Électricité : le mirage du stockage

L’électricité ne se stocke toujours pas pour répondre aux besoins d’un pays comme la France.

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Éolienne (Crédits Lollie-Pop, licence Creative Commons)

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Électricité : le mirage du stockage

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 avril 2015
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Par Michel Gay.

Éolienne (Crédits Lollie-Pop, (CC BY 2.0) )
Éolienne (Crédits Lollie-Pop, (CC BY 2.0) )

 

La caractéristique d’un mirage est de reculer à l’horizon au fur et à mesure qu’on avance. Il en est de même pour les capacités de stockages massifs de l’électricité. Elles suscitent beaucoup d’espoirs et d’annonces depuis un siècle, notamment pour permettre le développement d’énergies renouvelables (EnR) intermittentes et fatales comme les éoliennes et le solaire photovoltaïque (PV).

Mais l’électricité ne se stocke toujours pas pour répondre aux besoins d’un pays comme la France. Les réalisations concrètes sont repoussées, et, pire encore, malgré d’intensives et coûteuses recherches, aucune solution économiquement viable n’est en vue.

Pour masquer cette situation défavorable au développement des EnR qu’elle promeut et pour nuire au nucléaire, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) raconte des balivernes aux Français dans son scénario énergétique1 pour 2030. Sa volonté obsessionnelle de faire croire coûte que coûte que la France peut stocker suffisamment d’énergie pour pallier les intermittences des EnR devient grotesque.

En effet, pour atteindre une part significative d’électricité d’origine éolienne et solaire en France (plus de 30% contre 5% aujourd’hui), il faut d’abord pouvoir stocker, parfois absorber2 les surplus de production, puis restituer l’énergie nécessaire à une nation pendant… « un certain temps ». Sinon, comme en Allemagne, il faut doubler les moyens de production intermittents avec des centrales classiques « pilotables » (nucléaires, gaz, charbon) pour les jours et surtout les nuits sans vent. Les périodes presque sans vent et sans soleil peuvent durer plusieurs jours sur l’Europe entière (situation dite « anticyclonique »).

Or, dans le scénario ADEME, les possibilités de compensation de nos barrages « réservoirs » (lacs et éclusées) seraient très inférieures au besoin de la France, aussi bien en puissance qu’en durée. Actuellement, leur puissance cumulée est de 13 gigawatts (GW) maximum en production (turbinage) alors que le besoin complémentaire se situerait autour de 30 GW. De plus, les réservoirs seraient vides après quelques heures.

L’utilisation des EnR en France doit passer par ce goulot d’étranglement technique et financier du stockage massif de l’électricité durant plusieurs jours, sous une forme ou sous une autre.

Les grands pays industrialisés en ont fait un enjeu majeur. Des milliards d’euros ont déjà été engloutis dans la mise au point de nouveaux systèmes de stockage, et il est question d’une centaine de milliards d’euros sur les dix années à venir3. Des « leurres » sont régulièrement présentés au public comme des solutions miracles (méthanation, compression de gaz, hydrogène, batteries,…), mais elles aboutissent toutes à un gâchis faramineux d’énergie (mauvais rendement) et à des coûts prohibitifs par kilowattheure restitué. Aucune n’est techniquement et économiquement viable à grande échelle.

Pour surmonter cet obstacle gênant, l’ADEME s’arrange avec les lois de la physique et de l’économie, et même avec le respect de l’environnement. Ainsi, dans son scénario pour 2030, cette agence d’État envisage sereinement d’implanter 23.000 éoliennes de 150 m de haut (2 MW) sur le territoire français (46 GW prévus), dont environ… 5000 éoliennes en mer.

Quant aux 33 GW prévus d’énergie solaire contre 5,5 GW aujourd’hui, soit une augmentation de 600% en 15 ans, l’étude indique pudiquement que : « un déploiement massif en Europe de photovoltaïque engendrerait des opportunités (sic) pour du stockage d’électricité en France, compte tenu de la forte interconnexion des réseaux européens ». Il serait intéressant d’indiquer combien d’énergie il faudrait stocker, comment (des barrages ?) et où ? (dans le Massif central ou dans la forêt de Sivens ?)

Le coût total gigantesque d’une telle entreprise n’est même pas abordé… peut-être pour ne pas rebuter le contribuable-consommateur qui se détournerait de la voie « royale » conduisant vers le nirvana des EnR. On admirera la pirouette : « une extension de cette étude au périmètre européen serait nécessaire pour quantifier plus précisément cet impact »… Qu’en termes feutrés ces choses-là sont dites pour masquer la réalité de cet « impact » violent !

L’étude ajoute : « Les besoins de stockage d’électricité sur des cycles infra-hebdomadaires augmentent significativement (?) d’ici 2030 (…) Le système français apparaît avoir une bonne résilience à une introduction conséquente d’EnR : celle-ci n’induit pas de surcoût supplémentaire important (?) lié au besoin de l’équilibre offre-demande ».
Une note de bas de page indique ensuite sobrement : « Les coûts d’investissements des différents scénarios n’ont pas été étudiés dans ce rapport »…

L’augmentation continue des taxes sur les factures d’électricité (6,5 milliards d’euros de CSPE4 en 2015) permet de subventionner principalement les éoliennes et le PV dont les coûts réels ne sont pas pris en compte. Leur prix de vente, devient alors plus « acceptable » sur le marché, par comparaison avec les productions classiques (fossiles et nucléaire). C’est ainsi qu’est née cette notion trompeuse et farfelue de « parité réseau ».

Ainsi, par un tour de magie dont elle a le secret, l’ADEME parvient à couvrir en permanence les besoins en électricité de la France, y compris le pic de consommation d’hiver estimé à 100 GW, avec plus de 50 % de puissance installée en EnR (79 GW sur 157 GW prévus) contre moins de 15% aujourd’hui5. Elle prévoit aussi de diminuer la production électrique annuelle de 20% en 2030 (440 TWh au lieu de 550 TWh en 2014), alors que la population aura augmenté, ainsi que les usages de l’électricité. Le scénario « médian » de RTE prévoit 600 TWh. Quelques multiplications et divisions suffisent pour s’apercevoir de l’inanité d’un tel projet dans ses aspects techniques et économiques. Cette agence minimise volontairement les effets collatéraux indésirables de l’intermittence. Dans sa précipitation, elle met aussi la charrue (le développement des EnR) avant les bœufs (les stockages) en supposant que l’intendance suivra et que les Français… paieront les pots cassés.

Pour comprendre pourquoi les responsables de cette agence d’État diffusent de telles âneries, il faut peut-être se souvenir que l’ADEME est la « fille » de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) qui avait une orientation antinucléaire et « pro-renouvelable ». C’est donc dans leurs gènes.

Malgré ces sophistes et leurs études trompeuses, le mirage du stockage massif d’énergie continue de reculer avec le temps qui passe. Et il serait peut-être judicieux de ne pas lâcher la proie solide et éprouvée du nucléaire pour l’ombre inconsistante des EnR qui fait planer une menace sur notre niveau de vie.

  1. Étude sur le potentiel du stockage d’énergies / ADEME / Octobre 2013.
  2.  Environ 4 GW en « absorption » (pompage) pendant environ 5 heures, puis de moins en moins pendant 30 heures.
  3. Cahier de La recherche n°488 juin 2014.
  4.  Contribution au service public de l’électricité.
  5. Il y a actuellement (mars 2015) 128 GW de puissance totale installée en France, dont 63 GW de nucléaire, 25 GW d’hydraulique, 9,2 GW d’éolien et 5,5 GW de PV.
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  • L’impossibilité et l’inutilité de l’éolien et du PV du fait de l’impossibilité de stocker l’électricité est tellement évidente que l’on ne va pas tarder à voir déferler (comme d’habitude) les hordes de bobos et neo-collectivistes pour nous expliquer le contraire (et surtout nous interdire d’en parler).

    Il faut leur proposer des voyages organisés pour la lune. Avec en petits caractères en bas du contrat : Voyage « aller » : le retour est à organiser sur place par les participants.

    • Le PV et l’éolien ne sont pas inutiles. Simplement, il ne suffit pas d’engloutir du pognon et de former des spécialistes pour faire progresser une technologie. Il y a des obstacles « durs » à certains progrès, et il faut simplement faire avec. Ca vaut autant pour d’autres technos, comme les puces électroniques, qui arrivent à maturation en termes de densité de transistors, de taille des puces et avec une fréquence d’horloge qui a plafonné il y a bien maintenant 10 ans.

    • La différence du mirage est que de réel projets existes : el hierro, utsira, ikaria, wight, jeju, Barnholm, bonaire, falklands, ascension…

      De plus petite échelles certes mais avec tout types de climats… Mais n’en parlons pas non plus, nous risquerions de briser le rêve du sacro-saint nucléaire

      • A Jeunesse, justement parlons- en: Chaque fois, il s’agit de situation de niche, à Utsira, une île presque constamment très ventée, à El-Hierro, l’utilisation d’un cratère de volcan pour installer une STEP avec 650 mètres de dénivelée…Et bien sûr, les habitants n’ont pas construits eux-mêmes les éoliennes, et ont été fortement subventionnés.
        Il faut effectivement en parler, mais en en exposant clairement les bilans économiques et financiers réels, dont on a l’impression actuellement qu’il faut surtout éviter d’en parler honnêtement.

  • pas convaincu , le stockage d’énergie existe et sera de plus en plus présent dans nos vies . … avec ou sans renouvelable . la ‘batterie’ de 2020 n’aura pas le même prix que celle de 2015 ni l’énergie vendue par l’ EDF !

    • Effectivement, le stockage optimal de l’énergie est déjà bien connu et maîtrisé. Les « batteries » à l’échelle de l’humanité sont le charbon, le pétrole, les matières fissiles et, très accessoirement, les barrages hydrauliques.

      • il ne faut pas cracher sur le solaire pour la maison individuelle , celui ci pourra nous rendre totalement indépendant de l’EDF lorsque les ‘batteries’ seront abordables ..et fiables .

        • On est d’accord : les efforts éoliens actuels sont une escroquerie tant que la recherche (au moins fondamentale) n’a pas résolu le stockage d’électricité au moins collectif.
          Quant à l’incitation de l’éolien qui pourrait « pousser » au développement et la recherche des batteries, c’est totalement inutile avec le développement rentable et utile – eux – des appareils portables et des véhicules…
          De manière générale, on peut rappeler que les aides étatiques sont assez improductives si je veux garder des termes polis…

          • Ce qui est parfaitement stupide, c’est d’envisager que le privé va dépenser un centime en recherche pour tirer les états d’un mauvais pas et d’une politique énergétique hasardeuse. Ce genre d’idée ne peut germer que dans le cerveau des collectivistes.

            Les industriels font de la recherche dans les domaines à forte valeur ajouté : des batteries à faible capacité mais légères et à charge rapide dont le coût de fabrication ou la durée de vie ne constituent pas les caractéristiques essentielles recherchées. L’objectif est la mobilité, à commencer par les smartphones ou ordinateurs portables. C’est déjà plus limite pour l’automobile – mais la encore le poids et la vitesse de recharge sont les facteurs importants.

            Pour le stockage de masse à faible coût (et avec des matériaux disponibles en grande quantité), la réponse est simple : accrochez vous au pinceau on retire l’échelle.

            • Un véhicule électrique deviendra un produit économiquement viable lorsque son coût complet (achat, entretien, durée de vie) hors taxes et hors subventions sera équivalent à celui d’un véhicule à moteur à explosion et que son temps de recharge pour parcourir au moins 500km sera inférieur à 10 minutes. Dans le cas contraire, les véhicules électriques resteront cantonnés aux marchés de niche, flottes captives par exemple. On pense notamment aux bus de lignes dont les trajets sont déterminés à l’avance. A cet égard, l’achat par la Mairie de Paris de bus fonctionnant encore au gasoil est un véritable scandale, doublé du mensonge de sa prétention à lutter contre la pollution, une pollution dans laquelle sa responsabilité est immense.

              • L’hybride série (thermique et batterie chargée sur secteur) sera majoritaire vendue dans l’automobile de luxe d’ici 5ans :
                – confort sonique
                – normes anti pol
                – prestige…
                – innovations nombreuses

              • et il me semble que si le véhicule électrique connait un beau succès…va bien falloir retrouver les sous de la tipp..

        • Ca fait bien 150 ans qu’on s’acharne pour développer de meilleurs accumulateurs. Depuis 30 ans, ce sont des dizaines, sinon des centaines de milliards qui ont été englouti dans la recherche publique et privée mondiale dans ce même but.

          Résultat des courses, l’accumulateur au plomb reste le meilleur rapport qualité/prix actuel pour le stockage de masse.

          Les accumulateurs au lithium sont chers, notamment parce que le moindre défaut de production peut faire flamber spontanément la batterie, alors même que leur performance, si elle est significativement supérieure, reste dans le même ordre de grandeur que celui des bonnes vieilles batteries au plomb.

          Tous les couples électrochimiques ont été vu, revu, et explorés. Les seules possibilités de rupture reposent sur des matériaux exotiques dont la production industrielle est très délicate et couteuse, sans qu’il soit possible de prédire quand ça pourrait changer. Bref, il est vain de croire que dans un futur proche il sera plus rentable d’alimenter une habitation moderne (i.e, gloutonne) avec du PV et des batteries. Si la part des fossiles dans la production totale baisse, soit on compense avec du nucléaire et de la biomasse,soit on consomme moins. Tout le reste est marginal et négligeable.

          Le PV et des batteries, c’est bien pour alimenter un appareil critique lorsqu’on est isolé. Genre, un satellite ou une antenne radio au milieu de la brousse africaine (ce qui se fait déjà, de manière rentable et sur initiative totalement privée, et bénéficie plus à l’Afrique que tous les programmes d’assistanat imaginables). Mais ça ne sera jamais la technologie qui pourra remplacer les fossiles. Si une civilisation de l’électrique remplace celle des combustible fossiles, ce sera également une civilisation du nucléaire à neutrons rapides, permettant la génération constante et massive de courant, avec des relais de distribution partout.

          Aussi loin qu’on puisse le voir, se couper du réseau se fera toujours au prix d’une réduction drastique des volumes et d’une augmentation drastique du cout de l’énergie.

        • Le problème de l’indépendance offerte par la production d’énergie décentralisée, le solaire ne faisant pas exception, c’est son prix de revient. Si vous pouvez et voulez l’assumer, tant mieux pour vous.

          Au fond, aucune source d’énergie n’est à exclure tant qu’elle est entièrement assumée par celui qui y recourt, sans faire payer autrui. Mais avec les montagnes de subventions et de taxes qui faussent les marchés et la concurrence, ce n’est évidemment pas le cas.

    • prix d’une batterie PAS CHERE : 100 € par kWheure de contenance. Si tu arrives à la faire tenir 1000 cycle (!) et en comptant pour rien les frais financiers, rien que le stockage te coute 10 centimes du kW, plus cher que ce que te facture EDF hors taxes (ne rêves pas, les taxes tu n’y échappera pas). Il n’y a absolument aucune perspectives de progrès sur ce plan, comme FabriceM le souligne

      prix d’un installation de pompage-turbinage PAS CHERE (on compte pour rien le terrain, notamment) capable de tenir une journée : environ le quart du prix d’une installation de production de même puissance. Autrement dit, pour le prix d’un réacteur qui produira tous les jours, tu as à droit à 4 jours de stockage ! Et il ta faut QUAND MÊME, à coté de ça, l’installation qui va produire ce que tu vas stocker…

  • Le meilleur moyen de stockage de l’énergie c’est les hydrocarbures.

  • Bah … en cherchant juste un peu, on trouvera des solutions de stockage. On vient à peine de commencer alors qu’on a dépensé des sommes gigantesques pour le nucléaire au frais du contribuable. Le stockage d’énergie est LE marché du futur. Les autres gouvernements l’ont bien compris, pas nos dirigeants.

    • On vient à peine de commencer… De telles réflexions laissent rêveur quant on sait qu’il y a plus de cent ans, la Jamais Contente de Jenatzy dépassait les 100 km/h. Depuis, les progrès sur les batteries n’ont été que marginaux, et, comme l’ont dit plusieurs intervenants, il n’y a rien à l’horizon qui permette de dire qu’il en sera autrement dans, disons, trente ans, délai entre une découverte fondamentale et les premières applications industrielles. Et l’expression « fondamentale » est… fondamentale !

      • ouais…
        il suffit de relire jules vernes ou des auteurs de sf du début du siècel on avait deja des aeronefs…électriques avec des accumulateurs revolutionnaires…

        bah…

  • Je trouve certains commentaires très pessimistes en fait.
    Le constat du problème du stockage de l’électricité est factuel et ne possédant pas de boule de cristal je ne sais pas si il sera surmonté. Par contre j’ai une certaine confiance dans la recherche et je n’abandonne pas l’idée que cela puisse être mise au point.
    Quand je parle de recherche je pourrai dire que la solution sera peut être due via une sérendipité c’est à dire en cherchant tout autre chose.

    Les commentaires que je commente me font même pensée que ces personnes seraient à la limite dépitée si était découvert ce stockage de l’électricité permettant l’utilisation d’énergie non fossiles.

    Les énergies fossiles que j’utilise tous les jours sans avoir des idées de suicide ont elle des vertus « libérales » inhérentes que ne possèderaient pas les « énergies vertes » ( verte, on peut en discuté mais bon…) ?
    L’entrepreneur qui lance une startup sur le créneau des énergies « vertes » est il moins entrepreneur que le patron d’une boite moyenne US qui drill le sol ?

    J’ai des questions comme ça des fois…

    • C’est comme jouer à la roulette russe, il faut vraiment être très pessimiste pour imaginer qu’il va se passer quelque-chose alors qu’on a 5 chances sur 6 qu’il ne se passe rien.

      Mettons donc des éoliennes partout, on verra bien plus tard comment on fournit du courant les 80% du temps où elle ne produisent pas.

      Les commentaires que je commente me font même penser que ces personnes seraient à la limite dépitée si … les martiens débarquaient et nous fournissaient une solution miracle permettant l’utilisation d’énergie non éolienne.

      • Attention ! je ne suis pas préconisateur, je ne suis pas un fan des éoliennes ou autre, pas plus que je ne suis fan des centrales nucléaires.
        Par contre vous parlez de 5 chances sur 6 c’est votre estimation qui en vaut une autre. Ce ne serait pas la première fois qu’une avancée inattendue dans un domaine induise des avancées majeure dans d’autres. Mais qu’importe…

        J’admettrai volontiers pour la démonstration que l’éolien et le photovoltaïque ne sont pas intéressant et qu’il faut toute les démontée, qu’importe.

        Cavaignac ci dessous a donné une raison à la colère anti éolienne sur l’argent qui part sur des installations improductives, cela se défend. Il y a aussi le support donné par les écologistes qui hérisse le poil, ce que je comprends car ils savent être déprimant.

        Mais pourquoi comme je l’ai déjà dis, ai je le sentiment que même si ces technologies étaient efficaces certains dont vous seraient quand même contre, comme si par nature elles étaient haïssables ?
        Mais peut être me trompe-je car la lecture de commentaires peuvent donner de fausses impressions, bonne soirée à tous.

        • Montaudran: « Mais pourquoi comme je l’ai déjà dis, ai je le sentiment que même si ces technologies étaient efficaces certains dont vous seraient quand même contre »

          Non, les sectaires et les phobiques de la technologie, il faut les chercher chez les écolos.
          Ici, on admet n’importe quelle technologie du moment qu’elle est efficace et ne dépend donc pas de perfusions d’argent-gratuit-des-autres pour survivre.

          On a largement assez de recul sur l’éolien pour savoir qu’en l’état, c’est une chimère, un greenwashing qui ne survit qu’avec d’amples perfusions d’argent et d’énergie fossile.

      • Oups … Petite erreur de votre part: les éoliennes tournent 80 % du temps, mais pas à plein régime. Sur ce laps de temps, elles produisent 25 % de leur capacité maximale théorique, c’est à dire 25 % de qu’elles produiraient si le vent était à son maximum en permanence.

        Il suffit donc de sur-dimensionner le parc pour compenser ces variations d’autant plus qu’il y a toujours du vent quelque part.

        • Anéfé.

          Et même, quand il fait nuit les panneaux solaire produisent rarement (sauf si on les éclaire).

          Il suffit donc de surdimensionner le solaire : il y a toujours du soleil quelque part.

    • « Les commentaires que je commente me font même pensée que ces personnes seraient à la limite dépitée si était découvert ce stockage de l’électricité permettant l’utilisation d’énergie non fossiles »
      Dépité, non. Surpris et suspicieux … oui. Parce que contrairement à ce que peuvent penser les ignares, d’énormes moyens, depuis très longtemps, ont été consacrés à cette tâche.

      Avoir confiance dans la recherche, ça n’a pas grand sens. On peut avoir confiance dans une équipe de chercheurs, dans un résultat publié, dans un projet déterminé. Mais la confiance floue, sans objet n’est ni plus ni moins que de la foi. L’objet de la science n’est pas de résoudre des problèmes mais d’acquérir des connaissances fiables (et même pas forcément nouvelles).

      Les énergies « vertes » n’existent pas. Il y a des systèmes qui émettent du CO2 lorsqu’ils produisent de l’énergie, et il y en a qui ne le font pas. Avec à l’interface la combustion de biomasse « récente », dont les émissions peuvent être compensées, sans que ça soit automatique pour autant. Mais une éolienne, un panneau PV, nécessitent un appareil industriel complexe pour leur réalisation. Et tout le problème réside dans ce qu’on peut tirer du système une fois construit. Or, éoliennes et panneaux PV ne permettent pas de produire grand chose, et ne sont pas commandables, ce qui est en soi rédhibitoire tant qu’il n’y a pas de stockage. Et quoi qu’il en soit, ne pas intégrer le cout du stockage lors du calcul du prix de revient de l’énergie est une arnaque intellectuelle de l’ademe.

      L’entrepreneur qui produit de l’huile, au moins n’afflige pas la terre entière de propagande moralisatrice, et contribue vraiment à améliorer le bien être de la société. Il y a bien sur le problème de l’endettement des producteurs d’huile; mais ça, a priori, c’est leur problème, et celui de leurs créanciers, pas le problème du contribuable (contrairement au versement de subventions).

      • « Parce que contrairement à ce que peuvent penser les ignares, d’énormes moyens, depuis très longtemps, ont été consacrés à cette tâche. »
        C’est vrai mais et alors ? il est possible que l’argent soit mis à pure perte dans ces recherches, ou que l’argent soit dépensée et donne des résultats en deçà des espérances, ou que enfin la solution soit au bout de l’investissement.

        « Avoir confiance dans la recherche, ça n’a pas grand sens … » effectivement j’ai encore dans cette période désabusée une « confiance » dans la recherche et ses résultats technologiques et je vous rejoins c’est une sorte de foi.

        Pour ce qui est de l’aspect vert; c’est vrai que toute action humaine est génératrice de pollution quelque soit la technologie choisie.

        Ce que je comprends c’est que les éoliennes, PV etc… sont dans l’état actuelle des chose non pertinentes non pas parce qu’elle ne « produise pas grand chose » mais par ce qu’elles sont difficile à gérer sans le stockage et/ou réseau intelligent.

        En fin de compte n’est ce pas effectivement le « discours moralisateur » qui vous prend à contre poil et vous braque contre une hypothétique utilisation de l’éolien, solaire etc…

        • « n’est ce pas effectivement le discours moralisateur qui vous prend à contre poil » : c’est d’abord le fait qu’on nous vole notre fric pour financer des installations improductives qui, sans cela, ne seraient pas financées. La moraline des discours ajoute l’indécence au crime escrologiste.

        • « mais par ce qu’elles sont difficile à gérer sans le stockage et/ou réseau intelligent. »

          En anglais smartgrid. Vous n’avez pas remarqué l’inflation « commerciale » dans l’usage du terme intelligent. Vous croyez que les escrocs qui nous ont vendu une solution intermittente sans le stockage sont plus honnêtes quand ils veulent nous vendre du réseau « intelligent », de la production locale d’hydrogène, des progrès technologiques qui vont rendre possible ce qu’on met en place les yeux bandés ?

          Le réseau peut être aussi génialement intelligent que vous voudrez, quand il s’agit d’additionner des productions et retrancher des consommations, on en arrive toujours au point où 2+2=4 et pas 2+2=5. Donc quand le compte n’y est pas, la seule solution qu’on nous propose est de délester sauvagement les « usagers ». Il y a de fait 2 mots en trop dans « réseau intelligent » : « réseau » et « intelligent » et le vrai terme est : « intervention sauvage à distance ». Si vous appelez ça de l’intelligence, je connais beaucoup de solution « intelligentes » à n’importe quel problème humain :

          – il y a trop de chômeur : YAKA les rayer des listes
          – les pays pauvres risquent de se développer et de produire du CO2 : YAKA les empêcher de se développer
          – les gens ne votent plus pour des politiciens véreux : YAKA les obliger à voter
          – il y a trop d’habitant sur terre : YAKA … (censuré)

          On entend de plus en plus louer le « volontarisme » des dirigeants politiques. On se croirait aisément en période de guerre. Mais de guerre contre qui et contre quoi ? Car si effectivement on peut s’inquiéter de l’évolution du monde en extrapolant les données actuelles, je ne vois aucun signe tangible indiquant clairement si ça va craquer et où cela va craquer – entre le réchauffement, la finance, l’instabilité politique, la surpopulation, la concentration économique, les migrations économiques, la disponibilité des ressources …

          Et je ne vois aucune maîtrise, aucune sagesse, aucun plan établi, aucun recul dans les actions de nos politiciens « volontaristes », mais au contraire si l’on doit prendre au premier degré ce qu’ils font et ce qu’ils racontent : seulement de la pure bêtise. Pourtant, quoi qu’il advienne et contrairement aux élucubrations des propagandistes, la terre ne va pas se casser en 2 à cause de ces problèmes. Le monde va s’adapter, peut-être douloureusement – ou sans douleur. Et cette dernière option est la plus probable, sauf si des fous furieux se croient capables et sont suffisament « volontaristes » pour organiser l’action conjointe de 7 milliards d’individus dans un but qu’ils ne connaissent pas et qui ne peut même pas être clairement défini.

          • Quand on voit ces commentaires :

            http://www.contrepoints.org/2015/04/10/203971-le-vent-nest-pas-ecologique#comment-1101831

            http://www.contrepoints.org/2015/04/10/203971-le-vent-nest-pas-ecologique#comment-1102895

            Y A KA Y AVE KA YA PLUS KA

            Y a plus plus qu’à payer le pizzo à la mafia, en effet. Le bon sens attendra.

            C’est rare que la courtoisie soit au RDV, on dit trois mot et des excités vous traitent de con ou d’idiot 🙁

            • « on dit trois mot et des excités vous traitent de con ou d’idiot »
              Vous êtes d’ailleurs très loin d’être le dernier des excités à ce propos 😆

              Vous incluez mon commentaire pour justifier ce que je n’ai pas dit (comme d’habitude, devrais je préciser).
              Je ne suis pas dans le YAKA mais dans le laisser faire du moment que l’investissement n’est pas publique.
              En revanche je ne me permettrais pas de dire arbitrairement que telle ou telle chose est impossible, je n’en sais strictement rien ou je n’ai pas vos boules de cristal.
              Je suis de la génération qui a vu et participé à l’énorme bond informatique et plus généralement numérique et c’est pour cela que par humilité je (on) ne peux(t) pas prétendre l’impossibilité d’une éventuelle innovation.

              • Vous comparez ce qui n’est pas comparable. Ce que vous citez était déjà dans le corpus scientifique des années cinquante, alors qu’il n’y a rien à ce niveau qui permette d’envisager des possibilités de stockage nettement supérieures au niveau ridicule actuel.

                • Je ne compare pas, je prends exemple.

                  Et je le répète je ne me permets pas de définir ce qui est possible ou impossible et je trouve présomptueux de le faire par simple expérience de tant de réfractaires qui trouvaient plus ou moins toute innovation impossible depuis ma plus tendre enfance.
                  Mon but ici n’est pas de dire que c’est possible ou non mais simplement de dire de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer, et surtout venant d’un ultra pro nucléaire qui n’a absolument rien d’objectif (j’accepte uniquement les arguments objectifs).

                  L’évolution de ces 40 dernières années est telle que je n’imagine pas vraiment du monde dans 40 ans.

                  • « venant d’un ultra pro nucléaire qui n’a absolument rien d’objectif »

                    Qu’est-ce qui vous fait dire ça?

                    • Plusieurs articles à la suite du même auteur sur ce sujet, il démonte tout ce qui n’est pas nucléaire en occultant tous les inconvénients de ce dernier.

                  • Vous faites semblant ou quoi ?

                  • surtout venant d’un ultra pro nucléaire qui n’a absolument rien d’objectif

                    Allez, vous êtes, encore une fois, le seul qui est objectif. Comme les écolos-bobos-socialos. :mrgreen:
                    Allez, le successeur du Charles-de-Gaulle sera un navire à rames :mrgreen: par fautes de moyens, il sera écologique :mrgreen: et surtout MDR
                    Et le soir, vous cuisinerez au bois, faute de courant. C’est propre ça, le bois ❗

              • Vous êtes d’ailleurs très loin d’être le dernier des excités à ce propos

                Vous vous sentez visé hein ❓ Vous avez bien raison :mrgreen:

                Répondez donc alors à scaletrans .

                • Je vois que je vous touche aussi, ça devient de l’acharnement 😆

                  Vous vous extasiez sur la fusion nucléaire qui reste jusqu’à aujourd’hui un mirage et vous prôner l’impossibilité d’un truc qui existe déjà. Tout est dit !

                  Financièrement on est d’accord sur l’éolien et autre production renouvelable mais par le même mécanisme vous occultez également le coût futur du nucléaire.

                  Ce qui m’intéresse c’est de consommer moins d’énergie (mais ça on n’en parle pas et certains pays nordique ont 30 ans d’avance sur nous) et adapter la production aux spécificités locales avec de multiples sources énergétiques. La globalisation des énergies renouvelables est une hérésie.

    • Je vous rejoint entièrement sur le pourcentage énorme de chance que ce problème soit résolu en cherchant autre chose.

      Ce qui est fortement ironique, c’est que les mêmes qui nient complétement la possibilité de trouver un jour une solution technique aux problèmes posés par le nucléaire (alors qu’il n’y a aucune urgence), sont absolument certains de la capacité à trouver très rapidement une solution au décalage entre production éolienne ou photovoltaïque et demande, tout en interdisant les solutions existantes, comme le stockage par remontée d’eau dans les barrages …

      Enfin, cela serait fortement ironique si ces incohérences dogmatiques et obscurantistes n’étaient pas accompagnées de moralisation abrutissante et de multiples taxes et subventions …

      On peut se demander si le but poursuivi est bien la protection de la planète, ou si tout cela n’est pas autre chose qu’un syndrome dépressif autodestructeur : décroissance, mythes naturalistes, néo-paganisme, voir un sous-marin égalitariste anticapitaliste : tous pauvres, tous égaux ….

      Personnellement, je penche tout simplement vers une mode, un besoin compulsif d’afficher fièrement sa différence en s’infligeant un handicap évident : celui de manquer volontairement dans un monde d’abondance.

      • « si tout cela n’est pas autre chose qu’un syndrome dépressif autodestructeur »

        C’est tout à fait évident.

        Comment ne pas voir que l’écologie profonde est un syndrome psy de haine de soi?

    • Vous n’auriez pas comme un petit soupçon de commencement de tendance au procès d’intention ? :mrgreen:

      • En fait vous savez quand on lit des mails et commentaires on les vocalise dans sa têtes et on peut se tromper sur l’état d’esprit des participants, cela m’est arrivé même au boulot.
        Mais c’est vrai que j’ai l’impression qu’il y a un à priori contre l’éolien/solaire qui va plus loin qu’un simple débat technologique, qu’il y a une colère particulière contre ces technologies qui me font penser (et c’est là que je vais peut être trop loin) que même si on trouvait la solutions aux problèmes avérés d’intermittence et de gestion acrobatique de ses énergies, il ne faudrait pas les utiliser.

        Pour compléter mon propos il y a eu un débat il n’y a pas si longtemps sur une annonce trèèès en amont de Lockheed-Martin au sujet d’une avancée sur la fusion nucléaire
        http://www.contrepoints.org/2015/03/20/201684-fusion-nucleaire-pourquoi-lockheed-va-reussir-son-pari

        Les commentaires sont nombreux mais je ne note pas d’attaque de principe sur une technologique qui, si elle s’avérait, serait une révolution mais qui n’est pour quelque temps encore qu’un rêve. Alors que dès que je vois Eolienne/Solaire je sais que cela va dépoter.

        • Mais c’est vrai que j’ai l’impression qu’il y a un à priori contre l’éolien/solaire qui va plus loin qu’un simple débat technologique, qu’il y a une colère particulière contre ces technologies qui me font penser (et c’est là que je vais peut être trop loin) que même si on trouvait la solutions aux problèmes avérés d’intermittence et de gestion acrobatique de ses énergies, il ne faudrait pas les utiliser.

          Non, pas de colère sauf quand on bafoue les 10H sans indemnisation 🙁
          Il y a un problème économique. Des privilégiées se font des couilles en or. Est-ce justifié ❓ Comme cela est fait, pour moi, NON. Il y a des solutions, les appliquer, et ce problème s’évapore.
          De plus, reste le problème du stockage. Quand la solution sera trouvée, a un prix raisonnable, parce que pour payer un 1 EUR le KWh rien que pour le stockage, c’est quand même trop important.

  • L’électricité se stock (sel, hydrogène…) avec un rendement médiocre soit, mais là n’est pas le problème car on pourrait en dire autant du moteur à explosion (20% de rendement), ce qui manque est le manque de leadership de nos dirigeants.

    Les dirigeants ne veulent pas prendre le virage énergétique de l’hydrogène qui n’est pas seulement un vecteur énergétique car il y a sur terre des immense reserves d’hydrogène, il y a quelque part un manque flagrant de volonté politique, on prefere attiser la haine et la division via des sujets comme le voile, la laïcité, les lois liberticides….plutôt que de s’occuper des vraies problèmes comme la création d’emplois bien payés, la réduction du chômage et de la pauvreté.

    • Le rendement on s’en branle, ce qui compte c’est le prix.

      Et rassure toi, les dirigeants adorent les idées débiles, qui promettent mont et merveilles au frais du contribuable. Ils sont fan de Rifkin, le pape de l’économie hydrogène. la preuve : http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/rifkin-presente-son-projet-pour-le-nord-pas-de-calais_1472287.html
      Tous cela ne bute que sur la réalité, pas sur « le manque de leadership de nos dirigeants »

      Et puis n’oublie pas que la pauvreté c’est leur fond de commerce, leur problème c’est empêcher le capitalisme de le détruire. Il y arrivent très bien …

    • Non seulement le rendement d’un stockage via l’hydrogène est minable (l’hydrogène n’existant pas en gtrande quantité à l’état natif, vous avez besoin de forte quantité d’énergie pour en produire), mais en plus son utilisation à grande échelle pose des problème évident de sécurité (l’hydrogène est un gaz hautement inflammable et explosif) et de cout lié à ce problème de sécurité (matériel au standard ATEX notamment).

      • Une éolienne qui ne tourne pas a un rendement encore plus minable !
        Alors qu’elle pourrait (l’électricité produite) électroliser de l’eau pendant les moments de production non consommée (les nuits ventées par exemple), produisant un mélange oxygene-hydrogène, compressible et stockable… à faible rendement ? oui, mais a rendement tout de même… On pourrait même traiter les eaux usées…. et bien d’autre utilisation… mais tout ça ne ferait pas « intello-bobo » et surtout ne remplacerait pas un TOUT par un TOUT… et où le gouvernement pomperait-il les taxes ????

        • Premièrement, je consifère que l’éolien, avec le mix énergétique français, est une mauvaise idée, donc votre première attaque est sans fondement.

          Ensuite mes remarque ont surtout pour but de montrer que le cout au kWh serait prohibitif au vu de la multitude de contraintes physiques: Succession d’opération consomatrice en énergie (electrolyse de l’eau, concentration et stockage de l’hydrogène, concentration et stockage de l’oxygène), dangerosité du procédé (produit hautement explosif en présence d’oxygène) et enfin rendement minable.

          La filière hydrogène est principalement un fantasme de personnes ne connaissant rien à la physique. Il suffit de rentrer dans les détails pour se rendre compte que le coût de cette filière dépassent largement les bénéfice qu’on peut en tirer. Le fait qu’on ne se lance pas dedans n’est en rien un quelconque complot étatiste mais juste la conséquence de sa non rentabilité.

        • investissez alors…

  •  » …..ne pas lâcher la proie solide et éprouvée du nucléaire … »

    Que voilà deux qualificatifs infondés et imprudents

    Il est vrai que « les Français » sont beaucoup plus intelligentes que les Etzts-unisiens, les Russes et les Japonais réunis et qu’ils ne font jamais de conneries, eux !

  • « L’augmentation continue des taxes sur les factures d’électricité (6,5 milliards d’euros de CSPE en 2015) permet de subventionner principalement les éoliennes et le PV »

    65.25 M de français au dernier recensement 2012 (arrondissons à 66 pour la forme),
    6.5 Milliards de taxes CSPE pour financer les moulins à vents et autres gabegies écolo

    = Coût moyen par français : 98.5 € (Attention, ça augmente chaque année apparemment)

    Idée « comptoir de bistrot » : suppression totale de ce boxon, des organismes ratachés , etc…

    Résultat : 6.5 Milliard d’économie (voire plus si on part du principe de se débarrasser également du coût de fonctionnement en fonctionnaires annexes) et 100€ en plus dans la poche de chaque français.

    Il ya sûrement un problème de raisonnement : on m’a laissé entendre que faire des économies, en France, c’était compliqué…

  • C’est sure que si on cherche pas, on trouve pas.

    Le soleil et le vent est partout gratuit sur la planète, si on trouve = moins de guerres pour le pétrole

    • Le fer, l’or, le charbon, le pétrole et le gaz aussi sont gratuit sur la planète. C’est toujours l’extraction qui coute. Une éolienne n’est rien d’autre qu’un derrick …
      Vu comme ça, toute de suite la prétendue « gratuité » retrouve son vrai visage : celle d’une « danseuse » qu’on a pas les moyens de se payer.
      Si on trouve = enfin les moyens de faire sauter la planète à la portée du premier fondu venu 🙂

      • L’or , le charbon et autres ne se trouve pas partout sur la planète, et sont la propriété de quelqu’un.

        Le soleil et le vent sont gratuit pour tous les gens sur la planète.

        Moins de pétrole, de gaz, de nucléaire = moins de pognon pour les politiques et les journalistes qui font du lobbying.

  • Il est urgent de ne pas implanter les éoliennes industrielles avant que les moyens très bon marché de stocker leur énergie aient été trouvés. Alors on pourra éventuellement implanter de telles éoliennes dans des territoires sacrifiés dans le domaine des paysages et de l’habitat. Les éoliennes géantes terrestres sont une technique mâture qui ne peut guère s’améliorer, contrairement au nucléaire par fission ou au photovoltaïque.
    Il est urgent de ne pas implanter en masse les panneaux photovoltaïques avant que:
    -soit les moyens très bon marché de stocker leur énergie aient été trouvés,
    -soit les panneaux photovoltaïques deviennent plusieurs fois moins chers au kW installé que les autres modes de production d’électricité de base (de l’ordre de 1 ou 2 centimes d’euros, contre 4 ou 5 centimes par exemple pour le nucléaire français ancien en cours). Le prix plus bas de l’électricité quand le photovoltaïque fournit permettra de payer le surcoût du stockage en masse.
    Le solaire thermique individuel, genre chauffe eau solaire, est un créneau pour les régions où l’ensoleillement est suffisant. Lorsque le soleil est insuffisant, il permet aussi de stocker de l’eau chauffée par le réseau électrique classique en heures creuses.

    Le stockage d’énergie apparemment le plus facile est celui de la production d’hydrocarbures synthétiques (moins polluants que les hydrocarbures naturels), à partir de diverses sources énergétiques: nucléaire thermique, … (peut-être un jour en passant par des cultures de bactéries ou algues à température relativement peu élevée).

    Le stockage par batterie ne semble pas une bonne idée, car il est cher et produit des déchets néfastes pour la planète, étant données leurs énormes quantités.
    Suite à baisse à 50% de la part du courant nucléaire et à l’intermittence de l’éolien, lors de pics de consommation électrique il y a besoin accru de stockage. 20GW pour effacer 20 h de pointes pendant une semaine où il y a peu de vent représente le stockage de 400 Gwh d’énergie. Sous forme de batteries au plomb, il faut environ 1 milliard de batteries de voiture contenant 6 millions de tonnes de plomb, pour quelques dizaines de milliards d’euros. Aux endroits où se trouvera une production et/ou une consommation d’électricité intermittente, il y aura des batteries. Ces millions de tonnes de métaux lourds néfastes à la santé seront disséminés. Ils seront certainement peu recyclés définivement si l’on suit la logique de la décroissance ou de la régression chère aux verts (par contre des solutions techniques pourraient être apportées si la croissance technologique continuait). Le plomb ne disparait pas de lui même par transmutation radioactive comme les déchets à haute activité. Il sera là en masse prêt à empoisonner nos descendants ou d’autres formes de vie intelligentes pendant des milliards d’années sous sa forme attractive et facilement accessible et utilisable par les civilisations et cultures. Faudra t-il accompagner les champs d’éoliennes de sites de stockage des batteries à 500 mètres de profondeur pour y mettre ces batteries hors de portée des générations futures? Il est plus que douteux qu’ils puissent être assez sécurisés pour durer plus que la plaque continentale qui porte la France.

  • M. Michel GAY, après lecture de votre article, vous vous dites abonné edf, peut-être vouliez-vous dire actionnaire edf ?
    Tous ce à quoi a touché l’état français, de près ou de loin depuis des décennies, à, je vous l’accorde, fini en véritable fiasco… Je vous rejoins donc sur ce point lorsque vous parlez de gachis. Que pensez-vous de celui d’areva ? Que vous avez semble-t-il oublié de mentionner dans votre article.
    Vous parlez du coût des ENR, qu’en est-il de celui du nucléaire ? Le réel, sans les subventions colossales de l’état depuis des décennies. Sans parer des risques (Tchernobyl, Fukushima), accepteriez-vous de vivre aux abords d’une centrale nucléaire ?
    Je ne suis pas anti-nucléaire, je suis pour le mix énergétique à tous les niveaux à fin de développer des solutions meilleures pour demain.
    Pour information, le Portugal couvre à longueur d’année plus de 70% de ces besoins en électricité avec des ENR, l’Espagne a couvert 47% de ces besoins au mois de mars et enfin le Danemark couvrira bientôt 100% de ces besoins.
    Sachez que, ce dimanche 12 avril, à 15h00, le solaire photovoltaïque en France a fourni 9% des besoins d’électricité, je ne m’en étais pas rendu compte, et vous ?
    Mais comme on aime à dire en France : « Ca ne marchera jamais ! »

    • Portugal, Espagne, Danemark: chiffres totalement sortis du chapeau. Un seul pays atteint 30%, le Danemark, et encore parce qu’il est connecté à la Suède et à la Norvège qui prennent le relai 70% du temps avec leur hydroélectricité.

      • +1 et même 10000000000000000000000000000

        • Donc, il faut déjà retirer les 17.5% d’hydro les seuls réellement renouvelables sans subventions. Pour le reste, je doute fort qu’on arrive à un tel montant avec le soi-disant renouvelable sous forme d’escroquerie en bande organisée avec complicité des pouvoirs publics (car est-ce autre chose lorsque cette ENR est subventionnée?).

          • Un peuple de moutons finit par être dirigé par un gouvernement de loups… et il ne faut pas s’en étonner.
            Les ENR c’est possible, à condition d’arrêter le lobbiyng et le tout pour le fric. C’est pareil pour le nucléaire…

            • Avions nous besoins de cette EnR ? N’étions nous pas déjà en sur capacité de production ?

              D’ailleurs, comment pensez vous que les Espagnols ont payés leurs éoliennes ? Avec des emprunts, dont ils payent les intérêts en même temps que le capital qui n’a pas été utilisé ailleurs. Merci qui ?

              Tout cet argent pour rien…
              Sauf pour l’égo des politiques qui se sauront aimé par vous !

              PS: les centrales nucléaires sont toujours là, cette production verte n’a pas fait baisser l’augmentation du taux de Co2, alors que la hausse de la température mondiale s’est arrêtée. Mais en France, on a des éoliennes. On mourra de la première septicémie venue, mais on est content !

    • « je suis pour le mix énergétique à tous les niveaux à fin de développer des solutions meilleures pour demain »

      Une solution « pour demain » est une solution que l’on TESTE ! Quand on déploie, on est supposé connaître et avoir une solution pour tous les problèmes. Le « mix énergétique » doit servir à sécuriser l’approvisionnement, apporter de la flexibilité dans l’adaptation de l’offre et la demande et optimiser les coûts – et surtout pas à faire des tests ou répondre à des pressions d’idéologues.

      Une éolienne diminue la flexibilité au lieu de l’augmenter, augmente les coûts au lieu de les diminuer et ne sécurise pas vraiment l’approvisionnement à cause de l’approvisionnement des générateurs de secours. Le « mix énergétique » des EnR est donc une pure arnaque.

      Que l’on TESTE des éoliennes, des hydroliennes, des systèmes solaires PV ou par concentration de chaleur, des centrales géothermiques, de la bio-machintruc, de la co-génération, de l’électrolyse … c’est bien et peut importe la rentabilité tant que ce n’est que du test. Mais on ne déploie PAS sans visibilité. Et par ailleurs il ne faudrait surtout pas oublier de tester d’autres filières de fission nucléaire, de fusion nucléaire, de synthèse de carburants, de méthanisation du charbon, d’exploitation de gaz et huiles de schistes, de sables bitumineux …

      • Dans l’ensemble je suis assez d’accord avec votre observation. A un détail près : « Une éolienne […] augmente les coûts » Je veux bien être d’accord, mais êtes-vous en mesure de déterminer le prix d’un kW/h produit par à ce jour par le nucléaire, l’éolien, le solaire, les centrales hydrauliques et thermiques, etc…
        Je parle bien entendu du coût réel, sans subventions. Personnellement je n’ai pas ces chiffres mais je serais très intéressé de les connaitre

        • le « coût réel, sans subventions », ça n’existe pas (*) et ce n’est pas nécessaire.
          Tout ce qu’on a besoin de savoir, c’est que le nucléaire, le gaz et le charbon payent des taxes plus qu’ils ne touchent de subventions, alors que l’éolien et le solaire coutent plus de subventions qu’ils ne payent de taxes.

          (*) ça n’existe pas parce que les coûts ne sont pas, contrairement à ce qu’on croit, des faits objectifs. Se sont des constructions comptables subjectives sur des hypothèse qu’on espère raisonnables.

          • Merci pour cette réponse, on ne peut donc pas comparer ce que coûte réellement chaque énergie. C’est bien dommage d’ailleurs

        • M. Gay avait publié ces chiffres dans un lien sur un pdf. Ils montraient évidemment que les EnR étaient hors de prix, le charbon dans la moyenne et le nucléaire avantageux.

          Mais de toutes façons, ces coûts sont composés en grande partie des coûts d’amortissement. Dans le cas des EnR ils sont encore faussés par le fait que l’on n’y inclut pas les coûts des réseaux, des backups et le prorata de l’amortissement des backup qui ne fonctionnent qu’en production partielle. (Ajoutez aussi les coûts de maintenance car je vous déconseille de faire fonctionner une chaudière à 565° et 165 bars sans l’entretenir)

          Si vous avez 1 voiture qui roule très peu, son coût d’utilisation au km parcouru explose. Si ce n’était pas le cas, on en aurait chacun une dizaine : des grosses, des petites, des essences, des électriques, des diésels, des cabriolets, des fourgonnettes pour toujours utiliser la plus appropriée en fonction du nombre de personnes ou du fret, de la destination, du temps et de la nature du déplacement.

          • Le problème c’est que M. GAY n’est pas impartiale, il est clairement pro-nucléaire. Je suis persuadé que l’on peut trouver un pro-ENR qui réfutera ces chiffres avec d’autres, comme l’a expliqué P, « ça n’existe pas parce que les coûts ne sont pas, contrairement à ce qu’on croit, des faits objectifs »

            • L’amortissement, est un fait objectif : il faut être riche pour posséder les choses en double. En Allemagne ils n’ont toujours pas résolu le problème : comment avoir un producteur d’énergie « classique » pour assurer le backup qui travaille à perte.

    • Fukushima, combien de morts?

      • Je parle de risques, pas de morts.

        • Justement, quel est le risque?

          • Allez donc le demander aux personnes qui habitaient Tchernobyl en 1987, ils se portent tous à merveille je pense.
            De plus, si il n’y a pas de danger, pourquoi Fukushima a-t-elle été évacuée ?
            Si pour vous il n’y a pas de risques, allez donc danser au dessus d’un réacteur nucléaire sans équipement ni protections, c’est avec plaisir que je suivrai, de loin, votre aventure et vos péripéties.

            • Tchernobyl est un accident militaire, pas un accident technologique.

              On a forcé les opérateurs de la centrale à prendre des risques insensés, en court-circuitant toutes les sécurités, pour réaliser un « exercice » militaire simulant une attaque nucléaire faisant « caler » la centrale par son impulsion électro-magnétique.

  • Un nouveau type de batterie à base de métaux a été créé.
    Reste à voir la durée de vie.

    Vu l’agressivité des écolos-bobos, je n’en dit pas plus. Qu’ils se démerdent pour retrouver les liens.

  • Hep… et l’E2PZ ça marche bien pour stocker l’énergie (Extracteur du Potentiel de Point Zéro).

    On arrive ainsi à stocker des centaines de Gigawatts.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Extracteur_du_potentiel_de_point_z%C3%A9ro

  • L’auteur : « ne pas lâcher la proie solide et éprouvée du nucléaire »…
    Aux dernières nouvelles la proie solide de l’EPR est en train de devenir la plus grande catastrophe industrielle hexagonale. J’espère que M. Gay a des solutions « solides et éprouvées » pour nous tirer de ce merdier.
    Tiens, on pourrait déjà exiger (très libéralement) le démantèlement immédiat d’EDF/AREVA.

    • « la proie solide et éprouvée du nucléaire » c’est évidemment pas EPR, mais Fassenheim et les autres centrales actuellement en service, et qui peuvent le rester.
      Même si une énergie aussi concentrée et si dépendante de la puissance publique que le nucléaire n’a évidemment rien de libéral.

      • « Même si une énergie aussi concentrée et si dépendante de la puissance publique que le nucléaire n’a évidemment rien de libéral. »
        Parfaitement exact.

    • L’EPR, un projet lancé par Mitterrand, piloté par une entreprise d’Etat qui n’y connaissait rien (contrairement à EDF). Oui, effectivement, ça ne pouvait pas bien se passer.

      Maintenant, des centaines de réacteurs ont été construits par d’autres, dans le monde et ,dans l’immense majorité des cas, ils marchent très bien et très longtemps.

      • Euh, le premier débat sur l’EPR date de 2002/2003. Que vient faire Mitterrand dans cette histoire ?
        Pilotage = maîtrise d’ouvrage = EDF.

        • Ne pas confondre le moment où les plans sont finis et le chantier lancé et le moment où la conception elle même est lancée. Et ça, c’était bien sous Mitterrand.
          Quand à la maitrise d’ouvrage, c’est bien Areva qui l’a menée sur l’EPR, contrairement à tous les autres réacteurs français (dont l’essentiel sont par ailleurs de conception américaine).

  • La réalité c’est que si l’on arrive a stocker de l’électricité en grande quantité pour un prix modiques, le nucléaire gagnera encore plus de compétitivité que les ENR par cette découverte.

  • Même si l’électricité à stocker était gratuite, le stockage ce serait encore trop cher !

    La preuve par la réalité observée :

    La plus grosse, la plus économique et la plus efficace batterie du monde, y inclus le convertisseur super efficace (rendement + de 90%). En terme de rendement aucune technologie future ne pourra JAMAIS gagner plus de 10%, et en terme de prix faire mieux c’est même pas en rêve, on est dans le moins cher du plus simpliste (deux barrages basique dans un contexte géologique favorable, et entre les deux un tuyau et une turbine).
    http://en.wikipedia.org/wiki/Bath_County_Pumped_Storage_Station
    puissance : 3000 MW (6 x 500)
    capacité de stockage : 24 000 MWh (8 heures de fonctionnement à pleine charge !)
    prix : 1,5 milliards de dollar en 1985

    Une centrale nucléaire de la même époque (ainsi la comparaison dollar pour dollar est immédiate, pas besoin de faire des hypothèse et des conversions tordues)
    http://en.wikipedia.org/wiki/Byron_Nuclear_Generating_Station
    puissance 2300 MW (2 x 1,15)
    prix : 4,5 milliards de dollar en 1985

    Donc en fait je me suis trompé dans mon post plus haut : pour le prix d’un paire de réacteurs nucléaires totalisant 2.3 GW, on peut se payer non pas 4 jours de stockage, mais 30 heures !

    Quel sorte de fou échangerait une installation qui produit constamment, contre un réservoir (vide !) capable de contenir moins de deux jours de production ??? Personne dans le monde réel.
    De fait, ce type de station ne sert pas à stocker l’énergie, mais à lisser la production sur des échelles de temps courtes ; on compte leur utilité en watt (unité de puissance, représentative de leur capacité à amortir les décalage entre production et consommation), pas Wh (unité d’énergie), ce qui explique la disproportion entre la puissance et la réserve d’énergie.

    • Une centrale nucléaire a un coût de fonctionnement, en personnelle, en combustible, qui n’a évidemment rien à voir avec une batterie ou un barrage.
      Sans compter que nucléaire produit de l’électricité de base et le stockage de l’électricité de pointe, prendre en compte uniquement l’investissement initial en oubliant le coût de fonctionnement rend le calcul économique franchement faux.

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Le quotidien Les Échos s’étonne : « Électricité : le solaire victime de son succès » (23 août 2023)

« Portée par la flambée des prix et par les mesures d'urgence prises par Bruxelles, la croissance du photovoltaïque bat tous les records en Europe. Au point que certains s'inquiètent des effets collatéraux de cette croissance : les prix négatifs sont de plus en courant, et certains pays commencent même à rationner leur production. »

Les Échos se trompe : le solaire n’est pas victime de son succès, il est victime du soleil, qui cha... Poursuivre la lecture

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