Solar Impulse nous demande de corriger une erreur faite dans un de nos articles sur le projet d’avion propulsé à énergie solaire. Nous nous exécutons de bonne grâce, soucieux du sérieux de l’information dispensée par Contrepoints.
Une erreur s’est glissée ans l’article intitulé « Solar Impulse : une expérience contre-productive ».
Il est écrit :
« En réalité, une partie minoritaire seulement de l’électricité (moins de 50 %) fournie aux moteurs pendant le vol provient des cellules solaires réparties sur sa surface. L’essentiel provient des batteries embarquées rechargées entre deux vols avec de l’électricité produite au sol, grâce au pétrole, au gaz, au charbon et au nucléaire, en proportion variable suivant le pays hôte. Ainsi à Abu-Dhabi, point de départ où ont été rechargées les batteries, et à Oman, la première escale, l’électricité est principalement produite avec du fioul et du gaz… En Inde (une étape), en Chine (deux étapes) et aux États-Unis (trois étapes et même quatre avec Hawaï), c’est le charbon et le gaz (de schiste aux États-Unis) qui prédominent dans la production d’électricité (de 60 % à 75 %), avec le nucléaire. Il n’est pas absurde que cet avion solaire ait besoin d’un appoint d’électricité « classique » (c’est-à-dire produit avec du charbon, du gaz et du nucléaire) pour recharger ses batteries au sol. Il décolle généralement avant (ou peu après) le lever du soleil et se pose bien après le coucher du soleil, car il vole lentement et donc longtemps. »
Voici la réponse de Solar impulse :
« Cette affirmation est fausse. Pendant tout le tour du monde nous ne chargeons jamais les batteries avec autre chose que de l’énergie solaire provenant de nos cellules. Jamais nous ne branchons les batteries sur le réseau et ceci est même contrôlé par la FAI dans le cadre des dépôt de records que Solar Impulse fait dans la catégorie avion solaire. Pour votre information, l’avion est fait pour être chargé en extérieur ou simplement à l’intérieur de son hangar gonflable, le tissu ayant été choisi pour laisser passer les rayons du soleil afin de charger les batteries. »
Joli <o)
Il apparaît ici que le TEMPS de « rechargement solaire » aux escales est lui laissé … dans un subtil brouillard scientifique ! Or ceci est essentiel à la rigueur de la « réponse », non ?
Départ de Ahmedabad (Inde) le 18/03 – 07:18AM.
Arrivée à Varanasi (Inde) le 18/03 – 08:33PM.
Départ de Varanasi pour Mandalay (Birmanie) le 19/03 – 05:22AM.
Temps d’escale (de nuit) à Varanasi : moins de 8 heures.
Temps de rechargement solaire à Varanasi : 0 heures.
Solar Impulse a atterri à Varanasi avec les batteries pleines, chargées durant le vol précédent.
Ça ne change rien a l’affaire : dans l’absolu, une belle expérimentation scientifique et technique, c’est vrai. Mais on sent derrière cela le vent mauvais du fascisme ecolo, la terreur que veulent nous imposer les décroissants de tout poil.
« fascisme », « terreur » vous y allez pas de main morte…
“Tout ce qui est excessif est insignifiant.” Talleyrand
Les insignifiants son excessifs. On a encore le droit de parler, mais jusqu’à quand ? Personnellement je ne parle plus de fascisme mais d’islamisme et je traite nos écolos de talibans ou d’ayatollah. Ils nous promettent le Perou mais nous aurons le Cambodge et les camps de rééducation ne sont pas loin.
« Imposer la décroissance » avec un prototype réellement high-tech: il fallait oser!
Il n’y a pas de raison de « franciser » ce projet: l’écologie n’a pas du tout les mêmes relents politiciens « de gauche » ailleurs.
Bon, c’est l’initiative d’un Piccard dont l’atavisme de l’exploit a l’air sérieux (troisième génération).
Il a fait le tour du monde en ballon sans aucune intention de délivrer un message écologique, que je sache, ni même l’utilisation du ballon de façon plus étendue!
(même si d’autres pensent sérieusement à réhabiliter le dirigeable trop précocement abandonné après le Hindenburg et sa fin catastrophique. Actuellement, certains y pensent pour transporter lentement des charges importantes, là où il n’existe ni route fiable ni voix ferrée: pensons simplement aux pièces d’airbus ou d’EADS qui nécessitent des convois en camion problématiques)
Cette fois, il veut faire le tour du monde en avion sans carburant, c’est véritablement « unique »! Donc digne d’intérêt! En tout cas de respect! Décréter que cet exploit-là est une « expérience contreproductive » part évidemment d’un a priori d’un crétin suspectant des buts inavoués.
Est-ce un argument pour dire que le solaire est plus généreux qu’on ne croyait, dans le cas de son avion, oui (qui croit cela possible jusqu’à maintenant?), si on n’est pas pressé de décoller ni d’aller très vite.
Est-ce un argument suffisant pour dire que le solaire dot remplacer les autres sources d’énergie? Certainement pas!
Il est inutile d’aller chercher des leçons là où on n’a pas envie de vous en donner! Le reste est une question de suspicions malsaines qui en disent plus sur le suspicieux que sur les suspectés!
Mouché ! …. Le ridicule ne tue pas
Waouw ! Comme quoi, faut de plus en plus utiliser des pincettes, dans ce bas monde …
Merci à Contrepoint pour le droit de réponse !
….et vous pensez que l »on va avaler sans vous vomir !!!! ( propos de vendeur de panneaux solaire :: vous aurez l »eau le gaz et les égouts l’autonomie parfaite alors que le rendement panneaux est presque ridicule !!!!!!!!
Le rendement d’un panneau solaire je viens de l’apprendre est d’environ 15% et peut monter à 20% avec la récupération de chaleur. Reste que cela n’a pas une si grande importance si on pouvait stocker efficacement et à moindre cout l’énergie récupérée tous le long de la journée.
Il semble qu’il y a ai un début de commencement d’amorce de capacité de stockage avec des offres de batterie des sociétés Elon (powerWall d’Elon Musk) et aussi de Mercedes. C’est un paris sera t’il gagnant ?
De plus le moteur à explosion a un rendement de 30-40% (au mieux dans les meilleurs conditions )et pourtant je n’ai jamais vu d’article ou commentaire sur Contrepoint attaquant ce point. Ce qui serait idiot d’ailleurs…
les panneaux solaires de dernière génération peuvent monter à 22% de rendement mais sur un très court laps de temps, seulement quand le soleil (quand il y en a) est au zénith le 21 juin. quand on déduit la nuit, les nuages, la poussière etc, on a un facteur de charge d’environ 12% par rapport à la puissance nominale maximum. je vous laisse calculer la charge nette au M2 sachant que le soleil donne environ 1000W au M2.
Facile.
Avec vos données, on obtient une production annuelle nette d’environ 200 kWh par m2.
(365 jours x 24 heures = 8760 heures, 8760 heures x 12% = 1040 heures, 1040 heures x 200 watts = 208 000 Wh soit 208 kWh).
L’équipement de 10% du bâti existant (10 000 km2) en PV produirait donc annuellement plus de 200 tWh, soit un peu moins de la moitié de la conso finale d’énergie électrique en France.
Le bâti existant n’est pas adapté à maintenir les panneaux perpendiculaires aux rayons. Si on met les panneaux à plat, on passe de 1000 W à 250 W (surface de la sphère = 4 fois surface du cercle).
Si, dans les « champs » de panneaux solaires, ceux-ci commencent à suivre la course de la lumière. Pour les panneaux de toiture, des panneaux voltaïques couplés avec un serpentin tubulaire peut chauffer l’eau domestique tout en donnant de l’électricité: il devient donc légitime d’additionner ces deux gains d’énergie dans le rendement.
Il doit être possible de supprimer la toiture pour n’utiliser en couverture que du panneau solaire, comme c’est artistiquement fait sur le toit d’une église, en France, cette énergie étant distribuée à tout ce petit village!
Il me semble donc bien que des maisons « à basse consommation » et/ou « passives », avec un éclairage LED, lave-vaisselle, machine à laver et séchoir à consommation électroniquement optimale, informatique, télé et toute l’électronique en veille économique, risquent de créer une indépendance quasi absolue vis-à-vis d’EDF!
Dans certains pays, Chili, Afrique du sud et Inde, l’électricité solaire est moins chère que la traditionnelle, nucléaire comprise.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_solaire_photovolta%C3%AFque#Pr.C3.A9visibilit.C3.A9_de_la_production
Il n’y pas de « passif ».
Il y a des logements subventionnés excédentaires en été qui ont des besoins significatifs en hiver.
Cette stratégie n’est PAS tenable. Si on encourage activement les maisons « passives », on va passivement regarder la destruction active de la civilisation.
Comme le dit bersier, le rendement des panneaux actuels est de l’ordre de 22%. En superposant les couches, cela pourrait être largement augmenté. Cependant, il n’empêche que l’on est loin de faire voler un avion avec des passagers avec cette technique. L’avion électrique fonctionnant sur batteries uniquement est plus sur.
il manque une donnée importants, Solar Impuls ne vole pas tout seul, il lui faut un staff d’environ 60 personnes ainsi qu’un avion cargo d’accompagnement qui lui, n’est las solaire.
C’est idiot comme remarque , c’est un exploit pas une ligne régulière.
Extraordinaire machine!
+ 1000 Extraordinaire!
Solar Impulse est certainement inutile sur le point de vue scientifique mais au moins cette mise au point a le mérite de nous montrer à quel point Michel Gay est subjectif pour tout ce qui est énergiquement différent du nucléaire.
Scientifiquement, peut-être pas, quoiqu »un pilote pilotant seul mais en contact radio, pendant 96 heures est une performance humaine qu’on ne peut éthiquement imposer à un cobaye humain même volontaire, médicalement parlant, mais qui dans ce cas réel, apportera certainement de précieuses informations.
Technologiquement c’est le contraire: les « gros sponsors » (Solvay, ABB – Asea Brown Bovery – et Omega) espèrent bien en retirer des enseignements enrichissants.
Enfin, on aura la réponse à savoir si le théoriquement réalisable a été concrètement réalisé: c’est bien l’expérience qui prouve aussi maintenant (depuis le boson de Higgs) la théorie qui a précédé la constatation.
Donc la conception d’une expérience « contre-productive » me semblait déjà largement subjective pour ne pas dire contrariante!
Effectivement on se serait attendu à un peu plus de rigueur. Ce genre d’information doit être facile à vérifier et elle est suffisamment centrale pour entacher la crédibilité générale de l’article. Dommage.
Non, c’est une bonne leçon: décréter que quelqu’un (B.PCCARD) qui n’est pas n’importe qui, avec trois grands groupes internationaux mondialement connus qui tentent un exploit humain, hautement technologique et concret, prouvant qu’un tour du monde sans autre carburant que l’énergie solaire est possible, c’est une « expérience contre-productive » est d’une rare bêtise à faire peur et en disait déjà long sur les a priori bornés de l’auteur, monomaniaque du nucléaire, qui ne l’est clairement pas moins, borné!
Et la correction du droit de réponse n’en est qu’une preuve supplémentaire, l’auteur ayant présenté ses suspicions pour des faits! C’est donc bien fait pour sa pomme de menteur!
C’est bel et bien une expérience contre-productive concernant la démonstration de la viabilité des ENR, puisqu’on voit « l’avion » (si on peut appeler « avion » un machin qui ne résiste pas à un coup de vent) est cloué au sol!
Michel Gay est parfaitement identifié ici pour être un lobbyiste ( à la solde ?) de l’industrie nucléaire.
Il ne faut absolument pas s’attendre a ce qu’il fournisse des infos honnêtes lorsqu’il s’agit de parler des domaines concurrents.
Il s’enfonce un peu plus a chaque tirade, mais l’animal est teigneux <o)
Vous avez relevé combien d’erreurs?
bien répondu
Oops… y a que moi qui sait lire ou quoi ?
« Pendant tout le tour du monde nous ne chargeons jamais les batteries avec autre chose que de l’énergie solaire provenant de nos cellules. Jamais nous ne branchons les batteries sur le réseau… »
« nos cellules… »… pas les cellules de l’avion semble-t-il. C’est de la réthorique. Les 2 tonnes de leurs panneaux solaires transportés par avion cargo chargent en temps masqué des tonnes de batteries transportées par avion cargo… et à l’escale on charge les batteries de l’avion avec.
Bilan : quelques tonnes de kérosène pour quelques kilowatts… mais c’est solaire inside. Autant acheter de l’électricité solaire sur le réseau.
-1/2 à contrepoints: -1 pour l’information essentiel de l’article qui serait fausse, et +1/2 pour la correction (faute avouée à moitié pardonnée)
Comment l’auteur de l’article explique-t-il la désinformation « de poids » qu’il a propagée ?
Il est bien que Contrepoints ait fait une correction dans un souci d’objectivité, mais qu’en est-il de la valeur de l’ensemble des autres articles qui ne sont pas tous corrigés je suppose ?
Si la critique repose sur la falsification, nous ne progressons pas, et nous arrivons souvent à l’effet contraire de celui escompté par réaction « humaine ».