Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l‘ALEPS
Il n’est question, de tous côtés, que de « réformes structurelles ». C’est le sujet de prédilection du ministre de l’économie, Emmanuel Macron. C’est aussi la Commission européenne qui demande à la France un engagement précis sur un calendrier de réformes. C’est enfin ce que préconisent certains socialistes, comme le montre le rapport franco-allemand rédigé par Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein. Bref, tout le monde veut des réformes. Mais lesquelles ? Car il y a fausses et vraies réformes, simples réformettes ou véritables ruptures.
Marché du travail : pas de réforme
Le marché du travail devrait être la priorité des réformes. On sait que les réformes faites en Allemagne du temps de Gerhard Schröder (les lois Hartz) lui ont permis de diviser par deux son taux de chômage. Rien de tel en France, en dehors de quelques mesurettes du pacte de responsabilité diminuant certains prélèvements sociaux. Pour le reste, en 2013, la loi sur la « sécurisation de l’emploi », présentée comme une évolution vers la flexisécurité, a surtout apporté davantage de contraintes.
Contrairement à ce qui s’est passé en Allemagne, rien de sérieux non plus sur les règles d’indemnisation, très peu modifiées par la tapageuse renégociation de 2014. Emmanuel Macron a évoqué un « assouplissement des 35 heures », donc quelques exceptions, mais pas de suppression de la durée légale du travail hebdomadaire. Quant à la proposition des « experts » franco-allemands de geler pendant trois ans les salaires, aussi vite retirée que présentée, elle va à l’encontre de ce qu’il faudrait faire. Il faudrait libérer le prix du travail pour en faire un vrai prix, progressant ici, diminuant là suivant les besoins des entreprises et la rareté du facteur travail.
Enfin, du fait de l’immobilisme syndical, pas question de toucher aux seuils sociaux, alors même qu’il y a 2,5 fois plus d’entreprises de 49 salariés que de 50, celles-ci hésitant à franchir le seuil en raison des surcoûts – le cinquantième embauché coûte cher !
Faut-il brûler le Code du Travail ?
Question pertinente, jadis posée par un éminent juriste spécialisé en droit social. Une véritable réforme du marché du travail passerait par le retour aux principes des obligations contractuelles. Le contrat tient lieu de loi aux parties qui l’ont signé. Les contractants passent un marché qui prévoit des prix librement négociés. Le prix du travail c’est le salaire au sens strict. Rien de tel dans notre Code du Travail où les prix sont à la fois rigides, à la baisse comme à la hausse, et sont le fruit de négociations collectives. La loi de l’offre et de la demande ne joue pas. Il n’y pas de « marché du travail » à proprement parler. Dans ces conditions, l’idée de gel des salaires proposée par le fameux rapport Pisani Ferry est absurde, car ce gel accentuerait le phénomène de faux prix. Seul un salaire librement négocié et flexible permettrait de réduire le chômage, en éliminant les faux prix.
Quant aux charges sociales, elles sont opaques (refus du salaire complet), ignorées des salariés et rigides avec le monopole de la Sécu. Réduire les cotisations de quelques points, sans modifier le système de protection sociale (retraites et santé), ne conduit qu’à diminuer les prestations.
Du côté des entreprises, une vraie réforme du marché du travail consisterait à ramener le droit du travail à quelques textes de base, alors qu’il est le plus contraignant d’Europe, afin de laisser place à la liberté contractuelle, permettant de répondre à toutes les situations particulières ; cela signifie aussi l’abrogation totale des 35 heures ; la liberté d’embaucher et de licencier : les entreprises, dans une situation incertaine, n’embauchent que si, en cas de difficultés, elles peuvent licencier ; la suppression des seuils sociaux, etc. Du côté des salariés, il faut les inciter à plus de flexibilité et de mobilité par une réforme véritable de l’indemnisation chômage, devenant plus incitative, et par une réforme de la formation initiale, qui n’a que peu de rapport avec les besoins des entreprises, comme de la formation continue.
Sécu : pas de réforme
Le problème des cotisations sociales, qui rigidifient le coût salarial, pose une question plus vaste : celle de la protection sociale obligatoire en France. Le dernier rapport de l’OCDE montre que la France a les dépenses sociales les plus élevées, atteignant 32 % du PIB (contre 22 % en moyenne dans l’OCDE). En même temps, nous avons les dépenses sociales les plus rigides, car passant par des monopoles publics. Chacun a perdu toute liberté en matière d’assurance sociale et lorsque le gouvernement veut diminuer le coût du travail, il a une marge de manœuvre quasi-nulle, la baisse des cotisations se traduisant par un recul des prestations. Une « vraie réforme » passerait par la mise en concurrence des régimes d’assurance maladie et donc la fin du monopole de la Sécu, chacun devant s’assurer, mais choisissant, comme pour l’automobile, son type d’assurance ; de même, il n’y a aucune marge de manœuvre avec les retraites par répartition ; seule une réforme radicale, consistant à passer à la capitalisation, rendrait à chacun la liberté, tout en améliorant les retraites. Il n’y aura pas de vraies réformes en France tant que la Sécu restera une vache sacrée.
Réduire la sphère de l’État
Une autre réforme concerne l’État, ses dépenses et sa fiscalité. Il faut réduire les taux d’imposition pour stimuler l’incitation à produire, travailler, entreprendre, investir. Réduire les taux certes, mais aussi la progressivité de l’impôt, qui est l’élément désincitatif par excellence, pour passer peu à peu à une vraie réforme, la « flat tax ». Il faut en même temps réduire drastiquement les dépenses publiques ; c’est là que les « réformettes » se heurtent à une limite : conserver le périmètre actuel de l’État et vouloir réduire les dépenses conduit à des « services publics » de moins en moins efficaces. La seule façon de résoudre le problème consiste à privatiser le secteur public et à le mettre en concurrence : cela réduira les dépenses et chacun choisira, la concurrence faisant baisser le coût pour tous.
Réformer, c’est choisir la liberté économique
Autre exemple, celui du logement : la réforme Duflot a été une catastrophe, même le gouvernement l’a compris et essaie d’échapper au piège mortel du blocage des loyers. Cela ne suffit pas : il faut certes libérer les prix, mais aussi privatiser, en particulier les logements sociaux, et libéraliser l’offre de terrains, les réglementations créant une rareté artificielle. Il faut aussi s’attaquer aux professions fermées, non pour les montrer du doigt, parce « qu’elles gagneraient trop », mais parce que la concurrence permet de rémunérer leurs activités au vrai prix ; cette réforme doit être une libération, pas une punition.
Pourquoi les Français craignent-ils les réformes ? Parce que réformer, sans changer le système, tout en réduisant ses recettes, conduit à dégrader les services rendus. De vraies réformes consisteraient à changer de logique, par la privatisation et la concurrence. Pour savoir quelles réformes il faudrait à la France, il suffit de se tourner vers les indices de liberté. Les derniers publiés, ceux du Fraser Institute, placent la France en 58° position sur 152, loin des vrais pays de libertés. La vraie réforme dont la France a besoin, c’est de choisir le chemin de la liberté, pour entrer dans « le top ten » des vraies économies de marché ; nous n’en prenons pas le chemin et nous ne cessons de reculer dans le classement. Les Français n’aiment pas les réformes, car ce sont de fausses réformes qu’on leur propose.
