Comment lire l’accord entre la Grèce et l’Europe ?

Ce que prévoit l’accord conclu entre Athènes et la zone euro. Éléments d’analyse en dehors des prismes politiques qui ont embrasé l’affaire.

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Alexis Tsipras - Crédit photo : Martin Shultz via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

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Comment lire l’accord entre la Grèce et l’Europe ?

Publié le 14 juillet 2015
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Par Loïs Henry

Alexis Tsipras - Martin Shultz (CC BY-NC-ND 2.0)
Alexis Tsipras – Crédit photo : Martin Shultz via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Les médias sont partagés et comprennent très mal l’accord trouvé ce matin pour résoudre le cas grec et s’éloigner du tant redouté « Grexit ». On entend partout que l’accord est le même, certains montent au créneau pour critiquer Tsipras, qui a trahi son peuple, ou Merkel, qui impose des conditions hors normes. Mais alors, quelle est la vérité ? Comment comprendre l’accord en dehors des prismes politiques qui ont embrasé l’affaire ? Comment faire pour ne pas sombrer dans le complotisme du ridicule et prétendu « coup d’état financier » ?

Un bon accord devrait comprendre trois volets : 1° la réduction du déficit public et le remboursement des créanciers à partir de mesures permettant un accroissement des recettes, 2° une aide financière substantielle permettant à Alexis Tsipras d’avoir une réelle marge de manœuvre pour relancer la croissance et l’économie de son pays, 3° que toutes ces mesures s’accomplissent dans un cadre propre à la croissance afin d’éviter un renforcement de la dépression économique pour une population qui a déjà assez souffert.

Les dispositions précédant toute négociation

Les mesures capitales que Tsipras avait acceptées avant le referendum sont maintenues et n’ont rien de mesures oppressantes pour la Grèce, elles correspondent à ce que l’on pourrait appeler une « normalisation ». Parmi elles :

  • Rationalisation du régime de TVA et élargissement de l’assiette fiscale :
    Au regard des dépenses publiques, les grecs ne paient pas assez d’impôts, et notamment les plus riches comme l’a sous-entendu Alexis Tsipras. Une TVA à moins de 20% dans un pays de la zone euro en difficulté est très peu compréhensible. L’accord n’évoque pas un effort dans la collecte des impôts mais il est évident qu’il aurait pu en contenir un afin de centraliser la collecte et la rendre moins sujette à la corruption et à l’évitement fiscal tel que pratiqué aujourd’hui en Grèce. Cette fraude permanente pratiquée en Grèce est assimilée dans les différents rapports de l’UE ou du FMI au fort clientélisme qui règne dans le pays. Ce clientélisme est une des causes principales d’un certain nombre de mesures qui suivent au sujet de la « dépolitisation » de l’administration.
  • Un programme global de réforme des retraites
    Ici encore, il s’agit d’une mesure de normalisation. Libre à Alexis Tsipras de prévoir des mesures d’aménagement pour les métiers les plus difficiles mais une hausse moyenne de l’âge de départ à la retraite est évidemment une mesure à prendre qui ne peut être qualifiée de « néo-libérale » ou d’oppressante pour la Grèce et son peuple.
  • Indépendance d’ELSTAT et facilitation des procédures judiciaires civiles
    Cette mesure permet d’une part, d’être certain que les statistiques sur l’économie et la société grecques seront désormais transparentes et assurées, quel que soit le gouvernement en place. La facilitation des procédures judiciaires civiles est un moyen facile, efficace et très utile pour réduire les dépenses sans impacter le niveau de vie de la population grecque.

Les principales réformes à mener à l’avenir afin de rétablir la bonne santé de l’économie grecque à moyen-terme

Sur le plan qualitatif et quantitatif, elles sont laissées à la discrétion grecque sans que la troïka n’intervienne :

  • Une réforme des retraites que le rapport se propose de qualifier « d’ambitieuses ».
  • Un paquet de mesures visant la libéralisation de l’économie : ouverture des magasins le dimanche, périodes de soldes, propriété des pharmacies, ouverture des professions fermées, privatisation du réseau de distribution d’électricité.
  • Une réforme de l’administration : une réforme qui viserait à une plus grande efficacité de l’administration pour en réduire les coûts sans pour autant délaisser le secteur public est tout à fait imaginable. Aucune préconisation d’austérité particulière n’est mentionnée dans le document, ni même suggérée.
  • Des mesures renforçant le secteur financier et des garanties pour le renflouement des banques : ce renforcement n’a rien d’un coup d’État financier. L’idée est surtout de renforcer la « gouvernance » et d’éliminer toute interférence politique dans le processus de nomination. De plus, le secteur financier et bancaire en Grèce est déserté et aucune économie compétitive ne saurait retrouver le chemin de la croissance sans un système financier confiant et capable de soutenir les projets d’investissement.

Jusqu’ici, il n’y a donc rien de très alertant comme mesures préconisées par l’accord trouvé. Il s’agit essentiellement de mesures censées rétablir à court et moyen terme un niveau de liquidité suffisant pour l’administration afin de ne pas continuer à creuser une dette éternelle. C’est une normalisation générale par rapport à la majorité des pays de la zone euro. La France a, elle aussi, connu une réforme des retraites, une modernisation de son administration, une hausse de la TVA, une très relative libéralisation de l’économie, des mesures d’autonomie bancaire et la privatisation des grands monopoles publics. Rien du fameux « néolibéralisme » brandi partout, rien du camouflet Tsipras qui ne s’est pas vraiment corrompu en signant ces premières lignes. Ces réformes (on l’a vu en France) ne sont que le premier volet de la relance économique en Grèce (c’est-à-dire, une manière de rembourser la dette et d’assurer un bon niveau de recettes à Athènes). Elles ne suffisent évidemment pas.

On a l’impression ici de lire de la part des critiques de l’accord une compréhension très basique de l’économie. Ce n’est pas parce que l’État fait des économies, qu’il retarde le départ à la retraite ou qu’il augmente la TVA (qui était ridiculement basse) qu’il sombre face au néo-libéralisme et qu’il engendre une dépression plus grande. Chacun sait que les politiques de relance par la dépense sont aujourd’hui inefficaces, la relance des années cinquante s’étant confrontée au mur de la mondialisation. Ainsi, si une politique de relance est à souhaiter en Grèce, elle ne passe certainement pas par le « tout dans la dépense ». La croissance grecque a aussi besoin d’argent à investir afin de soutenir des secteurs d’activité totalement désertés ou en souffrance. Tout cela ne rendra pas les grecs beaucoup plus pauvres mais permettra de donner une réelle marge de manœuvre à l’État pour investir sur les dossiers de plus grande importance.

La victoire de Tsipras

C’est l’un des moments le plus important de l’accord, comparé au précédent signé par le Premier ministre grec. Après la privatisation sous forme monétaire de certains biens publics grecs, l’UE voulait, au départ, confier la gestion de 50 milliards d’actifs à un organisme non-grec au Luxembourg. Tsipras a obtenu que ce fonds soit grec, et qu’il opérera depuis Athènes.

C’est une grande victoire obtenue pour la souveraineté de la Grèce. D’autant que ce fonds comprend déjà des mesures visant à la relance de la croissance du pays. En effet, 12,5 milliards seront consacrés aux investissements décidés par le gouvernement Tsipras pour renouer avec une croissance durable. 12,5 milliards seront utilisés pour diminuer le ratio d’endettement et 25 milliards serviront au remboursement de la recapitalisation des banques opérée par les aides publiques du FMI, de la BCE et de l’UE. Ce plan prévoit donc de laisser une réelle marge de manœuvre au gouvernement grec tout en prévoyant la réussite du premier volet déjà évoqué.

Une clause sujette à débat : la réforme du marché du travail

L’accord ne développe aucune proposition au sujet de la réforme du marché du travail. Il propose simplement de recourir à une forme de benchmark des « meilleures pratiques » observées dans le monde. Cette proposition a du sens mais elle doit être adoptée dans le cadre grec et en toute liberté. En effet, l’OCDE considère depuis longtemps qu’une bonne réforme du marché du travail ressemble au plan mené par Gerhard Schröder en Allemagne. Cette position est sujette à bien des objections. Il faut espérer qu’Alexis Tsipras saura s’inspirer de meilleurs exemples qui sauront faire face aux dangers de la précarité et de la paupérisation d’un peuple qui n’a pas besoin de plus de souffrances.

Peut-être que le fort taux de chômage de la Grèce est davantage lié à une situation économique cataclysmique et à une fuite des investissements plutôt qu’à une structure déficiente du marché du travail. Si Alexis Tsipras se contente d’une réforme ambitieuse mais qui refuse la précarité pour investir dans des secteurs capables de redynamiser l’économie, nul doute que la situation ne pourra que s’améliorer.

Les clauses inacceptables

Car il y en a aussi dans cet accord ! De nombreuses clauses sont hallucinantes et tout simplement scandaleuses étant donné le contenu de l’accord. Parmi elles, l’obligation pour Alexis Tsipras de revenir sur l’ensemble des réformes qu’il a menées depuis sa prise de pouvoir. Ce point en particulier est une humiliation pour le Premier ministre grec. De plus, ce qui est appelé une « normalisation des méthodes de travail » s’apparente bien davantage à un rappel à l’ordre et à un conditionnement de l’aide à un « droit de regard » sur les mesures menées.

