore 1,6 milliards € de collecte nette en octobre

Les Français continuent à alimenter fortement leurs assurances-vie, et en particulier les placements plus risqués (UC) qui s’y logent.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Assurance maladie (Crédits 401(K) 2012, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Assurance-vie : encore 1,6 milliards € de collecte nette en octobre

Publié le 25 novembre 2015
- A +

Par Alexis Vintray.

Une fois de plus, l’assurance-vie continue à drainer l’épargne des Français, au fur et à mesure que les livrets A et LDD se vident. Le montant de la collecte (nette des retraits) des sociétés d’assurances pour le mois d’octobre 2015 s’établit à 1,6 milliard d’euros selon les derniers chiffres (provisoires) de l’AFA (Association Française de l’Assurance).

La collecte nette s’établit à 19,9 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2015 dont 11,1 milliards pour les supports en unités de compte (non garantis). C’est donc 56% de l’épargne additionnelle des Français sur leur assurance-vie qui s’est dirigée vers des supports risqués. Dans le même temps les PEA semblent toutefois rester sur le déclin. Cela mitige l’appétance croissante pour le risque de la part des Français que la collecte des Unités de Compte (UC) semble signifier.

La collecte brute de l’assurance-vie depuis le début de l’année est de 111,1 milliards d’euros (107,1 milliards d’euros sur la même période en 2014). Les versements sur les supports en unités de compte représentent eux 22,5 milliards d’euros depuis le début de l’année (+ 32 % par rapport à la même période en 2014), soit 20 % des cotisations en 2015 selon les chiffres de l’AFA. Les UC représentent une part moindre de la collecte brute car les UC sont beaucoup moins représentés dans les retraits faits depuis l’assurance-vie sur la même période.

L’encours total des contrats d’assurance-vie s’élève à 1 581,2 milliards d’euros à fin octobre 2015, ce qui confirme la place de l’assurance-vie comme placement favori des Français.

Comment placer son argent ? Découvrez notre dossier spécial Bourse et Investissements

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Le déclin pea peut s’ expliquer par une fiscalité de + valu plus intelligente qui tient compte de la durée de détention des titres sauf erreur rabais de 50% se 2 à 8 ans et 75% après ( 0 % de 0 à 2 ans
    d » autre part les bq font le forcing sur ce type de placem d’Assur vie
    Perso les placem à risque je ne les confient à personne parce que je suis assez fort pour perdre tout seul

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Cela fait maintenant sept années que vous entendez parler de la loi Sapin 2, et de ses impacts sur votre assurance-vie.

Contrepoints avertissait ainsi dès le vote de la loi en 2016, sous la plume de l'économiste Jean-Pierre Chevalier et bien d'autres auteurs. Après plusieurs années de menace théorique, celle-ci devient maintenant une menace réelle, possiblement à court terme.

 

La loi Sapin 2

Mais déjà que dit cette loi Sapin 2 ?

L'avocat Gildas Robert le résume ainsi :

« Si le Haut Conseil pour la stab... Poursuivre la lecture

Pour épargner, commencer par définir ses objectifs

La première priorité pour bien placer son argent ? Savoir ce qu'on veut en faire, ce qu'on aura besoin d'en faire et quand. Il est essentiel de commencer par vous demander pourquoi vous mettez de l'argent de côté : pour un projet à court terme ou à long terme ? Pour un objectif précis comme un achat immobilier ou les études de vos enfants ?

Cette première étape vous permettra ensuite de choisir les produits appropriés. Elle ne doit pas être négligée, faute de quoi vous risqueriez de so... Poursuivre la lecture

La crise bancaire a fait encore une nouvelle victime. PacWest annonce réfléchir à une vente. SVB, Signature, First Republic… Le schéma est bien connu. Les dépôts s’envolent vers des cieux plus rémunérateurs et obligent la banque à vendre des actifs obligataires à perte.

En tant qu’investisseur français, tout cela vous paraît sans doute bien lointain. Il y a peu de probabilités que vous soyez exposé au secteur des banques régionales américaines. Bien sûr, Crédit Suisse a disparu. Mais là encore, à moins d’en avoir été actionnaire ou por... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles