« Capitalisme » sur Arte : retour critique sur le premier épisode

On était en droit de s’attendre à mieux de la part des réalisateurs de la série diffusée par Arte.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
tv credits arthur cruz (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« Capitalisme » sur Arte : retour critique sur le premier épisode

Publié le 31 octobre 2014
- A +

On était en droit de s’attendre à mieux de la part des réalisateurs de la série documentaire « Capitalisme » diffusée par Arte. Analyse critique de l’épisode 1 : « Adam Smith : à l’origine du libre marché ? »
Par Frédéric Jollien [*]

tv credits arthur cruz (licence creative commons)

Le propos principal du premier épisode est de traiter de la thèse d‘Adam Smith, supposé fondateur du capitalisme, et de sa vision d’une société naturellement fondée sur le principe de l’échange.

L’idée est de critiquer ce point de vue puis de montrer l’extension historique du capitalisme. Ce système se serait développé principalement durant la conquête des Amériques et l’ère industrielle et se serait imposé comme système économique à travers toute la planète par le colonialisme européen.

 

La société naturelle

L’objectif du réalisateur est de démontrer qu’Adam Smith avait tort, car les sociétés primitives étaient prioritairement collectivistes, et que le capitalisme les a poussées à se dénaturer, à tendre vers le principe d’échange et d’individualisme. Le capitalisme serait un « processus historique transformant les êtres en homo œconomicus ».

Il y a là une erreur fondamentale de conceptualisation. Le capitalisme n’est pas un concept visant à la création d’une société de l’échange, mais avant tout un concept s’appuyant sur la propriété privée et son utilisation à des fins productives. L’échange n’est qu’une activité possible lorsque la propriété privée est reconnue.

Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de société qui ne soit pas capitaliste dans une moindre mesure. Il est en effet absolument impossible de créer une société sans capital privé, car tant que les biens sont rares, tous les êtres ne peuvent les utiliser en même temps. Même dans un système parfaitement collectiviste, il s’agit aussi d’attribuer des biens aux individus à un moment donné. Ceci ne les empêche pas de décider de capitaliser ces biens, quelqu’en soit la forme, d’en repousser la consommation ou de les utiliser pour en créer d’autres.

La seule question véritablement intéressante est de savoir qui a le droit de désigner à qui appartiennent les biens. Qui décide de leur attribution lorsque la production de la tribu a été collectivisée ? Est-ce des membres élus de la tribu ? Est-ce le fruit d’une négociation entre les producteurs ? Est-ce les plus anciens qui décident ? L’émission n’en parle pas, alors que c’est précisément le point essentiel qui différencie véritablement les systèmes économiques.

Nous mettons en doute le fait que les membres des tribus amazoniennes soient tous soumis par la force à l’arbitraire du groupe ou d’une minorité représentante, comme le ferait un système collectiviste imposé, et qu’ils n’aient aucun pouvoir de décision vis-à-vis de leurs biens produits. En effet, une société basée sur la soumission des productifs au profit des moins productifs, finit toujours par être une société violente, instable ou tout simplement misérable. Les productifs cessent de l’être ou s’en vont et la société devient parfaitement égalitaire dans la pauvreté.

L’échange ne vient pas en rupture de la mise en commun des sociétés tribales. Elle n’est aucunement une antithèse de celle-ci. On peut choisir d’attribuer notre production, notre propriété à un groupement selon des règles décidées et acceptées, ou de les échanger avec certains producteurs particuliers. Dans les deux cas, il y a reconnaissance du libre choix du propriétaire, dans les deux cas, il s’agit d’échange. Personne ne vient soutirer les biens privés par la force.

Ce qui est exigé moralement par le libéralisme, qui pourrait être désigné comme la philosophie politique du capitalisme, n’est pas l’utilisation de monnaie, la hiérarchie ou les échanges, mais la reconnaissance de la propriété privée.

 

L’esclavagisme comme fruit du capitalisme

Adam Smith credits surfstyle (licence creative commons)L’émission concentre une bonne partie de son argumentaire à montrer que l’esclavage a été engendré par l’attrait de l’argent des capitalistes européens.

Elle soutient aussi que le travail forcé et la découverte du principe d’échange aurait amené les peuplades colonisées à devenir capitalistes en ayant complètement oublié la collectivisation des biens et le partage qui les caractérisaient autrefois.

Il s’agit là encore d’une simplification dramatique qui occulte toute tentative de définir clairement les concepts.

Il y a une confusion totale entre « la recherche du profit », la « propriété privée » et le « libre-échange ».

Le capitalisme, soit la production et la détention de propriété privée, est un système amoral. Sans véritable philosophie politique, sans principes clairs définissant ce qu’est la propriété privée, le capitalisme peut être tout autant dictatorial que libéral. Pour que tout système soit fonctionnel, il s’agit également de définir la propriété privée, et ce qui différencie une propriété légitime d’une illégitime. Nous ne sommes plus dans le monde économique mais dans celui du Droit et de la politique.

Le libéralisme, qui sera souvent désigné comme l’idéologie politique capitaliste, est une philosophie politique du droit visant la reconnaissance de la liberté individuelle. Cette liberté se caractérise avant tout par la propriété privée de son propre corps et de tous les biens et services produits par ce corps : liberté de les donner à un groupe pour les partager, liberté de les échanger avec de la monnaie, liberté de ne pas les consommer, de les offrir, ou liberté de les accumuler.

L’esclavage, le colonialisme, l’attribution de biens spoliés à des entreprises sont des actes de négation de la propriété privée. C’est parfaitement antilibéral, et l’émission passe étrangement sous silence que ce sont des philosophes d’inspiration libérale, de Quesnay à Turgot en passant par Adam Smith, qui se sont battus contre l’esclavage. Associer l’esclavage au capitalisme est un raccourci intellectuel car il émerge seulement vers le milieu du XIXe siècle. Ceux qui ont promu son abolition n’avaient absolument rien contre le libre-échange. Ce lien entre esclavage et capitalisme provient plutôt de l’ère marxiste où la différence entre esclavage et salariat n’était plus qu’affaire de nuance.

Durant cet épisode, un historien anglais déclare que Smith aurait fermé les yeux sur l’esclavage. C’est absolument faux. Smith et les physiocrates étaient à la pointe du combat idéologique contre l’esclavage.

Dans son livre phare, La Richesse des Nations, l’esclavage est critiqué sous l’angle économique :

« L’expérience de tous les temps et de tous les pays s’accorde, je crois, pour démontrer que l’ouvrage fait par des mains libres revient définitivement à meilleur compte que celui qui est fait par des esclaves1. »

Mais, comme tout libéral, il le critique également sous un angle philosophique et moral.

Dans sa Théorie des sentiments moraux, il dénonce tout ce qui pourrait fonder l’idée d’une supériorité globale des sociétés européennes, et il dénonce le colonialisme et l’esclavagisme comme une immoralité abjecte2.

Pour finir, il est étrange que l’émission ne parle pas des raisons pour lesquelles les anciennes tribus, après être passées sous le joug de l’esclavagisme, ne se soient pas remises à la collectivisation des biens. Sauf présence de coercition étatique (obligation de payer des impôts sous forme monétaire par exemple), il n’y a absolument rien qui retienne ces personnes à refonder des groupements où les productions des membres seraient collectivisées et distribuées.

La réflexion n’est pas poussée, et reste dans le domaine des déclarations péremptoires.

 

Révolution industrielle et mouvement des « enclosures »

mises-hayekSoi-disant fait historique de la marche vers le capitalisme, la révolution industrielle, comme au temps de Marx, est souvent citée.

Arte réemploie cet exemple pour dénoncer les méfaits d’un capitalisme fantasmé. À des fins productives, le royaume d’Angleterre a ordonné la désappropriation des terrains des agriculteurs pour les attribuer à des propriétaires terriens plus aptes à les gérer. Ceci aurait amené les populations paysannes spoliées à quitter la campagne pour se placer sous le joug des capitalistes citadins et leurs industries infernales. Bête Humaine et autre Germinal en exergue, la révolution industrielle serait l’un des engrenages du développement du « capitalisme sauvage ».

Il y a, de nouveau, contradiction entre propriété privée et recherche de profit. On dirait que l’émission essaie de dire que le capitalisme est un système de propriétés privées mais où la propriété privée peut être niée pour s’en attribuer les droits par la force.

Cette vision de l’auteur ressort d’ailleurs par la déclaration suivante :

« Comment créer un marché ? Faites des lois pour faire de la pauvreté un crime, faites du vol de mouchoir un crime majeur, emprisonnez les gens quand ils ne paient pas leurs dettes et ceci afin d’accroître les dettes. Cela favorise la naissance d’un marché d’un certain genre. »

Or il ne s’agit même plus de marché ! Il s’agit de corporatisme, d’usage de la violence pour forcer l’échange, ou même prendre l’argent par la force. C’est justement une négation du principe d’échange qui sous-entend le libre consentement des acteurs, et une négation pure et simple de la propriété privée par le pouvoir. C’est justement ce qu’a dénoncé Adam Smith, et ce que firent les penseurs libéraux.

Comment un réalisateur conséquent peut-il nier ou oublier cela ? Comment peut-on passer à travers de telles contradictions ?

Le mouvement des enclosures n’est ni libéral ni capitaliste mais proprement une extension du pouvoir arbitraire du souverain. Thomas More parlait de « brebis qui mangeaient les hommes3 » en faisant l’analogie avec les expropriations faites aux hommes pour la production de laine. Or, ce n’est pas la production de laine qui a tué les hommes, mais bien la réorganisation économique de l’aristocratie tudorienne. Les propriétés collectives des paysans sont des propriétés privées. La monarchie n’a pas privatisé les terres mais les a confisquées pour les offrir à d’autres hommes.

De plus, et comme l’ont démontré Mises ou Hayek, il faut aussi avoir une vue d’ensemble sur les faits sociaux.

Trop souvent les auteurs citadins ont une vision beaucoup trop romantique de la vie à la campagne et du travail de l’agriculteur. Ils nient la volonté propre des milliers de paysans de cette époque d’obtenir une meilleure qualité de vie en se rendant dans les zones industrialisées. Le romantisme de la campagne et du grand air est opposé à la dureté des usines de béton, aux espaces clos, à la pollution de l’air et à la pauvreté.

Or, l’histoire démontre le contraire : la révolution industrielle a sorti de la misère des générations entières, permis à celles-ci de s’instruire et de remettre en cause les souverains qui les exploitaient. Il est difficile de contredire les faits : cette période a amélioré la vie des gens comme aucune période historique ne l’avait faite auparavant.

L’agriculteur anglais d’aujourd’hui se plaignant d’être l’un des derniers de sa profession tout en regardant le paysage bucolique de sa campagne ne saurait faire office de véritable réflexion sur l’évolution économique de la société.

Qui souhaiterait revenir à la dureté de la condition paysanne du XIXe siècle ? Même lui y renoncerait…

 

Le capitalisme « échappe à ses créateurs »

Le narrateur évoque le fait que le capitalisme n’a pas été inventé par Smith ou par les physiocrates mais serait un procédé historique. A contrario, il est dit que les penseurs du capitalisme n’auraient « pas pensé à tout » et que leur œuvre leur « a échappé ». Étrange contradiction.

La Richesse des Nations est une compilation magistrale des différentes réflexions d’économie politique qui avaient été faites jusque-là (notamment par les physiocrates français). Le travail d’Adam Smith relève plutôt de l’organisation du savoir afin d’établir une théorie générale de la création des richesses.

Les physiocrates n’ont pas cherché à inventer un système, ils ont cherché à décrire et comprendre l’ordre économique. On est très loin de la pensée économique constructiviste d’autres intellectuels qui centrent leurs actions sur la réorientation et la réorganisation de la production des biens et des services par la force coercitive (l’État).

 

Méthodologie de l’émission et point de vue

meme article1 esclavage
Campagne de sensibilisation ‪#‎ArteCliché

Il est à saluer qu’une chaîne de télévision souhaite se pencher profondément sur l’histoire des idées et d’amener les citoyens à se questionner sur leurs conceptions.

Si bon nombre de faits historiques sont instructifs, il convient également de ne pas faire un listing de faits (esclavage, dureté du travail industriel, désappropriation des terres…), d’y voir un vague lien (la recherche d’argent), pour en tirer une conclusion générale sur un concept (le capitalisme).

C’est ce qu’on appelle un sophisme et il serait tout aussi sophistique d’en changer le titre pour « société patriarcale » et de relever que ces mêmes faits ont toujours été réalisés par des hommes.

L’esclavagisme a été tout aussi dramatique sous des régimes recherchant à forcer les individus à se soumettre au collectivisme et à rompre avec le capitalisme. Il serait vain d’en faire la liste tant la succession des faits est longue. Pourtant, malgré cela, je n’associe pas l’idée de collectivisation des biens à l’esclavage, car je reconnais que ce système de gestion économique pourrait se réaliser avec l’assentiment des individus. On est en droit d’attendre la même probité intellectuelle de la part des critiques du « capitalisme ».

Quand on gagne sa vie par la collectivisation forcée des biens, j’estime qu’il est de son devoir d’être le plus honnête et le plus constructif possible dans la critique que l’on souhaite faire au système philosophique qui remet la légitimation de son statut en question. On était en droit de s’attendre à mieux de la part des réalisateurs d’Arte.


Une grande campagne de sensibilisation ‪#‎ArteCliché (twitter et facebook) est lancée par un collectif de 20 associations et think tanks. Avec entre autres l’Institut Coppet, l’Institut Turgot, L’Institut économique Molinari, GénérationLibre, Students for Liberty (Paris et régions), Think Libéral Sciences Po, Les Conférenciers de Paris Ouest, l’IREF et l’ALEPS. Des articles vont paraître dans la presse : Le Figaro ce vendredi et Contrepoints.

Lire aussi le deuxième volet de la série : « Capitalisme » sur Arte (2) : désinformation à tous les étages !

[*] Frédéric Jollien est membre de l’Institut Coppet et président de Swiss Students For Liberty.

  1. Adam Smith, « Des salaires du travail », Richesse des Nations, Livre I, Chapitre 8
  2. Le monde diplomatique, « De l’esclavage et de l’universalisme européen » par Alain Gresh, Avril 2008.
  3. L’Utopie, 1516, p.ex. Éditions sociales-Messidor, 1966, 1982.
Voir les commentaires (207)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (207)
  • Excellent article.
    L’avez-vous envoyé à Arte ?

    • à quoi cela serivrait. arte est une chaine controlé par des communistes, des marxistes complétement fanatisés. ces gens n’ont tjs pas compris que le communisme s’est effondré et ne marche pas. arte est la chaine qui recoit le plus de subsides. quand la france finira ruiné comme la grèce à cause du socialisme (c’est à dire dans quelques années), arte fera faillite car il n’y aura plus d’argent public pour elle.

      • jacques: « arte fera faillite car il n’y aura plus d’argent public pour elle. »

        Avec un beau panneau de fin de programme « Capitalisme m’a tuer » :mrgreen:

      • Je suppose que vous êtes un minimum instruit, pourtant je déplore que vous soyez incapable de comprendre un modèle économique différent de celui auquel vous semblez vouer une adoration sans borne. Je rappelle juste qu’aujourd’hui dans le PAF, il n’existe guère que 3 groupes de chaines télévisées possédées par des industriels. Ne me faite pas croire qu’ils les possèdent afin d’élever l’intellect du peuple ou de leur offrir des outils pour appréhender la réalité. J’ai trouvé ce documentaire instructif. Il a le mérite d’exister. Pourquoi TF1 ne fait un documentaire qui encense le libéralisme? Peut-être serait-ce alors un constat d’échec? Le libéralisme c’est l’intérêt personnel au delà de tout. Pardon de m’insurger contre cette posture, qui a engendré l’esclavage, engendre les crises sociales et économiques. Si vous ne pouvez pas voir ça en face alors c’est que le lavage de cerveau des grands groupes privés est bien plus efficace que celui d’Arte. La « concurrence »? cela mène à la guéguerre des télé-crochets! On fait un casting avec des gens plus abrutis les uns que les autres, où ils ne peuvent parler que d’eux même (c’est-à dire pas grand chose). De grands débats de fond en perspective. Sinon des séries américaines… (oui parce que l’engouement des français pour les séries autres sentimentales cf PBLV; ne marche qu’avec les séries américaines. Ou alors les chaines privée préfèrent placer des billes dans les productions bancable.) Vous pouvez critiquer Arte, mais elle reste une des rares chaines qui privilégie son contenu et n’entretien pas un star system abjecte et stérile. Pardon de croire à la culture et non pas aux logiques d’intérêts personnels qui vampirisent notre monde (pas que notre télé, malheureusement). J’en profite pour vous inviter à monter un documentaire visant à amener des élément qui permettrait d’établir un débat (ai-je besoin de préciser constructif?), au cours duquel vous pourriez aussi évoquer votre vision de la télévision et de ses missions.

        • renseignez vous. je ne crois pas que vous sachiez ce qu’est le libéralisme. tous les médias sont subventionné dans un pays libéral, ils perderaient leurs subsides. mais bien sur que le libéralisme a échoué c’est vrai que quand on vit la situation économique des pays libéraux (suisse, chili, canada, nouvelle zélande, australie,….). la france est ruiné par 40 ans de socialisme. j’imagine que c’est un vilain complot judéomaconnique si chaque fois le socialisme mène à la ruine. l’intéret général n’est souvent qu’un prétexte pour défendre l’intérêt de certains groupes. L’intérêt général n’existe pas. Ce qui existe c’est seulement l’idée que certains se font de ce qu’est à leurs yeux l’intérêt général. Celui-ci ne peut pas se définir a priori. les pires atrocités ont été commis au nom de l’intérêt général. regardez un peu les politiciens (et pas que les politiciens francais) êtes vous assez naif pour croire qu’ils défendent réellement l’intérêt général ?

          • « j’imagine que c’est un vilain complot judéomaconnique (en français, la cédille n’est pas qu’une décoration) » : c’est quoi cette allusion nauséabonde ? Quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous est forcément antisémite ? Par ailleurs, la France n’est pas du tout ruinée, et de 74 à 81, de 86 à 88, de 93 à 97 et de 2002 à 2012, elle n’était pas dirigée par des socialistes (soit 23 ans sur 40, tout-de-même, sans compter les deux dernières années de socialisme de droite). Et quant à l’augmentation de l’endettement de l’État, Sarkozy et ses milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches qui ont fait chuter les recettes publiques n’y sont pas pour rien, loin de là.

            • « la France n’est pas du tout ruinée » désolé mais la france est foutu. la seule différence avec la Grèce où la chute s’est passé sur une durée courte, la ruine de la France se fait petit à petit mais en 2025, la France sera comme la Grèce en 2008 (sauf si on fait des réformes structurelles avant). le totale de la dette francaise est de plus de 5000 milliards d’euros « Sarkozy et ses milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches qui ont fait chuter les recettes publiques  » il est ridicule de dire que ce sont les cadeaux fiscaux de Sarkoy qui sont responsable de l’endettement. aujourd’hui, avec Hollande les plus riches se sont cassés et dont ne payent plus d’impôts. renseignez vous sur la courbe Laffer. trop d’impôt tue l’impôt. Sarkozy est un socialiste. la droite francaise est économiquement socialiste. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. en france on peut être marxiste et être considéré comme de droite (Zémmour, Chirac,…..). Chirac considérait le libéralisme comme aussi dangereux que le communisme (qui fait plus de 100 millions de morts). lisez ceci (cela fait peur): http://h16free.com/2014/04/01/30201-il-y-a-33-ans-deja

            • « c’est quoi cette allusion nauséabonde  » à entendre Bonobo, il y un complot des méchants groupes privés qui lavent les cerveaux tandis que la télévision publique, elle ne fait pas de propgande. on voit qu’il est antiaméricain. la plupart du temps les gens qui n’aiment pas le libéralisme et qui n’aiment pas les américains et qui sont friands des théories du complots sont aussi antisémites…..heu pardon, antisionistes. j’ai suffisamment débattu avec ces gens pour les connaitre. d’ailleurs, une étude récente montre que l’antisémitisme dans un pays/région semble venir avec une haine de la finance ce qui cause le sous-développement relatif. http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21625878-new-research-finds-link-between-persecution-jews-and-distrust

        • le vrai probleme est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.

        • <>

          Nous faisons avec nos moyens. Il y a énormément de documentaires disponibles sur youtube (explaining liberty, CATO, …). Les arguments sont également présents dans ce texte. Vous ne répondez à aucun d’entre eux…

          <>

          Nous ne critiquons pas l’intérêt des émissions et des documentaires, nous critiquons le fait de les financer par l’impôt et l’assujettissement des individus.

          <>

          Quand vous comprendrez que TOUTES les institutions et les individus cherchent leur intérêt personnel et que vous cesserez votre dogme stupide sur un soit-disant intérêt public abstrait, que vous verrez que les fonctionnaires cherchent également à perpétuer les budgets qui leur sont alloués et qu’ils ne cherchent aucunement à faire des économies pour relâcher la pression des impôts, etc… peut-être que vous sortirez de l’illusion dans lequel vous êtes enfermés. L’argent public finit toujours dans des poches privées ! La question n’est donc pas là !

          <>

          Le mérite d’exister ça ne veut strictement rien dire. Il est instructif oui… mais si l’instruction est fausse ça n’a pas franchement de grande valeur.

        • vous savez que la crise de 2008 n’a rien de libéral ?? la crise de 2008 est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008). le libéralisme est un peu près l’exact opposé de l’esclavage. d’ailleurs dans libéralisme on entend le mot liberté. allez vous renseignez sur ce qu’est le libéralisme cela vous évitera de faire des commentaires complétement ridicules

    • Dans l’Esprit des lois, Montesquieu vante les mérites du DOUX COMMERCE, et son effet sur la liberté. Par ces deux mots, il infirme tous les arguments qu’Arte a développés dans ce coûteux monument d’imposture intellectuelle. Ce documentaire est le dernier en date des innombrables dossiers à charge déposés dans le procès stalinien fait au libéralisme, par une palanquée de commissaires politiques, au nombre desquels figurent Al Gore, Michael Moore. On attend avec impatience que l’inénarrable Piketti passe à son tour derrière une caméra, avec un scénario signé Alain Badiou.

      • « Stalinien » serait tout procès intenté contre le libéralisme économique ? Il est quand-même étonnant qu’une telle violence verbale se déchaîne contre UN documentaire anticapitaliste, alors que les idées économiques de droite sont défendues dans tous les médias, sur toutes les chaînes de radio ou de télévision (sauf une ou deux émissions peut-être par-ci par-là sur Inter ou Culture, quoique depuis que Mermet a été censuré, il n’y a plus grand-chose) et dans tous les journaux (sauf LeMondeDiplo, qui est le journal français le plus lu à l’étranger mais qui est sorti de la liste des 200 principaux bénéficiaires de l’aide à la presse, contrairement à Closer ou TéléZ, et Politis et un ou deux autres peut-être). Le capitalisme est encensé PARTOUT, et la moindre critique déchaîne les cerbères.

        • lisez des articles sur ce site vous comprendrez mieux…

        • « alors que les idées économiques de droite sont défendues dans tous les médias, sur toutes les chaînes de radio ou de télévision (sauf une ou deux émissions peut-être par-ci par-là sur Inter ou Culture, quoique depuis que Mermet a été censuré, il n’y a plus grand-chose) et dans tous les journaux (sauf LeMondeDiplo, qui est le journal français le plus lu à l’étranger mais qui est sorti de la liste des 200 principaux bénéficiaires de l’aide à la presse, contrairement à Closer ou TéléZ, et Politis et un ou deux autres peut-être). » la droite francaise est socialiste, elle n’a rien de libéral. vous fumez quoi ? les médias sont très majoritairement à gauche (plus de 90 % des journalistes sont de gauche) même des journalistes dit de droites sont marxistes (genre Zémmour). les médias sont souvent critique envers le capitalisme. bien sur, ils sont obligés de faire preuve d’un certain réalisme et ne peuvent pas vanté les bienfaits du communisme (encore que la plupart des journaux de gauche comme le monde font régulièrement du révisionisme historique envers le communisme). le monde diplo est un torchon communiste, antiaméricain et antisioniste. vous oubliez alternatives économiques qui est très populaire au près des profs et qui est un instrument de propagande dans l’éducation nationale

        • pour dire que le capitalisme est encensé partout, il faut vraiment être de mauvaise foi et être complètement aveugle

        • il n’y a pas beaucoup de différence économiquement entre la droite et la gauche. il faut dire que certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus à droite économiquement que l’ump.

        • la France est l’un des pays d’europe où l’extrême gauche (bien que très minoritaire dans la population) a le plus d’influence sur la société (y compris sur la droite). cela s’explique du fait que la plupart des intellectuels francais sont d’extrême gauche. l’extrême gauche a une très grande influence dans l’enseignement, les médias et les syndicats (qui bien que peu représentatifs des travailleurs ont un énorme pouvoir et sont financés par l’état). De Gaulle a vendu la France aux communistes. la France est durablement impregné par le marxisme

  • J’ai regardé cette série, c’est là qu’on voit le lavage de cerveau, que sont les chaines d’état. Il y avait eu une série sur la finance du même acabit.

    Ce qui me gène ce n’est pas qu’il y ait une idéologie à peine dissimuler derrière ce documentaire mais que tout les documentaires suivent la même idéologie. Si une chaine publique est financée par tous les contribuables alors elle doit proposer des documentaires reflétant toutes les sensibilités.

    • « Si une chaine publique… » : une chaîne publique ne peut être autre chose que la voix de son maître. Il est illusoire d’espérer qu’une chaîne publique puisse jamais permettre l’expression de toutes les sensibilités. Les sensibilités diverses ne peuvent s’exprimer que grâce à la concurrence la plus large, avec des financements totalement autonomes de l’Etat. Pour les mêmes raison que l’Etat doit être réduit au minimum régalien, l’expression publique du pouvoir doit être réduite au strict minimum, à savoir une seule chaîne publique, noyée dans la masse de la concurrence. D’ailleurs, dans ce schéma, Arte est un bon candidat pour faire fonction d’unique chaîne publique, tandis que l’ensemble des canaux de FTV et de Canal+ doivent être indifféremment fermés pour permettre enfin l’éclosion d’une véritable concurrence.

      • Nous sommes d’accord.

      • Canal + est une chaine privée (et à abonnement). L’éclosion de la concurrence… Mais dans quel monde vivez-vous? M6/TF1/Canal+ et c’est tout. Si vous permettez la création de nouvelles chaines ce seront toujours des chaines possédées par ces groupes. Documentez-vous! Regardez Arte :p

        • canal plus est peut etre privée mais cela reste une chaine de propagande gauchiste. les médias bien que privés recoivent des subsides de l’état (sans cela ils feraient faillite) alors ils ne sont pas du tout indépendant du pouvoir de l’état

  • Article dans la ligne éditoriale du site, accompagné par les mêmes prévisibles réactions.
    Délicieux.

    • Il est en effet « délicieux » de voir des contre-vérités reprises point par point, cela change de l’habituel argumentaire socialiste fondé sur des mensonges et des amalgames.

    • Après avoir regardé le premier épisode, je me souviens de l’affirmation sur Smith qui aurait fermé les yeux sur l’esclavage… Quand vous allez au Mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes, vous pouvez lire sur une des plaques en verre ceci :
      “L’expérience de tous les temps et de toutes les nations, je crois, s’accorde pour démontrer que l’ouvrage fait par des esclaves, quoiqu’il paraisse ne coûter que les frais de leur subsistance, est, au bout du compte, le plus cher de tous. Celui qui ne peut rien acquérir en propre ne peut avoir d’autre intérêt que de manger le plus possible et de travailler le moins possible. Tout travail au-delà de ce qui suffit pour acheter sa subsistance ne peut lui être arraché que par la contrainte et non par aucune considération de son intérêt personnel.” Adam Smith
      Un peu avant dans la RDN, il dénonce l’absence de protection de l’esclave contre le maître dans les colonies anglaises et cite un exemple.
      « Dans l’histoire romaine, la première fois que nous voyons le magistrat interposer son autorité pour protéger l’esclave contre les violences du maître, c’est sous les empereurs. Lorsque Védius Pollion, en présence d’Auguste, ordonna qu’un de ses esclaves qui avait commis quelque légère faute fût coupé par morceaux et jeté dans un vivier pour servir de pâture à ses poissons, l’em­pe­reur, indigné, lui commanda d’affranchir immédiatement, non-seulement cet escla­ve, mais tous les autres qui lui appartenaient. Sous la république, aucun magistrat n’eût eu assez d’autorité pour protéger l’esclave, encore bien moins pour punir le maître. »

      Et c’est ça pour l’ensemble des arguments avancés dans ce reportage!

      Ce documentaire qui prétend expliquer le capitalisme ne repose que sur des contre vérités, des sophismes, des raccourcis et des amalgames… Oui, les réactions étaient prévisibles…

    • moi, j’aurais trouvé délicieux de voir les stupidités débités par arte (je me demande s’ils croient vraiment ce qu’ils disent) si ce documentaire de propagande n’était pas financé par l’argent du contribuable. le capitalisme est un bienfait, il est difficile de le nier (regardez mon commentaire plus bas)c’est le seul système qui permet d’améliorer la situation de tout le monde (y compris des plus pauvres). les théories marxistes ont été démontés. un conseil lisez la mentalité anticapitaliste de ludwig von mises

    • moi, je trouve marrant tous les adeptes de l’anticapitalisme.qu’est ce qu(‘ils seraient sans le capitalsme ?? ils n’auraient pas la plupart des biens qu’ils possèdent aujourd’hui et viveraient dans la misère la plus totale. le capitalisme a réduit ces 20 dernières années de moitié la pauvreté mondiale (voir commentaire plus bas). Les théories socialistes ont été démontées propre en ordre. Les économistes ont montré que ces théories n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le socialisme, et on l’a essayé plusieurs comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal. http://www.institutcoppet.org/2013/02/16/de-l%E2%80%99impossibilite-du-socialisme-par-hans-hermann-hoppe/

    • Commentaire dans la ligne intellectuelle du socialisme: absence totale d’argument de fond, rien que du dénigrement rhétorique. Délicieux.

    • Vous savez certainement ou trouver la Moraline en pots de 25 kg ?
      Parce que la soraline ne convient pas, la sottise n’y est pas assez concentrée.

  • Et vous attendiez quoi d’une télévision d’état, qui plus est à vocation culturelle, censée inculquer au citoyen ce qu’il lui faut penser et ce qu’est l’art?

    Ces gens là ont une compréhension des mécanismes de création de richesse à peu près aussi étendue que celle qu’un Rhinoceros peut avoir du ski de fond.

  • Arte est la chaine la plus orientée à gauche que je connaisse, et propose invariablement les plus mauvais documentaires de la TV francophone. Et avec la partie du reportage en lien avec l’esclavage, elle a touché le fond.

  • Attribuer au capitalisme européen la paternité de l’esclavage, qui a existé partout dans le monde et au moins depuis l’Antiquité, c’est difficile de faire mieux en terme de mauvaise foi.

    Quant au capitalisme qui « aurait poussé les sociétés primitives à se dénaturer et à tendre vers le principe d’échange », c’est fantaisiste étant donné que l’échange, le commerce et la division du travail existent depuis la Préhistoire.

  • « Nous mettons en doute le fait que les membres des tribus amazoniennes soient tous soumis par la force à l’arbitraire du groupe ou d’une minorité représentante, comme le ferait un système collectiviste imposé »

    Mes lectures en anthropologie confirment cet avis. Dans les tribus primitives on ne fait pas circuler les biens de production, ils restent propriété de leur créateur individuel – qui en tirent d’ailleurs beaucoup de prestige. Ce qui est partagé c’est la production marginale qu’ils permettent.

    Autrement dit, les civilisations primitives ne sont pas du tout collectivistes, simplement ce sont des pré-capitalistes généreux avec ceux qui les entourent… dans la mesure du possible.

  • Bonjour, et merci pour cet excellent article.
    Dans quelle mesure pensez vous que cette présentation biaisée vient de la confusion premanente entre capitalisme et liberalisme ?
    Le capitalisme est un système de propriété privée.
    le liberalisme est un systeme de respects des droits naturels des individus.
    Il me semble qu on peut effectivement etre capitaliste et esclavagiste, on peut egalement etre capitaliste et voleur (tyran, ….) et ce sans contradiction.
    En revanche ces positions sont impossibles pour un libéral.
    JE crains que tant que cette confusion entre liberalisme et capitalisme continuera, il sera difficile de faire avancer le debat ou de pointer les erreurs conceptuelles (difficile quand les concepts ne sont pas clairement definies).
    Au capitalisme s oppose le socialisme (Mise en commun des biens, abolition de la propriété privée)
    Au liberalisme s’oppose la contrainte, l usage de la force et le fait de prendre des decisions pour les autres sans leur consentement.
    Cordialement
    Larry Golade

    • Larry,

      Je pense que vous vous trompez. On ne peut pas être capitaliste ET esclavagiste. On peut s’enrichir en asservissant et volant, mais cela n’est pas du capitalisme, c’est du constructivisme, c’est à dire l’objectivation de l’autre et le viol de sa liberté, justifié au nom d’une supériorité aussi fumeuse qu’à géométrie variable.

      L’essence même du capitalisme c’est de s’enrichir sur la base d’échange les plus librement consentis possible. Le capitalisme est l’expression économique du libéralisme.

      • Merci pour cette reponse.
        Effectivement vous prenez capitalisme dans le sens de Version ecomomique du liberalisme, auquel cas je vous rejoins entierement sur l impossibilité d etre capitaliste et esclavagiste.
        Neanmoins, je crains que votre définition ne soit pas communement acceptée.
        Il me semble que beaucoup de capitalistes ne sont pas du tout liberaux (notament ceux qui cherchent a utiliser les ressources et la violence de l etat a leur profit)
        Par ailleurs pour beaucoup, un capitaliste est quelq’un qui vise a maximiser son capital (admettons ici par des moyens legaux). Or un liberal ne met pas forcément l accumulation de capital dans ses priorités.
        Je souhaite avoir la liberté de le faire, mais je peux avoir des choix différents en termes d utilisation de mes revenus (loisir, dons…).
        Bref, il faut d abord se mettre d accord sur les termes et le terme capitalisme/iste est ambigu .
        tant que nous ne definirons pas clairement capitalisme, nous aurons du mal a repondre aux critiques.
        Comme dans 1984, en entretenant la confusion sur les termes et els concepts et en simplifiant la langue, on empeche la pensee.
        C est deja qqch que Von Mises avait deja releve a propos de l utilisation du terme inflation (politique monetaire ou hausse des prix)
        Larry

      • @AlpineGG

        Depuis la nuit des temps, l’homme accumule du capital.
        Le capital est un fait, pas un idéologie. Les libéraux n’ont pas inventé le capital, et encore moins son accumulation. Comme l’auteur de l’article l’explique, le libéralisme est avant tout un système de droit.
        Le libéralisme entend simplement définir quelle modalité doit prendre l’accumulation de capital en droit. Vouloir restreindre le capitalisme au capitalisme individualiste prôné par les libéraux est, à mon avis, une erreur.
        En clair, le capitalisme est nécessaire au libéralisme, mais pas l’inverse.

        • @Dexter:

          « Le libéralisme entend simplement définir quelle modalité doit prendre l’accumulation de capital en droit »: je suis 100% d’accord, et pour moi le mot « capitalisme » recouvre bien la réponse libérale à ce posutlat. La notion d’accumulation de richesse est un élément technique qui peut se faire de façon capitaliste (échanges libres) ou pas.

    • La propriété privée est un droit naturel.
      Mon bien est propre à moi et défini mon individualité.

      Le capitalisme est une forme d’organisation du travail (capitalistes – travailleurs)

      • @ph11

        Le capitalisme est précisément LA forme d’organisation du travail découlant de ce droit fondamental (dont découle d’ailleurs l’ensemble des autres droits): la propriété privé.

        • Non. Une forme. Les systèmes de production non capitalistes peuvent exister sans problèmes dans un environnement libéral du moment qu’ils sont viables.

  • Il était évident qu’Arte ne pouvait présenter le capitalisme que comme une aliénation, niant la nature de l’homme pour en faire un simple rouage dans le circuit économique (« homo economicus »).

    Ensuite, l’esclavagisme s’inscrit dans l’exploitation ultime de l’homme par l’homme, le joug du profit érigé en dieu et la chair humaine réclamée en sacrifice, logique folle dont la seule issue est le soulèvement des masses exploitées pour établir un ordre nouveau…

    Grille de lecture marxiste, tout simplement. Ce genre d’émission ne sert en rien à instruire mais juste à formater l’esprit dans le sens voulu par le journaliste. Pas étonnant qu’ils aient caché la lutte menée contre l’esclavage par les libéraux!

    Franchement, vous espériez quoi??

  • me voilà encore convaincu de l’inutilité de la télé

  • Je suis tombé sur celui concernant la controverse entre Keynes et Hayek.
    Les commentaires de la voix « off » et les interventions de Picketty étaient affligeants.
    Certains désignaient les théories économiques d’Hayek responsables de l’avènement du III Reich!
    Un économiste intéressant : « il est dommage que Keynes soit mort si tôt, il aurait sans doute empêché certains de ses adaptes qui l’avaient mal compris de faire de grosses bêtises ».
    Et à la fin : « en fait ce débat est dépassé, intéressons nous à présent à la pensée beaucoup plus intéressantes pour expliquer notre monde actuel d’un homme qui a mis la Société au centre de la science économique ».
    Tout ça pour déboucher pendant une heure sur les théories complexes d’un nième théoricien plus ou moins collectiviste hongrois.

  • Merci pour ces commentaires. En regardant le 1èr épisode, j’avais compris qu’il s’agissait d’une émission tendancieuse contre le libéralisme. Je n’ai plus suivi les autres épisodes, car totalement inintéressants.
    Comment faire pour arriver les médias à rester neutres ???

    • Certainement pas en les offrants à des groupes industriels…

      • les médias privés sont en général plus impartiaux et de meilleurs qualité que les médias publics (qui servent d’organes de propagande à ceux qui contrôlent l’état) plus politisés

    • il ne faut pas que les médias soient neutres mais surtout qu’il y ait du pluralisme. or le meilleur moyen pour qu’il y ait du pluralisme médiatique c’est le libre marché c’est la concurrence. l’état francais empêche ce pluralisme

  • l’esclavage, jusqu’à une période récente à l’échelle de l’Histoire, constitua l’une des pratiques les plus universelles pratiquées par l’humanité, sur les cinq continents et probablement depuis que cette humanité existe. Les paléontologues mirent récemment en évidence des traces d’esclavage à l’ère paléolithique, c’est-à-dire 6000 ans avant JC. toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, la première a l’avoir abloi c’est la civilisation occdentale. l’esclavage fut aboli dans les royaumes chrétiens d’Europe occidentale dès le XIII ème siècle. Ainsi Louis XIV déclarait-il « tout esclave posant les pieds en mon royaume sera immédiatement un homme libre ». L’Occident chrétien fut, pendant plusieurs siècles, la seule civilisation à avoir banni l’esclavage sur son sol. La quasi-totalité de l’humanité le pratiquait alors.

    • les plus grands esclavagistes de tout les temps furent les arabomusulmans pas les européens. accuser le capitalisme d’etre responsablede l’escalavage est absurde car l’esclavage a pratiquement tjs existé dans toutes les cultures. ce n’est que récemment qu’il a été aboli

      • C’est vrai Jacques et ils le sont encore : Arabie saoudite, Qatar, Mauritanie , Maroc etc…
        Malek Chebel a écrit un intéressant ouvrage à ce propos, sans parler de celui de l’historien Petré-Grenouillot.

  • En même temps, difficile d’être totalement objectif sur ce genre de sujet. Il y a forcément un biais qui plait à l’un et déplait à l’autre. C’est dommage…
    Arte a ses défauts, mais diffuse encore de très très belles choses 🙂

    • tout dépent sur quoi est le reportage. si c’est sur un sujet comme l’égypte ancienne alors oui on peut s’attendre à avoir un bon reportage. mais si c’est sur un sujet sur le capitalisme, les régimes communistes, la guerre civile en espagne, allende, la crise de 29, le libéralisme, le socialisme,……..ou tout sujet qui peut être poilitique alorsvous pouvez être sur que ce serait un reportage partial qui tient plus de la propagande que du documentaire. je m’attendais à que le reportage sur le capitalisme soit partial t orienté mais j’ai été choqué par une telle partialité. ce reportage est mensonger. et j’ai été choqué par un tel tissu d’anêries et de stupidités. on croirait presque que ce reportage est l’oeuvre d’une chaine de télé d’un régime communiste

      • On est d’accord, Jacques. J’avoue n’avoir pas les connaissances nécessaires pour poser un regard expert sur le sujet, mais certains éléments m’ont quand même pas mal choqué.
        Heureux d’avoir quelques éclairages ici-même 🙂

    • Arte, c’est comme wikipédia.
      A consulter sauf dans les sujets sensibles politiquement à cause du noyautage idéologique hypergauchiste…

  • Du grand art. En résumé, le capitalisme, c’est un condensé d’exploitation des enfants, des esclaves et des poulets, où seule l’avidité compte (si si, puisqu’on vous le dit, vous n’avez pas le droit de vous fixer d’autres objectifs, c’est écrit dans la Table des Lois fournies par les Reptiliens).
    Mentions spéciales:
    *A l’historien de l’économie qui n’a visiblement rien compris à la notion de rationalité en économie, ni à la notion de modèle économique
    *Au choix d’illustrer le monde du travail avec des images de l’usine Foxconn à Shenzhen (très représentative du monde du travail comme tout le monde le sait)
    *A l’apparté de 10 minutes sur le philosophe Ghanéen, illustre inconnu, esclave affranchi, qui n’avait aucun rapport avec Adam Smith (thème du reportage) sauf l’époque. Enfin, ça permettait de montrer que les gens à l’époque, dont Adam Smith étaient d’affreux racistes (et par déduction, l’ensemble des capitalistes) alors que des phares de la pensée socialiste tels que Jaures… Euh… enfin bref, passons. Ou encore traiter de la philosophie d’Ayn Rand uniquement sur le concept d’égoïsme rationnel, nonobstant le concept même d ‘ éthique objectiviste qu’elle décrivait alors, et sans approfondir sur les concepts de Morale et de Vertu nécessaires à l accomplissement de l ‘ égo …
    Un peu facile… La chasse aux sorcières à changé de camp…
    Ceci dit ça fait plaisir de voir enfin une émission traiter de Friedman, Rand , Hayek!
    Enfin comble du ridicule, faire passer les « gentils » développeurs de la Sharing Economy pour des gentils hippies plein de bon sentiments altruistes, c’est bien connu, Air BnB, Blablacar etc… ne sont absolument pas à la recherche de profit et de nouveaux investissements, et vont investir tout leur capital dans la confection de vêtements en chanvre dans le Larzac!

    • jacques : « Ceci dit ça fait plaisir de voir enfin une émission traiter de Friedman, Rand , Hayek! »

      Si les dix minutes de gloires accordés consistent à ce faire asperger de merde
      je passe mon tour personnellement.

  • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economiquehttp://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
    cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
    C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre

  • La plus grosse déception vient du fait que la série donne l’impression d’être ouverte et de faire dialoguer les idées, mais comme toujours dans l’information de masse, il est impossible d’offrir une information objective.
    Semblant de concession, de profondeur : plusieurs intervenants soulignent que l’interprétation de Smith est biaisée, que la main invisible est souvent sortie de son contexte, que la Richesse des Nations n’est jamais lue à la lumière de la Théorie des Sentiments Moraux.
    Mais finalement tout cela n’est utilisé que pour dénoncer la nature humaine qui est mauvaise et doit être corrigée, régulée, influencée… Triste

    La rengaine systématique de Friedmann est affreuse… le réalisateur a vraiment du être très profondément traumatisé par ce cynique Milton

    • « La rengaine systématique de Friedmann est affreuse… le réalisateur a vraiment du être très profondément traumatisé par ce cynique Milton »

      Effet Naomie Klein…

    • On peut donc s’attendre à devoir supporter pendant des années les « mais allez voir ce documentaire sur le capitalisme » de la part de débatteur socialoides en plus de « allez lire la stratégie du choc »…
      Malheureusement, le travail de réfutation d’idées socialistes est 10x plus difficile que leur émergence… Réfutez une idée crédule, 10 autres idées viennent la remplacer…

      • « The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it. » Alberto Brandolini

  • Il y a tout de même une contradiction entre propriété privée et marché:
    – marché implique échange de propriété
    – propriété privée implique droit absolu du propriétaire.

    Quid lorsque le propriétaire refuse d’échanger, donc d’intégrer le marché ?
    Il s’oppose forcément alors aux autres propriétaires, il « grippe » le fonctionnement du marché.

    Certains voudraient que le droit du propriétaire soit absolu, et crient à la spoliation lorsqu’ une autorité « contraint » le propriétaire récalcitrant, même au prix d’une juste indemnisation.

    Est-ce une réflexion responsable (assumée) ou une position idéologique affichée mais jamais respectée pour soi même ?

    Car finalement, le concept de propriété privée sans celui de marché, ce n’est pas grand chose…

    • 1/ Le droit de propriete est avant tout celui de ne pas le vendre.
      2/ Le marché présuppose une transaction librement consentie entre les parties. Si vous avez un vice de consentement le marche n est plus libre.
      En plsu j ai du mal a comprendre votre argument : si un producteur d un bien A refuse de vendre son bien, un producteur B va venir profiter de la hausse des prix.
      Si son bien est unique et ne peut pas etre duplique, le priix va monter jusqu a ce qu il accepte la transaction.
      Le forcer a accepter a un prix inferieur est du vol pur et simple quand bien meme vous jugeriez qu une compensation JUSTE a ete octroyée.

    • C’est une position absolument assumée.

    • Il me semble que votre problème ne se pose que quand un tiers décide de la « juste indemnisation » au « prix du marché » alors que le propriétaire ne souhaite pas vendre à ce prix. Pour que le marché fonctionne, il lui faut s’adapter aux demandes et aux offres, et non forcer les gens à y participer. Vous êtes propriétaire d’un vase à 10 euros que vous ne vendrez jamais à cause de l’attachement qu’y portait votre grand-mère. Quelle est la juste indemnisation pour vous obliger à l’apporter au vide-grenier ?

    • amike: « Il s’oppose forcément alors aux autres propriétaires, il « grippe » le fonctionnement du marché. »

      Et on va monter une bureaucratie forcément arbitraire (et qui a aussi ses propres intérêts) pour décider de qui « grippe » le marché et pas. Des gens dans des bureaux obéissant à des hauts fonctionnaires souvent amis des grandes entreprises d’état ou privée vont pouvoir décider de forcer des propriétaires de céder leur bien à vil prix pour leur propre projets ou les projets des amis, ou pour faire plaisir à des fins électorales.

      C’est le ver dans le fruit du collectivisme: Quand vous donnez à un groupe humain des leviers pour contrôler les richesses des autres il arrive toujours la même chose: Ces leviers servent à enrichir une nomenklatura mafieuse et rendent impossible la construction, le développement et la jouissance des biens.

    • amike: « Il s’oppose forcément alors aux autres propriétaires, il « grippe » le fonctionnement du marché. »

      Absolument pas, il donne une information « ce bien est rare » (ce qui est rare est cher) et les prix augmentant il donne une forte incitation a produire ce bien. (Puisque ça devient très avantageux)

      [b]ça ne « grippe » pas le marché, C’EST le marché ![/b]

      Le marché est auto-correcteur grâce aux prix qui donnent une information et une incitation à produire les biens rares et délaisser les biens abondants.

      C’est le deuxième ver dans le fruit du collectivisme planificateur, aucun système centralisé ne pourra jamais gérer la complexité folle d’un société composée de dizaines de millions de prix, d’où les pénuries des biens récurrente dans les systèmes planificateurs.

    • Variation sur le même thème…

      « Il y a tout de même une contradiction entre propriété de soi-même et reproduction sexuée:
      – reproduction sexuée implique rapports sexuels;
      – propriété de soi-même implique droit absolu de chaque personne sur son corps.

      Quid lorsque la personne refuse les rapports sexuels, donc la reproduction?
      Elle s’oppose forcément alors aux autres personnes, elle « grippe » le fonctionnement de la reproduction sexuée.

      Certains voudraient que le droit de chacun sur son corps soit absolu, et crient au viol lorsqu’ une autorité « contraint » la personne récalcitrante, même au prix d’une juste indemnisation.

      Est-ce une réflexion responsable (assumée) ou une position idéologique affichée mais jamais respectée pour soi-même ?

      Car finalement, le concept de propriété de soi-même sans reproduction, ce n’est pas grand chose… »

    • « Quid lorsque le propriétaire refuse d’échanger, donc d’intégrer le marché ? » Quid ? Rien ! Ca ne nous regarde pas, tout simplement.

      « Il s’oppose forcément alors aux autres propriétaires » : non ! La richesse n’est pas un stock limité, un gâteau à partager, mais un flux permanent de création de nouvelles valeurs par l’échange. Si un propriétaire s’isole hors de l’échange, il ne modifie en rien le potentiel d’échange d’autrui.

      « Une juste indemnisation » : jamais ! Cette expression n’est qu’un mensonge impuissant à décrire la moindre réalité. L’échange contraint ne créant pas de valeur, aucune indemnisation ne pourra jamais satisfaire le propriétaire contraint. La spoliation, puisqu’il n’y a pas échange volontaire, n’a tout simplement pas de prix. L’indemnisation n’est qu’un tarif, c’est-à-dire un faux prix, déterminé par des fonctionnaires corrompus pour camoufler l’abus de pouvoir de la collectivisation en illusionnant les esprits faibles.

  • Pour qu’une chaîne de télévision diffuse un reportage, totalement biaisé (j’ai vu toute la série), sur le capitalisme – libéralisme, on peut se demander si ceux qui détiennent le pouvoir ne sont pas en train de se rendre compte de la place que prend celui-ci de plus en plus dans les esprits. Interdire de parole dans les médias subventionnés les libéraux ne leur suffit plus. Le capitalisme-libéralisme devient un réel danger: il faut le dénigrer, le fausser, l’abattre. Leur but est-il atteint ? Pas vraiment, ce qu’ils ont réussi, sans le vouloir, c’est amener le débat sur la place publique.

    • Nadège Rivendel:  » Leur but est-il atteint ? Pas vraiment, ce qu’ils ont réussi, sans le vouloir, c’est amener le débat sur la place publique. »

      Je ne suis pas aussi optimiste, les grand sites de partage (torrents) sont bourrés de ce genre de « documentaires » postés par des gosses pour d’autres gosses parce qu’ils sont manichéens et décrivent un monde facile à comprendre fait de salauds et de gentils.

      Un gamin curieux et ouvert sur le monde a beaucoup plus de chance de tomber sur ce genre de merde ce qui lui donnera un prisme de lecture et une compréhension complètement baisée du monde pour le reste de sa vie. Quelques biais cognitif plus tard ça donne des adultes complètement en dehors des réalités, prêt à ingurgiter la bonne soupe collectiviste.

  • « savoir qui a le droit de désigner à qui appartiennent les biens » : interrogation effectivement essentielle.

    Toute société collectivisée devient la propriété exclusive, pleine et entière, de ses dirigeants. Ils détiennent l’usus, le fructus et l’abusus de tout et, par voie de conséquence, sur tous. La propriété privée est le seul contre-pouvoir permettant de s’opposer à la nomenklatura du pouvoir, véritable propriétaire au pouvoir sans limite s’accaparant le collectif à son profit, aux dépens de la population. La collectivisation, c’est la mort du capitalisme moral pour l’édification du capitalisme immoral.

    La dénonciation du capitalisme, comme n’importe quel bouc émissaire désigné par le pouvoir, n’a d’autre objet que de détourner l’attention sur le fait que le socialisme, collectiviste, est l’idéologie de l’esclavagisme. Le socialisme, c’est l’esclavagisme pour tous. La civilisation humaine est définitivement incompatible avec le socialisme. Tôt ou tard, tôt étant préférable, les honnêtes citoyens correctement éduqués devront en tirer les conclusions qui s’imposent.

  • Qui sont les auteurs de ces documentaires ?

  • J’ai changé de chaîne quand le documentaire a commencé à aborder les conditions de vie des hommes de la forêt.

    Inutile d’aller plus loin tant la suite était évidente.

    Arte a failli m’avoir sur ce coup. On ne m’y reprendra plus jamais 🙂

    • j’espère un jour ne plus avoir à payer cette merde

    • « J’ai changé de chaîne » …. « On ne m’y reprendra plus jamais  »

      Le mieux pour cela (ne plus tomber dans le panneau) n’est pas de changer de chaîne mais carrément d’éteindre la TV et de lire un bouquin ou de consulter internet

      Je dis ca… je dis rien 🙂

  • Reportage affligeant…même si les réalisateurs sont totalement anticapitalistes, ils auraient pu être un minimum objectif et prendre en compte les améliorations de niveau de vie que ce soit disant système terrible a apporté…je ne pense pas qu’ils souhaitent revenir à une époque où l’on vivait jusqu’à 25 ans en moyenne, ou l’unique stress était de savoir comment se nourrir….
    Mais non, les détracteurs de ce système sont bien souvent les personnes les plus bornées, aveugles et les plus intolérants qui soient.
    Bref, la propagande en France antilibérale est terriblement puissante, à un tel point que désormais, la majeur partie de la population pense que le gouvernement actuel nous fait une politique libérale, ce qui est totalement l’inverse évidemment.
    Donc il ne faudra pas s’étonner, vu l’évidence de l’échec prochain de ce gouvernement, que la population nous ressorte après, « voyez le libéralisme ne marche pas » !!
    Et la grosse partie sur l’esclavage, je n’ai pas compris, en aucun cas le libéralisme n’a inventé l’esclavage !! Il ne sont pas au courant que cela existait (hélas) bien avant ?
    Bref reportage totalement à côté de la plaque, mais je pense surtout une propagande totale.

    • Un journaliste russe, lors d’un débat sur la chaine LCI, a dit que la France était le dernier pays socialiste. J’ai bien ri, et j’ai pensé qu’il était très bien placé pour faire ce triste constat.
      La France est bien un pays marxiste. Et même si le PC est quasiment mort , son idéologie elle est tenace, car elle est relayée par l’EN, qui forme les « élites ».
      Même le FN est marxiste avec l’arrivée du chevènementiste et énarque, Philppot. Son programme économique est le frère jumeau du FG.
      Quant à Arte, c’est une chaine qui perd de l’argent ( normal pour une chaine publique), et qui n’est presque pas regardée par les jeunes. Et c’est tant mieux.
      Mais l’idéologie marxiste est présente dans quasiment tous les partis politiques , et ce n’est pas une émission sur Arte qui va aggraver les choses.
      Et que dire du livre de Zemmour ( que l’on montre comme un rebelle au système), qui se vend comme des petits pains, sinon qu’il est marxiste. Il parle de Marchais comme d’un grand homme qui avait une vision pour la France. Dingue , non ?
      On touche le fond !!!

  • “To compel a man to furnish funds for the propagation of ideas he disbelieves and abhors is sinful and tyrannical.”
    ― Thomas Jefferson

  • l’esclavagisme a été inventé d’abord par les tribus africaines entre elles dans leurs guerres intestines : on est loin du capitalisme . les arabes l’ont développé avant les occidentaux sur la côte est de l’Afrique. Les sociétés de la péninsule arabique n’était pas vraiment capitalistes non plus ….

  • «  »Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de société qui ne soit pas capitaliste dans une moindre mesure. Il est en effet absolument impossible de créer une société sans capital privé car tant que les biens sont rares, tous les êtres ne peuvent utiliser tous les biens en même temps » ».

    Mais bien sûr ! La sempiternelle antienne des libertariens ! A les entendre, une tribu de chasseurs-cueilleurs du paléolithique était déjà une société capitaliste « dans une moindre mesure ». Jean Baechler (un libéral), auteur du livre « Le capitalisme I. Les origines » ne raconte pas une bêtise pareille.

    Lisez Marshall Sahlins « Âge de pierre, âge d’abondance : L’économie des sociétés primitives ». http://www.amazon.fr/gp/product/2070292851/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2070292851&linkCode=as2&tag=liborg-21&linkId=ABB4PTVVUELFYXHE

    Il raconte l’histoire suivante : des blancs ont donné des haches en métal à une tribu amazonienne encore peu touchée par la « civilisation ». Qu’en ont-ils fait ? Augmenter leur « production » pour dégager un surplus et le « mettre » sur le « marché » ? Pas du tout : ces outils, bien plus efficaces et performants que leurs haches de pierre, leur ont permis de diminuer leur temps de travail dans leurs champs (déjà peu élevé : +/- 3h/j) pour pouvoir s’adonner encore plus à leur activités favorites et pleines de sens pour eux (le chant, l’amour, le récit etc).

    • En quoi votre exemple est en contradiction avec la thèse de l’article ?

    • André: « pour pouvoir s’adonner encore plus à leur activités favorites et pleines de sens pour eux (le chant, l’amour, le récit etc). »

      Le romantisme sur le mythe du bon sauvage exempt du péché originel date du 18eme siècle. Cultivez vous un peu bon sang, la vie en forêt et en tribu c’est très difficile.

      André: « Qu’en ont-ils fait ? Augmenter leur « production » pour dégager un surplus et le « mettre » sur le « marché » ? »

      Il n’y a pas de marché, aucun intérêt à accumuler des biens périssables ni rien a échanger avec.

    • Votre commentaire n’est absolument pas un contre-argument à ce qui est avancé. Vous faites la même bêtise qu’ARTE : associer « recherche d’argent à tout prix » au « capitalisme ». Alors qu’il s’agit avant tout de respect de la propriété et de liberté d’en faire ce qui nous paraît le plus approprié à notre bien-être.

      Read !

    • Lisez un peu ce que vous écrivez mon cher.

      Utiliser des outils plus efficaces pour travailler moins et utiliser son temps libre pour faire ce qu’on veut, c’est précisément la traduction concrète de : augmenter sa production (produire plus en moins de temps du fait des outils plus efficaces) pour dégager un surplus (le temps libre gagné) et l’utiliser sur le marché (ils utilisent leur temps libre pour jouir de services qui ont du sens pour eux, le chant, l’amour, le récit).

      • L’augmentation de productivité utilisée pour dégager du temps de loisir, c’est précisément ce qu’il se passe depuis la révolution industrielle.

      • Non, mon très cher @Diable : produire AUTANT qu’auparavant en moins de temps !

        • Ce qui requiert de produire plus par unité de temps. C’est la définition de la productivité.

          Ça serait plus facile de discuter si vous réfléchissiez 20 secondes avant de répondre.

        • Et c’est bien ce qui se passe.
          Un homme gagne 2x plus qu’il y a 100 ans en devant travailler 2x moins. Et cela avec des standards de vie bien plus élevés.
          Vous êtes libres de travailler moins si vous estimez que vous avez assez pour vivre. Personne ne vous en empêchera. Si vous ne le faites pas, c’est que vous n’en avez pas l’intérêt.

      • @André : n’insistez pas, c’est incurable.
        Votre commentaire est très clair, mais ici beaucoup de commentateurs souffrent d’une curieuse dyslexie : si ce qu’ils lisent tient debout mais ne cadre pas avec leur doxa, ils rectifient les propos tenus à leur sauce de façon condescendante, et si vous insistez en reprécisant ce qui n’avait à priori pas besoin d’être reformulé, ça se gâte tout de suite…

        • Le commentaire est très clair, mais aux yeux de n’importe quelle personne rompue au concepts économiques les plus fondamentaux, il ne renferme qu’une évidente tautologie qui n’est nullement en contradiction avec les propos cités et commentés dans le commentaire original.

          Notons au passage qu’un exemple n’est pas une démonstration, et que l’exemple choisi ne démontre que la préférence d’une société donnée pour la consommation plutôt que pour l’épargne, question orthogonale à celle de la présence ou de l’absence d’une mécanisme capitaliste.

          • Les sociétés primitives sont des sociétés dans lesquelles les concepts économiques classiques sont totalement inopérants. Cette caractéristique des sociétés primitives condamne les tentatives de les comprendre quand elles restent dépendantes des cadres conceptuels du capitalisme ou de la critique du capitalisme.

            • Binvoyons: « Cette caractéristique des sociétés primitives condamne les tentatives de les comprendre quand elles restent dépendantes des cadres conceptuels du capitalisme ou de la critique du capitalisme. »

              Croire qu’on peut comparer un groupe de 50/100 personne vivant en forêt avec le fonctionnement d’une société composée de millions d’individus relève au mieux de l’inculture.

              Des recherches en sociologie ont expliqué pourquoi de telles organisations horizontales n’ont jamais marché au-delà d’une grosse centaine de personnes , c’est pour cela qu’a part quelques rêveurs, personne ne tente d’appliquer de tels  » prismes » de lecture ou des comparaisons foireuses.

              Toutes les tentatives de collectivisme de toutes tailles en dessus de ~100 ont échouées lamentablement et de nombreuses études ont été faites là-dessus comme par exemple sur la raison de l’échec des kibboutz. (théorie du « free rider »)

              Cela dit, personne ne vous empêche de tenter le coup, ils sont des millions à critiquer le mode d’échange capitaliste et à rêver aux bon vieux paradis forestier ou collectiviste, vous ne manquerez pas de candidats.

              Et bon séjour en forêt, faites nous parvenir un CD une tablette gravée de vos chants ! :mrgreen:

              • Réponse largement hors sujet, sujet qui est :
                « Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de société qui ne soit pas capitaliste dans une moindre mesure ».
                C’est tout simplement faux.

                • Non, le sujet de ma réponse était:

                  Binvoyons: « Cette caractéristique des sociétés primitives condamne les tentatives de les comprendre quand elles restent dépendantes des cadres conceptuels du capitalisme ou de la critique du capitalisme. »

                  C’était pourtant facile, j’avais mis un gros indices dans les trois premières lignes, quand même ! :mrgreen:
                  0/20 en lecture.

                  Bon on se grave une écorce prochainement d’accord ? (Je te ferais de petits dessins, la compréhension de texte c’est pas ton truc visiblement)

                • Oui c’est absolument impossible de ne pas avoir de « capital » dans une société car les biens sont rares et doivent être attribués à un moment donné, à une personne donnée.

                  • Voir et lire Marshall Sahlins, comme le suggère André, pour comprendre la fausseté absolue de l’assertion « les biens sont rares » en tous temps et en tous lieux.
                    Vous partagez avec les marxistes (orthodoxes) cette déplorable manie : falsifier toute l’histoire de l’humanité afin qu’elle soit en phase avec votre idéologie.

                    • Même dans les sociétés les plus primitives, on sait ce qui est à qui. Il y’a donc bien des règles de propriété, donc du capital, et bien sûr échange, division du travail…

                      C’est suffisant pour parler de capitalisme.

                      D’ailleurs, on trouve des tombes datant de l’aube de l’humanité ou les types sont enterrés avec leurs possessions.

                      Même les peuplades de la terre de feu (Sans doute l’un des endroits les plus durs au monde) avaient des règles de propriétés.

                      Le mythe des sociétés primitives nécessairement collectivistes est complètement absurde.

                      Il y’a eu des sociétés primitives collectivistes, mais fort heureusement pas toutes, car celles qui l’étaient ont connu un destin peu enviable (voir l’histoire de l’ile de Pacques pour s’en convaincre).

                      « Parce que ces concepts sont des notions et des discours socialement déterminés et historiquement datés. WTF vous même. »

                      Des conneries. C’est pas parce qu’on découvre un concept au 19ème siècle qu’il n’est pas applicable avant. Les hommes ne pouvaient pas voler, même avant de découvrir la gravité. Et ils n’ont pas attendu une théorie de l’échange avant de se mettre à échanger, ni une théorie du capital avant de se mettre à épargner.

                      Vous êtes tellement bouffé par votre pensée collectiviste que vous ne vous rendez même plus compte que l’économie sert à expliquer des comportements et non a construire un système politique.

  •  » La monarchie n’a pas privatisé les terres mais les a confisquées pour les offrir à d’autres hommes ».

    Ce qui prouve bien que le capitalisme industriel n’aurait jamais pu voir le jour sans l’intervention « musclée » de l’Etat.

    • André: « Ce qui prouve bien que le capitalisme industriel n’aurait jamais pu voir le jour sans l’intervention « musclée » de l’Etat. »

      Et c’est une mauvaise chose que l’état soit garant des droits fondamentaux des personnes ? (Ce qui était très imparfait à l’époque il est vrai)

      De 1800 à maintenant les richesses des gens ont été multipliées par 100 pendant que le communisme et le socialisme lui tuait directement 100 millions de personnes pour finir en faillite retentissante.

    • l’économie de marché s’est développé grace à l’état de droit.il a fallu que l’état possède le monopole de la violence légitime pour que se développoe la concurrence légitime. le libéralisme n’est pas contre l’état mais veut un état limité où l’état s’occupe des fonctions régaliennes. ce sont certains libertariens (les anarchocapitalistes) qui veulent une société sans état

    • Le capitalisme industriel (comme vous le nommez) est intervenu dans tous les autres pays occidentaux sans l’intervention des gouvernements pour désapproprier les gens. L’intervention UK est une exception et ce n’est pas cette intervention qui a permis à l’UK de se développer, mais la levée des barrières douanières et le retrait d’une série de lois corporatistes.

      • @Frédéric

        « L’intervention UK est une exception et ce n’est pas cette intervention qui a permis à l’UK de se développer, mais la levée des barrières douanières et le retrait d’une série de lois corporatistes ».

        Et qui a « levé » et « retiré » tout cela, ainsi que beaucoup d’autres choses, que ce soit en Grande-Bretagne ou en France (cf. la loi Le Chapelier) ? La Providence ? Une loi de la nature ? Non : l’Etat.

    • Sauf que le capitalisme est né là où l’État était le moins musclé. Les cités-états d’Italie et du sud de l’Allemagne et la Ligue Hanséatique. Donc bon…

  • « Il y a là une erreur fondamentale de conceptualisation. Le capitalisme n’est pas un concept visant à la création d’une société de l’échange mais avant tout un concept s’appuyant sur la propriété privée et son utilisation à des fins productives. L’échange n’est qu’une activité possible lorsque la propriété privée est reconnue.»

    D’ailleurs, s’il n’y avait pas d’échange avant Smith, comment se fait-il que la monnaie ait existé bien avant lui ?
    Et puis, une structure politique nécessite de l’échange pour fonctionner. Comment avoir une police, une armée, des professeurs, des fonctionnaires si on ne les rémunère pas ? C’est pourquoi les sociétés voulant abolir l’échange ne peuvent que s’effondrer…

  • La TV étatique est vouée à faire de la propagande anticapitaliste. Cependant, il n’est pas vain de combattre cette propagande.

    En effet, cette émission propose une sorte de 3e voie institutionnaliste qui me rappelle les cours de « sciences économiques & sociales » au lycée & qui fait des dégâts. Ce discours a l’astuce de ne pas afficher un point de vue franchement marxiste mais de faire apparaître le capitalisme comme un système lié à certaines époques & certains lieux (notamment les pays anglo-saxons du XIXe s. & de la fin du XXe s.), qui présente quelques avantages s’il est domestiqué… Il répand ainsi le relativisme & l’erreur économique. Le commentateur «André» semble s’inscrire dans cette tendance.

    La propagande sur Arte peut être combattue en montrant ses incohérences, ses erreurs voire ses mensonges.

    Relèveraient du capitalisme l’expulsion des paysans anglais, l’esclavage des Africains, le brevetage du vivant, le krach de 1929, mais pas la croissance économique de l’Europe à la Corée du Sud.

    Des concepts tels que l’avantage comparatif ou la demande globale sont mal expliqués.

    Le génie Karl Marx serait quasiment découvert aujourd’hui. Quid du révisionnisme, des diverses expériences marxistes-léninistes, des camps de travail où les conditions de vie sont un peu plus difficiles qu’à Shenzen?

    D’après « Capitalisme », Hayek ignorait les faits qui n’entraient pas dans son système, tels que les bulles boursières, son succès relatif dans les années 1930 est un mystère pour Milton Friedman lui-même, il n’a été qu’un instrument aux mains de Lionel Robbins, pour mettre en place son école d’économie, puis de Reagan, de Thatcher & des spéculateurs qui se gavent sur le dos des travailleurs depuis les années 1980. Ont-il entendu parler de la théorie des cycles économiques, pour laquelle notamment Hayek a reçu le prix Nobel d’économie? & le libéralisme ne se limite pas à Hayek…

    • Je viens de voir le dernier chapitre de « Capitalisme » sur Karl Polanyi & ses héritiers. Nous y reviendrons.

      Il est beaucoup question de dette, or les analyses autrichiennes de la monnaie fiduciaire ne sont pas évoquées. Le mal dont nous souffririons viendrait du fait que la dette & la monnaie auraient été abandonnées aux mains du secteur privé. Pour Michael Hudson, dans la Rome antique, les créanciers sont privés (à la différence de la Mésopotamie) & l’économie romaine est la 1re à ne pas annuler les dettes, par conséquent, au IIe s. ap. J.C., 1/4 de la population romaine est réduite en esclavage ou en servitude. Donc dans la Rome antique comme à l’époque contemporaine, la dette serait abandonnée aux capitalistes qui s’en serviraient pour exproprier les gens. Quelle liberté par rapport à l’histoire, à la réalité & à la théorie économique!

      Piketty a le mot de la fin : la croissance du capital est supérieure à celle de l’ensemble de l’économie (contrairement à ce qu’écrivait Marx) & c’est un problème – pourquoi? Il prévient que nous devons redistribuer les richesses de manière démocratique sinon les problèmes se réglerons de manière violente – alors qu’il disait, dans un précédent chapitre de la série, que l’Etat Providence n’était pas issu d’un processus démocratique mais des guerres & des crises.

  • Et dire qu’à l’origine, ARTE est censée être une chaine culturelle…
    En quoi il est question de culture dans des reportages de militantisme politique aussi vulgairement orientés ?

  • Il y a un point qui n’a pas été développé et qui a pourtant une grande importance, la critique du système mercantile par Adam Smith dans la richesse des nations… Là où le réalisateur impute au capitalisme voir au capitalisme libéral, l’origine de l’esclavagisme, des colonies, des massacres des sud américains, Adam Smith y voit au contraire la conséquence de la logique des mercantilistes, des Empires qui ne cherchent qu’à montrer leur puissance…

    « La double fonction que remplit l’Argent, comme instrument de commerce et comme mesure des valeurs, a naturellement livré cette idée populaire que l’Argent fait la richesse, ou que la richesse consiste dans l’abondance de l’or et de l’argent […]. On raisonne de la même manière à l’égard d’un pays. Un pays riche est celui qui abonde en argent, et le moyen le plus simple d’enrichir le sien, c’est d’y entasser l’or et l’argent […]. Du fait du succès croissant de ces idées, les différentes nations d’Europe se sont appliquées, quoique sans beaucoup de succès, à chercher tous les moyens possibles d’accumuler l’or et l’argent. L’Espagne et le Portugal, possesseurs des principales mines qui fournissent ces métaux à l’Europe, en ont prohibé l’exportation sous les peines les plus graves, ou l’ont assujettie à des droits énormes. Cette même prohibition a fait longtemps partie de la politique de la plupart des nations de l’Europe. On la trouve même là où l’on devrait le moins s’y attendre, dans quelques anciens actes du parlement d’Écosse, qui défendent, sous de fortes peines, de transporter l’or et l’argent hors du royaume. La même politique a aussi été mise en place en France et en Angleterre »

    Ce [les colonies] sont tout au plus des dépendances accessoires, une espèce de cortège que l’empire traîne à sa suite pour la magnificence et la parade. »

    Adam Smith dénonce le « mercantiliste » qui cherche, par l’accumulation de toujours plus de richesses (en or et argent) à assurer son prestige. Et pour se faire, seront mis en place des mesures protectionnistes qui avantageront un petit nombre de marchands, commerçants au détriment de tout le monde.

    « Toute proposition d’une loi nouvelle ou d’un règlement de commerce, qui vient de la part de cette classe de gens, doit toujours être reçue avec la plus grande défiance, et ne jamais être adoptée qu’après un long et sérieux examen, auquel il faut apporter, je ne dis pas seulement la plus scrupuleuse mais la plus
    soupçonneuse attention. Cette proposition vient d’une classe de gens dont l’intérêt ne saurait jamais être exactement le même que l’intérêt de la société, qui ont, en général, intérêt à tromper le public et même à le surcharger et qui, en conséquence, ont déjà fait l’un et l’autre en beaucoup d’occasions »

    Dans plusieurs chapitres de la RDN, Smith analyse les mesures protectionnistes mercantilistes qui conduisent à la constitution de monopoles nationaux « au détriment de leurs compatriotes » et empêchent l’industrie nationale de prendre la direction la plus avantageuse ».

    Ce que défend Smith, c’est le libre échange… Le libre échange des capitaux,des marchandises mais ce libre échange n’est possible qu’en combattant les mesures protectionnistes.

    La RDN est une critique des Empires coloniaux, du protectionnisme, du « capitalisme de connivence »et c’est peut être ce qui dérange certains !

    • Tout à fait. Le socialisme collectiviste emprunte d’ailleurs beaucoup au mercantilisme. Le prétexte n’est plus le service de l’Etat-nation naissant mais du peuple, ce qui revient finalement au même, puisqu’il ne s’agit que d’un prétexte pour obtenir le pouvoir sans partage.

      La France d’aujourd’hui, social-mercantiliste, est cette bâtarde difforme fruit de la doctrine et de l’idéologie. C’est la fameuse troisième voie, soi-disant ni capitaliste ni communiste. Sans surprise, le monstre va finir ruiné et sa population avec.

    • J’aurais bien aimé traiter de beaucoup de choses… mais il fallait que ça reste sous un format d’article.

  • Bonjour,
    un point de vue intéressant.
    Plusieurs remarques :
    – sommes nous propriétaires de nos corps ? (essayer de vendre votre rein)
    – qui est « le plus gros producteur » ? celui qui travaille dans l’usine, celui qui y a injecté son argent au départ ?
    – le libéralisme n’implique-t-il pas d’être pleinement responsable de ces erreurs ? (je pense à Alcatel, je pense au banques qui ont rebondies grâce à l’argent public, je pense à la privatisation des profits et collectivisation des pertes que nous avons vu ces dernières années).
    – si des chaînes comme celles-ci n’existaient pas, quid de la pluralité de l’information ? pour rappel, rien n’étant gratuit, c’est souvent nous qui devenons une marchandise avec la commercialisation « de temps de cerveaux disponibles »

    Pour une vision globale et facile d’accès, je suis en cours de lecture d’Economix de Goodwin, que je conseille, avec une vision documentée et bien sur un point de vue, mais des exemples assez intéressant.

    • 1. Sommes nous propriétaires de nos corps ? (essayer de vendre votre rein) : usus, fructus, abusus…
      2. Pour connaître le plus gros producteur, demandez au propriétaire de l’usine. Lui, il sait.
      3. L’obèse à 57% du PIB = collectivisation des profits, privatisation des pertes. Les entrepreneurs fuient l’échange perdant/perdant et le chômage s’envole.
      4. Une chaîne financée par l’argent public ne participe pas à la pluralité de l’information. Bien au contraire, son existence la réduit.

    • – Non en effet, tant qu’une institution agit sur vous par la violence, vous ne pouvez réellement posséder totalement votre corps. C’est bien le problème
      – Les décisions des individus décident de la réponse à cette question. Il y a des salariés plus riches que les entrepreneurs qui les paient.
      – Totalement. Par conséquent vous prenez conscience que nous ne vivons pas dans un capitalisme libéral.
      – La pluralité d’information existe déjà grâce à d’autres canaux. Elle existera tant que des gens demanderont cette pluralité. Elle meurt lorsque on les oblige à payer pour une soit-disante chaine d’information neutre.

      • Bonjour,
        1. Cavaignac, j’aurai pu prendre l’exemple de vos ongles, sperme, sang…
        Je ne suis pas certain que ce soit un mal de ne pouvoir vendre des parties de son corps, le capitalisme d’Adam Smith avait des règles de bases, non ?
        2.le « propriétaire » de l’usine. Qui est propriétaire, celui qui a injecté de l’argent, ou celui qui y travaille ?
        Légalement ? moralement ?
        Quand au déclaration des propriétaires sur les revenus du travail de leurs usines, elles semblent varier en fonction qu’elles s’adressent au FISC ou aux actionnaires…
        3.Cavaignac, point de vue intéressant, il passe sous silence l’idée du « Too big to fail ».
        Frédéric, je ne pense pas que nous ayons jamais eu un capitalisme libéral pur, et ce n’est pas faute d’avoir laissé des libéraux aux pouvoirs. Les cas où c’est arrivé, ils ont détourné leur idéal politique à leur profit (tout comme les communiste d’ailleurs).
        4.l’histoire donne tort à l’idée de l’existence d’une pluralité de l’information. Le présent semble donner raison sur les possibilités, les audimats de la « grande chaine historique » montre que l’histoire laisse encore une emprunte forte sur le présent, non?

        • 1. La propriété du corps ne peut s’analyser qu’en décomposant la pleine propriété. Alors, on comprend sans effort qu’il n’y a aucun rapport entre vendre une petite dose de son sang, rapidement renouvelable, et vendre un organe qui réduit le fonctionnement normal du corps jusqu’à la mort.
          2. La propriété de l’usine est un travail comme un autre. Investir, injecter de l’argent, c’est travailler. D’ailleurs, injecter de l’argent ou diriger le travail dans l’usine ne signifie pas qu’on en est propriétaire. La propriété de l’usine ne fait aucun doute sur le plan moral et ne devrait pas en faire sur le plan légal. Si un salarié veut en être propriétaire, c’est extrêmement simple : il signe le contrat idoine dans le cadre de l’échange volontaire. Alors, il comprendra que pour jouir du pouvoir de décision sur la propriété, il devra aussi en assumer la responsabilité. Chiche ? Dans le cas contraire, il n’a rien à dire à propos de la propriété.
          3. TBTF : les cimetières sont remplis d’olibrius qui se croyaient indispensables.
          4. N’avez-vous pas honte de martyriser des diptères innocents, ces petits êtres vivants doués de sensibilité ?

          • 1. ça ne répond pas à la question, on peut vivre avec un seul rein ou en ayant donner du sang, avez-vous essayé d’en vendre ?
            2.point de vue sur lequel je diffère, la propriété n’ai pas un travail
            je précise que j’ai été chef de mon entreprise
            3.ce n’est pas une réponse,
            4. idem, c’est plus une façon tenter de décridibiliser sur la forme à défaut d’avoir de la matière sur le fond.
            bien connu dans le milieu du lobbying…

            • « je précise que j’ai été chef de mon entreprise » : c’est votre droit de vous inventer une vie virtuelle.

              • encore une fois, belle tentative pour décridibiliser la forme à défaut de discuter du fond…

              • Non, Cavaignac.
                Même en RDA, vous pouviez trouver des chefs d’entreprises qui étaient pour le système…
                Entrepreneur ne signifie pas forcément capitaliste. Et les socialistes croient qu’un entrepreneur qui vante le socialisme est suffisant pour réfuter le capitalisme… Tout en accusant des libéraux de chercher à les décrédibiliser… 🙂

                • ce qui n’est pas crédible, c’est de parler de la forme pour éviter de parler du fond, sur plusieurs sujets, c’est le choix de Cavaignac

            • 1 La vente d’organe est interdite par la loi.

              2 Bien, vous avez répondu à votre question : « la propriété n’ai pas un travail »
              Un travailleur sous contrat avec le propriétaire d’une entreprise n’est pas propriétaire de l’entreprise. Vous niez donc la réalité des relations entre personnes pour nier le droit de propriété du propriétaire, ce qui est typique de la malhonnêteté marxiste… (et ne venez pas me dire que je vous traite de marxiste)

              3 d’où viennent les TBTF ? De toutes façons, même « TBTF », ce qui est soutenu finit par s’effondrer.
              Aurait-il fallu maintenir le cours des bulbes de tulipes lors de la crise de la tulipomanie ? Imaginez… De bulbes de tulipes à 70K€…
              Il est tout de même étrange de prendre en exemple la mauvaise gestion de l’État dans l’économie pour justifier plus de gestion étatique de l’économie…

              • 1. ben justement, sommes nous propriétaire de notre corps ?

                2. désolé pour la faute,
                sur le plan légal, non, sur le plan moral, je suis plus partagé.
                Si vous me « traitez » de marxiste, je vous rappellerai qui est déshonoré par l’invective

                3. je veux bien la réponse à votre première question,
                le problème c’est que pendant que ces bulles « éclatent » lentement, elles sont soutenues. Le résultat c’est, comme le précisait Jacques, que ça déresponsabilise les individus de ces sociétés qui prendront des beaux profits et belles primes sans être responsable de rien.
                Un exemple récent, Kerviel seul responsable jugé ?
                Pas plus de gestion, juste des gardes fous clairs et transparents (loi Glass-Steagall, etc…)

                • 1 Oui. Ne confondez pas propriété et droit de propriété qui est la reconnaissance de la propriété.

                  2. Bref, les faits, vous vous en foutez, ce qui compte, c’est votre conviction. Et pour cela, vous en êtes à affirmer que les fait n’en sont pas…

                  3 Bref, il ne faut pas soutenir les TBTF. Qui les soutient ici ?
                  « Pas plus de gestion, juste des gardes fous clairs et transparents (loi Glass-Steagall, etc…) »
                  Ou tout simplement ne pas faire les politiques qui mènent à cette situation : taux bas, promesses de sauvetages, orientation du crédit, dette publique, subvention politique…
                  Avant de tirer le frein à main, relâchez l’accélérateur…

                  • 1. intéressant, je suis donc propriétaire de mon corps, sans droit de propriété.
                    Est-ce qu’une entreprise a ce même type de dissociation ?

                    2. non, la légalité est une façon de gérer les hommes, elle est mouvante.
                    La moralité est encore plus variable, il n’y a aucun fait derrière, seulement une réflexion, la mienne ayant autant de valeur que la votre.

                    3. le soucis de votre accélérateur, c’est qu’on ne sait pas où il nous mène, et que ceux là même qui ont appuyé dessus fortement, ont pris leur pactole et ne sont plus là pour payer les conséquences de leurs actes…

                    • 1 Un entreprise n’est pas un individu. Elle a le droit de s’arrêter de vivre de par sa volonté. Vous pas, et si vous vous tentez de suicidez, vous risquez l’enfermement si vous vous ratez ❗

                      2 que chacun garde son pot de Moraline ❗

                      3 C’est faux. Les suivants font pareils sinon pire ❗

                • Thomas: « sur le plan légal, non, sur le plan moral, je suis plus partagé. »

                  On pourrait en discuter si n’était que toutes les transgressions au nom de la « morale » ont menées quasi systématiquement au bain de sang et/ou à la ruine. Donc il faut s’en tenir au droit. On signe un contrat par consentement mutuel (sauf violation manifeste du droit) et point.

                  Ce que ne voient pas ceux qui discutent de la propriété des moyens de production c’est qu’une entreprise sur deux fait faillite dans les cinq années et ne vit que 30 ans seulement. D’accord pour partager les profits mais pas les risques financier important ?

                  Si l’entreprise de 30 employés laisse une ardoise de 5 millions pas d’accord pour rembourser 170’000 euros ?

                  La preuve c’est que tous ces gens ont parfaitement les moyens de réaliser leurs rêves: Les syndicats ont 4 milliards de fonds et ils peuvent monter des SCOP (entreprise participative) a la fiscalité avantageuse sans problème: 0,2% de l’emploi.

                  Ils vont gueuler chez la fourmis voisine pour réclamer ses grains « si facile à obtenir » et refusent d’en cultiver eux-même ?

          • 1. Tout à fait. La vente de ses organes fait partie de ses droits les plus strictes. Malheureusement non respectés par les états… ce qui cause des centaines de milliers de morts par an.

            2. – On se perd un peu dans ce débat… L’exploitation d’une propriété est un travail (prise de risque, gestion, …). Être propriétaire en soit non…

            3. Les libéraux ne peuvent pas être au pouvoir. Ils doivent le détruire. La plupart ne réussissent que des ajustements à la marge, la suppression d’une loi corporatiste ici et des baisses de dépenses là… sans réussir à baisser les impôts ou à remettre réellement en question les limites de l’Etat. C’est bien le problème…

            4. Rien compris

            • 1. et en sauvent combien ?

              2. pas mieux

              3. si je comprends, l’idéal libéral est proche d’une anarchie contrôlé par le seul marché ?

              • 1. Il est en effet possible que des criminels se mettent à tuer des gens pour prélever leurs organes pour gagner de l’argent. C’est même possible maintenant Le plus grand criminel actuel dans ce domaine est l’Etat chinois qui prélève des organes sur les prisonniers. Il est évident qu’il faudra traiter tous ces criminels avec la plus grande intransigeance. Mais on ne peut pas traiter par avance les gens comme des attardés, des futurs criminels ou des enfants irresponsables.

                3. Le marché ne contrôle rien… Mais oui dans l’absolu libéral (Rothbard, David Friedman, Molinari et la plupart des penseurs libéraux actuels) c’est la suppression pure et simple de l’Etat qu’il faut faire. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de criminels et que tout soit parfait. Simplement nous en arrivons à la conclusion pratique et théorique que l’Etat est fondamentalement illégitime et que toutes ses actions, car elles ne fonctionnent que par la coercition, sont destructrices. Seulement, comme l’Etat donne d’un côté de nombreux services il est difficile de montrer aux gens que l’Etat en empêche ou en détruit de l’autre. Le fameux paradigme de « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » en économie.

                Le libéralisme classique est plutôt pour la limitation de l’Etat à ses fonctions régaliennes (justice, police, défense).

        • « le capitalisme d’Adam Smith » : si vous parvenez à citer ne serait-ce qu’un seul extrait de Smith parlant de capitalisme, on vous offre un cachou virtuel.

          En revanche, nos dirigeants pas du tout libéraux feraient bien de le lire pour comprendre pourquoi ils échouent : « l’impôt peut entraver l’industrie du peuple et le détourner de s’adonner à certaines branches de commerce ou de travail » ; « un impôt inconsidérément établi offre beaucoup d’appât à la fraude. » Ca fait donc deux siècles qu’on sait pourquoi le collectivisme socialiste ne peut pas fonctionner. Alors, pourquoi s’entêter ? Par vice ? Par immoralité ?

          • Ce n’est pas parce qu’un terme n’existe pas dans la langue vernaculaire que le concept n’a pas droit de cité, bien antérieurement à sa formulation.
            Il en va du capitalisme, apparu en 1753 mais popularisé par Engels à la fin du siècle suivant, comme de la laïcité, conceptualisée par Locke et Condorcet avant de faire une discrète entrée dans le vocabulaire républicain français, sous la Commune.

    • « sommes nous propriétaires de nos corps  » nos corps humain sont des choses considérés en droit comme hors commerce autrement dit on ne peut pas vendre d’organes. « le libéralisme n’implique-t-il pas d’être pleinement responsable de ces erreurs ? » exact, le libéralisme implique responsabilité. de manière, plus général la liberté implique toujours responsabilité. la liberté n’est pas fais ce que je veux (contrairement à ce que croient certaines personnes), on peut définir la liberté comme la propriété (naturelle) de l’homme qui consiste à être ouvert à autrui, cette ouverture ne pouvant être limitée que par des normes qui ont pour but et pour effet d’émanciper davantage l’être humain. pour ce qui est des banques, l’un des problèmes vient justement de leur déresponsabilisation. les états n’auraient pas du les sauver lors de la crise

    • car en les sauvant les états déresponsabilisent les banques. il y a alors un cercle vicieux qui se forme

      • c’est bien mon soucis, les tenants du libéralisme arrivés au pouvoir semblent accepter le libéralisme pour que les autres payent leurs erreurs, moins bien quand il est question de contribuer à la société (routes, écoles…)

        • Depuis quand des « tenants du libéralisme » sont-ils au pouvoir ?

          Les écoles publiques ne contribuent pas à la société. Au contraire, noyautées par les idéologues, elles la ruinent.

          • Certains s’en revendiquaient ouvertement cf le « laissez faire »

            Encore un point de vue sur lequel je diffère. La nuance est de rigueur entre les deux parties que vous souhaitez amalgamer (école publique et idéologue) qui sont bien distinctes

            • Vous n’avez pas du mettre les pieds dans une école depuis longtemps…

              • j’emmène ma fille tous les matins,
                je vais à l’école doctorale régulièrement,
                mais encore une fois, la forme, le fond

                • Décidément, vous avez la comprenette rouillée :

                  1. Vous pouvez raconter ce qui vous chante caché derrière un pseudo. Dès qu’un gus éprouve le besoin de se décrire comme ceci ou cela tout en restant caché, on peut spéculer avec un faible risque de se tromper qu’il raconte n’importe quoi.
                  2. Le débat étant clos depuis belle lurette, nous ne sommes pas en train de débattre. On profite simplement de vos « opinions » déposées ci et là pour décrire la réalité au profit de ceux qui l’ignorent encore et dénoncer le socialisme pour ce qu’il est, à savoir une vigoureuse branlette intellectuelle tournant au tragique quand il étreint les pays et leurs populations. La France, Arte, 2014…

                  • 1Encore une fois, vous affirmez sans savoir de quoi vous parlez… en espérant que cette position de forme donnera raison à vos propos sur le fond.

                    2Le débat est loin d’être clos, c’est l’intérêt de la démocratie, sur le plan économique comme sur le plan social

                    • 1 Vos affirmations restent gratuites…
                      2 Le rêve de démocratie éclairée… Pourtant réfutée par l’histoire…
                      La finalité n’est pas la démocratie, mais la liberté. D’ailleurs, les théoriciens de la démocratie moderne l’ont voulu pour garantir la liberté en croyant que le peuple de s’opprimerait pas. Ils ont fait erreur, le peuple n’étant pas une entité consciente et rationnelle mais un ensemble d’individus mesquins, jaloux, corruptibles, envieux, avides de pouvoir, utopiques… La démocratie totalitaire, génocidaire ou criminelle n’a rien d’une vertu.

                    • 1. l’affirmation restée gratuite est que je n’ai pas mis les pieds dans une école depuis longtemps

                      2. toute politique a pour idéal une utopie,
                      penser savoir ce qui est bon pour le peuple est déjà totalitaire

                    • 1Encore une fois, vous affirmez sans savoir de quoi vous parlez… en espérant que cette position de forme donnera raison à vos propos sur le fond.

                      Non, c’est vous :mrgreen:

                      2Le débat est loin d’être clos, c’est l’intérêt de la démocratie, sur le plan économique comme sur le plan social

                      L’URSSS, quel débat ❓ Combien de divisions ❓

            • Et voilà… Il suffit que les socialistes prétendent faire du libéralisme sans rien changer à leur politique socialiste pour que les socialistes disent que c’est du libéralisme et disent aux libéraux qu’ils ne savent pas ce qu’est le libéralisme et qu’ils ne sont pas des libéraux…

              Mais lol ! Tout socialiste est un chien.

              • Je ne suis pas socialiste, je ne releverai donc pas l’invective.

                Il existe une large gamme de nuances entre socialisme pur et libéralisme pur, mon avis est qu’il faut chercher là pour éviter les nombreuses erreurs enseignées par l’histoire

                • « Il existe une large gamme de nuances entre socialisme pur et libéralisme pur, mon avis est qu’il faut chercher là pour éviter les nombreuses erreurs enseignées par l’histoire »

                  Et les prisons sont remplies d’innocents…

                  • une explication plus claire peut-être ?

                    • Non Thomas, une allégation politique est juste ou fausse et il faut déterminer par la raison ce qu’elle est.

                      Les avis relativistes du genre « faut trouver une voie entre libéralisme pure et socialisme pure » sont juste ridicules car ils détruisent totalement la raison humaine.

                    • Bonjour Frédéric,
                      peut-on considérer le social-libéralisme comme une allégation politique ?

                    • Oui… le social-libéralisme n’a absolument aucun fondement philosophique clair. On peut s’attendre à absolument tout dans le social-libéralisme. Une rente à vie, une surveillance généralisée d’internet puis des suppressions de barrières douanières… On en sait rien… le Social-libéralisme ne veut juste rien dire car on sait pas du tout où s’arrête le « social » et ce que veut dire le « Libéralisme ».

                    • peut-on considérer le social-libéralisme comme une allégation politique ?

                      Oui. Juste une petite touche de peinture blanche.

                • les nombreuses erreurs enseignées par l’histoire

                  les nombreuses leçons par enseignées l’histoire … comme l’URSS … Un paradis vous dit-on :mrgree:

            • Thomas « Certains s’en revendiquaient ouvertement cf le « laissez faire » »

              Et donc ils sont intervenus et ont fait payer a tous un sauvetage inique complètement en dehors de leurs convictions ? Et si je massacre tous les animaux d’une forêt et me revendique écolo j’ai bon ? :mrgreen:

              La main de l’interventionnisme corporatiste anti-liberal est partout dans les subprimes: la loi CRA pour prêter aux pauvres, les garanties publiques pour des risque privés (Mac & Mae), les manipulations de la FED qui rend l’argent « gratuit » en 2001 et qui remonte les taux en 2006 étranglant tous les prêts et pour finir le sauvetage de banques avec de l’argent publique.

              Absolument rien de libéral la dedans.

    • « si des chaînes comme celles-ci n’existaient pas, quid de la pluralité de l’information ? »

      « La prochaine fois qu’un universitaire vous dit à quel point la « diversité » est importante, demandez-lui combien il a de Républicains dans son département de sociologie. »
      Thomas Sowell

      • Sur le fond, je suis assez d’accord avec ce manque de diversité ici et ailleurs.

        je me demande aussi si comparaison (entre un labo de recherche à périmètre de diffusion limitées et un média national) est raison ?

        • Dans un marché, atomistique, oligopolistique ou même monopolistique, il y a diversité s’il y a liberté d’accès. Les socialiste ont perverti le principe en organisant la « diversité », de préférence avec des gens de leur clan.

          En ce qui concerne le caractère idéologique de l’Education Nationale, il est revendiqué. C’est pour forger des cerveaux républicains & nationalistes que les républicains ont voulu arracher l’école à l’Eglise, qui elle-même voulait forger des cerveaux catholiques… Le fait que tous les enseignants ne soient pas socialistes constitue heureux échec des gouvernants.

          • Républicains et nationalistes vs. catholicisme…
            C’est aussi la question de la science et de l’obscurantisme qui peut être débattu (théorie de l’évolution ou théorie de la création sur un même plan ?)

  • Y a encore des gens qui regardent Arte?
    Une querelle de clochers de bandes d’intellos…

  • L’esclavagisme conduit à la ruine comme l’Urss et la Chine l’ont démontré.

    • En effet, il faut préciser ce que l’on entend par « esclave ». Généralement, on utilise ce terme pour le gestionnaire de holding qui n’a pas de personnalité juridique distincte de celle du propriétaire (cf. Philippe Simonnot…) mais pas pour le prisonnier du goulag qui vaut moins qu’une bête de somme.

  • « quelqu’en soit la forme, d’en repousser la consommation… »

    Bon sang, le français ! Quelle qu’en soit la forme, pas « quelqu’en soit la forme ». ‘Quelque’ n’a rien à voir là-dedans.
    Quelle qu’en soit la forme…
    Quel qu’en soit le but…
    Cet usage de ‘quelque’, parce que phonétiquement on entend la même chose, tend à se généraliser, au secours !
    Quelque signifie un peu, j’avais quelque foi en lui, j’avais quelque argent que mon père m’avait laissé, etc. Quel rapport avec quelle que, ou quel que ?!?

    • Merci de la remarque… Ce n’est pas de l’ignorance, c’est juste un manque de concentration durant la relecture. On se calme 😀

      • OK, merci. Mais le problème, c’est que c’est de plus en plus courant de voir ça : quelque, au lieu de quel que, quoique au lieu de quoi que, etc. Alors que les sens et les usages sont différents, seule la prononciation est semblable. La langue se perd, c’est le grand n’importe quoi, surtout sur les forums.

  • Quelle sacré bandes de hargneuse vous faites !!

    • vive votre argumention. les hargneux se sont plutot les mecs d’arte. ils caricaturent un système qui leur permet d’avoir un niveau de vie confortable. ils peuvent tjs allé au vénézuela (pays admiré par la gauche francaise) ils vont adoré (pénuries partout, criminalité,…) ou bien à cuba. il y a de quoi être hargneux ce documentaire a été financé par l’argent du contribuable (autrement dit par mon argent). cela me met en rogne de savoir que mon argent finance cette propagande

  • Bonjour, je pense qu’Arte dans ce documentaire à chercher une origine à notre système économique actuel , qualifié par la plupart de système capitaliste. J’admets que le titre n’est pas forcément bien choisi, mais si on compare les conquistadors et les dirigeants de la plupart des grandes entreprises actuelles, la ressemblance est flagrante.
    Après que ça en soit vraiment l’origine, je n’en suis pas sur!

  • Je suis atterré par la haine sous-jacente à votre plume ainsi qu’à la faiblesse intellectuelle de votre raisonnement. Faire miroiter la peur du communisme semble totalement anachronique aujourd’hui. Le débat n’est plus là. Mais vous n’avez apparemment rien d’autre à dire.
    Vous faites partie de cette mouvance populiste qui ne supporte pas la remise en question d’un système qui a détruit nos milieux de vie, car elle a trop peu de créativité pour aller de l’avant.
    En fait, votre médiocrité me rassure. Vos idées sont obsolètes, comme le modèle que vous défendez.

    • votre commentaire non plus n’a aucun argument. le libéralisme du populisme ?? arrêter de fumer. les libéraux sont hai en france. comme vous ne semblez pas très au courant. la france n’a rien de libéral. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
      ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).

    • Les théories socialistes ont été démontées propre en ordre. Les économistes ont montré que ces théories n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le socialisme, et on l’a essayé plusieurs comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal. http://www.institutcoppet.org/2013/02/16/de-l%E2%80%99impossibilite-du-socialisme-par-hans-hermann-hoppe/

    • le socialisme ne marche pas meme la plupart des partis de gauches l’ont compris dans le reste de l’europe, c’est pour cela, qu’elles sont devenu social démocrate (qui est une sorte de nouveau socialisme, d’actualisation du socialisme) puis comme maintenant, ces partis en voyant l’échec de la social démocratie sont devenu social libéral (qui n’est pas du libéralisme mais un nouveau socialisme). en allemagne, la gauche est devenu social démocrate dans les années 50 puis dans les années 2000, elle est devenu social libéral. dans bcp de pays, la gauche est social libéral car elle a abandonné le socialisme et la social démocratie car c’étaient des idéologies complétement obselète. la gauche francaise est à la traine….et avant que vous me dites que la crise de 2008 a été causé par le libéralisme, cette criseest clairement une crise du keynésianisme et de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008). http://www.youtube.com/watch?v=qABX6ZOD1bw&list=PLC8B1441224B5EDC7&index=2

    • les mecs d’arte n’ont tellement pas d’arguments qu’ils sont réduits à assimiler capitalisme et esclavage. ce qui est absurde. d’ailleurs, l’esclavage, jusqu’à une période récente à l’échelle de l’Histoire, constitua l’une des pratiques les plus universelles pratiquées par l’humanité, sur les cinq continents et probablement depuis que cette humanité existe. Les paléontologues mirent récemment en évidence des traces d’esclavage à l’ère paléolithique, c’est-à-dire 6000 ans avant JC. toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, la première a l’avoir abloi c’est la civilisation occdentale. l’esclavage fut aboli dans les royaumes chrétiens d’Europe occidentale dès le XIII ème siècle. Ainsi Louis XIV déclarait-il « tout esclave posant les pieds en mon royaume sera immédiatement un homme libre ». L’Occident chrétien fut, pendant plusieurs siècles, la seule civilisation à avoir banni l’esclavage sur son sol. La quasi-totalité de l’humanité le pratiquait alors. les plus grands esclavagistes de tout les temps furent les arabomusulmans pas les européens. accuser le capitalisme d’etre responsablede l’escalavage est absurde car l’esclavage a pratiquement tjs existé dans toutes les cultures. ce n’est que récemment qu’il a été aboli lisez aussi: http://www.contrepoints.org/2014/11/06/187129-non-lesclavage-nest-pas-lenfant-du-capitalisme-et-vice-versa

    • il y a un truc qui me dépasse complétement. il y a des gens qui n’aiment pas le capitalisme (comme ceux qui ont fait l’émission) mais pourquoi restent ils dans des pays capitalistes ??? pourquoi ne partent ils pas dans les paradis communistes comme cuba. le capitalisme leur permet d’avoir un niveau de vie décent. c’est un fait le capitalisme permet d’améliorer la vie de tout le monde y compris des plus pauvres. Muhammad Yunus Hernando de Soto Polar sont deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. ces gens sont ingrats. j’adore votre commentaire: il accuse l’article d’être rempli de haine et de ne pas avoir d’arguments solides. c’est exactement votre commentaire rempli de haine et qui n’a aucun argument.

    • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme lisez « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
      C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »

    • ce qui détruit notre mode de vie c’est le socialisme. il faut vraiment être de mauvais foi pour dire le contraire. l’état francais est trop gros, il y a trop de réglementation, trop d’impots et de taxes. notre marché du travail n’est pas trop rigide. notre fameux modèle sociale coute très cher. pour le financer, la france doit s’endetter. le socialisme a tjs mené à la ruine et menera tjs à la ruine. cela ne marche qu’à court terme

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Près de la moitié de la population mondiale votera en 2024 dans un contexte de troubles internationaux. Les électeurs de l'Union européenne éliront leurs représentants au Parlement européen les 6 et 9 juin 2024. Une quarantaine d'élections auront également lieu dans le monde, notamment aux États-Unis, en Inde, en Indonésie, en Russie et au Mexique.

L'Union européenne se trouve à un trounant en 2024, confrontée à la nécessité de redéfinir ses relations avec un autre géant démographique et commercial, l'Indonésie. Alors que les deux enti... Poursuivre la lecture

Mercredi 17 janvier dernier, le président argentin Javier Milei a prononcé un discours enflammé et disruptif au Forum économique mondial de Davos. Son éloge de la croissance et des entrepreneurs, tout comme sa mise en garde contre les dangers du socialisme ont déjà fait couler beaucoup d'encre. En réalité, l'économiste n'a fait que reprendre, à quelques expressions près, le contenu d'une conférence TED donnée en 2019 à San Nicolás, au cours de laquelle il expliquait comment, tout au long de l'histoire, le capitalisme s'était avéré supérieur a... Poursuivre la lecture

Le 19 novembre est le jour du second tour des élections en Argentine entre le péroniste Sergio Massa et l'anarcho-capitaliste Javier Milei.

Dans les années à venir, l'Argentine pourrait être gouvernée par un pro-capitaliste passionné. Ce serait un évènement qui marquerait un changement fondamental dans l'attitude des Argentins vis-à-vis de l'économie de marché et du rôle de l'État. Mais ce changement, en réalité, se profile à l'horizon depuis un certain temps.

Au cours des deux dernières années, j'ai étudié le mouvement libertar... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles