#ArteCliché : Au secours, ils veulent la peau du libéralisme !

En réaction à la diffusion de la série documentaire « Capitalisme », programmée par la chaîne Arte du 14 au 28 octobre, un collectif de think tanks et d’associations se mobilise pour appeler à ne pas confondre capitalisme de connivence et économie libre.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

#ArteCliché : Au secours, ils veulent la peau du libéralisme !

Publié le 31 octobre 2014
- A +

Logo-ARTELe collectif mène une campagne de sensibilisation : #ArteCliché

1/ Le 31 octobre : publication d’une tribune dans Le Figaro

Le collectif publie une tribune dans Le Figaro, « Au secours, ils veulent la peau du libéralisme ! », page 14 de l’édition papier, pour soulever les incohérences du discours unique qui se dégage des analyses développées.

Comme l’expliquait Frédéric Bastiat, il y a « ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». Il y a bien un capitalisme dévoyé que nous dénonçons pareillement comme cause de la crise actuelle (ce que l’on voit). Mais ce capitalisme-là est fondé sur des liens incestueux entre la puissance politique et des intérêts privés (ce que l’on ne voit pas), liens qu’un gouvernement limité empêcherait nécessairement.

Les signataires, aux côtés de Think Libéral Sciences Po et Students for Liberty – Paris sont l’IREF, l’Institut Coppet, Génération Libre, l’Institut Molinari, l’Institut Turgot, l’Institute for Economic Studies – Europe, l’Aleps, ainsi que des étudiants ou groupes d’étudiants français et allemands membres du réseau European Students for Liberty.

2/ Du 31 octobre au 2 novembre : campagne web et publication d’articles

La campagne internet #ArteCliché va s’intensifier sur Twitter et Facebook. Elle accompagnera une série de publications sur le journal en ligne Contrepoints (http://www.contrepoints.org/) sous la forme de « droit de réponse » aux six épisodes diffusés. Le premier volet de cette série peut être lu ici.

Nous insistons sur le caractère culturel de ce mouvement, constitué de think-tanks et d’associations étudiantes qui combattent les constructivismes politiques de gauche comme de droite pour promouvoir une société libre.

Voir les commentaires (27)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (27)
  • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economiquehttp://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
    cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
    C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente

  • Producteur de documentaire, j’ai toujours fait ce rêve de produire une série à visée pédagogique et historique sur le libéralisme. Malheureusement, connaissant les différents responsables des chaines de télévision françaises, c’est peine perdue, jamais ils ne s’associeront à un projet qui expose sans caricature ou préjugé la philosophie et l’économie libérale.

    Peut être un projet à développer pour le web, avec un financement en crowdfounding, et en partenariat avec les think thanks et associations libérales. Affaire à suivre…

  • Bravo car le combat contre la mauvaise foi nécessite beaucoup de courage

    • Beaucoup de courage ? il s’agit surtout de pouvoir se faire entendre, d’avoir le droit à la parole dans les médias, ce qui nous est refusé. Mais Internet a changé la donne.

  • En tout cas sidérant comment, a part peut etre dans le figaro, les mouvements et droits de réponse -authentiquement – libéraux sont soigneusement passés sous silence. Une simple recherche google qur arteCliché et d’autres sujets renvoie : 0 dans la presse institutionnelle.

    Et pourtant le libéralisme est sur toutes les lèvres. Enfin, la version délirante de clichés que s’en donne l’imaginaire collectif francais.

    On dirait que cette seule version délirante a droit de cité, précisément pour servir d’épouvantail – et c’est une chimère – contre l’idée de s’affranchir de la tutelle de l’état.

    Bref, l’étatisme fabrique une chimère pour justifier sa nécéssité, et le pire est que cette chimère, grosso modo, est son portrait dans le miroir. Grandiose.

    Mais tiens, de nombreux totalitarismes se sont construits sur ce type d’oppositions…

  • Comme vous j’ai été choqué de la « propagande » diffusée sur ARTE dans la série sur le capitalisme, en particulier le lien fait avec l’esclavage.
    Ces auteurs feraient mieux de s’intéresser à l’esclavagisme actuel sous toutes ses formes en particulier en Afrique et en Orient (moyen et +)

    • l’esclavage, jusqu’à une période récente à l’échelle de l’Histoire, constitua l’une des pratiques les plus universelles pratiquées par l’humanité, sur les cinq continents et probablement depuis que cette humanité existe. Les paléontologues mirent récemment en évidence des traces d’esclavage à l’ère paléolithique, c’est-à-dire 6000 ans avant JC. toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, la première a l’avoir abloi c’est la civilisation occdentale. l’esclavage fut aboli dans les royaumes chrétiens d’Europe occidentale dès le XIII ème siècle. Ainsi Louis XIV déclarait-il « tout esclave posant les pieds en mon royaume sera immédiatement un homme libre ». L’Occident chrétien fut, pendant plusieurs siècles, la seule civilisation à avoir banni l’esclavage sur son sol. La quasi-totalité de l’humanité le pratiquait alors.

    • les plus grands esclavagistes de tous les temps sont les arabes. lisez l’Histoire des traites négrières de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste de l’histoire de l’esclavage. il y a eu 11 millions d’Africains victimes du trafic occidental, 14 millions pour la traite inter-africaine, 17 millions pour la traite orientale.

    • La démocratie athénienne reposait sur l’esclavage. Mais les auteurs n’étaient pas encore nés ils ne pouvaient pas savoir…

    • article très intéressant à lire mais l’auteur de l’article est trop gentil. il ne parle que des erreurs mais il oublie de parler du fait qu’arte en ne disant pas certaines choses déforment la réalité. par exemple, arte oublie de dire qu’hayek avait prévu la crise de 29 alors que keynes avait dit qu’il n’y aurait plus de crise

  • J’avoue être un peu perplexe quand au clivage manichéen autour de la notion de « capitalisme » et de « socialiste/communiste » qui transparait dans les commentaires des fervents et opposants à ce documentaire.
    J’ai vu cette série jusqu’au bout et je ne suis qu’un néophyte des termes économiques, mais s’il y a une chose que m’a appris ce visionnage, c’est que l’économie s’appuie sur des théories qui sont parfaites sur le papier, mais qui ne fonctionnent pas comme prévu quand elles doivent être confrontées à la réalité, car elles s’appuient tjrs sur des hypothèses incomplètes. Aucune théorie économique ne peut englober ce tout qui fait que des événements qui ne sont pas sensés se produire finissent par se produire.
    Pour en revenir purement au capitalisme, le message qui ressort du documentaire est à mon sens le suivant : une économie (ici, le capitalisme sans réglementations) qui crée des déséquilibres sociaux est-il viable ?
    C’est entendu, le capitalisme réduit la pauvreté mondiale quand une économie s’ouvre à l’économie de marché. Mais une fois cette économie de marché installée, n’est-il pas vrai qu’en laissant les marché s’auto-réguler, alors les inégalités se creusent et que les plus riches s’enrichissent au détriment des plus pauvres qui s’appauvrissent ? Et ceci, sans copinages. Juste par le fait que le plus gros devient plus gros (pour des raisons de rapports de force qui me semblent trivial de décrire).
    Je ne pense pas qu’il faille jeter le système de capitalisme pour l’échanger contre le communisme, mais est-il si déraisonnable de considérer les maux du libre-marché pour tenter d’en circonscrire les méfaits grâce à une régulation étatique ? De sorte à ne tenter d’en garder que les bienfaits, sans ses méfaits ?

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Je poursuis le récit de la vie de mon père Georges Montenay, dont le parcours d’entrepreneur me semble exemplaire et instructif. La guerre va priver son entreprise de ses deux raisons d’être : le charbon et le chemin de fer. Mais elle va continuer quand même.

 

À la rencontre d’autres milieux

Dans les années 1935, notre héros était financièrement plus à l’aise qu’à ses débuts, et il avait pu se payer une automobile pour démarcher les clients industriels. Il s’était intellectuellement dégrossi en discutant avec eux, à la foi... Poursuivre la lecture

Rainer Zitelmann, historien, sociologue et contributeur régulier pour Contrepoints propose une série de 8 articles autour de son livre In Defense of Capitalism qui vise à désarmer certains préjugés des pourfendeurs du capitalisme.

Dans son encyclique « Laudato si » de 2015, un brûlant réquisitoire contre le capitalisme, le pape François proclame :

« Comme le marché tend à promouvoir un consumérisme extrême dans le but de vendre ses produits, les gens peuvent facilement être pris dans un tourbillon d'achats et de dépenses inutile... Poursuivre la lecture

Rainer Zitelmann, historien, sociologue et contributeur régulier pour Contrepoints propose une série de 8 articles autour de son livre In Defense of Capitalism qui vise à désarmer certains préjugés des pourfendeurs du capitalisme.

L'économiste britannique Paul Collier a rassemblé une série de propositions sur la manière dont le capitalisme devrait être « réformé ». Il critique le « déficit moral » auquel est confronté le « capitalisme moderne » et affirme que « la cupidité est bonne » – la phrase emblématique de Gordon Gekko dans le fi... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles