Nucléaire et morale

Décryptage de la peur du nucléaire.

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Centrale nucléaire (Crédits Alpha du centaure, licence Creative Commons)

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Nucléaire et morale

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 21 septembre 2015
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Par Michel Gay

Centrale nucléaire (Crédits Alpha du centaure, licence Creative Commons)
Centrale nucléaire (Crédits Alpha du centaure, licence Creative Commons)

 

Depuis prés de 30 ans, la dramatisation des conséquences des accidents des centrales nucléaires de Tchernobyl (1986), puis de Fukushima (2011), est théorisée par une mouvance partisane dont l’objectif obsessionnel n’est autre que l’abandon pur et simple du nucléaire civil.

Usant sans vergogne d’un cynisme médiatique efficace, les artisans de la mystification ne reculent devant aucune outrance, ni aucun mensonge scientifique, pour installer l’effroi de la radioactivité dans la conscience collective.

Les catastrophes nucléaires prophétisées depuis des décennies ne prendraient qu’un caractère pathétique si l’aspiration au désastre qui la sous-tend ne la rendait méprisable. Les prodigalités énergétiques et environnementales de nos 58 réacteurs nucléaires de production d’électricité en France ne semblent pas en mesure d’ébranler ces activistes prêts à enfourcher n’importe quel cheval de bataille, pourvu que perdure la vindicte antinucléaire. Cette dernière a néanmoins dû se résigner à un déclassement du pire devant la sûreté de nos installations nucléaires. De fait, les théoriciens de l’apocalypse doivent désormais se contenter de pis-aller argumentaires comme : « l’épuisement rapide des réserves d’uranium » ou « l’accumulation irresponsable de produits radioactifs ». La nouvelle cible des déchets devient le péril héréditaire et l’infamie absolue alors que la solution pérenne et sûr existe (projet Cigéo) et qu’elle attend d’être votée depuis plusieurs années.

Pour les adeptes d’un « rousseauisme » puéril en vogue, une immanente déontologie du vivant interdit à l’Homme de tirer parti de certaines facettes de Dame Nature. Ils considèrent que la transmission d’une planète viable aux générations futures est au prix d’une dénucléarisation totale de la civilisation. Ils se sont fixés pour mission de faire triompher coûte que coûte cette « exigence morale ». Peu leur importe que les contrôles et la quantification rigoureuse de la radioactivité en garantissent durablement la maîtrise.

Ainsi, cette radioactivité serait plus redoutable pour le genre humain qu’Arsenic, Cadmium et autre Osmium, dont la toxicité est éternelle. Des milliers de tonnes de ces produits sont dispersées annuellement dans l’Éden végétal et aquatique de leur descendance, sans que ces oracles du malheur ne s’en émeuvent plus que ça.

De qui ces prédicateurs du malheur peuvent-ils bien détenir leur habilitation à statuer sur la préservation de l’espèce ?

Ils arrivent néanmoins à émouvoir le gotha médiatique complaisant, particulièrement quelques grands prêtres radiophoniques et télévisuels. Escortés de quelques médecins dissidents de la science officielle, ces antinucléaires patentés se sont employés, non sans professionnalisme, à saisir aux tripes une démocratie d’opinion dont la générosité est bien connue avec tous les accablés de la Terre.

Ce maccarthysme d’un nouveau genre, mâtiné de révolution culturelle, a mis en scène la destruction méthodique d’une vie, celle du fameux professeur Pierre Pellerin1 qui avait indiqué que le nuage radioactif de Tchernobyl n’aurait pas de conséquences sanitaires en France et ne nécessitait pas de mesures particulières. In fine, la tribune de l’Histoire lui a rendu pleinement justice. Elle ne s’est pas contentée de le laver des extravagantes accusations dont les médias, toujours prompts à effrayer, l’accablaient, mais elle a aussi réhabilité son éminente compétence. Elle a révélé qu’il avait eu raison contre une démagogie et une idéologie aujourd’hui encore influentes jusque dans les instances gouvernementales et européennes. Ce surréaliste procès de l’expertise contestée par le dogme et l’idéologie rappelait les mœurs sociales d’un autre temps.

Cette propagande usée trouve de moins en moins preneurs, mais sa diffusion antérieure a durablement marqué la mentalité française susceptible sur son prestige et sur sa contribution historique à la défense de toutes les libertés. Aujourd’hui, une nouvelle communauté d’hérétiques apparaît : les partisans de « l’atome civil », distingués dans l’opprobre par le qualificatif de « nucléocrates ». L’image maudite du parti de « l’anti-nature » encombre la conscience collective au point d’encourager l’excommunication populaire.

Prétendre susciter une empathie médiatique en valorisant les remarquables bâtisseurs de nos centrales nucléaires ne manquerait pas d’apparaître indécent, voire obscène, à nombre de nos compatriotes. Les inviter à se commettre – fût-ce au nom de la liberté fondamentale de pouvoir accéder à l’énergie – avec les tenants d’une cause aussi contestable que le nucléaire civil insulte littéralement leur sens moral ! Cependant, descendre dans la rue pour la sauvegarde de la laïcité leur semble relever des plus nobles exigences républicaines.

Conçoit-on, aujourd’hui, un moderne Zola dénonçant cette hostilité trop bien orchestrée ? Imagine-t-on des journalistes français fustigeant le trop consensuel landerneau médiatique sur ce sujet ?

Ce serait déjà le signe d’une rassurante rigueur déontologique, et ce serait aussi un heureux présage pour le renouveau des mœurs politiques et de la morale civique… que les Français appellent de leurs vœux.

  1.  Professeur à la faculté de médecine Paris Descartes (1962-1992) et directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) jusqu’en 1992. Décédé en mars 2013.
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  • La nouvelle cible des déchets devient le péril héréditaire et l’infamie absolue alors que la solution pérenne et sûr existe (projet Cigéo) et qu’elle attend d’être votée depuis plusieurs années.

    J’ai arrêté la lecture suite a ces lignes: prétendre que la solution du « stockage géologique » est « sure » est d’une prétention sans commune mesure

    • en effet…l’absence de risque absolue est indémontrable..mais diminuer notre consommation d’énergie de 50% …est ce sans risque?
      quelle solution sans risque nous proposez vous?

    • « D’une prétention sans commune mesure » ?

      Êtes-vous vous-même géologue pour affirmer cela ?

      Vous pensez réellement qu’on s’est lancé dans un tel projet (Cigéo) sans avoir effectué les études technico-économiques nécessaires ?

      Et si je vous disais, par exemple, que le stockage géologique a été éprouvé durant des millions d’années, vous me croiriez ?

      http://www.bertrandbarre.com/images/oklo_fr.pdf

  • le nucleaire n’est qu’un sous paragraphe dans le projet vert. Ce qui me frappe quand je parle à beaucoup de personnes se voyant non pas vertes mais sympathisantes c’est l’incohérence revendiquée de leurs positions; nous avons maintenant des gens qui se disent contre…les produits chimiques, les grosses fermes, la grande distribution, la sur pêche etc etc… et qui bien sur reste coi quand vous leur demandez où commence la surpêche ( quoique là ils peuvent imaginer une définition) , quelle doit être la taille des fermes, ou des commerces…quant aux produits chimiques….

    Et si vous ajoutez que ces gens ont souvent passé leur vie à exiger plus de pouvoir d’achat et que désormais ils se lamentent sur la surconsommation…

    • Oui, les gens sont moutonniers, quitte à être incohérents.

    • Depuis prés de 30 ans, la minimisation des conséquences des accidents des centrales nucléaires de Tchernobyl (1986), puis de Fukushima (2011), est théorisée par une mouvance partisane dont l’objectif obsessionnel n’est autre que la poursuite du nucléaire civil et militaire.

      Usant sans vergogne d’un cynisme médiatique efficace, les artisans de la mystification ne reculent devant aucune outrance, ni aucun mensonge scientifique, pour installer l’innocuité de la radioactivité dans la conscience collective.

      Les catastrophes nucléaires niées depuis des décennies ne prendraient qu’un caractère pathétique si l’aveuglement des décideurs politiques et industriels ne rendaient leur survenues prévisibles. Les faiblesses énergétiques et environnementales de nos 58 réacteurs nucléaires de production d’électricité en France ne semblent pas en mesure d’ébranler ces lobbyistes prêts à enfourcher n’importe quel cheval de bataille, pourvu que perdure la vindicte pronucléaire. Cette dernière a néanmoins dû se résigner à un déclassement du pire devant la multiplication des défaillances de nos installations nucléaires. De fait, les théoriciens du nucléaire doivent désormais employer des argumentaires mensongers comme : « la diminution des émissions de CO2 » ou « l’indépendance énergétique ». Le serpent de mer de l’enfouissement déchets nucléaires devient la solution idéologique absolue (projet Cigéo) et elle ne cesse d’être soumise au Parlement depuis plusieurs années.

      J’ai arrêté la réécriture suite à ces lignes…

    • « quant aux produits chimiques… »

      Pour la plupart des gens ça correspond aux produits ne pouvant pas être obtenus à partir de quelque-chose de naturel par un processus d’extraction trivial.

  • Pour moi, il y a un problème de fond qui n’est jamais abordé : peut-on réellement fournir toute l’énergie dont on aura besoin dans 50 ans ou un siècle en captant l’énergie solaire (ou le vent, ou d’autres énergies encore plus dispersées).

    Cela suppose de synthétiser des carburants, de stocker l’énergie en quantité énorme et d’organiser toute la superficie terrestre pour accueillir des capteurs et des systèmes de stockage (le stockage hydraulique en particulier). Alors que d’un autre côté, ces surfaces sont nécessaires pour la production alimentaire, la végétation qui capte le CO2, la faune et le « bien-être » de l’homme qui peut difficilement renoncer à un « espace naturel ».

    En théorie, depuis Einstein on sait que la matière est une source quasi-inépuisable d’énergie, même si on ne sait pas sur le plan technologique l’exploiter de façon totalement efficace et sans désagrément. Mais ce sont des limites technologiques qui font que l’industrie « nucléaire » n’en est qu’à ses débuts.

    Donc, il y a un rejet du nucléaire, basé sur l’état actuel de la technologie grossièrement exagéré, un refus à-priori de ce qui semble la solution d’avenir évidente pour produire de l’énergie, et un engouement douteux pour une production « solaire » pour lequel on ne possède pas la technologie en particulier pour le stockage et les rendements de production et de conversion en carburants.

    Qui plus est, on peut toujours se lamenter ou exacerber les peurs mais qui peut penser ou prétendre que l’on peut en quelques années éliminer totalement le nucléaire et encore moins se passer des carburants « fossiles ». On n’a pas de solutions technologiques viables, on ne sait pas si les EnR sont une solution viable même si on avait la technologie – d’où les appels absurdes à la décroissance pour compenser les limites – et on jette le bébé avec l’eau du bain en posant par principe que le nucléaire est mauvais. Au minimum on doit admettre que des technologies nucléaires actuellement non abouties (fusion, réacteurs à sels fondus et thorium) seraient acceptables.

    A quoi sert de bâtir des plans énergétiques (sur la comète) à 30 ans sans avoir réellement réfléchi à la question et en basant le discours sur des absurdités : on a besoin d’énergies même si c’est dangereux et polluant, on ne peut faire évoluer les choses que lentement, on n’a pas de visibilité sur l’avenir de la technologie et encore moins sur l’aspect économique – sauf qu’il est largement en défaveur des EnR actuellement. Et qui osera dire que l’économie va bien et que l’on sait où l’on va actuellement – à part des faux jetons qui tentent justement de justifier leurs lubies par ce moyen.

  • Disons que quand il y a un accident (plutôt très rare si on rapporte au nombre de kwh produit !), les populations aux dizaines de km alentour des centrales sont touchées, et forcées d’êtres « déportées » de force. Ca n’est jamais très marrant, surtout quand on a mis une vie à bâtir son chez-soi.

    Solution : aucune habitation 20 km à la ronde autour des centrales (exemple Tchernobyl et Fukushima), sauf les employés, pompiers et autre armée de protection. Uniquement des champs cultivées ou de la forêt. Ou mieux ! Que des panneaux photovoltaïques pour faire plaisir à EELV (125 millions de m², ça fait une puissance crête grosso modo de 15 MW !! Pas beau, ça ! Après on laissez EELV nous expliquer comment injecter ça rationnellement dans un vrai réseau, mais c’est leur problème … )

    Ainsi il n’y a plus de problème.
    Vive le nucl !

    • ah …. c’est 15 GW et non pas 15 MW … un réacteur nucl, c’est de l’ordre de 1GW (mais dispo 24h/24) …

    • Heu, si on laisse les gens décider d’eux même s’ils veulent être près d’une centrale (et avoir des prix d’immobilier plus bas) ou pas, ça marche très bien.

      D’autant que l’évacuation forcée c’est arrivé seulement à Pripyat et ce n’est pas la faute du nucléaire mais de la gestion du nucléaire en régime soviétique. Fukushima, les habitants alentours auraient aimé être évacués pour des raisons de sureté nucléaire, hélas il y a en fait eu un petit truc qui a fait 10 000 morts dans le coins et rasé pas mal de maisons (et qui a causé le problème nucléaire qui lui n’a pas fait de morts ni rasé de maisons). D’ailleurs, tout laisse à penser que l’accident nucléaire à Fukushima n’est que la conséquence d’avoir voulu aider les populations victimes du tsunami. Moins de compassion et plus d’égoïsme de la part des responsables aurait évité les problèmes.

  • Bon article auquel j’ajouterai cependant un bémol: la transmutation des déchets longue durée de vie est possible techniquement, et probablement économiquement, surtout si l’on passe à la filière thorium. Lire notamment http://www.drgoulu.com/2013/05/18/latome-vert-le-thorium/
    Mais comment apprendre à une masse déboussolée et abêtie par la « déséducation nationale » à se défier des marchands de peur qui possèdent des relais aussi puissants? Comment lui faire prendre conscience des immenses progrès qu’une énergie abondante et bon marché a permis?

  • Les déchets ne sont plus un problème, ou ils ne le seront plus quand les écolos accepteront qu’ils soient retraités pour devenir à nouveau un combustible. Alors, nous avons stocké des centaines d’années de réserves dans le sous sol.
    Et non pas des produits qu’on finira par oublier et qui contamineront les nappes phréatiques.

    Les écolos français tentent de suivre leurs compères allemands. Mais le nucléaire est le futur. Combien de centrales nucléaires en construction dans le monde?
    Mais les écolos français eux ont la vérité: le nucléaire c’est mal.

    • Pour les Verts, le nucléaire c’est diabolique, comme me l’a affirmé l’un d’eux dans une réunion publique. Avez-vous envie de confier des responsabilités à des fanatiques religieux?
      Les déchets que veulent nous imposer certains Verts sont plus dangereux et restent dangereux plus longtemps que ceux du nucléaire.
      En cas de simple baisse à 50% de la part du courant nucléaire et à cause de l’intermittence de l’éolien, il y a besoin accru de stockage lors des pics de consommation électrique . 20GW pour effacer 20 h de pointes pendant une semaine où il y a peu de vent représente le stockage de 400 Gwh d’énergie. Sous forme de batteries au plomb, il faut environ 1 milliard de batteries de voiture contenant 6 millions de tonnes de plomb, pour quelques dizaines de milliards d’euros. Aux millions d’endroits où se trouvera une production et/ou une consommation d’électricité intermittente, il y aura des grosses batteries. Ces millions de tonnes de métaux lourds néfastes à la santé y seront disséminés. Ils seront certainement peu recyclés définivement si l’on suit la logique de la décroissance ou de la régression chère aux Verts (par contre des solutions techniques pourraient être apportées si la croissance technologique continuait). Le plomb ne disparait pas de lui même par transmutation radioactive comme les déchets à haute activité du nucléaire. Il sera là en masse prêt à empoisonner nos descendants ou toute autre forme de vie intelligentes pendant des milliards d’années sous sa forme attractive et facilement accessible et utilisable par les civilisations et cultures, comme le montre son intense utilisation dans d’innombrables domaines pendant l’Histoire humaine. Faudra t-il accompagner les champs d’éoliennes de sites de stockage des batteries à 500 mètres de profondeur et plus sécurisées que pour les déchets nucléaires, pour y mettre ces batteries hors de portée des générations futures? Il est plus que douteux qu’ils puissent être assez sécurisés pour durer plus que la plaque continentale qui porte la France.
      Le principe de précaution impose de ne pas se lancer dans cette aventure si les politiques des Verts sont mises en oeuvre (avec leurs risques de régression et de pertes de savoir faire technologique) sous danger d’empoisonnement planétaire jusqu’à disparition des vies les plus intelligentes sur Terre.

  • Bonjour. Petite nuance, Pierre Pellerin n’a aucunement été lavé de tout soupçons par la cour de cassation, elle a simplement conclu qu’

    «en l’état des connaissances scientifiques actuelles, impossible d’établir un lien de causalité certain entre les pathologies constatées et les retombées du panache radioactif de Tchernobyl»

    On est loin d’une exonération de faute professionnelle.

    Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/03/03/01016-20130303ARTFIG00110-tchernobyl-mort-du-professeur-pierre-pellerin.php

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