Le regard de René Le Honzec.
Bien qu’étant un partisan inconditionnel de notre bien-aimé Président, je dois reconnaître qu’il a fait le job en Biélorussie, avec sa copine Angela et les deux affreux d’en face. Bon, l’espoir fait vivre, mais j’ai comme un doute : il y a des exaltés des deux côtés bien installés dans leur guéguerre, des mafias puissantes qui contrôlent certaines unités,des politicards qui trouvent plus facile d’entonner la Marseillaise du coin plutôt que de se préoccuper de sauver le pays de ses vrais agresseurs, la corruption, le népotisme, les mafias,les pourris et une économie héritée de l’URSS décatie et obsolescente, et en plus située surtout dans le Donetz séparatiste avec ses mines de charbon. Encore un gouffre à dollars d’aides européennes et timidement américaines en perspective pour un pays qui, comme la Grèce, doit se reconstruire tout un système étatique, une administration, une moralité à tous les étages. Donc, bof… N’oublions pas que ces gens sortent d’un système oppressif soviétique tentaculaire qui a profondément marqué les esprits et les mentalités.
J’ai eu l’occasion de distraire avec mes dessins des enfants de Tchernobyl en vacances en Bretagne. Une jeune accompagnatrice ukrainienne me racontait les systèmes coercitifs jusque dans les têtes et me disait qu’il faudrait au moins une génération pour voir éclore des mentalités plus ouvertes, plus libres. Nous n’y sommes pas, les haines séculaires entre “Ukrainiens” et “Russes” ne peuvent être ignorées dans les délicats équilibres à définir.
En Ukraine, il n’y a pas les “bons” de l’Ouest pro-européens et les “méchants” russophiles de l’Est. J’ai espoir que Merkel et Hollande l’ont compris, loin des agitations des BHL des médias.
après l’Ukraine, c’est la France ?