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Non à la question « peut on réformer la France ». Les seuls changements sont éventuellement apportés par la gauche et dans la douleur et ne sont que des patchs couteux de surcroit. La droite au pouvoir se heurte à l’activisme puissant de la gauche, grève, manipulation de l’opinion par la presse, etc…
La France est riche, l’érosion est lente et, les changements nous serons imposés par l’extérieur comme pour la Grèce et autres. Il nous faut donc observer une France qui s’écroule mais, elle ne sera pas seule et les pays qui s’en sortent tout juste mieux si on ne considère que les chiffres du chômage sont l’Allemagne et RU, leur tour va venir. Actuellement c’est le monde qui s’effondre, USA, Asie, Europe, il n’y a aucun modèle nulle part.
L’Asie s’effondre ?
Fausses ou vraies réformes, le débat est piégé, inutile, vain et trompeur.
Car… il ne peut pas y avoir de « réforme ».
Après 30 ans passés à entendre ce mot dans toutes les bouches, sans aucun lien avec le Réel, nous devrions commencer à le comprendre.
Toutes les idées que vous donnez sont bonnes. Mais aucune ne verra JAMAIS le jour… en restant dans le paradigme actuel.
Seul un choc, un vrai choc, c’est à dire la faillite de l’état entraînant ensuite un appauvrissement massif… pourra déverrouiller la situation, et rendre possible (sans certitude) des « réformes ».
Pour dire les choses autrement : la France n’aura pas de « réformes »…. elle a besoin d’une révolution.
a 100% raison
il ne peut pas y avoir de « réforme »
+1000.
Il n’y aura pas de réforme tant qu’aucun politicien ne reniera le communisme, à commencer par les « libéraux » qui ont été aux commandes. Le pouvoir des politocards français étant fondé sur la distribution tous azimuts d’argent gratuit des autres, le jour où le communisme sera remisé dans les poubelles de l’histoire n’est pas près d’arriver.
Les fRançais enverrons un chavez au pouvoir plutôt que d’accepter des réformes libérales…
Réformer, pour ça il faudrait que les élus aillent concrètement mettre les mains dans le cambouis de l’administration. Donc c’est pas près d’arriver, vu le merdier infâme que c’est.
Et une autre réforme qui n’arrivera jamais : l’alignement des droits du public sur ceux du privé, notamment en matière de travail (fin des emplois à vie), retraite (âge, montant), santé (jours de carence), etc.
« Les Français n’aiment pas les réformes, car ce sont de fausses réformes qu’on leur propose. »
Je dirais plutôt que les Français n’aiment pas les réformes qui touchent à leur situation. Ils veulent bien réformer ce qui concerne le voisin, mais ils sont prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits-z-acquis. Dans ce contexte, les politiques ne font que répondre aux attentes de leurs électeurs.
On touche ici aux limites de la démocratie. Dans un pays où plus de la moitié de l’activité est directement pilotée par les administrations (et bien plus de la moitié par le secteur public) il devient très difficile de faire bouger les choses. Nous avons tous des fonctionnaires ou des employés des services publics dans notre entourage et nous n’avons pas envie de leur faire du mal.
Alors faut-il une révolution? Plus probablement une catastrophe financière. Le changement se fera dans la douleur.
Tout à fait d’accord avec fm06.
Réformer les copains, mais pas soi-même!
Et les derniers qui réformeront un système qui est entièrement à leur profit, ce sont les élus, qu’ils soient de droite ou de gauche, mais tous fonctionnaires.
Leur faire du mal ? Pauvres chatons mignons ! Non, désole, je ne défendrai pas les privilèges des fonctionnaires, même de mes amis ou de la famille.
Tant que les gens irraisonnés et raisonnés s’agiteront sur des dogmes qui bougent, mais pas sur le fond réel, rien n’avancera.
Concretement quand j’entend certains libéraux dirent c’est génial le débat sur le travail le dimanche, alors qu’on parle de 5 dimanche seulement, dans des zones particulières, et qu’on parle que d’un jour en plus ou en moins… ou quand certains pleurent les 35h alors que toutes les entreprises s’y sont mises, et que le débat est de savoir si il faut travailler 35 ou revenir au 39 qui n’est pas celui qui devrait-etre, c’est a dire abollir la notion d’heures min/max (certains salariés veulent travailler 3h ou 60h, certains patrons ont besoins de 10h ou 50h,…), tant qu’on acceptera de dire qu’un ministre est libéral (Valls ou Maceron) juste parcequ’ils sortent 2/3 artifices qui plaisent aux dogmatiques et surtout qu’ils parlent depuis longtemps mais concretement rien n’est fait,… tant qu’on acceptera de féliciter des 1/100eme de mesurette, car on se dit qu’il faut encourager l’élan, alors que leur seul objectif c’est de donner a manger aux dogmatiques, souvent journalistes (quand j’entend des gens sur BFM business se dire content de voir qu’on aborde le sujet de 5 dimanche ca me fait pouffer).
Les français sont globalement dogmatiques, et finalement on l’est tous, meme les libéraux. Ce qui est dogmatique est manipulable, regardez comment la France est devenu islamophobe (sondage des 75% de francais estimant que l’islam n’est pas compatible avec la France) en quelques années, non pas parcequ’ils auraient lu le Coran, non juste car certains agitateurs aiment secouer l’arbre à peurs, plus minoritaire mais existant, les peurs du méchant juif qui controlerait le monde est véhiculé également… mais cela existe tout autant dans d’autres sujets, les gouvernements agitent les épouvantails à peur, et récoltent les voix, donc au lieu d’aborder le sujet réel de la baisse importante des charges (une des seules solution pour contrer de nombreux problemes) ou de redonner envie aux francais d’avancer et d’avoir confiance dans l’avenir (les memes nous parle de crise, n’importe quel personne peut comprendre, si on lui explique que la crise est artificielle, plus on dit qu’elle est la, plus elle s’accentue, mais encore une fois le jeu des peurs)
Vous avez raison, c’est rien que du racisme méchant. Mieux vaut juger sur les massacres de civils qui fleurissent ces temps-ci… Tous perpétrés par des cathos pédonazis français de souche du FN, comme vous le confirmera volontiers Canal+.
Voilà voilà… C’est vous qui avez raison, puisque la majorité de la population est d’accord avec vous. Votre pensée est majoritaire, comme l’Etatisme est majoritaire car les gens préfèrent etre assister mais ne veulent pas que ca se voit sur leur feuille d’imposition. Vous etes enfermé dans votre pensée et votre vision, alors que vous critiquez (a juste titre) canal+ la moralisatrice incarnée… vous écoutez attentivement les messages que passe TF1, F2, BFM,… ce sont les memes, donneur de lecon, mais les premier a faire du business de l’information, et donc a mettre ce qui est le plus vendeur a la télé, et qu’est-ce qui est plus vendeur que de tapper sur une minorité ? Croyez-vous que dans le monde actuellement, il n’y a que des méchants musulmans qui tuent des gentils chrétiens ? Ne croyez-vous pas qu’il y a plus de mort Sans abris, plus de mort de pauvreté, plus de mort lié a l’alcool, plus de mort lié au suicide,… et qu’a chaque crime comis par un musulman c’est un acte terroriste, alors quand un enfant aux etats-unis, qui est bien blanc et athé, tue des centaines d’enfants dans son école, c’est juste un déséquilibré.
Je sais que je ne vous convaincrais pas que les médias et politiques aiment attiser l’arbre a peur, car vous etes embrigader dans cette pensée que le mal ce sont les musulmans, et l’occident les gentils… vous devez d’ailleurs globalement penser que les chinois sont des voleurs de travail endoctriné dans une pensée communiste (en passant qui est devenu la 1ere puissance mondiale), les russes des soumis a un dictateur, que les arabes des terroristes, les africains des dictateurs en puissance,… bref qu’il n’y a finalement que l’occident qui est la réussite incarné du bien…. rassurez-vous les coréen du nord pense comme vous pour leur notion du bien et du mal…
@Pat : Ca suffit : ça fait maintenant plus de 200 ans que l’on mange de la cuisine pleurnicharde de biens pensants qui donnent des leçons de moralité à tout le monde, tout en ne faisant absolument rien, à part de la masturbation intellectuelle.
Pointer du doigt une centaine de gosses qui se sont fait pousser la barbe et partent jouer les Rambos en djellaba dans l’unique but de les instrumentaliser est juste pathétique, et n’aboutit qu’à une seule chose : leur faire de la publicité.
En les éclairant façon Nabila, vous ne faites qu’une chose : ouvrir toute grande la machine à perversité qui les alimente : oyez, oyez, braves zonnards : vous voulez que l’on vous remarque, que l’on vous haïsse, que l’on ait peur de vous, que l’on vous déteste, que l’on vous craigne, que l’on vous considère comme la pire des ignominie ? Faites comme ces affreux : rejoignez DAECH …
Votre attitude est pire que celle des courtisans et des faux bigots que Molière dénonçait dans Tartuffe : non seulement elle est d’une hypocrisie profonde, mais en plus elle est criminelle : les Tartuffes faisaient cela pour leur intérêt personnel, vous, vous le faîtes juste pour vous rendre intéressant et pour faire comme tout le monde.
Ah j’oubliais : vous regardez Canal+, vous êtes un rebelle : vous êtes antisystème, vous en êtes fier … pitoyable ! J’imagine que vous êtes également abonné à Télérama, lisez Libé, mangez bio, achetez équitable, prenez le Velib ou l’autolib, écoutez du rock et de la chanson Française à texte, voir même du rock Français supposé à texte … bref que vous êtes un bon petit soldat qui en faisant comme tous les autres est super fier d’être différent.
(Au fait traiter les cathos de nazis et de pédophiles est un écrit répréhensible par la loi, c’est pas moi, c’est vos amis qui l’ont écrite cette loi)
A M.Jean-Yves Naudet .
Vous semblez ignorer qu’en 2006, un sondage IFOP pour le CEVIPOF indiquait que pour 93% des Français il était urgent de réformer la France dont 53% très urgent et en 2013 ils étaient 94% (dont 57% très urgent.)
Et les Français étant profondément cartésiens, il est logique que de façon constante, les rares fois où la question leur est posée, ils indiquent massivement leur souhait d’obtenir le référendum d’initiative citoyenne, seul outil leur permettant d’élaborer des réformes et de les voter si les élus les refusent.( Note)
Qu’attendez-vous M. Naudet pour faire la promotion du RIC qui vous permettrait de soumettre directement au peuple, les réformes que vous auriez élaborer avec vos amis ?
Vous comptez sur qui pour les faire adopter ? Les Français ont compris depuis longtemps..!
Et en 2006, dans le même sondage, ils étaient également 69% à « ne faire confiance ni à la droite ni à la gauche pour gouverner le pays dans les prochaines années » !
Il est grand temps que les citoyens signent la pétition d’article3 en faveur du RIC et plus si affinités.. http://www.article3.fr/actions/petition-pour-l-instauration-du-referendum-d-initiative-citoyenne-en-france
Mais il est certain qu’il faudra rapidement descendre dans les rues pour obtenir ce qui n’est pourtant rien de moins que la DEMOCRATIE.. !
Note 1.
82% des Français souhaiteraient pouvoir lancer des référendums sur les sujet de leur choix (Ifop)
88% estiment que « si un nombre important de gens le demande un référendum doit être organisé. »
Qui lit encore ces « sondages » ?
A quoi sert un « sondage d’opinions » ? Rappelons que périodiquement… on fait un truc beaucoup plus efficace et réel : des « élection » (usage des guillemets toutefois).
Il se trouve qu’il y a 2 ans et demi (pas le siècle dernier) 18 millions de gens ont voté pour Sarkozy et 18,6 millions ont voté pour Hollande.
Total : 36,6 millions de voix (appelons les choses par leur nom) de veaux.
Dans ces conditions, face au Réel, on fait quoi ? On continue de faire des « sondages » qui donnent des résultats qui ne collent pas au Réel ?
On continue de prononcer le mot « référendum » comme en d’autres temps des certains cabris ?
Là encore, nous avons 30 ans d’expérience, concrète sur lesquels nous appuyer. Et il est absurde de penser que 36,6 millions de Français vont subitement changer, être touchés par la Grace (à défaut par l’intelligence).
La conclusion s’impose : rien à attendre des élections, et encore moins des « sondages d’opinions ».
La solution c’est l’économie. L’argent. Quand un bon nombre de Français se retrouveront à la soupe populaire, en plus des millions de chômeurs déjà existants…. alors… peut-être… il se passera quelque chose.
Pour être précis résultats ministère de l’intérieur.
18 000 668 voix pour FH et 16 860 685 voix NS
Et puis dans les tragédie au masque démocratique les élections sont des pièges à cons… ici et ailleurs
« La solution c’est l’économie. L’argent »
Non. La solution, c’est la liberté. L’argent n’est qu’un moyen, pas une fin comme le croit les socialistes.
Dans une démocratie quand plus de 82% des gens demandent qq chose ils devraient l’obtenir de leurs représentants. Pour le RIC il faudra descendre dans la rue mais je pese pas très longtemps..!
Il n’y a rien a attendre ni de la droite ni de la gauche que l’on a vu 35 ans au pouvoir avec 7 alternnances. La seule solution est donc de donner la parole et l’initiative et le vote de la loi aux citoyens qui sont 48 millions d’adultes! et ont donc toutes les compétences en économie comme dans TOUS les domaines. Pour faire des réformes profondes et justes.
Si on arrache rapidement le RIC on évitera la soupe populaire et je crois que c’est possible c’est en tous cas l’unique revendication d’article3 qu’il fauit soutenir… http://www.article3.fr
A quand une réforme libérale de l’Etat ?
Chacun sait que notre Etat est en dérive étatiste (ou socialiste lors des alternances à gauche) depuis 1974, et la prise du pouvoir par l’énarchie ! Si une réforme libérale de l’Etat dépend du Gouvernement, et donc des élections législatives, quel parti politique crédible et audible l’a proposée ? Démocratie Libérale a échoué sous la barre des 5% en 2002. Toute la décennie UMP 2002-2012 a été perdue pour les libertés économiques avec Chirac-Sarkozy ! Et Nous Citoyens vient de fêter son 1er anniversaire avec 10.000 adhérents, mais pas encore de parlementaire ! (on devrait suivre ce parti sur CP !)
Autre solution, si la réforme libérale de l’Etat vient d’une exigence de la société civile, alors celle-ci gagnerait d’abord à se fédérer puis s’organiser en lobby libéral efficace.
Le thème fédérateur majeur c’est le gagne-pain de chacun, la liberté économique généralisée, libéralisme intégral allant de l’employeur au salarié et de l’investisseur au chercheur d’emploi.
Le lobbying commence par l’information de l’opinion. Avons nous des medias libéraux assez puissants ? (quelle TV ? quelle radio ? à quand un quotidien libéral pour le peuple ?)
Peuvent aider, l’organisation d’évènements libéraux « fête de la liberté économique » « jour de libération fiscale », sans donner le flanc à une critique sociale (si la fête de l’entreprise devient la fête des patrons, le plan com est raté, comme ce fut le cas du bouclier fiscal).
Fédérer tous les groupes ayant intérêts à la liberté économique généralisée est essentiel. Comment se passer d’une entente dans chaque entreprise entre patron et salariés ? Accord contre la prédation fiscalo-sociale de l’Etat ? Dans le public tous les métiers fonctionnarisés peuvent se rallier à la liberté. (la gestion RH de la fonction publique fait beaucoup de mécontents)
En dernier lieu vient le lobbying parlementaire proprement dit. A ce stade il doit pouvoir s’appuyer sur des groupes d’intérêts : contribuables, entreprises, artisans et professionnels, parents d’élèves…
Aujourd’hui ces medias et lobbies libéraux n’ont pas assez d’audience dans l’opinion, et donc logiquement le pouvoir ne les entend pas !
Les fondations intellectuelles ont été posées, reste à édifier la Maison libérale. Au travail !
« Nous Citoyens vient de fêter son 1er anniversaire avec 10.000 adhérents, mais pas encore de parlementaire ! (on devrait suivre ce parti sur CP !) » Nous citoyens n’est pas libéral. https://www.facebook.com/stupidites.etatistes/photos/a.1375985125959550.1073741827.1375344549356941/1492042401020488/?type=1&theater
Nous-Citoyens n’est pas libéral, mais c’est tout de même mieux que l’UMP ou le PS…
Le Tweet de Denis Payre est très maladroit. Il faut lire le communiqué de presse sur ce point: « […] Il s’agit d’un faux sujet. Le vrai combat est celui de la dépense publique […] »
Nous Citoyens ne vous parait pas assez libéral, fort bien.
http://www.nouscitoyens.fr/blog/category/actualites/
Mais alors où est le parti ou mouvement politique qui fait mieux ? Est-il seulement audible ?
Ce n’est pas Contrepoints qui devrait parler de Nous Citoyens, mais des gens qui sont dans Nous Citoyens qui devraient passer du temps sur Contrepoint.
Où aux contributeurs de Contrepoints d’aller débattre avec Nous Citoyens (et avec les autres partis d’ailleurs)
Ca leur permettrait peut être d’enrichir leur programme, qui sur certains sujets est d’une pauvreté, d’une timidité, d’une convenance et pour certaines parties d’un socialisme assez affligeants.
Pour l’Emploi :
– Rendre le SMIC compétitif pour redonner du travail aux exclus
– Faire de l’emploi des jeunes une priorité nationale
– Nouveaux droits et nouveaux devoirs pour réformer le marché du travail
– Refonder le dialogue social
– Former efficacement les demandeurs d’emploi et recréer des incitations au retour à l’emploi
– Faire de l’entrepreneuriat et de l’innovation une priorité nationale
Le forum Nous Citoyens est, je crois, réservé aux adhérents, et on y écrit sous son identité réelle ! Le public est plutôt entrepreneurial mais accessible au raisonnement libéral. Cette année, j’ai misé 20€ chez eux !
Le débat interne est organisé en thèmes. « Faire de l’entrepreneuriat et de l’innovation une priorité nationale » comprend le chapitre « Réorienter la fiscalité pour encourager les investisseurs »
Nous Citoyens y préconise : le business angel à l’anglaise, des fonds de pensions français, l’exonération de la taxe sur plus-value pour les investissements en PME > 2ans, et l’exonération des actions de société du périmètre de l’ISF.
De quoi booster l’investissement privé en entreprise privée. Veuillez vérifier par vous même.
Je vous crois sans problème : je suis persuadé que Nous Citoyens est une associations de bonne volontés compétentes.
En gros si la montagne accouche d’une souris, autant nous en prendre à nous même.
Je réagissant à Jacques : si Nous Citoyen n’est pas libéral (mais bon si la future formation de droite qui va très probablement prendre le pouvoir en 2017 ne l’est pas non plus) ce n’est clairement pas à Nous Citoyens où à l’UMP qu’il faut adresser le reproche.
+1000 pour le temps passé et les 20 euros investis !
Entièrement d’accord et la première chose à faire est de dénoncer cette alliance contre nature entre gaullistes et communistes, qui en 1945 a accouché du fameux modèle social français.
La scission entre une partie de la gauche et l’ancienne gauche du programme commun est en train de se produire (avec explosion du PS à la clef)
La scission entre une partie de la droite et du centre et gaullistes est également en train de ce passer (avec explosion de l’UMP à la clef)
C’est le moment de mettre de l’huile sur le feu et de ringardiser cet accord qui s’est signé dans la clandestinité il y a 70 ans par une douzaine de résistants et que tout le pays regarde comme un chef d’œuvre absolu et une relique sacrée.
La droite, en s’assujettissant aux communistes, porte une responsabilité énorme dans le gâchis de ces 30 dernières années. Il serait temps qu’on lui fasse comprendre que ça suffit, que la génération actuelle n’a pas à payer un compromis fait au nom de la conservation du rang de la France dans le concert des nations il y a 70 ans.
Nous citoyens doivent avoir comppris qu’il n’avait aucune chance d’avoir un élu et encore mopins une majorité à l’AN et a donc adopté le RIC qui lui permettrait de faire passer pas mal de ses propositions majoritaires dans le pays les sondages l’indiquent même si après une campagne électorale les choses peuvent changer.
En sondage 2014 DU cevopi indique qu’aujourd’hui les notions de droite et gauche ne veulle,t plus dire grand chose pour 73% des Français.
Pour tout problème il y a surtout une solution de bon sens.. Si on ne veut pas faire de l’idéologie.
Obtenons l’initiative de la loi et les citoyens feront les réformes.
La dérive étatiste remonte à bien plus loin. 46 ça ne vous dis rien avec une vague massive de nationalisation. 36 le front populaire, la création de l’éducation nationale au début du siècle. Non l’étatisme rampant est en marche depuis bien longtemps…
ils en ont déjà fait un petit peu avec la reforme des professions réglementées… c’est pas assez c’est sur…
Le plus grand acquis social de la gauche depuis l´élection de François Mitterrand en 1981 est le CHOMAGE DE MASSE. Règle numéro 1 toujours ignoré par la gauche, le chomage baisse quand les patrons embauchent. Suisse, Allemagne, Angleterre, Pays Bas, Autriche sont des pays européens qui ont vaincu le chomage de masse parceque leurs gouvernents encouragent l´entreprise prvée et l´apprentissage à l´école. En France c´est tout le contraire, nos énarques et syndicalistes de gauche, qu´ils soient au gouvernement ou dans l´opposition font tout pour décourager les employeurs en multipliant le taxes et les règlements. Dans le même temps en refusant de réformer l´éducation nationale et en négligeant l´apprentissage, la gauche est responsables de la massification de l´échec scolaire qui a abouti au chomage de masse chez les jeunes.La gauche est fière d´être le respnsable historique du progrès social. Quand va-t-elle accepter la responsabilité de la pire des injustices sociales qu´est le chomage de masse???
Pour ceux qui nous dirigent, la priorité n´est pas de résoudre les problèmes des gens mais de garder le pouvoir et les avantages qui vont avec. Argent, statut, privilèges, notoriété. Actuellement nous avons au pouvoir les plus vicelards et sournois de la classe politique. Des illusionistes qui embobinent, manipulent, endorment à coups de bons mots ou de bons sentiments. Ils dénnoncent les injustices sociales, parlent au non des travailleurs, des pauvres mais au final ils se goinfrent d´argent public sur le dos de tout le monde.
« Parler morale n’engage à rien ! Ça pose un homme, ça le dissimule. Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards, plus ils causent. » Céline.
Le sondage opinionways pour le cevipof sur 1803 personnes bla bla bal indique que pour 87% des Français les politiques ne se préocuppent pas de ce que pensent les gens comme eux..
Ils devraient être possible de les emmener dans la rue pour donner directement force de loi à ce qu’ils pensent!
selon le sondage de 85 pages
On trouve que 75% des français ne font pas confiance a l’Etat pour résoudre les problèmes posés au pays!
Et 61% se disent prêts a particper à une manifestation pour défendre leurs idées.
C’est très encouragents tout cela..
Il faut rassembler toutes les personnes morales prêtes a manifester avec pour une qiue revendication le RIC outil unversel et efficace pour changer les institutions et la politique de ce pays pour l’orienter en faveur des citoyens et de la France.. http://www.article3.fr
« Peut-on vraiment réformer en France en 2014 ? »
Vous êtes sérieux ?
Ce genre de question aurait dû être anticipé bien avant qu’il ne reste qu’à peine vingt jour de cette année.
Revenez la poser l’année prochaine…si toutefois il vous reste une once de foi naïve qui vous anime en ce sens
Et de grâce avec un peu plus d’audace
L’affirmation commune selon laquelle ce sont les réformes Schroeder (agenda 2010 dont les réformes Hartz) ont permis de réduire massivement le chômage est loin d’être démontré. Il semblerait plutôt que ce succès soit davantage dû à des causes plus profondes notamment le modèle industriel allemand : production haut et moyen-haut de gamme, production de biens à l’amont du processus de production, système de gouvernance d’entreprises par la codétermination, apprentissage valorisé, réseau industriel horizontal constitué de grandes PME ou ETI. Des facteurs structurels alliés à une conjoncture particulière : démographie en berne, bulle immobilière inexistante (ce qui a permis de mieux faire passer les réformes Schroeder qui ont fait baisser les salaires réels et fait stagner la demande intérieure), hausse de la demande des pays émergents notamment sur les produits caractéristiques de l’industrie allemande. Le bilan des réformes Schroeder est plutôt négatif : hausse spectaculaire de la pauvreté, des inégalités, baisse du salaire réel pour 2/3 des salariés. Pour une analyse plus complète on pourra se référer à Made in Germany de G. Duval.
Concernant la flexibilité ou le manque de flexibilité de l’emploi en France, on peut se référer à l’enquête de l’OCDE sur la rigueur de la protection de l’emploi, on y apprendra que contrairement aux idées reçues, la France est plus flexible que l’Allemagne, les Pays-Bas en matière de licenciements individuels et collectifs des salariés « permanents ». par contre, elle est peu flexible par rapport aux autres pays en matière de contrats temporaires. Ainsi, le discours répété à longueur d’antenne selon lequel il faudrait davantage flexibiliser les salariés en CDI pour sécuriser davantage les emplois précaires est l’opposé de la réalité.
Sur les seuil sociaux, une étude de 2011 de l’INSEE, Insee Analyses n° 2, décembre 2011, ne montre aucune rupture quant à la probabilité qu’une entreprise augmente ses effectifs de part et d’autre des trois seuils de 10, 20 et 50 salariés. Ceci dit, une réforme serait souhaitable et on pourrait copier l’Allemagne : la mise en place d’un conseil d’établissement doté des mêmes prérogatives que dans les grands groupes, de droit, à partir de 5 salariés. Ainsi, on serait certain que les effets de seuil n’existeront plus.
Concernant les dépenses sociales, il est vrai que le ratio dépenses sociales totales/PIB est e plus élevé de l’OCDE, mais lorsqu’on les rapporte au nombre d’habitants c’est une toute autre affaire. Ceci dit, on s’aperçoit qu’en moyenne 85% des dépenses sociales sont publiques dans l’OCDE, aussi votre conclusion selon laquelle il faudrait davantage privatiser la protection sociale relève plus du sophisme que du raisonnement logique.
Enfin, affirmer comme un théorème que la concurrence fait baisser les prix est plus idéologique que scientifique. On pourrait parler du marché de l’énergie en France, ou encore la santé aux USA ou encore sujet plus d’actualité, les autoroutes. Ensuite, si les prix baissent, encore faut-il regarder la qualité du service, sur ce point ou pourrait bien entendu prendre l’exemple du rail britannique ou allemand ou encore les PPP, un véritable scandale dans certains cas (prisons, hôpital sud-francilien, fac Paris 7 Diderot, par exemple). D’ailleurs, il y a une certains incohérence à prétendre que la concurrence fait nécessairement baisser les prix alors qu’en même temps vous expliquez que les prix se forment selon la loi de l’offre et de la demande. Ainsi, on peut très bien avoir concurrence, si la demande excède l’offre, les prix ne baisseront pas.
MDR 🙂
Expliquer que la concurrence ne fait pas baisser les prix en citant l’énergie en France, la santé aux USA et les autoroutes qui sont trois secteurs où les prix sont réglementés est du complet foutage de gueule.
Prendre en exemple de problèmes liés à l’ouverture à la concurrence le rail anglais, qui a doublé son trafic et diminué son nombre d’incident par voyageur bien en dessous du rail Français en s’ouvrant à la concurrence est un autre foutage de gueule.
Cerise sur le gâteau, l’explication sur le fonctionnement de l’offre et de la demande est d’un ridicule hallucinant : et ben si : la concurrence fait baisser les prix, tout simplement parce que lorsqu’on est trois fois plus chers que les concurrents : on ne vend rien.
Bon je n’ai commenté que le dernier paragraphe, je laisse de la viande sur l’os pour les autres…
visiblement vous ne connaissez pas grand chose. Les prix du marché de l’énergie sont libéralisés, il subsiste encore un tarif réglementé justement moins cher que les prix dérégulés. Aux USA, le secteur de la santé est justement dérégulé. Quant aux autoroutes, visiblement vous ne suivez pas vraiment l’actualité.
je vous conseille également de revoir la formation des prix par la loi de l’offre et de la demande. Vous pouvez avoir un unique fournisseur, et des prix plus faibles que dans le cas de multiples fournisseurs tout simplement si la demande excède l’offre disponible. La concurrence ne garantit nullement que la demande n’excèdera pas l’offre.
Allez revenez me voir pour d’autres leçons.
Frederic Bastiat, lui même, écrivait la même chose que vous dans Sophismes Economiques (Chapitre Cherté, Bon Marché); une saine concurrence n’implique pas forcément de meilleurs prix car si l’abondance s’accélère, on peut accroître la demande et donc augmenter aussi le prix.
Mais comme à l’accoutumée avec Frederic Bastiat, il faut aller au delà de ce que l’on voit:
« A ne regarder que le fléau, il n’y aura rien de changé. A regarder le peuple, on le verra mieux nourri, mieux vêtu et mieux chauffé »
J’explique simplement que l’affirmation simpliste entendue à longueur de temps « la concurrence fait baisser les prix » est plus idéologique que scientifique. D’autre part, je donne des exemples empiriques contredisant cette affirmation théorique.
Bon, je reprend le commentaire d’origine sur la concurrence :
« il y a une certains incohérence à prétendre que la concurrence fait nécessairement baisser les prix alors qu’en même temps vous expliquez que les prix se forment selon la loi de l’offre et de la demande. Ainsi, on peut très bien avoir concurrence, si la demande excède l’offre, les prix ne baisseront pas. »
Relisez le plusieurs fois et vous comprendrez le sophisme, sinon, je vais vous en donner un autre :
« Il y a une certaine incohérence à prétendre que la concurrence fait nécessairement baisser les prix alors qu’en même temps vous expliquez que les prix se forment selon la loi de l’offre et de la demande. Ainsi, on peut très bien avoir concurrence, si on fixe les prix de vente par la régulation, les prix ne baisseront pas. »
Pour ce qui est du prix de l’électricité
« « VII. ― Le prix de l’électricité cédée en application du présent article par Electricité de France aux fournisseurs de consommateurs finals sur le territoire métropolitain continental ou de gestionnaires de réseaux pour leurs pertes est arrêté par les ministres chargés de l’énergie et de l’économie, sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie. »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023174854&dateTexte=&categorieLien=id
Le prix de l’essence est libéralisé (à part dans les DOMs où il est fixé par décret), je vous l’accorde, mais avec plus de 50% de taxes, je ne vois pas trop en quoi on discute l’effet de la concurrence sur les prix.
Pour le coup, je vous invite à mieux lire ce que j’écris , cela vos évtera les analogies ridicules (je développerai si vous réclamez), mais visiblement vous n’êtes pas équipé pour le comprendre.
Le décret parle des prix d’EDF aux fournisseurs et non pas des fournisseurs aux consommateurs. Dommage que vous fassiez du hors sujet.
C’est vous qui ne connaissez pas grand chose. Aucun « marché » en France n’est véritablement « libéralisé ». L’état intervient partout à tout les niveaux possible pour fausser la concurrence. entre réglementations démentiel et capitalisme de connivence, seules ceux qui ont les bons contacts peuvent faire des affaires. Un exemple que je connais bien, la peinture. En France si vous voulez construire une usine de fabrication de peinture il vous faudra attendre entre 5 et 10 ans et dépenser des sommes colossales pour être en accord avec la réglementation. Résultat? les industriel qui possède déjà une usine depuis très longtemps sont outrageusement privilégiés et se font une petite géguerre a fleuret moucheté sous le regards bienveillant des autorités. De même j’imagine sans peine les interminables démarche et négociations qu’ils faut entreprendre, les innombrables compromissions auxquelles il faut se soumettre pour construire la moindre centrale électrique. Une fois la centrale construite on est à peut près certain d’être protégé pour 10-20 ans et grâce à l’état on peut se gaver tranquillement. En France, à part pour les TPE, la concurrence est plus un concept abstrait qu’autre chose, c’est plutôt les jeux du cirque avec l’état en guise de césar qui choisie celui qui doit mourir à la fin. (il faut prendre ici le mot état au sens large : local, national, administration…)
Bien entendu qu’aucun marché n’est libéralisé et cela que ce soit en France ou n’importe où dans le monde. Je vous renvoie à Lipsey-Lancaster.
Mais comme vous savez, il ne suffit pas de libérer les prix vu que les prix sont le résultat de l’offre et de la demande. Il faut aussi libérer la production. Et qu’est-ce qu’on trouve dans les producteurs et distributeurs d’énergie en France ? Ah oui, EDF.
La concurrence n’est pas une question du nombre de fournisseur mais des barrières à l’entrée et avant tout, les barrières légales.
« il ne suffit pas de libérer les prix vu que les prix sont le résultat de l’offre et de la demande. Il faut aussi libérer la production » Désolé mais je ne comprends pas ce que vous voulez dire. A partir du moment où le vendeur est libre de fixer ses prix comme il l’entend, on peut parler de marché.
Concernant la « privatisation » des autoroutes en France, il ne s’agit en fait que de la privatisation de l’exploitation. Le réseau reste propriété de l’État et ce dernier fixe les règles dans le cahier des charges de l’exploitation. Donc, pour les sociétés sur les rangs, le but sera de prendre un maximum de rente pendant le laps de temps imparti, et de faire le moins possible d’entretien et de développement. D’ailleurs, la rentabilité des sociétés d’autoroute AVANT leur vente était très inférieure à celle qu’elles présentaient quelques années après. Cette amélioration de la rentabilité par une meilleure gestion n’a pas été anticipée par l’Etat vendeur, qui était un actionnaire peu exigeant, et ne se retrouve pas dans le prix de vente.
Il est dommage que les mécanismes de contractualisation théorisés par Jean Tirole, mis en œuvre dans d’autres secteurs, n’aient pas été utilisés.
pour les usa, je vous conseille de lire John C. Goodman spécialiste du système de santé américain. aux usa, le système de santé et d’assurance maladie est tout suf dérégulé, il est loin être un système libre, et présente de nombreux dysfonctionnements qui sont non pas une conséquence du marché libre, mais des interventions étatiques. Des règlementations coûteuses sur les assurances ou l’exercice de la médecine, des montants délirants accordés en dommages-intérêts pour les patients (donc des assurances responsabilité civile faramineuses pour les médecins et hôpitaux), des pratiques inefficientes (telles que la césarienne systématique pour les accouchements…). lisez ceci (et les liens externes en dessous de l’article): http://www.wikiberal.org/wiki/Assurance_maladie_aux_%C3%89tats-Unis En 2009 aux usa, 49% des dépenses de santé étaient couvertes par l’État et 34% par les assurances privées. la santé américaine ne ressemble pas vraiment à un marché de concurrence pure et parfaite, mais plutôt à une jungle de conflits d’intérêts et de monopoles privés. Les régulations en vigueur sont titanesques et font tout pour bloquer la concurrence plus que pour l’aider.
Comme quoi, le privé n’est pas tellement efficace….. Plus sérieusement, les entreprises privées concessionnaires sont tout de même en concurrence pour que cette concession ne soit pas supprimée ou encore pour que cette concession ne soit pas donnée à une concurrente.
Juste un exemple, le fait que le prix du médicament est libre aux USA ! Si vous croyez encore au mythe de la « concurrence pure et parfaite », je ne peux que vous conseiller d’abandonner vos chimères. Je vous renvoie sur ce point à Lipsey-Lancaster.
Les autoroutes réglementées, c’est L’Etat qui fixe un niveau maximum de prix moyens, tandis que les concessionnaires s’arrangent pour y parvenir en tarifant avec force excès les tronçons fréquentés tout en baissant ceux qui sont délaissés.
Banach aurait aussi pu parler du service de la distribution de l’eau, où il n’est plus à démontrer que les budgets annexes des municipalités font mieux que les concessionnaires privés, côté services et prix.
Sinon, y’a ce truc très amusant à discuter avec des défenseurs du libéralisme : s’agit-il de privatiser les services publics conventionnels et le consensus sera vite emporté sur l’avantage de prix moindres ainsi que l’efficacité meilleure, mais si l’on ose aborder l’extension de cette logique aux fonctions régaliennes telles la sécurité intérieure, la justice ou la défense nationale, beaucoup tout à coup se mettent à botter en touche, se bornant à respecter les limites communément admises dans les ouvrages fondateurs de la théorie libérale, quitte à semer le doute quant à la confiance qu’ils sont disposés à placer dans les opérateurs privés
l’EAU.
En Italie, bien que l’eau ne soit pas privatisée , c’est la MAFIA en col blanc (/les fonctionnaires et autres èlus) qui engendre des scandales sanitaires car ceux qui construisent les batiments du retraitements ne tiennent leur promesse. En France l’eau est plus chère par le secteur privé qui peut ètre sanctionné pour le non respect des Directives européennes au travers des associations. Et pourtant , il existe aussi une complicité de certains èlus qui ferment les yeux sur des agissements du secteur privé avec des risques sanitaires à long terme. Combien d’agriculteurs se servent des boues pour enrichir leur terres en èchange de gratitudes non dèclarées? Qui va aller faire une analyse des terres servant à la production alimentaires? D’un coté c’est l’Etat qui payera les amendes de l’Union après des années de patientes par Bruxelles. De l’autre coté c’est le citoyen qui payetoujours plus cher, jusqu’au jour où la pollution cachée aux yeux du citoyen se retrouve par une reaction de la nature qui engendre les foudres de Bruxelles. Donc la Connivence, la corruption est une permanence peu importe si c’est l’Etat où le privé qui gère des milliards d’Euros. Il y a bien une volonté manisfeste de certains responsables de faire du fric sur le peuple, en jouant sur la santé et l’environnement. La France est loin de prèsenter l’exemplarité pour la gestion de son eau.
Nous ne sommes déjà pas en Italie
Il est question ici des conclusion des CRC…mais vous êtes peut-être meilleur juge ?
Simple rappel : en matière de budgets annexes en charge de services à caractère industriel et commercial (M49), l’impossibilité de présenter des budgets primitifs excédentaires (toutes sections comprises)
Cependant, si vous craignez les influences de la Pieuvre, vous invite à vous pencher plus avant sur le consortium Lyon Turin Ferroviaire notamment sur ses liens avec la société Italcoge Spa dans le cadre de la future ligne de TGV Lyon-Turin…la bénédiction de Valls en sus
A mon humble avis, il n’y a qu’une seule branche libérale qui veut promouvoir la privatisation des services régaliens: l’anarcapie. Mais les autres ne l’ont jamais véritablement évoqué.
La logique des fonctions régaliennes est celle du contrôle et de la définition de la coercition légale.
Le libéralisme n’a pas dans son agenda de libéraliser l’usage de la violence et de créer des conditions de marché favorable à la croissance de ce secteur.
Pour ce qui est de l’eau et des autoroutes, difficile parler de concurrence et de marché alors qu’il s’agit de concessions monopolistiques et de tarifs régulés.
On peut parfaitement libéralisé le secteur de la défense contre la violence. D’ailleurs la justice, les forces de l’ordre et l’armée en France n’ont bien qu’un seul but celui de défendre les citoyens des éventuelles agressions…non? Alors nous pourrions parfaitement imaginer des versions privés et en concurrence de ces institutions avec tous les bénéfices associés : plus grande efficacité, innovations, respect du client et rentabilité (pour une fois)
« La justice, les forces de l’ordre et l’armée en France n’ont bien qu’un seul but celui de défendre les citoyens des éventuelles agressions » : non ce n’est qu’une partie de leur attribution, celle de la prévention et cette partie peut très bien être libéralisée, elle l’est d’ailleurs vaguement.
La justice et la police ont également un rôle de coercition : régler, par la force si besoin, les conflits de liberté : la liberté s’arrêtant où fini celle des autres : rien ne prouve que ces bornes soient les mêmes pour chacun, d’où la nécessité possible d’avoir à faire usage d’une violence légale : par la loi ou par la force.
c’est toujours un rôle de protection contre la violence qui peut parfiatement être poursuivi par des établissement privé
Non ce n’est pas un rôle de protection contre la violence, mais d’usage de la violence, effectif ou dissuasif.
Mais admettons que vous privatiser cela, il vous faut une police des polices, puis une police des polices des polices, etc… récursivement jusqu’à l’infini : en gros vous avez distribué l’autorisation de l’usage de la violence à un maximum de personnes en créant une usine à gaz pour rien.
Le but est de diminuer l’usage de la violence, pas de le rendre accessible.
Police de police? pourquoi faire? Vous n’êtes pas satisfait par les services d’un société X vous allez en voir une autre. la police privé ne satisfaisant pas ses clients fera faillite au profit d’un autre plus efficasse. De plus dans ce système (contrairement à celui si sévit dans notre pays) les « policiers » seront » des citoyens comme les autre et devront rendre compte devant la justice en cas de malversation. là encore, les sociétés qui protégeraient leur salariés au détriment de leur client ferait rapidement faillite au profit de société respectueuse de leur clientèle. le marché n’a pas besoin de régulation contrairement à la situation actuelle ou chaque intervention étatique créé des déséquilibre qu’il faut corriger par ne nouvelles action étatique créant de nouveau un déséquilibre et ainsi de suite. d’ailleurs Pourquoi existe t il une police des police en France? parce que justement il n’existe aucun contre pouvoir, aucune police concurrente qui puisse mettre en valeur les manques, les abus, les manipulations (gouvernementale), aucun moyen pour un client en demande de sécurité de faire un choix et d’obtenir ce qu’il souhaite vraiment.
lol : les « policiers » seront des citoyens comme les autre et devront rendre compte devant la justice en cas de malversation … ben non, vu que la police c’est eux… ou alors il vous faut une police des polices …
Vous essayez de faire un constructivisme d’une théorie, juste dans le but de pousser le modèle jusqu’au bout.
La concurrence dans le cas de la police n’a aucun sens : la concurrence a besoin d’un cadre clair pour fonctionner, la violence par définition n’a aucun cadre clair.
Vous me faites penser à ces utopistes qui croient que c’est parce qu’on écrit la convention de Genève que l’on va arrêter les guerres : la violence ne fonctionne pas dans un domaine où le droit existe.
De plus c’est l’argument derrière lequel se réfugie les tyrans depuis que le monde et monde : sans moi ce sera le chaos. mais dans les faits c’est parfaitement faux, la concentration des pouvoir conduit toujours à l’abus de ceux ci, le monopole de la violence ne peut conduire qu’a l’abus de ce monopole comme on peut le constater aujourd’hui. Les français (entre autre) sont devenu de bon petit mouton qu’on conduit à l’abattoir fiscale dans de joyeux bêlements. on discute de la couleur, du confort de la cage qu’on à construit autour de nous, nous sommes devenu des chiffes molles heureux d’être traité comme du bétail. l’esclavage avait un avantage déterminant par rapport à notre situation, on avait pas l’hypocrisie de demander au esclave de voter pour justifier leur conditions infâmes…
N’importe quoi : la violence fiscale et due au financement du modèle communiste de la protection sociale et au modèle socialiste de l’aménagement du territoire, qui ont tous les deux détruit l’économie.
Le modèle économique, social et politique le plus efficace pour ‘produire’ de la violence est le socialisme. Toute société privée mandatée pour vendre de la violence choisirait le socialisme comme business model.
Toutes les civilisations qui l’ont fait (Carthage, la France du XV°, l’Italie de la renaissance) ont toutes eu droit au même résultat : la création d’un Etat hyper socialiste (celui des mercenaires) en parasite de l’Etat « client’ comparativement plus libéral.
Ah bon ? Et les vigiles à carrefour ? Et les gardes du corps ? Et la légitime défense ?
Ce ne sont pas de la coercition légale, mais de la prévention : le but n’est pas de créer de la violence, mais de la supprimer ou d’y répondre.
Libéral ne se limite pas à marchand. Une société libre organise sa sécurité et rend sa justice par subsidiarité. C’est un modèle multi-séculaire qui a fait ses preuves, et pour ces raisons a été conservé en Suisse et aux Etats-unis.
En France le terme régalien est ambigü car les fonctions de justice et de police ont été centralisées depuis la Révolution. Justice et police publiques seraient plus appropriés. La subsidiarité me semble bien plus libérale que la privatisation !
Entièrement d’accord : on confond en France l’Etat (le territoire, le peuple/la Nation et le gouvernement) avec l’Etat jacobin où l’Etat est réduit au seul gouvernement, centralisé et omniprésent (bref à une bande d’Enarques, version moderne et bisounours du comité de Salut Public : moins violents mais tout aussi destructeurs et incompétents)
Si il y a rèforme, elle arrivera par l’augmentation des interets de la dette publiqe et le cout de l’emprunt, Une attaque en règle organisée par la finance. Il faut rèaliser 50 milliards d’èconomies par an. Aucun model « Made in France » ne fonctionne efficacement. Des dizaines de milliers de lois, alors qu’une dizaine de milliers est suffisant pour gerer un pays comme la France.C’est la première rèforme. La jurisce prudence doit devenir la norme car bien bien plus efficace dans un monde en changement.
L’Allemagne est très efficace parceque les lois sont intelligentes Rien à voir avec la masturbation intellectuelle sinon administrative française qui freine tout dynamisme. la seconde rèforme doit introduire la responsabilité financière du fonctionnaire envers le citoyen. Un changement radical de mentalité comme c’est le cas avec les prestataires privés. C’est avec cette condition de rèsultats dans un dèlai comparable à l’Allemagne que l’emploi peu repartir. Troisième rèforme la transparence de l’Etat au niveau du citoyen. Chaque action doit ètre visible sur l’internet avec la gestion rèelle sans possibilité de faire des actions hors bilan ( une magouille classique). Quatrième rèforme pour rèduire les cout de fonctionnement, c’est l’illiminations des doublons dans l’organisations. Cinquième rèforme la mise en place d’une base universelle accessibles aux milliers de fonctionnaires qui ont signature. Sixième rèforme: l’ouverture à la concurrence des services publiques avec un sèrieux controls sur les connivences, spècialité française qui empèche la lutte efficace contre la corruption et le gaspillage de l’argent publiques: il n’est pas possible de prendre des agence de recrutements gèrées par des membre de famille de fonctionnaire en charge de recrutement! Et à plus grande èchelle Sarkosy avec Bouygues…Septieme rèforme abandon des tribunaux admintratifs dont le but est surtout empècher l’Egalité devant la Loi dans les abus de pouvoir. On touche au taboo, un hèritagede la monarchie absolue dont les pays anglo saxon ont toujours cherché à combattre contrairement à la France! La France n’a pas ambition de rendre le peuple heureux. C’est un pays qui vit un malaise permanent de la menace de l’autorité publique. La rèvolution n’aura apporté que la prise de la pauvreté par l’Etat. Le reste est venue par la rèvolution technologique. Il n’y a toujours de la corruption chez les responsables politiques. Le pouvoir abusif des politiques engendre que du mèpris, voiramène à l’expatriation tout simplement…
« France : à quand la véritable réforme de l’État ? »
J’ai la réponse !!!!
Quand les poules auront des dents …
Il n’y a jamais eu de structure politique digne de ce nom pour oser ne serait-ce que d’aborder sérieusement la question
Entièrement d’accord avec l’auteur.
L’État doit traiter ses citoyens comme une entreprise traite ses clients. Pour que cela fonctionne, l’État doit être également en concurrence. IL faut s’appuyer sur le droit à l’autodétermination au niveau municipal, afin de mettre fin au monopole de l’Etat sur son territoire
http://www.lecercledesliberaux.com/?p=11177 (je suis que moyennement d’accord avec ce livre en ce qui concerne notamment les pays du sud de l’europe mais cela reste un livre que je conseille à chacun de lire)