Au vu des autres exigences de la Commission, cette clause était tout sauf primordiale. Inutile de le rappeler : l’économie grecque a besoin de confiance pour renouer avec une croissance durable. N’est-ce pas insulter un peuple que de réclamer un retour sur les mesures votées par un gouvernement élu ? Toute clause de tutelle sur Athènes était inenvisageable et il est regrettable que l’Union Européenne se soit rabaissée à de pareilles réquisitions dans son document.

Demander à Alexis Tsipras de renoncer aux lois votées par son Parlement, voilà l’humiliation du rapport. Sur quoi devra-t-il revenir ? La télévision publique ? Les mesures de santé pour les plus démunis ? Ou l’électricité gratuite et les bons d’alimentation pour les plus pauvres, mesure phare suite à son élection ? Toutes les promesses de Syriza risquent de bientôt être de vagues souvenirs.

Une aide substantielle accordée… mais un ton général qui ressemble à une sanction

En effet, la dernière préconisation de l’accord est plus que prometteuse : « Pour contribuer à soutenir la croissance et la création d’emplois en Grèce, la Commission travaillera étroitement avec les autorités grecques pour mobiliser jusqu’à 35 milliards d’euros en vue de financier des investissements et l’activité économique, y compris au niveau des PME. » Il est regrettable que le sujet primordial pour la Grèce (le deuxième volet évoqué dans mon introduction) n’apparaisse que si tardivement dans l’accord trouvé… D’autant que ce plan est contrebalancé par des menaces qui se succèdent et un ton général autoritaire peu enclin à la sympathie à l’égard du gouvernement d’Alexis Tsipras. Enfin, le rapport s’accorde sur la nécessité de fournir une aide de 7 milliards +5 milliards d’euros à la Grèce très rapidement. L’aide décidée par les participants du sommet est en tout cas conforme aux triples attentes que nous avions avant l’organisation de la rencontre.

Un accord qui n’a rien d’historique

Cet accord est important puisque, accepté en l’état par Alexis Tsipras, il signifie que l’ombre du « Grexit » a disparu ainsi que la peur du défaut grec sur la prochaine échéance du 20 juillet. En ce sens, François Hollande peut se gargariser d’avoir fait signer un tel papier par l’élu de Syriza.

Cependant, s’il comporte des clauses importantes (une part laissée à la croissance en plus de mesures d’économies de l’État éloignées d’un renforcement de la dépression craint par Athènes ainsi que la préservation d’une partie de l’argent pour des projets d’investissement décidés par le gouvernement grec), nous n’en n’avons pas fini avec la dette grecque. En effet, si le rapport confie ses doutes sérieux sur « le caractère soutenable de la dette grecque », aucune solution n’est entérinée. Sont suggérées des pistes louables : augmentation des maturités des prêts accordés (tel que proposé par Dominique Strauss-Kahn), délais de remboursement. Mais une décote nominale de la dette est rejetée en bloc.

Le principal problème qui affecte aujourd’hui le pays est donc dégagé en touche et nul doute qu’il reviendra sur le dessus de la table d’ici peu de temps. Et pour cause, il est certain que malgré les réformes entreprises, Athènes ne pourra jamais rembourser sa dette sans saigner à blanc son économie pour les prochaines décennies ; et aucune des mesures envisagées aujourd’hui ne va, fort heureusement, dans ce sens. Il s’agirait donc enfin d’être clair et d’avoir le courage de régler la crise en s’attaquant au principal problème qui gangrène toute solution et toute perspective de croissance pour la Grèce : une dette insoutenable qui ne sera jamais payée. Ne peut-on pas enfin parler de la solution de la dette perpétuelle ?

Bref, le séisme est passé mais les répliques se font attendre. D’autant plus que les négociations ont vu resurgir la ligne de démarcation nord/sud et des désaccords profonds entre France et Allemagne. Il est regrettable qu’un accord provisoire de cette teneur envenime les relations européennes à la veille de nouvelles négociations qui s’annonceront bien plus importantes pour l’avenir de la zone euro. Mais le Rubicon a été franchi et le couple franco-allemand en ressort fragilisé. Un bien ou un mal ? À l’évidence, François Hollande devra faire preuve d’habileté et d’un grand sens de la négociation pour parvenir à avancer à l’avenir sur le dossier grec sans se confronter à un « non » allemand définitif et vexé. Nous n’en avons pas fini avec les sommets de la dernière chance et les sueurs froides de la nuit du 12 au 13 juillet…

La balle est dans le camp d’Alexis Tsipras pour composer avec un accord qui sonne parfois comme une humiliation

En effet, il a l’occasion de montrer aux créanciers et notamment aux pays du nord qu’il est capable de tenir ses engagements mais également d’offrir une perspective de croissance et une feuille de route pour sortir son pays de la dépression. Ces quelques mois qui précéderont de nouvelles négociations sur le réel sujet grec (une dette insoutenable) doivent être exploités afin de tenir ses engagements auprès de ses électeurs et de renouer avec une croissance sans douleur tout en prouvant qu’il peut tenir ses engagements sur le plan international auprès d’États-membres qui regrettent d’avoir eu à adopter une « série impressionnante de mesures ». En effet, Alexis Tsipras, avec son référendum, a réussi à s’attirer les foudres du nord de l’Europe. S’il désire éviter un destin à la Papandréou, il faudra qu’il parvienne à dessiner un réel plan d’avenir pour la Grèce et pour les grecs.

Cet accord, s’il sonne parfois comme une humiliation totale, ménage cependant de réelles marges de manœuvre pour les investissements et les réformes propres à la croissance. Il n’y a plus qu’à espérer que l’Europe cesse de vouloir déstabiliser le gouvernement Tsipras et que de son côté, celui-ci cesse de gémir sur son sort pour enfin se concentrer sur le mandat que les grecs lui ont confié. C’est à lui de prouver qu’il mérite la souveraineté qu’il désire tant.

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  • L’ Europe est coupée en deux:
    Le Nord aligné sur Berlin et l’€ fort, le Sud confronté à la dette et à la Méditerranée: Berlin s’en fout!
    Deux questions:
    1) L’Allemagne a-t-elle payé à la Grèce les dommages de guerre?
    2) Que font Berlin et l’EU du Nord face à la Méditerranée pour aider la Grèce et l’Italie?

    • « 1) L’Allemagne a-t-elle payé à la Grèce les dommages de guerre? »

      Et à la France, aux UK ? Et l’Italie, a-t-elle payé ces dommages ? Et l’Empire Ottoman ? Et l’Empire Romain ?
      Pour rappel, les dommages de guerre ont été annulés.

      2/ Ce qu’ils font ? http://www.causeur.fr/grece-dette-ue-bce-33724.html

      • C’est pourtant simple. La WWII a été gagné par les Russes et les Anglosaxons. Ils ont décidé en 1953 qu’il n’y aurait pas de réparations ou d’indemnités. Sans eux, les Français et les Grecs seraient sous la férule nazie. Ils doivent se ranger à la décision de leur sauveur. C’est tout.

    • Et la dette de Napoléon à bourg-Saint-Pierre ❓
      Il en a laissé des ardoises cet artiste là …

  • la grece c est le tourisme et l huile d olive,1 heure de travail en grece c est un valeur ajoutée de 3 € en allemagne c est 150 € ….( chez mercedes)

  • Comme vous le dites, sur le fond rien n’est réglé. Tout ce cirque, cette dramatisation à outrance pendant des semaines pour au final………empêcher la Grèce de sortir de l’euro et donc démontrer à la face du monde que la monaie unique ça ne marche pas !
    Pour sauver l’euro et son projet politique, je me demande si ils n’iront pas jusqu’à sacrifier le dernier Grec ?!
    Dois je rappeller que la zone euro compte des dizaines de millions de chômeurs ! L’avenir radieux promis par l’UE est devenu un véritable cauchemard.
    La Grèce est dans l’impossibilité totale de rembourser sa dette et ce n’est pas demain que cette Grèce deviendra un pays industrialisé.La Grèce n’a pas d’économie et laisser croire que, à coup de milliards il pourrait s’en créer une, est une insulte à l’intelligence.

    Donc , en effet rien n’est réglé , nos oligarques ont juste gagné un peu de temps………..

    • L’absence de cadastre est une caractéristique de pays du tiers-monde. Sans parler de la corruption et du clientélisme généralisés.

  • J’ai failli verser une larme au début de l’article… c’est trop injuste que celui qui vous prête du pognon pour payer vos dettes s’inquiète de la façon dont vous allez l’utiliser.
    L’auteur nous propose de vérifier une ultime fois que le communisme ça peut marcher… ta ta ta !

    J’invite l’auteur à relire le mécanisme du FESF. Les pays qui y font appel s’engagent à se mettre sous la tutelle de celui-ci… Tutelle : vérifiez le sens dans votre dictionnaire svp.

  • Hollande joue a, l’apprenti sorcier. L’Allemagne est vitale à la France que la Grece. Si aujourd’hui, l’Allemagne et les autres pays du nord quittaient l’Europe, çà serait la ruine de l’Europe du club med. Sans l’Allemagne, comment va se financer la France? Et avec quels intérêts? Le sérieux et l’efficacité de l’economie allemande fait que la france se finance dans des taux des plus en plus bas. Évidemment la France s’est la grece en devenir. Et, il échoit à Hollande de protège son clown.

  • Ben mon colon!
    Je ne connais pas l’auteur de cet article, mais une chose est certaine, il n’est pas rancunier.

    La pauvre Grèce, est humiliée!
    Cette Grèce qui est entrée dans l’Euro en falsifiant ses comptes, qui a réussi a « emprunter » 350 milliards d’euro, excusez du peu, en promettant des réformes et ne faisant que des « réformettes » sur le dos du plus pauvre, cette Grèce qui accuse maintenant les financiers des 350 milliards de les étrangler en réclamant le remboursement de la dette, cette Grèce est HUMILEE?
    Et il serait anormal que les financiers n’aient plus confiance?

    Mr Lois Henry a une vision paradoxale et très personnelle de la situation, c’est le moins qu’on puisse dire.
    Il reproche également qu’on demande aux grecs de revenir sur les premières dispositions adoptées par Tsipras, des dispositions, ben sûr humanitaires, qui n’ont fait qu’accélérer l’accroissement du déficit public sans chercher à améliorer les recettes de l’Etat. Distribuer de l’argent public, enfin surtout l’argent des prêteurs, en oubliant de réclamer le paiement des impôts, de la TVA royalement oubliée, en ignorant la corruption permanente des administrations pléthoriques et des politiciens est un non sens.
    Mr Tsipras en est encore, comme la gauche française, à croire que la relance par la consommation est l’alpha et l’oméga de l’économie. Les expériences tentées par les socialistes français ont conduit la France au bord du gouffre, mais ils s’y raccrochent.
    Tout le monde sait que pour redistribuer 100 € il faut collecter 400 €, ben oui, c’est comme le boeuf, faut payer les intermédiaires, en l’occurence les 40% de fonctionnaires, la classe politique, les handicapés pléthoriques et enfin les fonctions régaliennes de l’Etat.
    Il ne faut surtout pas sortir de l’ENA pour le comprendre.

    Mais le summum de cette parodie de drame à la grecque, c’est le rôle tenu par le p’tit chose de l’Elysée, tenu en laisse par Mme Merkel pendant toutes les négociations, qui ne faisait qu’aboyer pour dire qu’il ne fallait pas que la Grèce sorte de l’Europe. Comme une litanie incantatoire.

    C’est fait, la Grèce reste. Alors il aboie de plus fort, plastronne sur tous les écrans pour faire croire que c’est grâce à lui. Pathétique. Et le p’tit chose de l’Elysée ne se rend même pas compte qu’il est en train d’enscenser les mesures draconiennes imposées aux grecs, alors que lui-même refuse de les mettre en oeuvre en France, qui en aurait tant besoin.

    A-t-il donc tant de mépris envers les grecs? à moins que ce ne soit pour les français, ces sans-dents dont il se fout royalement…

    • Bien sûr qu’il s’en fout des Grecs le capitaine de pédalo. Il prépare sa candidature pour 2017 en s’occupant de ce qui se passe dans la boutique des autres sans jamais s’occuper des paquets de merde qui s’empilent dans la sienne.

  • Lansolution de la dette perpetuelle?
    Enfin un communiste a reussit a infiltrer la redaction de contrepoint! Bravo!

    Les grecs ont voté clairement contre les mesures proposées et contrairement a ce que nos socialistes souhaiteraient nous faire pensez, les jeunes ont parfaitement intégré les consequences: ce que la jeunesse greque souhaite et obtiendra un jour ou l’autre, c’est l’effondrement de l’Etat colletiviste grec et la renaissance d’un Etat reduit et liberale.
    Ce que souhaite une part de plus en plus importante de toute la jeunesse europeenne, c’est un effondrement de nos Etats providence qui les a reduit a l’etat d’esclaves de la dette et du confort (retraites des aînées volées sur le travail des actifs).

    Ce compromis n’est qu’une couche de carburant de plus sur le futur incendie Europeen.

    • « retraites des aînées volées sur le travail des actifs »

      Ces aînés ont commencé à travailler à l’âge de 18/19 ans, voir de 16 ans, sans trainer leur fond de culotte pendant des années à l’université… pour ne rien apprendre. C’était 45 heures par semaine avec 4 semaines de congés payés par an. A 30 ou 40 ans on ne pensait pas une seconde à la retraite.De plus, nous avons aussi cotisé !
      La retraite par répartition nous a été imposée par une classe politique socialo-communiste. Dites nous en quoi vous pouvez influer sur la politique actuelle du gouvernement ?

      Quant à compter sur la jeunesses actuelle pour impulser la réforme, j’ai des doutes. J’ ai travaillé dans un milieu de techniciens et d’ingénieurs et je peux vous dire que leurs connaissances en matière économique sont proches de zéro. Ce qui est effrayant, c’est que les gens instruits sont aussi ignorants que le citoyen lambda.

      Ne tombez donc pas dans le piège qui consiste à opposer les générations. Diviser pour mieux régner n’est-ce pas ce que font nos politiques ?

      Demandez vous plutôt pourquoi notre jeunesse ne bouge pas alors que son avenir est compromis par la classe politique qui se succède au pouvoir depuis des décennies……………..

      • De plus, nous avons aussi cotisé !

        Moi-je vous n’avez cotisé à rien du tout : vous avez payé pour les autres. Cotiser signifie mettre de l’argent de côté. Il n’y a aucune enveloppe moi-je qui vous attend pour le jour des grandes vacances : si c’était le cas, les nouveaux pensionnés du système n’auraient pas à attendre des mois leur argent.

        • La retraite en France a depuis le début été prise sur les actifs : la retraite par répartition ne pouvait être critiquée, c’était la « solidarité inter-générationnelle », et la retraite par capitalisation était qualifiée d’ultra-libérale, capitaliste, égoïste, etc. La génération qui arrive à la retraite maintenant est la première victime de cette escroquerie. Elle aura payé toute sa vie et touchera peanuts. Les jeunes, eux, éviteront peut-être mieux de se faire enc*lés par l’Etat (mais ça reste à voir), mais blâmer les premières victimes du système n’arrangera rien.

  • – En Grèce il y a des dizaines de milliers d’emplois inutiles dans l’administration ou fondations ou Instituts, avec des salaires moyens de 60 000Euros par an.
    Un exemple : L’Institut de protection du lac KOPAIS : c’est formidable tant d’abnégation pour protéger l’environnement : d’ailleurs 1 763 Grecs y travaillent ardemment pour le préserver.. Après tant d’années dédiées à l’environnement ils peuvent partir en pré-retraite à 52ans, car l’Institut a ce statut spécial que les Grecs adorent. Avec des retraites à 4000 Euros.
    C’est fatigant pour ces 1 763 employés Grecs de protéger ce Lac.

    D’autant qu’il est sec depuis 1930

  • « Cet accord est important puisque, accepté en l’état par Alexis Tsipras, il signifie que l’ombre du « Grexit » ? »

    C’est plutôt la course d’obstacle qui l’attend.

    14 JUILLET REMBOURSEMENT EMPRUNT EN YENS DE 93 MILLIONS EUROS
    15 /07 Le parlement Grec doit approuver l’augmentation de TVA, l’ajustement des pensions, la dépolitisation de l’institut des statistiques, et les réductions de dépenses publiques
    17/07 71 Millions à payer d’une dette à Trois ans
    20/07 3 Milliards à la BCE
    22/7 AU PARLEMENT>> LA RESTRUCTURATION BANCAIRE ET LIBERER LE JUSTICE CIVILE.

    22/ 07 Parlements : Allemagne, Autriche, Estonie, Slovaquie, Finlande et Pays pas.. doivent se prononcer sur le sauvetage OUI ou NON >Si l’un dit NON, tout est fichu–Et oui dans les autres pays on consulte le parlement–Chez nous c’est le roi qui décide, alors chauvin on croit que c’est partout comme chez nous-

    L’Autriche en profiterai pour soumettre à son parlement, la tenu d’un référendum sur sa sortie de l’Euro.

    5/08 175 Millions au FMI
    7/08 Dette de 1 Milliards, ne pourra être payée, à refinancer ou sortie de l’Euro
    14/08 Dette de 1.4 Milliards, ne pourra être payée, à refinancer ou sortie de l’Euro
    20/08 Limite limite pour rembourser 3.2 Milliards à la BCE.

  • L’Europe oblige la Grèce à dépolitiser son Institut des Stastistiques !! Et nous ??

  • En bref, la Grece reçoit du cash sonnant et trébuchant, et il donne des promesses de réformes.

    Comme d’hab!

  • J’ai du mal à comprendre que l’idéologie de notre président a pris le pas sur l’Allemagne sachant sont incapacité à gérer notre pays. 1 pas en avant et des où trois pas en arrière .

  • La Grèce peut parfaitement rembourser sa dette publique. Les affirmations péremptoires du contraire ne sont que mensonges éhontés. Il est possible qu’une restructuration à la marge soit nécessaire dans un premier temps, en complément d’une aide extraordinairement généreuse de la part de l’Europe, accordée sous condition, ce qui est la moindre des choses.

    En revanche, le recours à la dette perpétuelle pour que surtout rien ne change, pour que l’Obèse grec néfaste survive encore, n’est que l’expression de la tentation du défaut unilatéral. L’idée de dette perpétuelle est un anachronisme ridicule, une régression vers les temps anciens, négation de la propriété privée, négation des principes élémentaires de l’Etat de droit et de l’économie moderne. Ce n’est pas en méprisant la propriété privée que la Grèce pourra à nouveau maîtriser son avenir et recouvrer sa souveraineté perdue, mais au contraire en la respectant, en la choyant comme son atout le plus précieux.

    Le temps est venu d’admettre qu’un Etat endetté est un Etat sans souveraineté et qu’il convient en conséquence d’interdire toute dette publique. Pour les politocards collectivistes irresponsables, la tentation est grande de mépriser les engagements passés, de renier la parole publique pour en esquiver les conséquences. Mais que reste-t-il d’un Etat dont la parole ne vaut rien, dont la réputation est nulle ? Comment l’Etat pourrait-il exiger le respect des lois s’il s’en affranchi ? Les conséquences des décisions du passé, aussi dures soient-elles, sont saines car elles permettent de remettre en ordre de marche les pays laminés par des décennies de politiques collectivistes désastreuses. Pour éviter d’avoir à subir ces conséquences, il aurait fallu s’abstenir d’en créer les conditions, s’abstenir du socialisme crétin appliqué avec acharnement. Désormais, c’est trop tard.

    La Grèce, aujourd’hui, la France, dans très peu de temps…

    • Je plussoie votre commentaire. D’autant plus que je pars bientôt rejoindre ma belle famille en FR; je pressent des soirées difficiles car ils ne sont pas du tout de la même culture/sensibilité que moi côté politique et économique.
      Puis-je réutiliser vos arguments?

    • En l’occurrence, un défaut sur la dette publique est le meilleur moyen d’assurer, pour un bon moment, que l’Etat ne s’endettera plus.
      Les ponctions publiques affectées a des remboursement de créanciers extérieurs sont parmi les pires qui soient du point de vue de la dynamique économique local.
      Qui compte gagner de l’argent grâce aux gabegies et au prélèvement arbitraires d’un Etat sur sa population captive mérite de se faire plumer.
      Quand bien même on serait absolutiste quant au remboursement de la dette, il n’y a aucune raison que ce fardeau pèse sur les générations qui n’ont eu aucun moyen d’influencer (parce que mineurs) sur les décisions politiques du pays. Il paraitrait en fait logique de faire reposer l’essentiel du fardeau du remboursement sur les citoyens les plus anciens, ayant profité le plus longtemps des déficits et des systèmes (ponzi) publics de soins et de retraite, des commandes publiques, d’un salaire de fonctionnaire, etc .. , même si c’est techniquement quasi impossible.

      Bref. les Etats n’ont de toute façon plus aucune crédibilité,et ne tiennent jamais leurs engagements, alors autant admettre les pertes et se contenter d’une réduction du fardeau administratif et fiscal.

      • « l’Etat ne s’endettera plus »

        Un Etat ne s’endette jamais, car il n’a rien. Il endette ses sujets qui sont sa garantie.

  • Quelle meilleure illustration que celle de René Le Honzec : http://www.contrepoints.org/2015/07/14/214129-victoire-de-marathon-pour-hollande
    « Les Grecs acceptent nos prêts pour nous rembourser ».
    Amen.

  • Alors, Tsipras ….

    Tu choisis:

    – la corde;

    -La balle;

    -le poison …

    Tu vois bien que nous sommes généreux et à l’écoute … mais … de toute façon tu mourras mais pas avant d’avoir engraissé nos systèmes bancaires.

    C.Q.F.D.

  • Rien compris dans cet article ! Le Département d’Etat Américain ne veut pas que la Grèce sorte de l’Union Européenne. On en est encore aux analyses européo-européennes, c’est attristant !
    Les USA, guidés par leurs velléités hégémoniques, ne veulent pas entendre parler d’un rapprochement entre la Grèce et la Russie, c’est là tout le problème, le reste c’est négligeable.
    Cette tergiversation est d’une stupidité incroyable et je suis stupéfait que l’auteur de cet article ainsi que les commentateurs aient pu échapper à cet aspect de fond du problème grec qui n’a rien de financier mais qui est au coeur des préoccupations géopolitiques de la Maison-Blanche. Affligeant pour ne pas dire plus !!!

    • Les USA, guidés par leurs velléités hégémoniques, ne veulent pas entendre parler d’un rapprochement entre la Grèce et la Russie

      Mais qu’ils participent donc à la fête : ils savent imprimer les $ … même par centaines de milliards …

  • Qui sont les perdants qui sont les gagnants?
    Personne ne gagne et le contribuable paie pour sauver la France!

    Car de deux choses l’une:
    – les pays sur endettés comme la Grece (Espagne, Italie, France,…) reculent leur retour a l’équilibre au frais du contribuable européen
    – la grece sort de l’euro, dans la foulée celui ci s’écroule compte tenu des dettes FR, ESP, IT …

    La suite est simple GREXIT ou GERXIT,

    La France compte tenu de sa dette et ses mesures insuffisantes pour se préparer à la réduire ne peut se permettre de voir sortir la Grèce tout en sachant que le programme retenu est impossible à réaliser.

  • Je retiens que la presse française n’est pas subventionnée pour rien. Pendant que le couple Merkel/Stäuble proposait :
    1) un Grexit auquel ils ne croyaient pas mais qui avait le mérite d’être sur la table.
    2) Un tas de mesures pour éviter le dit Grexit.
    Que proposait le binôme de winners Hollande/Sapin ?
    1) Du vent.
    2) des déclarations aussi creuses que la tête de notre président.

    À l’arrivée, le plan 2) de l’Allemagne est emballé quasiment à la virgule près et la presse subventionnée, y compris un journal « d’opposition » comme le Figaro, y voit une victoire de (a)Normal Premier qui aurait montré ses gros muscles. Si je n’étais pas Français, je m’éclaterais de rire mais je suis Français et la propagande n’y peut rien, notre influence baisse tous les jours.

    Sur le fond, car il est vrai que je ne discutais que de la forme ci-dessus, avec quel pognon la France va t-elle gérer sa nouvelle générosité ? C’est une question comme ça, pour causer. 😉

    • Il n’a jamais été question d’un Grexit. Croire le battage médiatique qui a été fait autour d’un possible sortie de la Grèce de la zone euro, c’est mal connaitre les institutions européennes et l’orgueil démesuré qui règne chez les eurocrates, qui sacrifieront TOUT pour ne pas reconnaitre l’échec de l’euro. Il faut connaitre ce monde pour savoir la déconnection du réel et le mépris du peuple qui y règne. En outre, aucun dirigeant ne prendra le risque de faire éclater l’euro sous sa mandature. Imaginez qu’en sortant de la zone Euro, la Grèce ait réussi à sortir du précipice dans laquelle l’ont plongée des années de socialisme et de clientélisme : immense camouflet pour l’Europe et surtout, source d’inspiration potentielle pour d’autres pays tenus en laisse par la dette. Il ne fallait surtout pas courir le risque d’une réussite. Par contre, il a fallu faire payer aux Grecs leur ‘non’ et leur velléité démocratique. L’UE est une technocratie, par définition, elle est anti-démocratique – un point qui n’est jamais soulevé et qui est pourtant a la base de sa construction. Quant aux pires mesures des plans d’austérité, elles concernent non pas l’allongement de la durée légale du travail ou autre point de détail économique, tous les pays de l’UE finiront par y venir, mais bien le dépeçage organisé du bien commun grec : la mainmise des capitaux prives sur les ressources nationales, dont les ports– on finira bien par leur faire vendre leurs iles a ce train la.

  • Toutes ces analyse découlent de désinformation.
    Notre Roi n’a convaincu personne
    Rien n’est décidé : L’Allemagne doit passer par un vote de son parlement
    ainsi que l’ Autriche, Estonie, Slovaquie, Finlande et Pays pas.. tous devant leur parlement.
    Un seul dit NOn et tout est a recommencer.

  • Le concept de « dette perpétuelle » n’est pas clair.

    Pour moi, il s’apparente simplement à une banqueroute partielle ou totale sur une partie ou toute ladette.

    Une dette perpétuelle, cela ne veut strictement rien dire.

    On se porterait mieux si on définissait correctement les concepts que l’on emploie à totu bout de champs (patrie, valeurs, idéaux, etc etc etc …)

    La perversion de la cité commence par la perversion des mots (Platon)

    Mal nommer les choses, c’est rajouter du malheur au monde (Camus)

    • Dette perpétuelle : dette au remboursement de laquelle aucun terme n’a été fixé, et dont seuls les intérêts sont exigibles.

      Qu’est-ce qui n’est pas clair ?

      Avec leur cavalerie continuelle, nos chers Etats obèses agissent comme si leurs dettes étaient perpétuelles. Mais ce n’est pas le cas. Il faut bien dire que les volontaires pour financer des dettes perpétuelles ne se bousculent pas vraiment au portillon. D’où, parfois, quelques légers mouvements d’humeur, façon Grèce…

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