Le bétonnage de la côte ? C’est la faute au changement climatique, pardi !

S’il y a bien une chose sur laquelle le gouvernement est au taquet, c’est bien la COP21, l’immense raout de notre Monsieur Royal Loyal dans lequel il compte bien briller de mille feux. Et avec les récents événements climatiques, toute la sphère médiatico-politique s’agite pour bien faire comprendre à tout le monde à quel point il est absolument urgent d’agir, parce que sinon, on va tous mourir.

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Inondation de Paris - 1910

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Le bétonnage de la côte ? C’est la faute au changement climatique, pardi !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 octobre 2015
- A +

S’il y a bien une chose sur laquelle le gouvernement est au taquet, c’est bien la COP21, l’immense raout de notre Monsieur Royal Loyal dans lequel il compte bien briller de mille feux. Et avec les récents événements climatiques, toute la sphère médiatico-politique s’agite pour bien faire comprendre à tout le monde à quel point il est absolument urgent d’agir, parce que sinon, on va tous mourir.

Et alors que la côte méditerranéenne peine encore à éponger les torrents de boue qu’elle a subis dans la nuit du 3 au 4 octobre, les journalistes et les politiciens se relaient, bondissant de plateaux télé en micros mous et de micros mous en studios de radios pour, dans l’ordre, détailler les événements, trouver un coupable, décrire les dévastations, désigner un bouc-émissaire, analyser les raisons possibles, indiquer des responsables, et bien évidemment récupérer chaque petite larme de survivants pour les canaliser en rivières furieuses qui feront tourner les moulins de la propagande.

Oui, propagande, le mot est lâché. Alors que des hectolitres d’eau boueuse ne sont pas encore évacués, que les plaies ne sont même pas pansées, les politiciens savent déjà qui est responsable : d’abord, évidemment, Météo France pour avoir eu l’impudence de ne pas clairement prévoir l’imprévisible, ce qui est scandaleux de la part d’un service public normalement irréprochable, voyons. Ensuite, l’autre responsable évident, c’est l’Homme, ou plus exactement, les autres, c’est-à-dire le RéchauChangement Climatique, bien évidemment provoqué par les activités humaines exclusivement (et pas les prouts d’ours polaires, dont les populations augmentent pourtant).

Tout est climat, tout est changement, tout est la faute à l’homme. Dès lors, une chose est rapidement mise en avant ; les épisodes extrêmes sont de plus en plus nombreux, comme en atteste le joli graphique ci-dessous, obtenu directement avec les données de Météo-France :

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Vous voyez, c’est limpide cette accélé…hahem eh bien en fait, comme le notait déjà un article de Contrepoints sorti il y a un an à la suite d’un épisode très similaire de pluies diluviennes dans la région, il y a bien une augmentation de ces épisodes, mais elle est tellement modeste qu’on ne peut certainement pas en tirer les conclusions particulièrement hardies que seuls des charlatans et des imbéciles pourraient se permettre de faire.

Et ils n’hésitent pas. Tant les politiciens que les journalistes poussent tous à la roue d’un lien évident entre un réchauchangement climatique et les événements qui se passent alors qu’ils sont en poste, les seconds pour justifier le discours dominant et passer les plats aux premiers qui ont bien compris l’intérêt fiscal et électoral d’enfoncer ce coin.

Pourtant, les évidences pointent ailleurs.

Il semble évident que ces précipitations sont très semblables ailleurs mais qu’elles ne déclenchent pas toujours ces catastrophes. Bien évidemment, l’aménagement des villes, le bétonnage des côtes, lui, est très différent d’une ville méditerranéenne à une autre, et explique suffisamment l’ampleur des catastrophes observées. D’ailleurs, lorsqu’on interroge les géographes, les avis sont beaucoup plus cohérents et leurs propositions autrement plus concrètes et opérationnelles que les pantins qui se tordent les poignets en réclamant qui une conférence pour le climat, qui de nouvelles règlementations anti-CO2 : en substance, le premier responsable du lourd bilan des inondations, ce sont … les politiciens eux-mêmes qui ont la charge de l’aménagement des cités. On comprend alors qu’ils fassent tout pour détourner l’attention en sortant le joker « ours polaire et koala triste » de leur manche.

duflot aime les koalas

Pour eux, ce bétonnage insensé de la côte, c’est la faute au réchauchangement climatique, c’est évident bandandouilles ! Derrière, les journalistes, inféodés volens nolens aux politiciens dont l’État distribue force subventions à leurs employeurs, bondissent immédiatement sur la pédale d’accélérateur et, dans un épais nuage de mauvaise foi crasseuse, foncent vers les conclusions politiquement correctes.

Pour cela, ils font feu de tout diesel bois pour bien expliquer comment lutter concrètement, non contre la gestion calamiteuse des constructions et des voies fluviales (pas fou) mais bien contre le réchauchangement climatique qui se niche partout !

Et les voilà de dénoncer bruyamment Internet qui polluerait autant que le trafic aérien, selon une étude neutre et tout à fait crédible de la Global e-sustainability Initiative (GeSI), commodément parue à quelques semaines de la COP21, et qui semble complètement oublier qu’Internet, en amenant la gestion logistique au plus près des besoins, en éliminant des centaines de déplacements inutiles, a évité des millions de kilomètres de bouchons partout dans le monde, tous les jours. Ces bouchons n’existant pas, ils n’ont pas pu polluer et Internet, décidément, n’aura jamais qu’une colonne bien remplie au débit.

Tenez-le vous pour dit : l’affaire est pliée, ce n’est pas le politicien qui foire et tergiverse, bidouille et pipeaute, non, c’est l’Homme qui change réchauffe qui a causé ces inondations. Et quoi qu’il arrive, rappelez-vous bien deux choses essentielles.

a/ Faites confiance au gouvernement, celui-ci et les précédents ou ceux qui viendront, ceux qui vous ont poussé à acheter du diesel maintenant clairement identifié comme pollueur, ceux qui vous ont accordé votre permis de construire en zone jadis inondable, ceux qui ont organisé les aménagements fluviaux (ou pas, d’ailleurs), ceux qui ont aussi écouté avec une oreille attentive les lobbies les plus farfelus pour sauver qui les grenouilles cendrées qui les cigales bondissantes qui les fougères chamarrées et qui ont empêché les travaux d’endiguement qui perturbaient ces gentilles formes de vies. Alors quand ces gouvernements misent tout sur la transition énergétique, sur les voiturettes électriques et sur une nouvelle occupation des sols, faites confiance, ça se passera très bien.

b/ Faites un effort, parce que chacun peut lutter contre le méchant réchauchangement climatique. Abandonnez votre voiture, oui, même si venir travailler avec vous prend 30 minutes alors que les transports en commun, autrement plus polluants, vous forcent à plus d’une heure de promiscuité avec vos congénère dans des conditions d’hygiènes qui seront intéressantes en cas de problèmes sanitaires même modérés. Faites un effort pour habiter plus près, ce qui vous évitera de vous ruiner les poumons. Et tant pis si cela va vous ruiner tout court. Mieux encore, faites un effort : prenez votre vélo. Mais si, c’est le gouvernement (celui auquel il faut faire confiance, rappelez-vous) qui le dit. Et en plus, il offre des facilités fiscales alléchantes : quand vous pédalerez, vous pourrez obtenir une indemnité kilométrique !

Bref : faites confiance et du vélo. Et surtout, surtout : n’oubliez pas de signer le chèque en blanc de la COP21.

this will not end well bike
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  • Hahahaha ! Merci ! Quand je vous lis, je vois souvent jaillir les dessins de Franquin (sa période noire va très bien avec les « nuages de mauvaise foi crasseuse ») … 🙂

  • Bonjour,

    Auriez vous le graphique de météo france pour la region PACA. Je n’arrive pas à trouver la bonne rubrique…

    Sinon, vous noterez que les (rares) propriétaires de terrains constructibles non bâtis de cette région ont eu à payer la surtaxe d’impot cette année. On va donc peut être construire encore… Et cela, grâce à l’idée d’une écolo !

  • Un article du journaldereference, en dehors de son titre, dit pourtant très clairement que le réch… changement climatique n’est pas en cause, ou alors que s’il l’es la grande variabilité naturelle de ces phénomènes ne permet pas de distinguer son influence du bruit de fond. Cet article est ici : http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/04/les-violentes-intemperies-dans-les-alpes-maritimes-sont-elles-dues-au-rechauffement-climatique_4782279_3244.html

    • L’article dit qu’on ne peut pas savoir si le changement climatique est en cause précisément pour cet épisode-là. La bonne affirmation est pourtant qu’il est certain à plus de 99% que l’événement entre dans la variabilité historique normale calculée en l’absence de tout changement climatique.

    • Audrey Garric est un tout petit peu moins idéologue que son patron Foucard. Pas sûr qu’elle reste longtemps au service Planète avec ce genre d’article.

  • Surtout pas de récupération politique ou idéologique des morts des Alpes-maritimes pour en remettre une couche sur la responsabilité des GES sur le réchauffement climatique.
    Ce n’est pas le genre des politiques, qui auraient pourtant ici une occasion de se défausser de leur responsabilité en matière d’urbanisme et encore moins des journalistes idéologues, style Foucart et de ses sbires de la rubrique Planète du Monde.

    Mais quand même un peu, la propagande verte ne peut s’arrêter à ce genre de babiole éthique et d’approximations scientifiques.
    L’occasion était vraiment trop belle, pas pu résister à la tentation les Foucart &Co.

    « Cette singularité signe-t-elle la culpabilité du réchauffement en cours ? La plus grande part des spécialistes ne se risque pas à l’affirmer, le recul étant encore trop faible pour en être certain. » Avec cette formulation alambiquée propre à faire parler à leur place les spécialistes et à insinuer qu’ils ne peuvent totalement avec une totale certitude mais c’est tout comme. Et hop, voilà comment au Monde on passe allègrement (si j’ose ce mot honni des réchauffistes) de l’hypothèse scientifique à la quasi certitude, le fait établi.
    En cherchant un peu on trouve bien spécialiste un pour aller un peu dans ce sens, vite citons-le :
    « les climatologues nous disent qu’il faut s’attendre à ce que ce genre de phénomènes extrêmes soit plus fréquent avec le réchauffement ».

    Voilà au moins des morts qui serviront à quelque chose. Et à quelques uns.

  • Pourquoi chercher à tout prix un coupable ? OK, ce n’est pas dû au réchauffement climatique, pourquoi accuser l’urbanisation ? On est juste face à un phénomène naturel inhabituel par son ampleur…

    Qu’est-ce que vous demandez sinon : toujours plus de normes, de lois, de règlements ? Le respect absolu du principe de précaution ?

    Des pluies diluviennes viennent de faire plus de 130 morts et 300 disparus dans une petite ville du Guatemala… la faute à l’urbanisation, au béton ? Regardez les photos de la ville en question sur Google. Peut-être qu’au contraire si la ville avait été plus bétonnée, le glissement de terrain n’aurait pas eu lieu…

    • Vous avez raison Libertango: chacun devrait être libre de nier la réalité des zones inondables ou de l’imperméabilité du béton.

      • En quoi les nié-je ?

        Ceci dit, je n’ai pas entendu dire non plus que les endroits où ces inondations ont fait le plus de dégâts étaient des zones inondables sur lesquelles il était interdit de construire, où que les PLU y avaient été changés pour satisfaire la voracité des bétoneurs malgré le danger.

        Je note aussi que la plupart des personnes décédées sont mortes dans des caves, des parkings ou des tunnels routiers. Le reste parce qu’elles se trouvaient à proximité directes des cours d’eau en crue… Et 2 personnes âgées au RDC d’une maison de retraite, qui ont fait l’erreur de sortir de leur lit d’après le médecin que j’ai entendu. Bien sûr, s’il n’y avait eu ni parking, ni cave, ni tunnel, ni maison, ni humain, il n’y aurait eu aucun dégât.

        Et vous êtes tout à fait libre de nier la violence et l’imprévisibilité de la nature, et de tout mettre sur le dos des méchants promoteurs qui font rien qu’à bétonner pour gagner de l’argent sur le dos de pauvres gens qui leur achètent des maisons les yeux fermés. Mais que fait le gouvernement : vite des lois !

        • Les phénomènes orageux du sud est de la France sont les mêmes depuis des siècles. Je ne nie ni leur existence nie leur ampleur.
          Il se trouve juste que les vieilles villes sont bâties sur les hauteurs (contrairement aux constructions récentes), et que les terres agricoles alentours (maintenant bétonnées) absorbaient l’eau, d’ou la différence de dégâts.
          Mais libre à vous de nier les constatations des géographes (lien dans l’article) pour plutôt faire de savoureuses comparaisons entre le climat et la géologie du sud est de la France avec ceux…du Guatemala.

          • Les vielles villes bâties sur les hauteurs… M’ouais, en l’espèce, c’est plutôt l’inverse : les vieilles villes ici sont en bas et on reproche plutôt d’avoir bâti au-dessus. Décidément, rien n’est simple : les conclusions hâtives et les jugements à l’emporte-pièce n’apportent pas grand chose.

            De tout temps, des phénomènes naturels sont venus troubler notre quiétude et dire qu’ils font plus de dégâts aujourd’hui à cause de l’urbanisation me semble exagéré et à courte-vue. On pourrait tout aussi bien vanter les bienfaits de l’urbanisation…

            Au Guatemala comme en France, quand il pleut beaucoup, ça fait des dégâts : rien de bien savoureux là-dedans.

            Quand à votre argument d’autorité sur les constatations des « géographes », je vous avoue ne pas savoir exactement à quoi ça correspond, un géographe… Quelqu’un qui a étudié la géographie du Guatemala ? c’est bien vague comme terme et du coup je me méfie un peu, surtout quand ils sont interrogés par le journal de référence, et qu’ils enfilent les perles dans leurs réponses pour en arriver à nous dire que ce qu’il faut surtout, c’est « développer la culture du risque » (c’est chouette ça, j’aime bien). Traduction = former les gens pour qu’ils évitent de descendre dans leur parking quand il y a un risque d’inondation… C’est combien d’années d’étude « géographe » ?

            • Ce ne sont pas les géographes qui parlent de culture du risque mais plutôt les politiciens, qui préfèrent ça plutôt que de chercher les responsables d’une urbanisation mal pensée.
              Pour le reste, si vous ne savez pas ce qu’est un géographe, et si vous préfère nier qu’un sol bétonné au mauvais endroit va sérieusement aggraver les conséquences de pluies diluviennes… Je ne peux que vous laisser à votre mauvaise foi.

              • C’est la géographe citée par le Monde – et à laquelle vous me renvoyez – qui parle de culture du risque. Elle parle aussi de « limiter les mobilités », de « repenser l’aménagement des villes », de « populations qui doivent être accompagnées », de « bons comportements »…

                Bref, des propos qui sonnent bizarre à mes oreilles libérales, derrière lesquels je vois l’État aux dents longues se profiler, et que je m’étonne un peu de voir élever au pinacle ici.

                Quand on voit justement l’échec total de toutes ces lois, PLU, PPR et autres plans d’aménagement, franchement, en redemander une couche ! Et en plus ici, sur Contrepoints !

                Décidément, ce pays est vraiment foutu…

    • La plus grand partie des morts à eu lieu dans un parking souterrain d’une résidence. En clair, face à la montée des eaux, des gens ont voulu sauver leur bagnole et ont été pris au piège.
      Je respecte ces victimes et la peine de leur famille, mais il n’en reste pas moins que ce sont leur propre bourreau. Ces gens sont des crétins, la nature les à éliminés, fin de l’histoire.

      • Ces gens ont été crétins en effet de penser que puisque l’alerte de Météofrance n’était qu’orange, ils ne prenaient sans doute pas un risque extrême en tentant de sauver leur bien. Il me paraît évident que si l' »explosion orageuse », au moment où elle est devenue probable, avait fait l’objet du même traitement médiatique qu’une alerte enlèvement pour un gamin, la plus grande partie des vies et certains des biens auraient été sauvés. Il me paraît aussi évident que c’est la mise en place de telles procédures qui devrait faire l’objet de la majorité des discussions d’après-catastrophe, et non la question du partage de responsabilité entre l’urbanisation et le prétendu changement climatique.

        • Et dans quelques années, suite à la décision de Météo France de sortir l’alerte rouge au moindre orage par principe de précaution et afin de ne pas être attaqué juridiquement, nouvelle catastrophe, en effet, fort de leur expériences de 47 alertes rouges ou il ne s’est strictement rien passé, des gens se sont fait avoir lors de la 48eme alerte rouge, on reprochera a ce moment à Météo France de ne pas avoir alerté avec du rouge foncé, et bis repetita.

          Pardonnez moi l’exagération du trait, mais on fait quoi face au phénomène de banalisation des alertes?

      • Zefran : « Ces gens sont des crétins, la nature les à éliminés, fin de l’histoire. »

        Non, ils ont pris une décision rationnelles basée sur les informations dont ils disposaient, vous auriez eu les mêmes.

    • L’urbanisme est un mot large, il ne comprend pas que les immeubles, les maisons… il comprend aussi l’irrigation, les barrages,… le but n’est pas de chercher le coupable idéal, pour ma part c’est un peu tout cela, les météorologues le disent, tout cela s’accélèrent depuis quelques années, dont acte.
      On peut acter et dire « rien n’est faisable » ou on peut dire, qu’on peut améliorer les choses. Et l’histoire n’est pas de dire que les politiques sont responsables de la mauvaise urbanisation, mais qu’ils n’accusent pas non plus le réchauffement climatique, ou sinon, il faut les accuser eux, de la mauvaise urbanisation.

      Bref soyons positif, et sachant que cela va se reproduire, améliorons l’irrigation, au lieu d’investir massivement dans des milliers de caméras de surveillance inutile, des policiers municipaux inutiles, des fetes de la musique a 300k€,… je parle de Nice et son maire Estrosi qui se vente de tout cela, mais qui oubli que si il n’avait pas fait toutes ses dépenses, rassurant le vieux bourgeois conservateur, il aurait pu améliorer l’irrigation et éviter le pire dans beaucoup d’endroits.

  • Pas facile du tout pour Météo France de prévoir ce genre d’orage par contre il est parfaitement capable, c’est de la gnognotte, de nous prévoir la température qu’il fera par région en 2100, il vient de publier ses cartes.
    Météo France sait parfois prendre des risques insensés, verdict en 2100.

    • Incapable de prédire le temps à plus de trois jours, part contre capable de prédire un réchauffement sur un siècle…. IL sont très très forts ces guguss… le pire c’est que ça convainc la majeure partie de la population….

      • Ah mais c’est que la prévision à 3 jours c’est beaucoup plus risqué, c’est vérifiable!! tandis que pour la prévision à 100 ans tout le mon de sera mort alors on peut dire n’importe quoi du momenet que sa fait plaisir au patron (gouvernement)

      • Je ne suis pas si sûr que ça que la majorité de la population suive encore.

        La plupart des gens commence largement à se dire « oui, bon, mais c’est des fadaises leur truc, pour nous faire payer toujours plus ». Et une autre bonne partie, plus « gentille » se dit « c’est sûrement vrai, hein, puisque les spécialistes et M’sieur le député le disent… mais bon, 1 ou 2 degrés de plus ça serait plutôt mieux que pire !! »

        • Oui, mais d’une certaine façon, on paie nos erreurs quand nous n’écoutons pas « les anciens »: et ça, je trouve que c’est « l’écologie intelligente »: celle qui améliore notre « qualité de vie ».

          Il existait ainsi, dans le passé, une « science empirique », faite de constatations locales: quand les gens, surtout les paysans, n’avaient d’autre choix que d’observer et de subir les phénomènes.

          Ils utilisaient de « petits moyens » que leur donnait leur environnement pour s’en faire un allié et pas une chose à « exploiter ».

          Il en va ainsi, par exemple, du choix des endroits où construire sa maison, pas loin d’un accès à l’eau mais pas trop près non plus, ou de l’utilisation de haies vives et variées ou de bois pour protéger maison et cultures du déferlement des pluies ou des vents violents, avec pour effet secondaire une bio-diversité riche sur laquelle ils faisaient des prélèvement raisonnables afin de ne pas l’épuiser etc …

          Nous avons plus d’instruction que nos ancêtres mais pas forcément plus de connaissance de « notre coin » et de sa richesse utilisable.

          L’erreur probable du réchauffement/changement climatique c’est sans doute notre « prétention » à « prévoir » ou « prédire » des événements sans aucune certitude et à penser orgueilleusement que nous pourrons les influencer ou les éviter! Au lieu de regarder nos erreurs: des villes recouvertes de smog, des déchets toxiques d’usines déversées dans des eaux courantes, des poisons qui rendent malades les paysans et qu’on répand sur notre future nourriture en plus de pas mal de gaspillages inutiles! Question de logique!

          • Mikylux: « Oui, mais d’une certaine façon, on paie nos erreurs quand nous n’écoutons pas « les anciens » »

            Maisons insalubres, polluée par les fumées, incendies, hygiène douteuse, nourriture avariée, toxique ou mauvaise pour la santé (Les gens ont eu les dents abimées pendant des siècles à cause des meules de pierre et ils mourraient d’abcès dentaire)

            Mikylux: « Il en va ainsi, par exemple, du choix des endroits où construire sa maison, pas loin d’un accès à l’eau mais pas trop près non plus »

            En 1287 l’inondation de la Sainte-Lucie a fait 80’000 morts.

            Mikylux: « une bio-diversité riche sur laquelle ils faisaient des prélèvement raisonnables afin de ne pas l’épuiser etc …  »

            Ils étaient surtout moitié moins même au 19eme siècle.

            Mikylux: « des villes recouvertes de smog, des déchets toxiques d’usines déversées dans des eaux courantes, des poisons qui rendent malades les paysans et qu’on répand sur notre future nourriture »

            Depuis 1946 l’espérance de vie est passée de 60 à 78 ans pour les hommes.

            • Juste une remarque sur l’espérance de vie… il faut noter que l’allongement, notamment au depuis le XIXème, provient surtout de la forte baisse de la mortalité infantile qui mécaniquement fait augmente les chances d’atteindre un âge avancé.

              Pour le reste de votre propos entièrement d’accord, ce n’est pas parceque l’argument provient qu’un « ancien » (il faudrait d’ailleurs définir ce dernier…) qu’il est juste pour autant.

      • 3 jours vous êtes généreux. Chez moi ils ne savent même pas prédire la température du jour même…
        C’est l’une des nombreuses raisons qui me font hurler de rire quand on parle du réchauffement climatique.

        J’ai de la peine pour ceux qui auront le toupet de répondre: « nan mais la météo et la climatologie cépapareil »

      • L’application miracle de Météo France
        http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/climathd
        Un petit conseil en passant : attention à la canicule du 14/08/2100 si vous passez du côté de Trifouillis-les-oies.

        Le GIEC de son côté à pour l’instant tout faux, ces projections sont hors des clous puisque depuis 1998 nous sommes sur un plateau de température alors que les émissions de CO2 n’ont jamais été aussi importantes.
        Conclusion qui s’impose : les faits ont tort, je les soupçonnent d’être climato-sceptico-négationnistes.

    • Bien vu !

      D’autant qu’en matière de prévision sur l’épisode récent, ce n’était pas difficile : La dépression et les pluies ont d’abord traversé Balagne (en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »), en coupant quelques routes et inondant quelques caves en « milieu humide » : Les expert d’assurance sont au boulot depuis !

      Mais c’est moins bétonné que sur la côte d’azur : La mer étant proche, c’est elle qui est interdite de baignade tellement ça a nettoyé toutes les crottes de chiens, ânes et autres mouflons !

  • Vous avez parfaitement raison. On invoque les ours blanc pour cacher la crasse incompétence de politiciens quand ce n’est pas leurs crimes.

  • Bravo !

    Surtout que ce sont des orages « stationnaires », dont l’évolution est fortement perturgée par le relief, les vents, et l’aérologie locale (une grande ville bien bétonnée, ça « chauffe » et ça provoque des courants ascendants) … le 23/08 dernier, 150mm à Montpellier et 4mm à Sète .. qui est seulement à une dizaine de km à vol d’oiseau. Et tous les ans on pourrait trouver un endroit différent où ça arrive. Sauf que si les cours d’eau et les sols ne peuvent pas étancher, il ne faut pas s’étonner que ça casse tout.

    Bref, les politiques qui ont laissé bétonner cherchent la déresponsabilisation ! Et les nouvelles religions « vertes » sont opportunes.

  • Vous agravez votre cas, cher h16: non content d’être cité dans le fort « mal pensant » hebdomadaire Valeurs Actuelles (en la personne d’Henri Seize — fichtre, un tantinet royaliste comme nom d’auteur) pour votre hilarant Manuel d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants (au nombre duquel je me compte, puisque je l’ai acheté et lu avec délectation), vous persistez et signez par le présent article: je me demande si vous n’êtes pas foutu…

  • Quand il pleut, il faut que l’eau s’écoule. Près des parkings sous terrain des réservoirs d’eau et dans les parkings des caniveaux suffisant grands pour capter l’eau vers ces réservoirs

  • Une catastrophe, c’est un ‘risque » qui se réalise.
    Et le « risque » est lui-même la conjonction de 2 éléments, un « aléa » et un « enjeu ».

    L’aléa est ici un épisode pluvio-orageux particulièrement intense.
    Peut-on intervenir sur cet aléa ? Non, bien sur.
    Du moins pas à court ou moyen terme.
    Donc cela va se reproduire « un jour ».
    Eventuellement, la réduction de gaz à effet de serre mais cela n’aura d’effet (hypothétique…) que dans 50 ans…

    L’enjeu est lié directement à la présence et à l’activité humaine.
    Car un tel épisode pluvio-orageux en zone inhabitée ou en pleine mer n’intéresse personne…
    Que faire pour réduire le risque humain dans les zones dites justement « à risques » ?
    Elargir (et entretenir) le lit des rivières pour faciliter l’écoulement naturel des eaux.
    Doubler, voire tripler la section des collecteurs d’eaux pluviales.
    Installer des systèmes « écrêteurs de crues » facilitant l’infiltrations des eaux dans le sol des surfaces rendues étanches (parkings, toitures industrielles et commerciales, …)

    Mais qui aura le courage politique et financier de lancer les véritables travaux nécessaires ?
    Quel élu local ou régional aura la volonté de modifier les comportements en matière d’urbanisme ,

    Les assurances vont indemniser.
    « On » va tout nettoyer.
    Et tout redeviendra comme avant.
    En attendant le prochain épisode pluvio-orageux…

    • Certes, il y a un risque.
      Certes l’aléa initiateur est non-modifiable.
      Certes il y a eu des morts et des dégats importants.

      Mais les gens ont pour la plupart choisi de faire leur travaux de façon « normale » plutôt que d’intégrer des écrêteurs de crues. Mais les gens ont choisi de voter pour les maires qui ont mis plus d’argent dans les centres aérés et moins dans l’aménagement des berges des rivières, etc.

      Bref, les gens ont choisi de ne pas assurer le risque en question, ou de ne l’assurer que de façon financière. Les assurances vont payer (et si elles veulent que ça ne se reproduisent pas trop, vont monter les primes des gens qui ont des installations non résistantes aux crues, ou qui vivent dans les endroits exposés. Si ça se passe bien, le rapport cout/risque évoluera et le risque diminuera. Ou pas.

      Tout ça relevant in fine de la forme des préférences des habitants. Et on n’a pas à intervenir pour les forcer à s’assurer ou à moins prendre de risques. Ceux qui ne veulent pas de problèmes savent quoi faire et ne risquent pas grand chose. Les autres ont en général choisi de se soumettre à ce risque pour payer moins cher.

      • Tout en sachant que l’état interviendra pour classer toute intempérie en catastrophe naturel et forcer l’indemnisation. a la sortie c’est tout le monde qui paie pour que certain puisse être indemniser en dépits de leur incuries.

    • Le surcout pour les assureurs des catastrophes consécutives à des magouilles politico-financières est directement supporté par l’ensemble des assurés qui dans leur immense majorité ne sont ni responsables, ni concernés. Est-ce bien normal. Quand pourra t’on faire des « class action » en France pour rechercher et poursuivre les coupables ? Ne peut-on trouver des assureurs qui refusent la couverture des risques anormaux et ont des prix moins élevés ?

    • Les travaux de prévention des inondations ont déjà été réalisés dans ce secteur. Il y a des bassins de rétention un peu partout. On en construit systématiquement à chaque chantier. Les cours d’eau sont régulièrement nettoyés pour éviter l’accumulation de débris qui pourrait les obstruer. Les zones inondables sont bien identifiées et certains accès sont barrés les jours de forte pluie.

      Dans le cas présent, la pluie a dépassé tous les records et les aménagements n’ont pas suffi.

  • La loi sur l’obligation de construction de logements sociaux ne va rien arranger : les prix du terrain en zone inondable sont plus bas et correspondent à ce type de logement.

  • Bravo au moins on est 2 à penser de façon identique sur ce sujet.
    juste une petite remarque sur le bétonnage.
    je fus dans le passé propriétaire d’un local commercial pendant 20ans dans une rue parallèle au port de Nice. Cet endroit ne fut jamais inondé pendant cette période. A voir ce que j’ai vu à la TV il y a bien du avoir entre 40/50cm d’eau avec les inondations…dans le magasin.
    question qui a changé à Nice?
    Simple…on a bétonné toute la surface du Paillon( la rivière qui travers Nice est devenue souterraine),ne trouvant plus ou se déverser l’eau s’est trouvée un chemin…en contrebas…
    Heureusement sur la même ville que l’orage n’ a pas réellement affecté l’arrière pays car le maire de Nice est en train de bétonner la vallée du var (donc majoritairement en zone inondable) il dépense plusieurs milliards.Dans le passé j’ai vu en amont une partie de la zone industrielle de Carros sous les eaux du var et même la Préfecture,plus prés de la mer, a déjà été inondée comment penser que le magnifique stade de foot tôt ou tard ne finira pas sous les eaux? en attendant les réalisations bétonnières à venir Si Haround Tazieff était encore parmi nous,il se taperait la tête contre les murs.
    le réchauffement climatique a bon dos

  • on ne peut pas dire si c’est du ou non au réchauffement climatique, quoi qu’il en soit les quantités d’eau sur la région ont battu (de loin) tous les records.

    sinon c’est drôle de voir un libéral se plaindre du bétonnage de la côte… allez encore un effort et vous verrez les méfaits de la surpopulation…

    • il ne se plains pas du bétonnage, il constate juste que c’est le bétonnage qui est à l’origine des dégats causé par les forte pluie et pas le réchauffement fantome.
      De plus le bétonnage est principalement le fait de l’action des communes et de l’état donc c’est une bonne raison pour un libérale de s’en plaindre.

  • Bête question : demain on fait exactement ce que les écolos demandent et on réduit notre production de CO2 de 80% , …. quelle est l’excuse qu’il vont trouver si on peut plus taper sur les activités humaines et le soit-disant réchauffement climatique ? parce que c’est cela la question, si on résout le problème (qui n’existe pas) c’est quoi la prochaine étape ?

    • 25 après la chute d’un système qui a plongé dans la misère plus d’un milliard et tué 100 millions d’humains en un siècle, il se trouve toujours plein de gens pour en répéter les slogans avec émerveillement.

      Pour ceux-là, la France qui s’écroule est due à « l’ultra-libéralisme » même avec un état a 57% du PIB, donc ils trouverons une excuse, ils trouvent toujours, c’est une question de foi, pas de rationalité.

  • J’adore les événements »exceptionnels » qui ont lieu tous les ans, voire plusieurs fois par an. Seuls changent le lieu exact et l’intensité.
    On ne peut donc prévoir ces deux derniers mais quand même prendre les mesures nécessaires pour éviter le pire.
    Bien sûr arrêter les constrictions et bétonnages indus et effectuer des travaux -qui ne soient pas des bricolages- pour protéger les populations (biens et personnes).
    C’est un exemple de plus que les pouvoirs publics se fichent complètement de l’intérêt général de leurs concitoyens.
    DEHORS !!!

    • Les crues du Paillon les plus significatives sur Nice :

      27 octobre 1882: Quartiers de l’Arbre inférieur et Riquier inondés
      10 novembre 1886 : Quartiers de l’Arbre inférieur et Riquier inondés
      17 novembre 1940 : Place Risso inondée (1500 m3/s)
      25 avril 1952 :Jardins de l’Ariane inondés
      7 novembre 1957 : Pont Barla interdit à la circulation, pilier instable
      14 octobre 1979 : Pont de l’Ariane emporté par la crue (300 m3/s)
      6 novembre 2000 : Crue importante sans débordement (430 m3/s)
      … et 2015.

      Soit 8 en 132 ans…

      • Et vous pensez que le bétonnage du paillon a amélioré les choses?

        • Nice a plutôt subi moins de dégâts que d’autres communes : le bétonnage du Paillon n’a pas eu l’air d’aggraver les choses, il n’y a d’ailleurs pas de polémique à ce sujet sur place.

          • il a surtout moins plu….mais, moi, je n’avais vu le port sous les eaux…
            quant à la plaine du var il faudra faire une prière spéciale à l’église du Jesu pour que tôt ou tard ça ne finisse pas par une catastrophe mais c’est quand elle se produira que l’on se posera la question ..Généralement les ordonnateurs de la dépense ne sont plus là et les bétonneurs auront eu largement le temps de profiter des crédits publics ,ils luttent contre le chômage n’est ce pas..
            rappelez vous l’effondrement dans la mer de l’agrandissement de la piste de l’aéroport de Nice combien de responsables condamnés?

  • C’est un foyer de climatosceptiques ici!
    NKM me dit de vous dire (Elle n’a lu ni l’article, ni les commentaires) que vous etes tous des connards.
    Non mais

  • Oui les géographes , passons aux tests réels vu que ma maison fut inondée 2 fois il y a une vingtaine d’ années
    plaçons quelques caméras qu’on relie sur le web et on attend le prochain orage ! Prenons un chemin de terre (en déclinaison évidemment ) sur une bonne centaine de m prolongé par une voie bitumée d’ une soixantaine de m qui aboutit à la rue principale l’ expérience est celle ci :
    le chemin de 100m est séparé en 2 largeurs égales sur une des largeurs on pratique un désherbage chimique sur l’ autre largeurs on pratique un désherbage mécanique avec des machines que les communes possèdent et on regarde le débit en bas de l’ une et l’ autre
    autre exp : on désherbe les 2 largeurs en chimique et on mesure le débit en bas
    autre exp on pratique un désherbage méca et on mesure
    il y a une sacrée différence mais ce serait amusant et mieux d’ expérimenter d’ abord!

  • Les commentaires sont fermés.

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