Par Daniel Tourre
1 – L’étudiant invisible est devenu l’apparatchik discret.
Dire que sans ce tweet, on aurait pu ignorer qu’entre le chaos et la lumière, un homme se dresse, discret et résolu. Jean-François Cambadélis, la France a aussi son superhéros.
2 – 2,5 hommes, 2,5 femmes.
La parité, cette contrainte légale, qui permet d’écarter un militant dynamique au profit de l’ex-belle-soeur-du-cousin acceptant de prêter son nom, va nous conduire à des impasses mathématiques rapidement. Sauf si la loi impose aussi un quota d’androgynes.
Ou en l’occurrence, si elle impose uniquement des communications avec des nombres pairs d’intervenants.
3 – Le FN nous protège
Il y a tout de même un progrès dans ce tweet FN : L’absence actuelle d’austérité en France n’est visiblement pas niée puisqu’elle ne fait que nous pendre au nez.
4 – C’est le moment de paniquer. Si la deuxième partie de ce tweet est aussi lucide que la première, François Hollande ne risque pas de rassurer grand monde.
5 – Il vit sa vie par procuration, devant son poste de télévision.
Le courage du héros et la dignité des peuples plafonnant à des histoires de gros sous que l’on ne veut pas rembourser, on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a pour réenchanter le monde.
6 – La toute, toute première fois.
On s’en doutait un peu. Marine Le Pen n’a pas tout compris aux crises monétaires.
7 – La fabrique de communs.
Au cours de cette évaluation, les citations de Najat Belkacem ou de Jean-François Cambadélis seront considérées positivement. Une fois l’examen passé, les nouveaux professeurs pourront enfin faire leur métier : “fabriquer du commun”.
L’École de la République n’a jamais caché son rôle politique mais il fut une époque où elle se souciait aussi d’apprendre à lire et à écrire.
La catastrophe industrielle en cours illustre aussi les dangers de la centralisation : une erreur concerne des millions de personnes. Même avec des soucis ponctuels inévitables, jamais des écoles décentralisées n’auraient sacrifié des générations entières avec les mêmes impasses, la même constance et le même moule idéologique.
8 – Sortir de la guerre, sortir de l’étatisme.
Il faudra tout de même que Nouvelle Donne, le groupuscule étatiste indépendant, nous dise de quel mystérieux fléau politique autre que la guerre, et expliquant sa ruine, la Grèce tente de sortir.
9 – Sans rire.
Moscovici, Cahuzac, la sélection adverse du personnel politique dans une démocratie professionnalisée se base entre autres sur l’absence de honte, de retenue ou de gêne, sentiments naturels de l’homme décent.
Les meilleurs politiciens en ont le moins et Moscovici fait clairement partie des meilleurs. C’est le minimum pour conseiller l’exact contraire de ce qu’il faisait il y a deux ans.
10 – Vos ministres vous aiment et vous protègent.
Après la pâte à tartiner, le verre d’eau. Ségolène Royal n’a jamais honte non plus.
Pour finir et se laver un peu les yeux, une citation de Frédéric Bastiat.
Pour le 8 la Grèce sort aussi d’un bombardement … de Milliards d’Euros européen. 😀
On peut également partit du principe que la Grèce est en ruine par l’action de dirigeants fous partis en couille…
Les tweets de JL Mélenchon et Dupont Aignant de hier soir, ainsi que tous ceux participants d’une germanophobie éclatante, valent pour le prochain billet.
oui lamentable en effet
J’ai entendu ce matin à la radio une résistante grecque expliquer que son pays était sous occupation allemande…
La férocité et l’humour des commentaires nous consolent de la pauvreté intellectuelle que reflètent ces tweets
Bastiat PRESIDENT !
les insultes de la gauche à l’Allemagne, comme si c’est elle qui forçait au prêt.
Ils aiment ré-invinter l’histoire. C’est la Grèce qui a demandé un prêt, personne ne l’a forcé à le demander.
Sur la TV Polonaise on apprend qu’en Grèce il y avait des Mairies et des administrations avec 50 chauffeurs par voiture officielle (ne sanchant plus que faire des copains). Pouvant partir en pré-retraite à 40ans -et prouvant 11ans de travail. ??? C’était il y a 2 ans… ces gars ont 42ans aujourd’hui en pleine forme et en pré-retraite.
Si MLP n’a pas compris les crises monétaires, nos savants mondiaux et prix Nobel : non plus. Elles arrivent à répétition, sans que l’on nous avertisse, les analyse sont faites à postériori. Il y a toujours de menteurs, qui nous disent qu’ils avaient prévu.. mais il ne l’ont pas dit fort, alors on ne les a pas entendu.
Tiens, Mélenchiasse n’est pas en vacances au Vénézuela, ce paradis socialiste où l’on ne trouve plus de quoi se torcher et se la ver le cul.