RSI : les entrepreneurs à bout de nerfs

Poursuivre son activité quotidienne d’entrepreneur avec cette épée de Damoclès du RSI au-dessus de la tête, c’est tout simplement impensable.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Logo RSI (détournement, tous droits réservés)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

RSI : les entrepreneurs à bout de nerfs

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 février 2015
- A +

Par Christian Person, président du Club des Entrepreneurs.

Logo RSI  (Tous droits réservés)
Logo RSI (Tous droits réservés)

Les entrepreneurs français sont à bout de nerfs ! La situation sur le terrain est explosive. La solution du mépris face à ce que subissent les entrepreneurs au quotidien est le pire service à rendre à l’économie de notre pays. Le gouvernement doit intervenir sans attendre. D’abord, pour réformer en profondeur le régime social des indépendants car la situation n’a pas progressé d’un iota depuis des années. Enfin, parce qu’il n’est pas socialement acceptable de ne pas répondre à des protestations continues, des manifestations de plus en plus grandes, des plaintes de plus en plus nombreuses, des courriers de plus en plus longs, des procès de plus en plus révélateurs et… des suicides.

Dans ce contexte, il faut organiser un débat de fond pour revoir en profondeur la situation des indépendants dans notre pays. Sans tabou idéologique. Sans totem intouchable. Sans clivage artificiel. Sans interdit !

Poursuivre son activité quotidienne d’entrepreneur avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête est tout simplement impensable. Comment entreprendre sereinement quand vous passez votre temps chez vos avocats à répondre à des mises en demeure du RSI. Pire, comment créer de la valeur ou vous occuper de vos salariés, de l’avenir de votre entreprise, quand on vous menace de saisir tous vos biens au simple motif que, n’en pouvant plus du RSI, vous avez donc légitimement opté pour une meilleure protection grâce à des sociétés européennes ?

Disons le très directement : il y a des choses que les entrepreneurs ne peuvent plus accepter. Le RSI, en l’état, en est une, et la pire !

Tous les entrepreneurs indépendants de ce pays sont durement impactés par l’actuel RSI et, du fait de son monopole, en sont prisonniers. Aucun doute n’est permis. Internet regorge de récits tous aussi effrayants les uns que les autres sur les errements de ce système. Les malentendus pleuvent, les erreurs prolifèrent et l’incompréhension se propage. Le RSI est un système inadapté qui s’est emballé après avoir déraillé. Chacun constate ses dysfonctionnements quotidiens. Personne ne semble pourtant décidé à y remédier. La situation est urgente et exige un remède de cheval.

J’ai la conviction que l’entrepreneur et l’entrepreneuriat doivent être promus avec force parce que l’enjeu est vital pour notre économie. Chacun sait que les entrepreneurs sont effrayés par la situation économique et les prévisions toujours plus compliquées à formuler, mais cet effroi est considérablement aggravé par l’existence de dispositifs tels que le RSI.

Le RSI décourage l’entrepreneuriat, décourage l’entrepreneur et donc l’emploi. La création d’emplois et l’inversion de la courbe du chômage promises ne peuvent dépendre que des entrepreneurs que nous sommes. Il est donc de l’intérêt de tous que les entrepreneurs français retrouvent la foi en leurs institutions et la confiance en l’avenir.

André Frossard, dans son ouvrage intitulé « Les Pensées », affirmait que « dans les guerres, ce ne sont peut-être pas les enfants que l’on vise, mais ce sont eux que l’on tue. ». Nous pourrions, pour décrire au mieux la réalité de ce que vivent les entrepreneurs Français, le paraphraser et constater que « avec le RSI, ce ne sont peut-être pas les entrepreneurs que l’on vise, mais ce sont eux que l’on tue. »

Créé en 2006 afin de « faciliter la vie des entrepreneurs indépendants » (ce n’est pas une blague de mauvais goût), le RSI est devenu notre cauchemar. Les entrepreneurs indépendants que nous sommes ne sont pas, pour le moins, une caste de privilégiés. On ne compte pourtant plus les erreurs considérables qui nous mettent quotidiennement en difficulté.

Je soutiens pleinement l’initiative du député Bruno Le Maire et de 106 députés de demander au président de l’Assemblée Nationale la création d’une mission d’information sur le RSI, afin d’évaluer le dispositif et faire rapidement des propositions législatives. Cependant, un simple audit ne suffira pas à éteindre l’incendie et c’est bien la question du monopole de la Sécurité Sociale que pose la crise du RSI.

Mais je veux dire à quel point il est urgent d’agir. Chacun de nous a dans son entourage proche, un artisan ou un commerçant qui peut faire partager lors des repas de famille, les erreurs majeures dans le traitement de son dossier, les recouvrements multiples des cotisations ou l’absence de remboursement des soins.

Cela pourrait ne pas être si grave, si ne venait pas s’ajouter à ce cauchemar l’excès flagrant des charges prélevées par le Régime social des indépendants auquel ne peuvent plus faire face nos artisans et nos commerçants.

Différents reportages de terrain ont démontré ce poids des charges administratives et financières qui pèsent sur les indépendants. Souvent, ces charges sont carrément injustifiées. Je pourrais aussi aborder la retraite de misère à laquelle auront droit ceux qui ont pris tous les risques et se sont battus pour la croissance de ce pays.

Je n’ose même pas aborder les jours de carence en cas de maladie alors que l’on est revenu sur ceux des fonctionnaires. Que dire encore des cotisations insoutenables à payer même en cas de longue maladie ?

Enfin, comment accepter le manque constant d’interlocuteur au sein du RSI ? Comment comprendre que personne ne puisse jamais répondre aux demandes d’informations des indépendants ?

Comment ne pas vivre comme un racket la réclamation de charges redoutables alors que le RSI externalise son service téléphonique où les permanences d’accueil sont gérées par des intérimaires ne connaissant rien au sujet ?

Comment mesurer le désarroi constant des entrepreneurs qui ne peuvent pas connaître le mode de calcul de leurs cotisations, leurs reversions, leurs indemnités journalières ?

Comment ne pas le vivre comme une injustice insupportable ? En semant l’injustice ne risque-t-on pas de moissonner le malheur de tous ? Et comment comprendre qu’avec 1% de la population mondiale, la France assume 15% des dépenses sociales de l’humanité ?

Voilà pourquoi, outre une réforme de fond en comble du RSI, puis du régime général de la Sécurité Sociale, je milite pour que soit donné aux entrepreneurs français le libre choix de leur assurance maladie et retraite, un choix aujourd’hui entravé par un monopole datant de 1945. Si les Français sont chaque jour de plus en plus nombreux à quitter la Sécurité Sociale pour des régimes d’assurances privées européennes, bravant les huissiers des monopoles sociaux, c’est parce qu’ils sont moins chers, plus réactifs et beaucoup plus généreux !

La France devrait réagir. Rappelons-nous ces mots de Napoléon Bonaparte « Le grand art, c’est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système. ». La compétition économique internationale est un combat. Nous, entrepreneurs, y sommes les fantassins de notre économie.

Voir les commentaires (22)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (22)
  • faite comme thévenoud….ce député qui a la phobie administrative….arrétez de banquer ; méttez l’argent de vos charges sociales chez un huissier , je ne sais pas si ça se fait ; le seul moyen de faire réagir l’état , c’est de couper la source à pognon alimenté par les entrepreneurs ; mettre tout ces biens au nom des enfants ? faire la grève des charges sociales ? descendre dans la rue en scandant  » nous sommes tous entrepreneurs ?,ça changera du tous charlie ….envahir l’assemblé nationale ? ou partir de france…..

    • Partir de France ? Il faut le faire de bonne heure.
      J’ai vécu plus de dix ans en Suisse. Il était évident, au vu des taux de change, que ma retraite en Suisse se conterait en fifrelins (fifrelin = dix millionième partie d’un quart de poil de c…).
      Je suis donc revenu en France en tant qu’artisan cotiser aux caisses de mon pays pendant mes dernières années d’activité professionnelle.
      Le RSI était censé simplifier ma vie d’indépendant en regroupant tous les organismes rongeurs de phynances. Bien entendu, un seul interlocuteur serait parfait… s’il était compétent.
      Dans l’état habituel de nos Zinstitutions Zétatiques, le pire étant la norme, pas d’étonnement : le RSI se comporte comme un paratonnerre et attire sur lui toutes les foudres des mécontents.
      Il importe donc de réformer le système, AVANT même de réformer le RSI. Mais surtout de laisser chacun libre de ses choix en matière de protection sociale, assurances et autres.
      Déréglementez (enfin, déréglementons) !

  • Il suffit d’exiger l’application du droit.

    Soit la mise en place d’un système légal avec les mêmes cotisations et les mêmes garanties pour tous, que l’on soit fonctionnaires, indépendants ou salariés : seul un tel système peut s’affranchir du droit de la,concurrence et pourrait alors etre obligatoire

    Soit la simple application du droit, qui garantit aux citoyens européens le libre choix de son assureur, pour le risque santé, comme pour le risque perte d’emploi, perte de revenus, accident automobile, vol, etc

    Que les députés reprennent tel quel le projet de loi de leurs lointains prédécesseurs, qui dans les années 90 entendaient appliquer le droit.
    Pas besoin d’enquêtes, ni de commission aussi bidon que celle sur le naufrage d outreau

  • Bonjour,
    Merci pour cet article criant de vérité.

    Je me dois cependant de vous rappeler que le RSI, tout comme la sécurité sociale n’ont aucun monopole.
    Il suffit, pour s’en convaincre, de faire la requête Google suivante : « je quitte la secu » et pourquoi pas opter pour le même régime que le personnel élu et non élu du parlement européen.
    Au passage, pourquoi ces derniers ne sont-ils pas assujettis aux même règles que nous ?

  • Une carte de Sécu “CNAM” avec les droits qui vont avec (cotisation chômage, 3 jours de carence, remboursements, retraite) coûte environ 200 euros/mois. Je viens de faire une simulation sur le site de l’URSAFF: http://www.cesu.urssaf.fr/cesweb/simucoti1.jsp

    Exemple: je me trouve des “donateurs » de chèques CESU, pour 400 heures x 8,10 Euros Net = 3240; soit le minimum annuel pour avoir une carte de Sécu. Au total, les donateurs sortent de leur poche 3240 + 2800 euros de charges sur lesquelles il y a un avantage fiscal. Les 400 heures sont des “petits travaux de bricolage” et “assistance administrative”… à ventiler par tranches de 2 heures.

    Je rembourse mes « donateurs », et au final ma carte de sécu m’a coûté 2800euros par an. Libre à moi ensuite de faire tourner ma société en tant que simple actionnaire, et d’y bâtir un capital pour mes vieux jours.

  • Il n’y aura pas de « débat ».

    Vous pourrez multiplier les groupes avec des noms ridicules (les poussins, les plumés, les bonnets rouges, etc.), il ne se passera rien.

    Vous continuerez à payer, car c’est votre « fonction ».

    Ca pique trop ? Vous êtes à bout ? Alors passez à la véritable action.

    -fermez
    -licenciez
    -partez à l’étranger
    -réduisez la voilure

    … et vous pousserez le RSI à la faillite salutaire, libératrice et purificatrice. Mécaniquement.

    La Grève. Atlas Shrugged.

    Tout le reste n’a aucune espèce d’importance, et surtout n’a aucun effet (y compris des bulletins de vote).

    Le nerf de la guerre qui est menée contre vous, c’est l’argent.

    Fermez le robinet à argent, refusez votre condition de serf…. et le Leviathan tombera.

    La peur doit changer de camp. Arrêtez d’être des victimes, des pleureuses.

  • J’ai vécu dix ans en France comme adulte cotisant.
    Puis je suis parti.
    C’était il y a vingt ans.
    Sans regrets.

    Depuis, je lis Contrepoints tous les jours.
    Le dernier carré d’irréductibles gaulois bien à l’aise dans un système mondialisé respectueux des identités. Et mal à l’aise dans un système gaulois qui piétine la nôtre au quotidien.

    Comment peut-on être persan ?

  • Vivant en Allemagne, je peux vous garantir que la concurrences des caisses d’allocations publiques sont plus que bénéfiques. Les formalités administratives, les répondes à vos questions sont très rapides et tout de qualité. Car la notion de client est là !

    • Client d’un système social, quelle horreur ! Vous ne voudriez tout de même pas que nos usagers soient asservis par la finance atlantiste giga-libérale ?

  • liquidez vos entreprises , et partez vite car ca vas empirer ….

  • Pour avoir passé beaucoup trop de temps avec cet organisme par téléphone (j’étais comptable en cabinet et avait à faire à eux souvent), il conviendrait, avant même de ne cracher sur les ponctions qui sont faites à nos chers gérants d’entreprises françaises, de repenser tout leur système, et d’y faire travailler des personnes compétentes.

    En moyenne, pour appliquer une correction sur un échéancier, leur faire part d’une modification ou d’une erreur, il faut les appeler 3 fois, gueuler 2 fois, envoyer deux recommandés au nom du directeur de région, téléphoner à nouveau pour s’assurer qu’ils les ont reçu (malgré le fait qu’on ait bien l’accusé), puis gueuler à nouveau, et enfin s’y déplacer pour ce coup-ci vraiment taper du poing.

    Et entre temps, deux mois se sont écoulés, le client a été : soit ponctionné à tort car l’organisme n’a pas tenu compte de l’accre ou quelconque « remise », ou alors à accumulé les majorations, et pour le coup, il va encore falloir rédiger des courriers pour obtenir des remises gracieuses de ces majorations.

    Caisse RSI Rhône/Alpes, j’ai rencontré ce type de problèmes sur au moins 5 clients en une année. A chaque fois, ça à coûté au client plusieurs coups de fil, plusieurs courriers recommandé, et bien évidemment mon temps, que je me devais de facturer, même si cela me faisait de la peine.

    A accumuler les retards et les cotisants mécontent, il ne faut pas s’étonner si ça pète un jour, et que c’est la porte ouverte à la fraude.

    D’ailleurs, à ce titre, j’ai changé aujourd’hui de vocation. Mon associé, dans ma nouvelle société, n’est pas encore reconnu par le RSI comme gérant TNS malgré nos diverses démarches (il est passé d’auto-entrepreneur à gérant il y a bientôt 6 mois), et je sais qu’une fois de plus, je vais rentrer dans les méandres de cet organisme incapable de traiter ses dossiers autrement qu’en accumulant du retard.

    Ça donne vraiment envie de faire le mort, plutôt que de perdre des heures et des heures par téléphone où à me déplacer, pour je le sais, recevoir un échéancier qui va être faux, étant donné le retard déjà pris, et pour lequel je vais me battre à nouveau, afin de voir les majorations annulées, les bons calculs effectués, et bien sur au final, leur donner beaucoup d’argent non mérité.

    Souhaitez-moi du courage.

    Olivier.

  • Article parfait. La Sécu, dans son ensemble, est en train de tous nous étouffer. Je paie tellement de mon côté, aux Agessa, et tout ça pour être atrocement mal remboursée en cas de soins, que je trouve ça incohérent. Sans compter que du coup, je suis obligée de prendre une mutuelle complémentaire, la plus basique possible vu que je raque déjà trop, donc cela ajoute un mauvais remboursement complémentaire au mauvais remboursement initial. C’est vraiment devenu débile. Du coup, le seul moyen de s’en tirer est, effectivement, de gagner le moins possible (ce que je m’applique à faire). Vivement le mur et une remise à plat de tout ce foutoir !

    • Si vous payez plus de 200 euros par mois c’est qu’une combinaison de CESU + dividendes vous convient mieux. (commentaire plus haut)
      Me goure-je ?

  • Bonjour,

    Je suis jeune, je viens d’être diplômé d’une école de commerce reconnue, spécialité entrepreneuriat. Je vais monter mon entreprise. Depuis que j’ai pris cette lourde décision (il y a un mois…), je n’arrête pas de lire des articles sur le RSI. Coïncidence??

    Bref, Contrepoints devraient encourager les gens dans l’entrepreneuriat et non les décourager.

    Le salariat est un des fléaux de la France. Encourageons les jeunes à monter leur entreprise.

    Ladislas

    • Tout ceci n’est pas dit pour décourager, c’est la triste verité. En clair voilà ce qui t’attend. Bon courage.

    • Bonjour.
      Je souhaite ouvrir un restaurant gastronomique
      un nouveau concept…
      Quel statut juridique et quelles sont les démarches les plus sûr et à suivre en france ??
      Merciii de vos réponses

  • Merci de me communiquer votre adresse mail pour vous envoyer une réponse a la ministre Touraine concernant le RSI

    • Comment puis-je vous communiquer mes coordonnées?

      Voici on opinion concernant ce problème: le gouvernement ne va rien faire, cela va même empirer. Ecoutez, l’entrepreneuriat est la voie de l’indépendance de l’Homme. Les gouvernements successifs font tout pour rendre le peuple et les gens dociles. Cela passe donc par favoriser le salariat et le fonctionnariat. Mais jamais le gouvernement favorisera quelque chose qui rend l’Homme indépendant.

      La sociali actuelle souhaite former des moutons dociles pour payer les impôts et financer le système sans broncher.

      Je peux donc vous donner mes coordonnées, mais cela ne mènera à rien. tant qu’il n’y aura pas une révolution fiscale qui passera par la force, la démocratie nous emmènera au fond du trou de la sociali.

  • Je suis chef d’entreprise et dis haut fort que l’RSI est un système d’escroc et je vais arrêter mon entreprise et me mettre au chaumage pour arrêter d’être la vache à lait du RSI

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Oihab Allal-Chérif.

 

En 2023, avec les sorties des films Air, Tetris, et BlackBerry, l’entrepreneuriat est plus que jamais une source importante d’inspiration et de revenus pour les cinéastes. Dans ces films comme dans The Social Network, Le Fondateur, Steve Jobs, ou Walt Before Mickey, les entrepreneurs sont présentés comme des personnages géniaux, perfectionnistes, résilients, torturés, impétueux, rebelles, et avec des vies rocambolesques.

Adulés ou haïs, les aventures authentiques des entrepreneurs constituen... Poursuivre la lecture

Le taux d'émigration en Allemagne est déjà le troisième plus élevé des 38 principales nations industrielles - et les trois quarts de ceux qui partent sont titulaires d'un diplôme universitaire.

La semaine dernière, j'ai organisé un séminaire pour les entrepreneurs à Berlin. Ils venaient tous de différents secteurs de l'économie - l'un était un négociant en vin, l'autre un grand fabricant de jouets, un autre encore travaillait dans le secteur de l'énergie. J'ai demandé qui avait déjà sérieusement envisagé l'émigration. Ce qui m'a choqué... Poursuivre la lecture

Par Jinia Mukerjee. Un article de The Conversation

Imaginez la scène : c’est la fin de l’après-midi. Une maman participe à une réunion Zoom dans la cuisine tout en essayant de préparer le dîner pour un enfant (affamé) qui va bientôt arriver de l’école. Pendant ce temps, son époux court vers l’école primaire pour récupérer leur fils, juste après une importante réunion de travail. Dans une heure, il reprendra ses tâches à la maison tandis que la mère, qui viendra de terminer sa réunion sur Zoom, s’occupera de l’enfant.

Cette scène... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles