Le dernier ouvrage de Thomas Piketty, le Capital au XXIème siècle, a reçu un accueil considérable. Il est encensé par les partis de gauche, auxquels il offre une caution morale pour justifier plus d’interventions étatiques.
Reste que ce combat pour l’égalité n’est rien d’autre qu’une imposture : la plupart des chiffres, graphiques et modèles utilisés sont truqués. Une telle mystification est d’autant plus dangereuse qu’elle bloque le progrès porté par l’innovation et les entrepreneurs, et donc la création d’emplois.
Au final, ce discours ne fait que renforcer la pire des inégalités : le chômage.
Bien que les erreurs théoriques de cet ouvrage aient été largement dénoncées par le monde universitaire, celui-ci n’a pas assez pris en compte que l’encouragement à s’enrichir est une condition indispensable de la croissance et du plein-emploi. Il nous faut davantage de nouveaux milliardaires pour moins de chômage en France.
Le retour de l’emploi viendra de libres entrepreneurs, financés par des investisseurs privés cherchant à s’enrichir, dans le respect de la règle de droit.
Colloque sur les inégalités
Lundi 15 juin, de 17h à 20h
28, rue Saint-Dominique 75007 Paris
Maison de la Chimie
Inscription obligatoires, en ligne.
PROGRAMME & INTERVENTIONS
17h00-17h10. Accueil des participants
17h10-17h30. Mensonges et affabulations du « Capital au XXI ème siècle » par Frédéric Georges-Tudo, journaliste économique, auteur de Piketty, au piquet !
17h30-17h50. Les riches sont essentiellement des entrepreneurs par Nicolas Lecaussin, économiste
17h50-18h10. Idéologie : son incidence sur l’économie réelle à travers la fiscalité par Jean-Philippe Delsol avocat fiscaliste et Président de l’IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales)
18h10-18h30.  Thomas Piketty est-il un économiste ? par Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables Associés
18h30-18h50. Peut-on ignorer le prix du risque industriel ? par Bernard Zimmern. Président d’honneur de l’iFRAP et fondateur de l’IRDEME
18h50-20h00. Questions et discussions avec la salle
Auriez-vous pensé à faire intervenir Thomas Piketty ? Le débat n’en serait que plus équilibré, non ?
Il aurait probablement refusé.
La seule fois que je l’ai vu “débattre” c’était sur le service publique face à un autre communiste (Todd) qui était d’accord sur tout. C’est par définition impossible de débattre avec un stalinien.
Piketty refuserait probablement l’invitation, mais cela ne signifierait pas nécessairement qu’il ne souhaite pas débattre avec des contradicteurs. Cela signifierait juste qu’il exerce sa liberté d’expression avec discernement, en choisissant les contradicteurs avec lesquels il accepte d’engager un débat.
Avec les ventes de son bouquin il est passé dans les 1% des plus riches.
Normalement avec ses théories, il va le rester et exploiter un ouvrier chaque matin ad vitam eternam.
En même temps, un débat intitulé “l’imposture Piketty” n’affiche pas des prétentions scientifiques de réfutation poppérienne….
Camarade, le débat s’intitule “Colloque sur les inégalités”.
Lef dit : “le débat s’intitule “colloque sur les inégalités”.
Non. Il s’intitule “L’imposture Piketty : Les riches sont-ils le probleme ou la solution ?”
C’est en toute lettres sur le site officiel de réservation de l’évènement https://www.weezevent.com/imposture-piketty
Donc je répete : un débat intitulé « l’imposture Piketty » n’affiche pas des prétentions scientifiques de réfutation poppérienne….
Lef, une remarque ?
“En même temps, un débat intitulé « l’imposture Piketty » n’affiche pas des prétentions scientifiques de réfutation poppérienne….”
“Auriez-vous pensé à faire intervenir Thomas Piketty ? Le débat n’en serait que plus équilibré, non ?”
Comme cela a visiblement échappé à certains, je signale qu’il ne s’agit pas d’un débat entre ceux qui estiment que Piketty est imposteur et ceux qui croient le contraire. Non, il est clairement annoncé un COLLOQUE sur l’imposture Piketty.
Il y a de la place pour tout : les questionnements, les débats et les colloques.
Je ne pense pas que les riches puissent par nature nuire aux pauvres : ça dépend vraiment des cas.
Je soupçonne que l’accroissement du nombre de super-riches nuit tant aux riches qu’aux pauvres, ne serait-ce que par l’énormité de leur influence sur les affaires publiques.
L’imposture Piketty : les riches sont-ils le problème ou la solution ?
Problème à quoi ?
Solution à quoi ?
Vous avez tout résumé, merci . Pourquoi on veut pas laisser les gens tranquilles dans ce pays ?
Comparer, comme le font Piketty et bien d’autres, l’avoir des plus riches au dénuement des plus pauvres, relève d’une compassion démagogique née d’un romantisme hérité de Rousseau et de Zola. C’est omettre en effet que le progrès aidant, la richesse des uns est constituée d’actifs dont les autres tirent leurs revenus, aussi faibles soient-ils. Ce sont ces avoirs – ce fameux Capital – qui financent les outils de l’économie, laquelle est source d’emploi et de rémunération pour tous ceux qui participent à l’accroissement de la richesse globale de la société – comme ils permettent de vivre à tous les inactifs. Ramener ce mécanisme à une comparaison de richesses n’a aucun sens, sinon une agitation préjudiciable à tous, à commencer par les plus démunis, dont elle transforme la légitime aspiration au bien être, en soif d’un égalitarisme sommaire et sans issue.
Richesse et pauvreté sont des conditions relatives, et en cela l’essence même de toute inégalité – non limitativement d’ordre matériel d’ailleurs. La pauvreté existe par la richesse et réciproquement, instrumentalisée par les uns, combattue par les autres ; compensée dans une mesure toujours insatisfaisante, que ce soit par la solidarité ou par par la loi. Avec ou sans capital, la pauvreté est une fatalité liée à la structure incontournablement pyramidale de notre société et à notre démographie. Par le sort qui le fait naître dans une condition plutôt que dans une autre, chacun est, à sa naissance, le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi, quelle que soit l’évolution de sa condition par la suite.
Ce qui n’est pas une fatalité par contre est la misère profonde dans une société d’abondance, et le nombre toujours croissant de ceux qui en souffrent, laissés pour compte du progrès.
Ä population constante, un tassement de la pyramide sociale, en réduisant l’écart entre son sommet et sa base entraîne un élargissement de cette dernière, (augmentation de la pauvreté), alors que l’accroissement de cet écart, tel qu’il résulte d’une étirement de la pyramide vers le haut (enrichissement général), a l’effet inverse. De même, quand la pyramide sociale se développe en volume du fait de l’augmentation de sa population, le supplément d’activité de celle-ci accroît la richesse globale de la société, avec pour conséquence d’éloigner son sommet de sa base, et pour effet l’accroissement de l’écart entre richesse et pauvreté. Ces deux observations révèlent qu’à une augmentation de l’écart entre richesse et pauvreté correspond une réduction de la pauvreté et inversement, sans modifier les inégalités autrement que dans leurs proportions. En d’autre termes, l’augmentation de richesse collective réduit la pauvreté et sa diminution l’augmente. La Palice n’aurait pas dit mieux mais aurait pu ajouter que le partage des richesses est une tout autre affaire.
Plutôt que de nous obstiner, à la manière de la mouche qui se heurte contre la vitre qu’elle ne voit pas, à la poursuite d’une utopique suppression des inégalités, nous devons donc être conscients que notre seule possibilité est de les réduire par une population moindre – régulation des taux de natalité à l’échelle planétaire, par l’éducation notamment – et un choix entre plus de riches et moins de pauvres, ou moins de riches mais davantage de pauvres.
Pour approfondir cette réaction, intdrrogez votre navigateur avec ” Abominable pyramide sociale”
Je crois que votre image de la pyramide peut être fausse en effet si vous “montez” le sommet vous “imagez” une augmentation de richesse que si la pyramide garde sa forme.
Par contre si elle s’amincit pour garder une surface constante on obtient une forme de tour Eiffel qui induit l’absence d’enrichissement global.
Ce qui invalide votre affirmation : “Ces deux observations révèlent qu’à une augmentation de l’écart entre richesse et pauvreté correspond une réduction de la pauvreté et inversement, sans modifier les inégalités autrement que dans leurs proportions” qui n’est vrai que dans le premier cas.
Ensuite vous dites que l’augmentation de population augmente la richesse globale de la société? Ce n’est pas nécessairement le cas. Sans être malthusien si le gain marginal de production lié à cette augmentation tant vers le nul et même négatif on peut avoir un appauvrissement.
Ceci étant dit sans me prononcer sur le fond.
La thèse du gain marginal négatif est fascinante. La science économique vient de progresser d’un pas de géant.
Pas faux mais en même temps si l’individu +1 n’apporte pas de gain de richesse ou même consomme plus de richesse qu’il n’en apporte vous appelez ça comment ?
N’hésitez pas après tout ce n’est que du vocabulaire…
N’est- pas de richesse que d’homme ?
N’est-il pas de richesse que d’homme ? oui certes mais on doit aussi donner le pendant de cette phrase
N’est-il pas de destruction que d’homme ?
Les deux son liés l’homme est la source de la richesse et de la destruction car l’homme est le seul “faiseur” sur Terre en bien et en mal.
Et pour compliquer les choses la destruction peut être “créatrice” 🙂
Un faux fonctionnaire (non régalien) ? Un intermittent du spectacle à mourir d’ennui ? Un politicien verdâtre ? Un syndicaliste cryptomarxiste ?
Je ne conteste pas l’enrichissement global
Par contre c’est en fait assez récent et pas nécessairement éternel.
Le rapport entre richesse et population est surtout vrai depuis la révolution industrielle.
PS je n’ai pas pu accéder à votre lien (il faut un compte Google+ semble t’il)
Confirmation de la coïncidence entre augmentations de la population et de la richesse collective et vice versa (effectivement depuis la révolution industrielle), avec toutes conséquences sur les ressources de la planète et l’avenir (?) de l’espèce humaine, qui va droit dans le mur.
Pour le lien, essayer celui-ci, avec mes excuses pour mon erreur :
https : //drive.google.com/file/d/0B9gCOX8YTLf2bjJrU0VlQ2g1cWs/view?usp=sharing
Si problème, vous pouvez retrouver ce schéma sur mon blog :
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com
Qui pourrait contester que la richesse globale de la société a augmenté (et augmente) dans une mesure considérable au cours du temps D’où les réflexions que peut inspirer le schéma que je me permets de vous inviter à voir à l’adresse suivante : https://docs.google.com/document/d/1y6IyObZUTGOZO8RNzaCblV7ipEKRlfdNFBHpUvhMlE8/edit
Le rapport entre richesse et population n’y est-il pas clairement établi ? Et les déformations incessantes de la pyramide sociale n’y changent globalement rien
Ces déformations, en tour Eiffel, Diabolo, … expriment la répartition de la richesse et non ses variations
J’ai lu la page la plus récente de votre blog et j’aurai ces petites remarques
– Si la richesse n’a pas d’autres limites que l’ambition, sinon l’avidité, des hommes et les ressources de la planète, la misère a la sienne, qui est la limite inférieure de la condition humaine, là où elle peut descendre au niveau zéro ; à l’inexistence sociale
Effectivement la limite inférieure de la pauvreté c’est … la mort, c’est plus directe que “l’inexistence sociale”. C’est d’ailleurs ce qui explique que durant des millénaires la population n’a que faiblement augmenté.
– Contrairement à l’idée encore plus fausse que généralement admise, réduire la richesse augmente la pauvreté et réciproquement … sans pour autant faire bénéficier du partage espéré ceux qui en ont le plus besoin.
Je suppose que quand vous écrivez cela vous pensez “appauvrir les riches n’enrichi pas les pauvres” ce qui est vrai MAIS l’inverse est aussi vrai l’enrichissement des riches n’implique pas nécessairement un enrichissement des pauvres.
On voit assez de pays dit pauvres mais souvent riches de ressources minières ou énergétiques où la rente est accaparée par une petite clique familliale laissant des miettes au pauvres. Il faut que pour que l’enrichissement des riches enrichisse les pauvres que ces riches soient une source de la génération de richesse et non des sangsues.
Selon moi la forme de la pyramide a son importance, un pays ayant qu’une classe hyper riche et une classe hyper pauvre sans rien entre est différent d’un autre pays générant le même niveau de richesse par tête mais distribuée plus harmonieusement.
Pour votre commentaire auquel je réponds ici effectivement le rapport entre richesse et population est étroit puisque c’est bien la brusque augmentation de richesse qui suit la révolution industrielle qui a permis la non moins brusque augmentation de population qui à son tour a portée cette augmentation de richesse.
Cordialement
“l’enrichissement des riches n’implique pas nécessairement un enrichissement des pauvres.”
Il n’implique pas non plus leur appauvrissement. Et par expérience, il a même plutôt tendance à améliorer leur condition.
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/le-nombre-personnes-souffrant-faim-passe-premiere-fois-sous-barre-800-millions-fao/
C’est ce que je dis dans mon commentaire, simplement un biais de logique fait que beaucoup pense que l’inverse d’un assertion fausse et néncessairement vrai ce qui n’est pas le cas.
Donc comme je l’ai écrit appauvrir les riches n’enrichit pas les pauvres mais enrichir les riches n’enrichit pas nécessairement les pauvres.
Et pon peut continuer en disant que effectivement l’enrichissement des riches n’implique pas nécessairement l’appauvrissement des pauvres.
Les mot important sont “pas nécessairement” il faut simplement éviter ces phrases lapidaires qui n’ont qu’un semblant de logique.
Plutôt que d’enrichissement des riches et/ou des pauvres, n’y a-t-il pas lieu de considérer l’enrichissement de la société, indépendamment des détails de son partage ?
C’est avec un tel recul qu’il est permis d’affirmer que l’enrichissement de la société concerne tous ses membres. Les inégalités relèvent d’une autre problématique
Une pyramide sociale privée de son “tronc” que constituent les classes moyennes ne saurait, par définition exister. Je me répète mais la pyramide sociale peut subir toutes les déformations imaginables, en raison de la répartition de richesse qui y règne, mais elle demeure, quelque que soit son volume, l’époque ou le lieu, une pyramide, segmentable en une profusion de niveaux qui, par commodité, peuvent être ramenés à trois : pauvres, classes moyennes et riches.
Ceci dit, n’est-ce pas précisément, comme le font Piketty et ses semblables, mal poser le problème que se limiter à la question des inégalités ?
Cordialement
Il faut lire et relire Von Mises.
Quel est l’origine de la richesse dans une économie libre et non entravée ?
=> La faculté à bien servir le consommateur.
Comme l’échange libre et volontaire est un échange gagnant gagnant (les 2 parties s’enrichissent, n’oubliont pas que la richesse/valeur est subjective et donc différente selon les individus), un “riche” est quelqu’un qui a bien servi le consommateur, cad qui l’a enrichi lui aussi.
Mais cette richesse n’est que temporaire : servir le consommateur est une tache difficile et qui change à chaque instant.
Donc, un riche s’enrichit en enrichissant les autres, voilà pourquoi chaque fois que la pauvreté recule, le nombre de riches augmente fortement.
La théorie du ruissellement est donc en partie infondée, car elle se positionne ex post, alors que le ruisellement de la richesse se fait ex ante.
Sur les considératino comme quoi la planête est finie, que on va tous mourir de faim, on sera jamais tous riches, etc etc etc, jerenvoie les auteurs de ces raisonnements à ce que disait Malthus.
La richesse est infinie car elle est subjective et produite par le génie humain (si les hommes sont libres).
Les arbres ne montent pas au ciel, mais le génie humain va lui jusqu’aux étoiles …
Je tiens à réagir à cet article comme candide.
Je lis depuis un certain temps les articles de contrepoint. J’interviens peu car je n’ai pas de culture économique, ni libérale.
J’ai simplement été attiré par les idées qui remettent en question l’état décideur et interventionniste qui veut tout réglementer (à mon avis le plus grand mal de notre pays).
Toutefois j’ai du mal avec les idées ultra libérales et le capitalisme complètement débridé qui va nous délivrer de notre asservissement.
Dans ma vie professionnelle, je vis exactement le contraire. Je travaille depuis 10 ans dans une société de distribution qui comptait 4000 employés.
La qualité de vie y était très enviable et la société vivait bien. Au moment où j’ai intégré cette société, nous avons été rachetés par un entrepreneur étranger en même temps que 4 autres sociétés en Europe. Ces rachats étaient financés avec l’appui de fonds d’investissement.
Ont commencé les cures d’amaigrissement et diminution d’investissement. Tout le cash part au groupe. Le grand patron a continué sur le même modèle avec des rachats de plus en plus gros.
Bien lui en a pris car sa fortune personnelle est passé en 10 ans de quelques centaines de millions à neuf milliards. Le groupe emploie 350000 personnes dans le monde.
Est-ce que le monde s’est trouvé enrichi? J’en doute même s’il a bien fallu construire le yacht de ce nouveau milliardaire.
Travaillant sur plusieurs pays en Europe, je constate partout des compressions de personnels, d’investissement et fermeture d’établissement.
Il y a tellement d’entités à gérer qu’on ne voit que de la lourdeur et l’impossibilité de faire de la synergie.
En France, il y avait 2 concurrents principaux sur notre secteur. Nous faisions 30% de part de marché et maintenant nous sommes presque rendus à 20%. Le plus gros a aussi été racheté par un groupe allemand, ses parts ont aussi diminué un peu.
Le troisième qui est resté indépendant et qui a réinvesti régulièrement dans la modernisation de la chaine logistique est lui passé de 19% à 30% de part de marché.
Tout cela pour conclure que les super riches ne sont pas forcément des entrepreneurs qui créent de la richesse mais quelques fois des rapaces qui se l’accaparent (pas tous, je ne généralise pas).
L’innovation et le progrès vient effectivement d’entrepreneur qui ont des idées et arrivent à trouver du financement pour mettre en Å“uvre leur projet.
Je ne sais pas s’il existe un modèle de régulation du capitalisme qui favorise plutôt l’investissement au détriment du vampirisme. En tout cas je ne crois à un système complètement dérégulé. Toute concentration de pouvoir trop importante sans contrepoids (gouvernement, entreprise en situation de monopole) conduits à des excès. Le pouvoir absolu corrompt absolument.
@ cyberfred : le libéralisme, c’est le respect des droits fondamentaux de l’individu, point à la ligne.
La doctrine économique du libéralisme découle de cette définition, c’est tout.
Le capitalisme, c’est la propriété privée des moyens de production.
Il y a le capitalisme libéral et d’autres capitalismes qui n’ont rien de libéraux.
l’ultra libéralisme ou le capitalisme débridée, cela n’existe pas ou alors je ne sais pas à quoi cela correspond.
L’exemple décrit par Cybefred est intéressant surtout dans sa conclusion : le gros problème des super-riches, c’est les super-pouvoirs que leur super-richesse crée.
Lisez les notes des analystes sur les entreprises : ce qui fait monter une action, c’est la “market consolidation”, un joli mot pour dire situation de rente durable.
“Tout cela pour conclure que les super riches ne sont pas forcément des entrepreneurs qui créent de la richesse mais quelques fois des rapaces qui se l’accaparent” la majorité des riches sont des entrepreneurs (ce sont eux qui créent la richesse et l’emploi) et non pas des rentiers ou des banquiers. ce sont eux qui créent la croissance. Certes, sans l’état, ils ne seraient pas aussi riches mais ils seraient quand même riches
http://www.emploi-2017.org/parmi-les-tres-riches-combien-d-entrepreneurs.html
http://www.contrepoints.org/2013/04/26/122706-les-inegalites-sociales-ne-sont-pas-des-injustices
http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121943-qui-sont-les-tres-riches-americains
http://ordrespontane.blogspot.be/2011/11/occupy-ton-temps-autre-chose.html
http://www.contrepoints.org/2011/12/17/60581-les-riches-entre-la-realite-et-la-caricature
http://www.emploi-2017.org/les-riches-sont-d-abord-des-entrepreneurs.html
http://www.contrepoints.org/2011/11/13/55189-le-vrai-visage-du-1
http://www.emploi-2017.org/risque-entrepreneurial-inegalites-et-richesse.html
http://www.emploi-2017.org/meme-les-milliardaires-francais-creent-la-richesse.html
http://www.emploi-2017.org/quels-sont-les-principaux-artisans-de-la-croissance-americaine,a0416.html
http://www.emploi-2017.org/le-modele-de-la-toile-ciree,a0390.html
la plupart des super riches ne le reste pas longtemps.
http://www.contrepoints.org/2014/01/16/153456-la-roue-tourne-ultra-riches-et-biais-de-selection
http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167232-ou-sont-les-super-riches-de-1987
la plupart des politiciens de gauche font partie du fameux 1 %: http://www.contrepoints.org/2012/01/25/66226-la-nouvelle-aristocratie-de-francois-hollande-le-1-cest-lui-pas-nous
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/5-choses-que-vous-ignorez-sur-les-ultra-riches-889959.html
“Toute concentration de pouvoir trop importante sans contrepoids (gouvernement, entreprise en situation de monopole)” en effet, la concurrence est le meilleur moyen de lutter contre la concentration de pouvoir. l’État est l’architecte principal de tous les monopoles qui ont pu subsister dans l’histoire économique de notre monde ! En réalité, dans un libre-marché, il ne peut y avoir de véritable monopole. Lorsqu’une entreprise n’a que peu ou pas de compétition, ce qui lui permet d’augmenter ses prix et de faire de plus grosses marges de profit, cela attire de nouveaux entrants qui tenteront de profiter des prix élevés. Pour se tailler une place sur le marché, ceux-ci n’hésiteront pas à introduire des prix plus bas que ceux de l’entreprise existante. Cette concurrence fera par la suite baisser les prix et ramènera la marge de profit à un niveau normal. La plupart des monopoles ou oligopoles existent en conséquence des actions des gouvernements. Ceux-ci accordent des privilèges spéciaux à certaines entreprises, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents ou bloque tout simplement la concurrence sur leur marché. Il y a d’abord les entreprises d’État, qui exercent des monopoles par décret gouvernemental. Celles-ci sont généralement inefficientes et gaspillent les ressources (voir Pemex, PDVSA, Petrobras et Hydro-Québec par exemple). Ensuite il y a la règlementation excessive, qui avantage nettement les grandes entreprises qui ont les moyens d’avoir des avocats à leur service et des lobbyistes, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu.
Il y a le cas des monopoles naturelles: dans ce cas, l’état doit intervenir. Lorsqu’il est possible de dissocier techniquement la gestion de l’infrastructure de celle des services rendus au client final, les tenants de la théorie libérale appliquée à l’économie (c’est notamment le cas de la politique suivie par l’Union Européenne) pensent qu’il est possible de maintenir la première dans le cadre d’un monopole contrôlé et d’organiser la concurrence dans les services. Si libéraux classiques (perso, c’est mon cas) reconnaissent généralement un rôle à l’État en matière de règlementation de certaines activités économiques, celles donnant lieu à des “monopoles naturels” ou des externalités, rôle qui doit cependant être limité. Les libertariens eux pensent que les règles peuvent être créées par le fonctionnement libre du marché. L’idée de “régulation étatique” est une contradiction dans les termes, puisqu’elle consiste à remplacer les décisions de propriétaires responsables par celles d’irresponsables institutionnels, et de soumettre les décisions économiques à des considérations politiques. La règlementation est une entrave à la production qui augmente les coûts ( loi de Bitur-camember). Certains économistes (notamment ceux de l’école autrichienne) nient l’existence de monopole naturelle (voir Thomas J. DiLorenzo et Hayek sur ce sujet).
Que l’on veuille ou non, l’état est un instrument de domination. L’état est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains (le cas le plus flagrant c’est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques).
Sur ce sujet, je vous conseille de vous intéresser à l’école des choix publics qui décrit le rôle de l’État et le comportement des électeurs, politiques et fonctionnaires. http://www.pierrelemieux.com/articles/artdefaillances.html
http://www.institutcoppet.org/2011/11/12/bastiat-et-les-choix-publics-par-jacques-de-guenin
Souvent, l’intérêt général n’est qu’un alibi, c’est une excuse, il ne sert souvent que l’intérêt des certaines catégories.
Des études ont montré que une réglementation coûtait bcp plus cher à une PME qu’à une grosse entreprise (qui a les moyens de se payer des avocats).
Aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable (cela les déresponsabilise)
article intéressant: http://www.lalibre.be/debats/opinions/piketty-ignore-90-de-la-population-557ba8c33570783474011d3f