Et maintenant, un droit opposable à la retraite

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Seniors Retraités (Crédits Patrick, licence CC-BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Et maintenant, un droit opposable à la retraite

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 31 août 2015
- A +

Français, Françaises, soyez-en sûrs : à tout moment, à tout propos et hors de propos, le gouvernement agit ! Il s’occupe de vous, de la tétine au sapin, vous borde le soir avant de dormir et vous réveille le matin au son du clairon. Il s’occupe de votre éducation, il s’occupe de votre couverture universelle contre les bobos du monde, il s’occupe de votre pension. Et quand il ne s’en occupe pas, il déploie des trésors d’imagination pour vous faire croire qu’il le fait.

C’est ainsi qu’en décembre dernier, on découvrait que l’administration française, précise, rigoureuse et inflexible, merdouillait grave dans l’attribution des retraites de plusieurs départements. Là où la distribution des indispensables émoluments aux nouveaux retraités aurait dû être calée sur le mouvement rapide d’un TGV nouvelle génération, on se rendait compte, surpris, qu’elle prenait plutôt l’omnibus départemental comme référence : des retraités du Languedoc-Roussillon et d’autres de Nord-Picardie se sont retrouvés fort dépourvus quand la bise de la pension fut venue, avec une accumulation invraisemblable de retards dans le calcul et le versement de leurs dus dont la presse, fort discrète, ne se fit guère l’écho que dans un triplet d’articulets particulièrement minces (ici, ou ). Apparemment, plusieurs milliers de dossiers étaient en souffrance.

En début d’année 2015, cela ne se débloquait toujours pas, indiquant que les petits soucis soi-disant passagers devenaient persistants. Manques de fonds ? Afflux de dossiers ? Personnel insuffisant ou incompétent ou les deux ? Leprechaun informatique méchant ? Quoi qu’il en fut, les retraités commencèrent à grogner.

mst smallMais oh, là, du calme ! Nous sommes en République Française et ce genre de péripétie ne saurait durer ! Bien vite, sentant que le problème pourrait devenir sinon électoralement sensible mais au moins socialement dangereux, Marisol Touraine, la ministre en charge du dossier, s’est lancée dans l’une de ces idées lumineuse qui ajoutent immédiatement au problème une grosse farce rigolote : elle vient de créer une espèce de Droit Opposable à la Retraite.

Non, vous ne rêvez pas : par le subtil truchement d’un décret de derrière les fagots du ministère, la ministre vient d’instaurer – je cite – « une garantie de versement d’une pension de retraite au moment du départ en retraite aux assurés qui déposent une demande complète au moins quatre mois avant la date de départ prévue ».

Changement fondamental, bouleversement, que dis-je, révolution ! Les retraités qui vont déposer un dossier d’ouverture de droits à la retraite un peu avant leur départ disposent maintenant d’une garantie de versement. Youpi.

Quelque part, cela fait froid dans le dos, et à plusieurs niveaux.

Le premier, c’est que ce décret laisse apparemment supposer qu’il n’en était rien avant. Autrement dit – et sauf à imaginer que la ministre aurait pondu un décret sans la moindre utilité – sans ce dernier, la pension versée n’avait absolument rien de garanti. Un coup c’était oui, un coup c’était non, au joyeux arbitraire des administrations compétentes (ou pas). Cela laisse quelque peu songeur sur le pacte social gnagnagna qui, en définitive, revient à ponctionner durement les actifs pour payer les retraités (ou pas) : apparemment, les retraites, jusqu’au décret n° 2015-1015, n’étaient pas garanties.

scottyLe second, c’est que tout indique qu’on a ici créé un droit, tout nouveau, tout chaud, tout rigolo (et probablement tout bidon) pour corriger un problème purement technique. C’est exactement comme si – exemple à ne pas suivre, merci – on créait un Droit Opposable Au Courant Électrique dès qu’EDF s’avérait incapable de délivrer du courant pendant deux mois à certains foyers parce que, ah voyez enfin m’dame, enfin bon, c’est compliqué, rapport au turbofluctuateur au niveau de l’injection des vis platinées du fil de rotabidon, ça se répare pas en deux minutes, m’voyez, s’pas, donc faudra attendre encore un peu ma brav’dame, je sais en hiver c’est pas génial mais grâce aux convecteurs gratuits, ça ira mieux, non ? Avec un Droit Opposable Au Courant Électrique, pouf, z’avez immédiatement la garantie d’une tension électrique sur votre ligne. Voilà. Magique.

Mais plus généralement, cette histoire de droit opposable récupéré sous le sabot d’un cheval pour prétendre résoudre un problème de versement de pension montre, encore une fois et de façon aiguë qu’on prend les Français et particulièrement les retraités pour des imbéciles.

Retraite : il est temps !

Ainsi, s’il suffit d’avoir un droit opposable pour régler le problème de versement des pensions à temps, pourquoi ne l’a-t-on pas fait plus tôt ? Mieux : pourquoi n’invente-t-on pas un droit opposable pour chaque petite avanie que nous font subir des administrations aussi pléthoriques qu’incompétentes, pour lesquelles la perte de dossiers et l’excuse de la pièce manquante – il manque toujours une pièce à votre dossier, toujours – sont l’alpha et l’oméga des bonnes raisons de saboter le service rendu au public ?

Mieux : si le problème provient, comme il nous l’a été expliqué précédemment, d’un afflux imprévu (!) de dossier, en quoi ce droit opposable change-t-il la donne ? En rien, c’est évident et c’est parfaitement grotesque.

Pire : on distribue ici du décret et de la loi, on s’agite et on remue son menton fermement pour que des retraites soient payées, mais la réalité est que ces retraites ne dépendent que de la bonne ponction d’actifs dont le nombre rétrécit et dont la bonne grâce à se faire ponctionner tend à diminuer, nonobstant un consentement à l’impôt en béton armé bien évidemment.

Bref : tout comme le droit opposable au logement qui était et est toujours une parfaite fumisterie inapplicable et intrinsèquement stupide mais cachée derrière une masse si importante de bons sentiments que ce droit est passé comme une lettre à la poste, le droit opposable à la retraite est une blague de très mauvais goût jetée à la face de ceux qui ont travaillé toute une vie pour un montant de pension de plus en plus symbolique.

Les fumisteries de Marisol Touraine mettent en exergue une réalité crue : on se fiche, encore une fois, de nous, toutes générations confondues. On se moque des jeunes avec une éducation de plus en plus pourrie et de plus en plus ridicule, bordée de termes pompeux et de concepts idiots, mousse brillante de vacuité ronflante, pour former des semi-habiles, semi-lettrés, semi-dépendants. On se moque des travailleurs avec des impôts et des cotisations toujours plus lourds pour des droits toujours plus minuscules, un flicage permanent et une sécurité en carton pâte. On se moque à présent des retraités avec un joli décret en guise de pension, qui s’ajoute aux délais et aux montants parfois honteusement bas des versements effectués.

Et face à cette attitude, pas une tête, pas une voix, pas un individu pour dire « assez ! »

C’est normal : ce pays est foutu.

Assemblée : CPEF
—-
Sur le web

Voir les commentaires (27)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (27)
  • un problème: allez hop une loi nouvelle et c’est résolu.
    Les politiques font tous ça une fois au pouvoir, et bien sur personne ne vérifie que le problème est bien résolu, pas même les journalistes. Mais les lois s’empilent !…

    Il est aussi un peu inquiétant de voir la connivence de plus en plus évidente des journalistes avec ce pouvoir.

    A ce propos, et bien que sans beaucoup de rapport avec le sujet, c’était assez amusant de voir comment les journalistes français ont relayé avec délectation l’assassinat par arme à feu de 2 collègues américains, occultant ainsi la fusillade qui avait fait 4 morts dans un camp de gitans peu de temps avant. Heureusement ces derniers ont pu faire parler d’eux en bloquant l’autoroute( mais on ne parle plus des morts).
    Une nouvelle loi sur les armes aurait certainement pu éviter ce drame …: le blocage de l’autoroute!

  • « la réalité est que ces retraites ne dépendent que de la bonne ponction d’actifs dont le nombre rétréci »
    Realité ? Non mais vraiment, vous vous encombrez de principes dont vous êtes le seul à vous souciez. En Socialie, on transforme l’humain chaque jour que Dieu fait, alors bon, la réalité, hein, c’est subjectif.

  • « chaque petite avanie que nous font subir des administrations aussi pléthoriques qu’incompétentes »

    Demandez à vos élus une réelle simplification administrative, et l’éradication pure et simple des mégalopoles d’usines à gaz qu’ils ont pondus depuis des lustres, et vous verrez comme tout deviendra plus simple, plus rapide, plus beau.

    • en matière de retraite ce n’est pas qu’une question d’élus.

      Les syndicalistes aussi, par exemple, sont bien trop contents de faire parti du comité de gestion des caisses de retraite (et d’en recevoir les émoluments).
      C’est sans doute aussi, une des raisons aux difficultés de réduction du nombre de ces caisses de retraite, d’assurance maladie, etc,etc,…..et de tout les comités théodules qui vont avec.

      • Est-ce qu’il est vraiment raisonnable d’avoir autant de caisses de retraites, de régimes spéciaux, de particularités, de spécificités … non évidemment.

        Le problème est toujours le même, une réelle simplification impliquerait que les élus et haut fonctionnaires mettent concrètement les mains de le cambouis. On comprend alors mieux pourquoi ça n’arrive pas.

        • Une réelle simplification impliquerait que la moitié des fonctionnaires deviendraient inutiles. Ce pays étant géré par l’administration il est donc inconcevable de mettre la moitié des fonctionnaire à la porte.

          • Tout le monde s’en porterait mieux, y compris les fonctionnaires, car personne n’aime gérer de la paperasse inutile. Un bon nombre de ces départs seraient d’ailleurs des non-remplacements de départ en retraite, donc rien de fondamentalement brutal.

            • Malheureusement ce ne serait pas assez rapide. Nous n’avons plus de temps !

              • si l’on annonce et que l’on s’y tient « plus de prime et plus d’augmentation pendant 5 ans, prime de départ de 6 mois de salaires pour ceux qui démissionnent », on devrait avoir tout de même quelques effets.

                • « plus de prime et plus d’augmentation pendant 5 ans »

                  Y’a pas à dire, vous savez vraiment comment motiver les gens. C’est sûr que comme ça, ça va réussir.

          • Mais la moitié du gain serait obtenue sans mettre les fonctionnaires à la porte, en se limitant à leur fournir une chaise, un bureau et une pointeuse ! Pourquoi se priver de cette moitié ?

            • Mais je suis parfaitement d’avis de se séparer de la moitié des fonctionnaires territoriaux. De toute façon leur job consiste uniquement à remplir de la paperasse inutile et écouter les doléances sans fin de vieux cons de retraités et d’assistés sociaux. Vous vous démerderez entre vous.

      • Les administrateurs des caisses de Sécurité Sociale ( retraites,Caf,maladie) ne touchent pas d’émoluments.

    • Oui, mais ils vont vous prétendre que pour baisser les impôts, il faut d’abord les augmenter…
      Et puis la simplification, cela coûte horriblement cher… Tous ces fonctionnaires qu’il faut pour accomplir la besogne…

      Donc, vous n’y pensez quand même pas, non ❓

      • Et ouais, c’est toujours plus facile de foutre la merde que de la nettoyer. Et comme le travail et la politique ça fait 2, les imaginer les mains dans la merde c’est totalement surréaliste. Ces cons se passent la patate chaude de la gabegie administrative depuis des lustres, sans que personne ne fasse rien.

        Leur seule solution, couper des budgets à l’arrache, soit la pire qui soit, mais de loin la plus facile lorsque son seul objectif est de continuer à roupiller tranquillement à l’assemblée.

  • Et par ce tour de passe-passe, la responsabilité de toucher ou non sa retraite sera donc dans les mains du retraité. Sous-entendu, s’il remplit mal son dossier – et on peut faire confiance à l’administration pour nous sortir des formulaires compliqués, où chaque virgule mal placée ou chaque document manquant entrainera un rejet immédiat de la demande – , l’état aura beau jeu de gagner du temps, de rejeter la demande, bref de se faire de la trésorerie sur le dos de l’individu, jusqu’à l’épuiser moralement comme dans certains dossiers de remboursement de sécu, où l’on renonce parfois devant tant de mauvaise foi affichée par le fonctionnaire en face.

    • pour résoudre le problème de la mauvaise foi des fonks, je suis pour que des pirates mettent en ligne sur internet des fichiers de noms, prénoms, adresse et téléphone de fonks. je suis sûr que ceux ci deviendraient très rapidement plus respectueux de ceux aux dépens desquels ils vivent.

      • Commencez donc par nous donner la votre, parce qu’en matière de respect vous n’avez pas franchement l’air d’un champion du monde.

  • Cher H16, vous venez de soulever le problème fondamental , nous sommes tous consentants car nous avons mis tous ces jean foutre au pouvoir …

    • Ce n’est pas si évident. Il y a des gens qui voient d’autres réalités, ou qui ne se rendent pas compte de l’envergure du problème du parasitisme de connivence, faute de recul ou de soumission aveugle au berger. La faute se situe surtout dans le fait de ne pas chercher à être meilleur (à s’informer et à se cultiver par exemple) et à se laisser aller dans la déresponsabilisation.

  • Je rigole d’avance, et je ne devrais pas, sur les dossiers de ceux qui ont travaillé dans plusieurs pays de l’UE. (Ne parlons meme pas de l’hyptohèse où celle-ci n’est pas éternelle).

    • avec la mondialisation, de plus en plus de carrières multiples chez nos jeunes et pas forcément en europe: 1 an en australie, 3 ans en afrique , 2 autres aux us, etc…

      ça va être un de ces bazars notre répartition… et malheur à ceux qui n’auront pas prévu autre chose !

  • un droit ne suffit , il faut qu’il soit « opposable »… Opposable à qui ?
    Et bien opposable … aux retraités !
    MST est géniale et cynique, elle n’hésite pas à faire passer comme un cadeau un méchant coup de bambou.

    Parce qu’avant, vous aviez droit à la pension, point barre. Dès  » le premier jour du mois suivant la réception de la demande « , c’est à dire éventuellement dès le lendemain du dépôt de la demande, si elle était faite fin de mois !
    Code de la sécurité sociale – Article R351-37
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006073189&idArticle=LEGIARTI000006749382&dateTexte=&categorieLien=cid
    Impossible ? non, parce qu’on parle de l’entrée en jouissance, le versement étant décalé à la fin du mois (comme pour les salaires). Ce qui laisse 4 semaines à la caisse pour valider les prétentions du retraité et les payer à hauteur correspondante. Rien d’herculéen.

    maintenant, les juristes vont lire le « a contrario » :
    Le versement d’une pension de retraite de droit direct N’est garanti PLUS aux assurés dont la demande de liquidation a été déposée moins de quatre mois civils avant la date d’entrée en jouissance.

    Demandez donc à Mme Letteron ce qu’elle en pense …

    brefs : retraités, allez vous faire f… ! Et vous êtes priés de vous réjouir !

  • Nous sommes dirigés par des oligarques que les partis nous imposent et qui, quelles que soient les qualités propres de ces hommes et femmes, deviennent prisonniers de ces partis et ne pensent plus par eux-mêmes. C’est rocambolesque et c’est grave, car cette situation va de mal en pire.
    Il ne nous reste qu’à nous organiser, en citoyens libres, pour faire disparaître ces organisations partisanes qui gangrènent notre société, nous dérobent nos pouvoirs constitutionnels et n’agissent que dans un seul objectif : se maintenir ou parvenir au pouvoir, avec des boniments idéologiques qu’un enfant de dix ans ne croirait pas.
    Nous allons y parvenir. Commençons par ne plus jamais voter pour des personnages qui sont soutenus par un quelconque parti politique, mais votons, s’il y s’en trouve, pour des citoyens vraiment libres, ou sinon votons blanc (ce qui ne sert encore à rien mai qui interpellera); exhortons les, par nos courriers aux élus ou à l’exécutif, à amorcer un changement de système que les citoyens piloteront, comme une assemblée constituante; attaquons les à toute occasion dès lors qu’ils légifèrent de façon inconséquente ou qu’ils proposent des textes à caractère institutionnel ou constitutionnel sans nous les présenter aux débats.
    Ce sera le cas en octobre lorsque le président de l’assemblée nationale publiera le rapport de son « groupe de travail sur l’avenir des institutions »! Il semble tout de même que nous soyons concernés, or tout ça est préparé sans nous et si nous ne réagissons pas, s’imposera à nous… N’acceptons plus ces dérives de la « démocratie ». Nous avons bien ri, maintenant ça suffit.
    Le temps de la résistance à l’oppression, droit fondamental constitutionnel, par cumul intolérable de mépris des citoyens, ce temps là est venu.

  •  » il manque toujours une pièce à votre dossier, toujours »

    Aveu de première main d’un ancien salarié d’une CAF :

    « Lorsqu’il y avait trop de retard, nous prenions 200 ou 300 dossiers, desquelles nous jetions une pièce. Ainsi, lorsque la personne nous recontactait pour s’enquérir de l’avancée de leur situation, nous pouvions arguer de cette pièce manquante ou peut-être perdue ? (!!!) pour expliquer son non traitement ».

    • C’est mensonger, diffamant, et ça sent le mytho à 50 km.
      Et strictement sans intérêt, puisque lorsqu’un dossier n’est pas traité il suffit de dire qu’il n’est pas traité, point barre.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« L’État ayant dépensé Tout l’été Se trouva fort dépourvu Quand il fallut financer ses agents,

Plus d’argent.

Il alla crier famine Chez l’Argirc-Arrco sa voisine, La priant de lui donner Quelques sous pour financer son déficit,

« C’est pour la solidarité », lui dit-il.

L’Agirc-Arrco n’est pas prêteuse ; C’est là son moindre défaut.

« Que faisiez-vous au temps faste ? » Dit-elle à ce quémandeur. « Je dépensais à tout venant, pour de bonnes causes » « Vous dépensiez ! J’en suis fort aise. Eh bien ! empruntez... Poursuivre la lecture

On écoute enfin les démographes !

Depuis longtemps ils annoncent la diminution prochaine de la population de nombreux pays, puis de l'ensemble de la planète, alors que la mode était plutôt à la crainte de la surpopulation, crainte qui a été relayée et amplifiée, notamment par une partie de l'écologie politique.

Depuis, la mode a changé. On a remarqué la baisse de la population chinoise, qui devrait s'accélérer, et celle de nombreux autres pays.

En France, nous n’en sommes pas là, mais la baisse de la fécondité va nous rap... Poursuivre la lecture

Un article de la Nouvelle Lettre. 

 

Aujourd’hui, discussion sur la revalorisation des retraites pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés en activité : il faudrait faire main basse sur les fonds détenus par Agirc-Arrco. Cette spoliation a été tentée à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent elle a été rejetée, et même déclarée anticonstitutionnelle.

Aujourd’hui on connaît le projet de loi de finances de la Sécurité sociale.

Il ferait apparaître la nécessité pour le budget de l’État de financer le défici... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles