Il aura fallu du temps. Il aura fallu de la sueur et, il faut bien le dire, une certaine abnégation pour parvenir enfin à un résultat solide, malgré l’incrédulité, les dénégations voire les moqueries de certains observateurs. Mais ça y est, les efforts commencent à payer ! La politique de François Hollande porte enfin ses fruits : les méchants riches, les niaisement motivés et ceux qui ont un réel espoir de profiter égoïstement du fruit de leur travail commencent à comprendre ce qui se passe dans le pays et s’enfuient en masse.
Il était temps.
Déjà, on frôlait partout le bonheur rare de la gestion maîtrisée de l’emploi (point trop n’en faut pour s’assurer un peuple alerte et vif). On sentait partout cette nervosité vivifiante d’une productivité record autant liée à un nombre croissant de gens habilement oisifs et d’individus sur-occupés. On savait évidemment, dans les milieux les mieux informés, qu’on avait encore trop de forces vives et qu’on risquait, par la vigueur économique insolente du pays, de faire de l’ombre à de ténébreux voisins qui pourraient y trouver là matière à querelle.
Bien sûr, parfois, ici ou là, de petits articles de saison, entre deux événements dramatiques internationaux, permettaient de lever un voile volontairement pudique sur l’étrange réalité de ces expatriations de plus en plus nombreuses. Bien sûr que non, elles ne sont pas pour des raisons économiques, voyons. Et bien sûr que la situation est loin d’être aussi critique que ce que certains, à l’agenda politique probablement très chargé, tentent maladroitement de faire croire.
Mais pendant ce temps, les incrédules, les mécréants s’accumulaient qui ne voulaient pas imaginer possible qu’on puisse partir de ce pays de cocagne, qui admettaient volontiers qu’un ou deux riches pendards puissent fuir de justes impôts et de nécessaires taxations, mais qui, jamais, n’auraient cru au succès des méthodes hollandistes jusque dans les classes plus modestes (et moins riches) de la population. Ces mêmes incrédules refusaient de croire ces informations qui expliquaient pourtant que, non contents de faire fuir les riches, les motivés et les prometteurs, l’administration et le gouvernement français étaient aussi parvenus à faire renoncer ceux des investisseurs étrangers qui auraient pu venir s’installer chez nous.
Heureusement, ça y est, l’information est maintenant connue, reconnue et vérifiée : grâce à l’afflux permanent de migrants soigneusement sélectionnés pour leur capacité à remplir les bonnes cases à la fois médiatiques et électorales, et grâce aux efforts déployés pour bouter le riche et le prometteur hors du pays, on va enfin pouvoir égaliser tout ce beau pays à grands coups de pelle dans la nuque.
Oh, bien sûr, les chiffres (ceux que les Échos ont rassemblé, notamment) se bornent pour le moment à dessiner des contours flous de ces départs et ne vont pas encore jusqu’à l’année courante. Non, vraiment, l’exode n’est pas si massif que l’on en soit à prendre le pouls au plus près du malade, mois après mois comme on le fait actuellement pour les chiffres du chômage à grands renforts de constructions statistiques hardies. Et d’ailleurs, l’article des Échos fait correctement allégeance à la doxa officielle que cette fuite n’est pas si importante en précisant bien que « les chiffres de l’exil fiscal sont à interpréter avec prudence ». C’est sage : ce serait dommage pour le président Hollande de crier victoire trop tôt dans son âpre combat contre le riche, la finance et les gens qui produisent des richesses.
Mais qu’il se rassure : à mesure que les langues se délient et que les critères de recherche s’affinent, les confirmations d’un véritable exode s’accumulent, même si ce mot est soigneusement évité pour ne faire peur à personne. Pourtant, lorsqu’on épluche les statistiques de LinkedIn, réseau social professionnel, on obtient d’intéressants graphiques (proposés ici par Atlas), présentant les pays qui perdent et qui gagnent des membres sur le réseau. Or, si l’Inde semble la grande perdante (avec 0,23% de travailleurs disparaissant du pays pour aller ailleurs), la France est… juste après.
Ce qu’il y a de gênant avec ce graphique et ces chiffres c’est qu’ils signifient, de façon indirecte mais néanmoins certaine, que ce sont plutôt des hauts revenus et de forts potentiels qui partent. Et ça, ma brave dame, cela veut dire autant d’impôts en moins, autant de consommation soutenue qui sera faite dans un autre pays, autant de porteurs de projets, de chefs d’entreprises et de besoins spécifiques qui seront couverts par d’autres travailleurs, d’autres sociétés, ailleurs qu’en France, et qui ne rapporteront donc pas leur petit écot à Bercy. En outre, une France aussi proche de l’Inde, cela devrait faire réfléchir. Après tout, l’Inde a une population notoirement plus jeune que la France, et notoirement plus ouverte au reste du monde (l’anglais, seconde langue officielle du pays, aide pas mal il est vrai). En outre, un expatrié indien quitte un pays qui n’offre pas la même richesse et les mêmes protections que la France, ce qui impose un courage supplémentaire à l’expatrié français, rarement rendu bilingue par l’Éducation Nationale. Enfin, l’expatrié indien aura, au vu de la croissance de son pays, l’espoir d’y retourner un jour et de le trouver changé en mieux.
L’expatrié français, de son côté et au vu de la croissance Qui Conforte Les Objectifs De Sapin, n’aura pas le même espoir. Pire : sans même parler de l’opprobre que les politiciens lui réservent pour avoir ainsi osé s’en aller, compte tenu de l’intéressante liste d’obstacles que l’État dresse systématiquement devant lui, revenir s’installer en France après quelques années d’expatriation s’avère compliqué.
Décidément, les choses prennent une tournure intéressante en France : ceux qui peuvent s’enfuient, ceux qui ont un avenir ou des moyens plient bagage, et les classes moyennes, ceux qui ne peuvent les rejoindre rongent leur frein en ressassant des désirs inavouables de coup d’État.
Dès lors, des questions se posent : que peut-il se passer lorsqu’un pays fait fuir ceux qui peuvent et veulent travailler, décourage ceux qui produisent, pourchasse ceux qui créent et piétine la classe moyenne, la plus importante ? Que peut-il se passer lorsqu’un pays se vide de ses forces et se remplit d’une misère qu’il n’est plus à même de gérer ? Que peut-il se passer lorsque les caisses se vident pour ne plus se remplir, que les entreprises ferment définitivement, que les motivés s’en vont ? Et surtout, pensez-vous que quelqu’un, dans le paysage politique actuel, est capable de répondre à ces questions simples ?
Ce pays est foutu.
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Sur le web
Il faudra encore construire un mur pour nous retenir. Virtuellement facile. Aucune réalité ne peut changer le socialisme français.
Son modèle est celui d’une Margot Honnecker… actuellement sous la protection de l’ineffable Bachelet (voir buzz Twitter) Elle n’arrête pas de dire que la RDA était la société la plus juste ayant jamais existé. Les gens sont ingrats. En 89, elle a pourtant failli y passer quand la population est venue jusque chez elle pour lui » faire preuve de sa gratitude ».
Déni de réalité.
Meme BRECHT disait: Le gouvernement est déçu de l’attitude ingrate de la population? Nous suggérons au gouvernement de changer de population.
Pour moi c’est clair. A la première opportunité je pars en Allemagne avec ma famille. Coute que coute. Et pas à cause des impôts.
Une bonne crise du budget de la France remettra tout le monde d’accord. Quand les francais se verront prélevés directement sur leur compte facon Chypre pour payer les fonctionnaires, on rigolera bien… EN attendant moi de l’autre coté de la frontière, je me marrerai bien.
C’est Atlas Shrugged en live.
Même pas besoin d’avoir lu le livre pour pratiquer les méthodes présentées par Ayn Rand.
La france est morte. Ça fait un an que je vous le dis.
J’avoue, même à mon modeste niveau, je fais mon john galt.
J’ai déjà mis la moitié de mon patrimoine à l’extérieur de la France :
Assurance vie au Luxembourg pour le cash,
Au USA pour l’immobilier locatif, avec des taux de rendement bien plus intéressants qu’en France, et une imposition bien plus faible (merci le principe de non double imposition, je ne paye plus cette immode csg+crds+ps de 15.5 % sur les revenus fonciers en plus de l’IR).
Il ne me reste plus qu’à vendre les derniers biens immobiliers locatif que je possède, et à part ma résidence principale, tout sera en dehors de ce pays pourri…
Idem pour moi! Remplacement de population, lois et réglements liberticides, comportements abusifs de tous ceux qui on le moindre pouvoir; ce pays, en particulier depuis zizi rider, est devenu totalement invivable! Mais où se cache la culture française? Surtout pas dans ce gauchisme puant et ces idéologies dévastatrices!
En tant qu’étudiant je peux dire que beaucoup d’entre nous, en tout cas en finance et commerce, n’envisage pas son avenir en France, ce n’est que le début.
Bande de sales ingrats. Vous ne méritez pas Hollande!
Moi, je me pose quand même la question de savoir comment tous ces expatriés vont faire pour se soigner maintenant.
Oui, il faut absolument que l’état instaure une aide financière aux 5 fruits et légumes par jour pour les expatriés en échange d’un impôt payé en France.
En Belgique, il n’est pas difficile de manger au moins 5 frites par jour.
Ah! le mythe français de la meilleure médecine! On est bien soigné partout et pas forcément en étant moins bien remboursé, parfois même sans être obligé se soigner avec des médicament de contre-façon, au bon vouloir de la substitution du pharmacien!
J’ajouterais que les pharmaciens ne sont pas remboursés par la sécurité sociale de leurs avances pour leurs clients s’ils ne donnent pas assez de génériques!
Ils doivent pleurer pour récupérer leur chiffre d’affaire et limiter la casse de trésorerie, puisque leur banque est derrière avec les arrêtés de compte à 14% l’an et les commissions de dépassement!
C’est un chantage de plus organisé par notre gentil système de santé que tout le monde nous envie!
C’est bien pourquoi les médecins ont refusé le tiers payant généralisé! Ils ont bien raison!
Contrairement à ce que certains veulent faire croire, c’est le patient qu est assuré de son remboursement, pas le médecin qui est assuré d’être payé.
Peu au fait des habitudes de tarification à mes débuts, en France, la CRAM m’a réclamé bien plus tard, une belle somme indument payée: j’ai contesté (tribunal administratif) puis discuté avec un responsable de la CRAM: moralité: après examen de tous les cas, la somme demandée fut divisée par 2!
Problème de compétence? Ou ils ont essayé, des fois que je payerais sans discuter, par naïveté de néophyte?
Je n’en sais rien! Mais il ne devait pas rester grand chose de cette somme si on compte les heures de médecin conseil et autres fonctionnaires, perdues ainsi que les 2 passages au tribunal! « Mais ça ne coûte rien… »: refrain connu!
Ils feront comme les locaux. Ce que je me demande, c’est comment mes parents vont faire pour se soigner, en France, sans dentiste, généraliste, ophtalmo, etc. Surtout qu’ils n’ont plus l’âge d’aller se faire soigner en Roumanie, Espagne, Hongrie, Italie ou d’abandonner leur chez eux pour une maison de retraite en Belgique.
Et le tier payant, vous imaginez le tier payant dans tous ces pays ? Comment vont-ils faire la-bas, où les soins ne sont pas gratuits du tout ? Et les ALD, vous imaginez les ALD, elles sont pas prises en charge dans tous ces pays. Ces gens sont dingues, c’est du suicide programmé !
Via des salaires décents et des couvertures sociales qui ne sont pas si cauchemardesques qu’on veut nous faire croire chez nous.
*Angleterre dans mon cas
Un sujet non évoqué ici : le nombre de francais qui touchent pôle emploi tout en travaillant à l’étrangers 🙂
Bien entendu 🙂
Si vous saviez le nombre de fois que cet argument à la con sur la santé sort; c’est, je pense, celui qui a la vie la plus dure et qu’il est tellement facile de démonter.
Les Français ont ceci de curieux, c’est qu’ils sont dans l’impossibilité de croire que ce qui se fait dans notre pays peut être appliqué d’une manière ailleurs et souvent bien mieux. Je ne sais pas s’il s’agit d’un lavage de cerveau, d’un chauvinisme ou tout simplement d’une certaine forme de crétinisme …
Je choisirais « idéologie crétine » enseignée à l’Education nationale! 🙂
Y’a une pénurie de médecins en France.
Faux.
Ils n’ont jamais été si nombreux.
Par contre ils sont très mal utilisés. Normal, c’est gratuit…
Sauf que leur nombre va très vite diminuer, beaucoup de médecins partant à la retraite remplacés par moins de jeunes.
Et qui construit les routes dans ces affreux pays ultra-neo-liberaux cro-magnon sarah-palin ?
Y a pas de route, c’est un trucage avec des lasers pour leurrer les satellites 😀
Cette question a une réponse simple, ils souscrivent une assurance santé privée qui représente l’énorme avantage de leur coûter moins cher que la sécu et bien mieux rembourser les soins…
C’est sur qu’en Suisse, au Royaume-Uni ou aux USA il n’y a pas d’hôpitaux (3 premiers pays en nombre d’expats français) et que les expatriés français (souvent des personnes avec un revenu relativement confortable dans ces pays) n’ont pas de quoi se payer une assurance maladie.
Je vous invite vivement à regarder le combat qu’ont mené les frontaliers français travaillant en Suisse pour ne PAS se retrouver affiliés au système Sécu.
Il y a de bons hopitaux à l’étranger. Les docteurs étudient dans le monde entier , y compris en France.
en dehors de la France ce n’est pas le tiers monde. En France la vapeur s’inverse , bientôt de l’extérieur on pourra faire des dons pour aider les démunies de France.
Les dons pour l’Afrique devriendront de l’histoire ancienne.
L’expatriation ne doit pas être considérée uniquement du point de vue d’un manque à gagner pour l’état ou d’une perte de force vive. Elle n’est que la partie émergée de l’iceberg, le passage à l’acte suite à une dépression de ceux qui entreprennent mais son las de le faire en vain.
Cela signifie que le malaise grandit et cela explique la baisse d’activité généralisée : même s’ils ne quittent pas le pays, beaucoup ont renoncé à entreprendre (au sens large, c’est à dire à se donner de la peine pour ramasser des clopinettes que l’état va lui reprendre). Le principe est pourtant bien connu comme étant la limite du collectivisme.
Dès lors, minimiser le problème ou faire appel à un devoir civique ou moral est parfaitement ridicule. C’est un aveuglement ou un argumentaire démagogique qui nie le problème. C’est comme reprocher à un dépressif d’être asocial ou insulter un suicidé. (ou reprocher à quelqu’un qui n’aime pas les brocolis de ne pas en consommer assez – pour les jeunes qui quittent le pays sans état d’âme parce qu’ils préfèrent les hamburger).
Ce pays se vide de ses français et se remplit de migrants.
On voit les résultats de 40 ans d’immigration folle.
Niveau scolaire en perte de vitesse
Economie en déclin
Prélèvement sociaux toujours plus élevés.
Ce qui est bien c’est que le système s’auto entretiens.
A quand la rupture ?
@ Berger :
le problème ne vient pas des migrants mais du socialisme appliqué depuis 40 ans …
L’immigration accélérant seulement le phénomène de perte de vitesse, mais n’en est pas responsable.
Même sans immigration, la France déclinerait, regardez la Corée du Nord, Cuba ou le Venezuela : aucuns migrants, et pourtant effondrement du pays.
MODÉRATION CONTREPOINTS >>
Message xénophobe supprimé et commentateur banni.
Demandez à n’importe quel français de souche, bien blanc et bien catholique. Il vous dira tout le bien qu’il pense de la sécu, de l’école publique, des réglementations pour protéger son business de la concurrence, des subventions qu’il reçoit, des plans d’urbanisme pour ne pas densifier sa ville, du code du travail, etc.
Les français s’y sont mis tous seuls par leur ignorance du fonctionnement de l’économie. L’immigration est une conséquence, pas une cause.
En effet, les Français sont responsables du pétrin dans lequel ils se sont mis.
He oui, on a le gouvernement que l’on merite! Flamby a bien ete elu par les Francais non? alors le socialisme ne terminera que lorsque l’argent des autres s’epuisera.
Flamby ou l’excité, quelle différence…?
Je fait réaliser des travaux actuellement et je suis surpris du nombre d’artisans qui travaillent seul ou juste avec un salarié et qui ne travaillent qu’une quarantaine d’heures par semaine en se contentant d’un salaire minimum écœurés qu’ils sont de tous les prélèvements. Et cela malgré un carnet de commandes surchargé. Cette démotivation est tout aussi grave que la perte de tous ceux qui quittent le pays.
Excellent article comme d’habitude avec son rythme subtil d’adjectifs…
Ceux qui n’utilisent pas linkedin se privent de chance de trouver un emploi.
Et pour la fRance, se retrouver au niveau de l’Inde, ce n’est pas très glorieux, d’autant plus que le français n’est pas porté sur les langues et le pays plus riche que l’Inde…
Le coup des frites à la cantoche m’a bien fait rire.
Cette caricature est tellement « réelle »…
La route de l’égalitarisme passe par le départ des plus riches en premier…
Mimolette est en voie de réussir son pari… Encore une petite taxe ou deux savamment mitonnées, au lieu de fromages…, et il franchira la ligne l’air guilleret l’air du devoir accompli…
François, François, François, encore une, encore une, allez ❗
Et si on parlait un peu de ces ministres parisiens qui vont s’expatrier en Franche-Comté. Décidément, la crise touche tout le monde …
Mais non ce pays n’est pas foutu ….
Nous avons une telle collection de génies de la politique de haut vol dans tous les genres que nous allons nous en sortir ….. enfin … peut être … peut être que « oui » … mais plus assurément … « non ».
Entre les talonnettes de l’agité du bocal, les rames du pilote de pédalo, le représentant Armor Lux, les ministres type Mosco incapable de gérer les finances Françaises promu en donneur de leçons au niveau européen … il faut quand même le faire et ce n’est pas donné à tout le monde.
Chantons tous en choeur: « Tout va très bien madame la marquise ……………. » avec un grand sourire d’admiration béate devant autant de génie politique … E.N.A. doit recruter dans les asiles psychiatriques là ou croissent et prospèrent les mégalomanes voire mégalowomens …
Tant que les banques continuent à nous préter de l’ argent à des taux bas, la gabergie continuera.
Bien venue au pays des soviet
Encore une 20 années avant de sombrer la seule solution est de voter extrêmes gauches au moins ca ira plus vite sinon profitons du système pour le faire sombrer
Nous sommes partis le 25 Juillet plus de 160 -Juillet est facile, quand on a des enfants. On a dit que nous étions 90 000 à partir en Juillet : donc le chômage aurait dû reculer d’autant, forcément : car nous étions tous
chômeurs avant de partir. Mais non, et on ne compte pas les travailleurs déplacés…
C’est dire si le chômage est catastrophique, même avec un exode massif, il ne baisse pas…au contraire..
Oui, il s’agit bien d’un exode, et je constate que de nombreux commentateurs, nous avaient précédés…
L’un de nous qui était parti en avance pour « préparer »les nouvelles installations a eu des problèmes de santé, et dû se faire implanter une prothèse de genou : cela s’est bien passé : il n’a pas avancé un kopek pour l’hospitalisation, pour les médicaments, les frais d’ambulance et de kiné. Il avait la jambe torve, le chirurgien lui a remis droite (en France, le Chirurgien, lui demandait un « supplément » de la main à la main, pour remettre la jambe droite. !!!) C’est réussi- il est content-
Ayant tout vendu en France, on ne reviendra jamais y vivre, et nos enfants feront leur vie dans le pays d’acceuil , alors on demande la nationalité de notre nouveau pays. A voir si l’on passe autant de temps que notre 1er qui aux grosses têtes, il y a des années, se plaignait d’avoir passé plus de 2 jours à remplir les formulaires pour devenir Français… Il resta interdit, quand Bouvard irrespectueux, lui fit remarquer, que cela avait dû valoir la peine, puisqu’il était député 20 ans plus tard, puis Ministre de l’Intérieur. …
100 % d’accord avec votre article. Ajout à cela , pourquoi devrait on rester Français ? la France est un beau pays pour un peu de tourisme de temps à autres.Pour y vivre ? la question mérite réflexion .
Lou Lou
Pourquoi qd un européen part bosser à l’étranger on dit expatrié et qd c un africain qui va bosser à l’étranger on dit immigré ? ?