Une génération en faveur de la liberté s’installe dans nos campus

Des étudiants choisissent l’entrepreneuriat associatif pour promouvoir la liberté sur les campus.

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Une génération en faveur de la liberté s’installe dans nos campus

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 octobre 2014
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Alors que le mouvement Students for Liberty se déploie à vitesse grand V en France, deux de ses animateurs reviennent sur son projet, en présentant une cartographie actualisée des groupes existants ou en gestation.

Par Christophe Seltzer et Thomas Rockenstrocly [*]

Students for liberty Credit photo facebook SFL

« Social libéralisme », « ultra-libéralisme », « néo-libéralisme anglo-saxon » : les occurrences politico-médiatiques ou intellectuelles se multiplient pour décrire de façon imprécise et erronée les réels dysfonctionnements d’un système qui est tout sauf libéral. L’ignorance ou la mauvaise foi expliquent cette méprise qui commence dans le manque criant d’offre académique pro-libertés et se prolonge dans l’absence d’une culture de l’opportunité. C’est dans les campus que doit d’abord se jouer un renouveau libéral digne de ce nom.

Dans une démarche culturelle innovante et proactive, qui ne relève ni du parti ou de l’organisation politique, ni même du think-tank, des étudiants choisissent l’entrepreneuriat associatif pour changer positivement la donne, et contrecarrer les logiques d’une société atomisée par l’État-providence.

Students For Liberty est un mouvement qui travaille à l’installation d’un forum collaboratif pour soutenir les étudiants et leurs organisations dédiées à la liberté. Ces organisations ont pour mission de :

  • diffuser des idées pro-liberté autour des grandes écoles de pensée et par le moyens d’auteurs et d’approches trop peu, trop mal ou pas enseignées du tout ;
  • démontrer que l’initiative libre et spontanée permet de répondre aux défis du temps présent.

Un forum d’associations étudiantes

nouvelle génération libérale rené le honzecCe projet associatif passe par l’implantation d’associations dans les villes [Students for Liberty-villes], à l’instar de Students for Liberty – Paris en région Île de France, ayant vocation à soutenir la création de [groupes-campus] autonomes dans les écoles et facultés de la ville considérée, comme Think Libéral Sciences Po ou Les Conférenciers de Paris Ouest – Nanterre.

Si ces associations adhèrent à un réseau français connecté, et travaillent dans le même état d’esprit, les [groupes campus] se choisissent librement un nom et des formats d’activités appropriés aux profils de leurs étudiants. Des associations transversales peuvent même naître pour créer des opportunités préprofessionnelles et proposer des activités ouvertes en court-circuitant le cloisonnement de l’enseignement supérieur.

Mieux que de vouloir attendre d’institutions scolaires ou politiques une adaptation, nous agissons pour créer des solutions innovantes, avec tout ce qu’il est possible de faire. Les étudiants ont plus de ressources qu’ils ne le pensent, et nous voulons les révéler. Pour revitaliser la société, nous pensons que ces interactions libres sont plus pertinentes que la planification institutionnelle.

Construire les bases d’une société libre : deux missions entrepreneuriales

Entrepreneuriat intellectuel d’abord : nous partons des problèmes que les étudiants rencontrent pour expliquer par thématiques en quoi les politiques publiques habituelles jouent le plus souvent contre eux en dépit des apparences (« ce que l’on voit, ce que l’on ne voit pas » nous disait Frédéric Bastiat). Logement, entrée sur le marché du travail, liberté sur internet, légalisation des drogues, système de retraites ou de sécurité sociale, liberté de choix de modes de vie, autant de sujets qui regardent ou vont regarder d’abord les jeunes et qui sont matières à des discussions menant naturellement à la pensée d’écoles libérales qu’ils ne connaissent pas parce qu’on ne leur enseigne pas. En partant d’un contexte concret, pour déployer les enjeux, on finit par pédagogiquement retomber sur le bon sens libéral. Nous nous efforçons de créer des formats innovants aux côtés des recettes traditionnelles afin de s’adapter à tous les publics, celui des néophytes comme des plus chevronnés, pour toutes les envies, toutes les ambitions.

Activités relatives : ciné-libres (ciné-club autour d’un film libéral), café-libres (discussions animées et modérées par nos sympathisants), conférences, clubs de lecture, projets de MOOCs et bibliothèques numériques, échange et réalisation de fiches de lecture, production d’articles, de vidéos ou de supports graphiques, activité sur les réseaux sociaux, aiguillage vers des experts libéraux sur des sujets particuliers, etc.

Entrepreneuriat culturel, économique et social aussi : nous préparons de vastes projets comme celui d’un « Startup Weekend » libre entièrement porté par ces associations étudiantes, à partir de financements privés et en-dehors de relais institutionnels classiques (scolaires, publiques ou politiques), pour montrer que l’initiative libre est à la source des activités, de l’emploi, de la poursuite libre du bonheur.

Activités relatives : modèles ouverts d’apprentissage autour de projets de MOOCs et bibliothèques numériques, aides à la création de start-ups, projets d’incubateurs, rencontres de professionnels, tutorats, associations de loisirs, etc.

Comprendre et vivre la politique comme un vivre ensemble spontané dans des interactions d’individus qui coopèrent librement, créent de la richesse et du lien social pour répondre aux défis de la vie quotidienne, c’est là l’enjeu d’un associatif qui se bat concrètement pour une société plus libre en action, et qui explique les fondamentaux du gouvernement limité, corollaire qui la permettra a fortiori.

Apprendre à créer les opportunités

Ceux qui nous rejoignent partent à la découverte du monde professionnel dans le bénévolat, au service d’idées, et dans un état d’esprit novateur. Ceux qui nous fréquentent trouvent autant d’idées et de débats que d’activités ou loisirs.

Loin de tout constructivisme, nous travaillons sur un modèle décentré de grid-computing, en open source, pour révolutionner aussi l’approche des liens entre individus. Nous voulons aider les étudiants à trouver et se créer des opportunités en les incitant à s’intégrer à l’organisation de nos projets par laquelle ils se forgent une expérience du management de projet et d’équipes, de la communication, des relations publiques, de la gestion d’un budget, de nuits blanches et de réunions enfiévrées !

C’est dans cette expérience qu’on constate combien la liberté est un principe efficace.

Et toi, veux-tu t’engager aussi pour la Liberté dans ton campus ?

Rejoins les groupes existants et les nouveaux embryons en formation dont tu trouveras ci-après la liste et les contacts :

– Île de France –

SFL ParisStudents for Liberty – Paris
http://studentsforliberty-paris.fr/
https://www.facebook.com/SFL.Paris?hc_location=timeline
Twitter : @SFL_Paris
Contact : studentsforliberty.paris@gmail.com

L Think LibéralL Think Libéral
http://lthinkliberal.org/
https://www.facebook.com/lthink.liberal?ref=ts&fref=ts
Twitter : @L_ThinkLiberal
Contact : t.rockenstrocly@gmail.com

Les conférenciersLes Conférenciers de Paris Ouest – Nanterre
https://www.facebook.com/lesconferenciersdeparisouest?ref=ts&fref=ts
Twitter : @ConfNanterre
Contact : lesconferenciers@yahoo.fr

Quelques étudiants à Assas
Contact : antoine.riard@hotmail.fr

Quelques étudiants de la Sorbonne
Contact : thomas.harbor@yahoo.co.uk

Quelques étudiants de Dauphine
Contact : libredauphine@gmail.com

Quelques étudiants à l’ISMaPP
Contact : paul.josse@e-ismapp.com

Quelques étudiants du plateau de Saclay (X et HEC)
Contact : schevet@studentsforliberty.org

Quelques étudiants de Centrale Paris
Contact : centralelibre@gmail.com

 

– Nord –

SFL NordStudents for Liberty – Nord de France
https://www.facebook.com/pages/Students-For-Liberty-Nord-de-
contact: jlevel@studentsforliberty.org

 

Quelques étudiants de Compiègne (UTC)
Contact : nicolasb.sfl@gmail.com

 

– Nord Est –

SFL StrasbourgStudents for Liberty – Strasbourg
https://www.facebook.com/SFLStrasbourg
Twitter : @SFLStrasbourg
Contact : ehesse@studentsforliberty.org

 

L Think Libéral – Sciences Po Paris campus décentralisé de Nancy
Contact : yannis.theile@sciencespo.fr

Students for Liberty Nancy
Contact : alix.aulotte@gmail.com

 

– Nord Ouest –

SFL BreizhStudents for Liberty – Breizh
https://www.facebook.com/pages/Students-For-Liberty-Breizh/369307209891662
Contact : gurvan.jossec@gmail.com

Students for Liberty – Rouen
Contact : bfavrot@tudentsforliberty.org

SFL RennesRennes pour la Liberté
https://www.facebook.com/pages/Rennes-pour-la-Libert%C3%A9/803158543055910
Contact : matthieulecorvaisier@gmail.com

 

– Sud Ouest –

SFL BordeauxStudents for Liberty – Bordeaux
https://www.facebook.com/SFLBordeaux?ref=ts&fref=ts
Contact : valentinsouny@live.fr

 

SFL ToulouseStudents for Liberty – Toulouse
https://www.facebook.com/sfl.toulouse
Contact : alexandre.parenty@ut-capitole.fr

 

– Sud Est –

SFL Aix-MarseilleStudents for Liberty – Aix – Marseille
http://www.sfl-aixmarseille.fr/
http://www.facebook.com/groups/sflaixmarseille
Twitter : @SFLaixmarseille
Contact : marcantoine.achard@gmail.com

SFL Sc Po AixStudents for Liberty Aix (IEP)
Contact : marcantoine.achard@gmail.com

 

 

SFL GrenobleStudents for Liberty – Grenoble
https://www.facebook.com/SFLGrenoble
Contact : benoit.delamoriniere@hotmail.fr

 

SFL LyonStudents for Liberty – Lyon
https://www.facebook.com/SFL.Lyon
Contact : edurand@studentsforliberty.org

 

– Sud –

Quelques étudiants en Corse (Université de Corse Pascal Paoli)
Contact : marchettimarius@gmail.com


[*] Les seltzerockenstroclïonnades, une libre chronique écrite à deux claviers et qui ne s’est pas arrêtée en chemin depuis sa première. Les auteurs, Christophe Seltzer et Thomas Rockenstrocly, sont étudiants en « sciences politiques ». Christophe Seltzer est président du mouvement Students for Liberty – Paris, Thomas Rockenstrocly président du mouvement Think Libéral Sciences Po.

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  • Sympa les « startup weekends ».

    De mon temps, on appelait ça… la beuverie du week-end ou la « fièvre du samedi soir ».

    Et c’était très bien ainsi.

    Bon, les gars, c’est jolis vos trucs et machins là…. mais pensez-vous réellement faire avancer le schmilblick ?

    La liberté vous l’obtiendrez en vous expatriant.

    Prenez vos talents (ou pas), vos idées (ou pas), votre courage (ou pas)… et emportez les ailleurs. Sous des cieux plus cléments.

    Vous échouerez ou réussirez. Mais au moins vous aurez essayé.

    Ici, c’est l’échec… assuré. Garanti.

    Un seul bouquin vous suffit : Atlas Shrugged.

    Et lorsque vous reviendrez, si vous décidez de revenir, alors ce sera en position de vainqueur absolu ; la Bête aura été défaite.

    Tout le reste relève de la branlologie destinée à con-vaincre les futurs con-tribuables de rester ici, pour y être soigneusement tondus.

    • Vous vous trompez. Pas forcément sur le diagnostic pour la France : mon expatriation je l’envisage et je la travaille. Mais sur l’utilité de nos actions. Car même en considérant que la France est perdue (ce qui est loin d’être une certitude) alors toute personne auprès de qui on arrive à promouvoir la Liberté est une personne qui peut faire ce diagnostic, et envisager sa propre expatriation, positive pour elle mais aussi pour… tous les autres expatriés.
      De plus la rencontre entre libéraux, un des objectifs majeurs de nos conférences, leur permet de se mettre en relation plus facilement, de constituer des débuts de réseau, ce qui ne peut être un mauvaise chose, qu’on reste en France ou non.

  • Roh faut lire cc que d’un œil, c’est de très belles initiatives, et même si cela n’aboutit sur pas grand chose, cela a le mérite de faire connaître des idées, de trouver une voie pour sa vie, qd on est étudiant c’est quelque chose qui travaille l’esprit!
    Qd au startup weekend, ça pullule, ah ben si c’est comme la fièvre du samedi soir, on doit bien s’y amuser 😉
    Tout dépends de votre seuil de tolérance à la tonte 🙂

  • Un bien bel article parlant d’un bel espoir dans nos universités. Il faut aujourd’hui débarrasser les campus de l’extrême-gauche, cela devient vital pour que le réalisme, la liberté le progrès (le vrai) s’implante dans la société via une nouvelle génération formée hors de l’influence délétère du marxisme-léninisme.

    On a vu ce que cette f(r)ange de la pensée produit en ces lieux qui étaient censés être ceux de l’universalisme, car l’Université est le lieu idéal de cette expérience ultime. La présence de l’extrême-gauche (et du socialisme) n’a produit en ces lieux invariablement qu’une seule chose, de l’obscurantisme, partout jusqu’ici sur Contrepoints (article récent sur « Le libéralisme et l’extrême gauche »). Dès qu’ils entrent sur des lieux de discussion, celle-ci devient impossible. Ils insultent, diffament, comme dans la vraie vie… Dans la vraie vie, sur les campus, ils barricadent les amphis dès qu’une idée s’opposant à eux apparaît, ils violentent les participants à coups de barres de fer, ils cassent des carreaux et des portes, brûlent les livres, renversent les tables, peinturent les tableaux noirs (tous les symboles de la transmission du savoir)… Ils font cela en France mais aussi au Brésil, au nom de la même idéologie portée fièrement par le PT là-bas, qui vient de gagner les élections au grand dam de la démocratie et au grand bénéfice de la corruption, je le tiens d’un des anciens éminents professeurs de l’USP.

    Dès que je les vois arriver sur ce forum (dont M…., leur représentant ici), je fuis. Je faisais de même dans les entrées de facs et d’écoles que j’ai arpentés. Je faisais un grand tour, pour les éviter, pour ne pas prendre le risque de croiser leur haleine fétide et respirer leur air vicié, toujours en chasse dans un esprit de meute, de meurtre. On ne peut discuter avec ces gens. Un seul outil à leur disposition : l’anathème. Ils vous insultent et après osent vous dire que c’est vous qui avez commencé ! Pas d’argumentation chez eux en dehors de leur chapelle, le tromblon sémantique comme entrée en matière, toute la logorrhée et les dictionnaires inventés par leur maître à penser, Lénine, resurgissent instantanément, physiquement, comme s’ils venaient d’ingurgiter une potion vomitive. M…. avait même demandé à la médiation de Contrepoints que je sois censuré, plusieurs, fois, ma présence en ce lieu lui était intolérable. Je lui tendais un miroir, il voulut systématiquement casser celui qui lui renvoyait son image détestable et détestée.

    Un fait central : les gens de gauche et d’extrême gauche ne s’aiment pas, ils reportent cela sur les autres en disant que le mal est l’autre. La psychanalyse est souvent leur béquille dans la vie. Voilà comment l’extrême-gauche prend le pouvoir, par l’entrisme et la violence, verbale, physique. Prétextant qu’eux sont les purs, eux seuls.

    Elle fait de même sur les campus, depuis 1968. Comme ici et sur tous les forums virtuels qu’elle pollue, petit à petit. Car le forum moderne n’est-il pas la reproduction virtuelle de la place ancienne réelle où tous pouvaient venir échanger et discuter… les gens de paix désirant construire ou reconstruire, réformer et améliorer, finissant par s’en aller dès que la violence prenait le pouvoir, cette dernière s’intronisant alors comme seul vecteur de communication et d’échange. Que le premier d’entre vous me présente une expérience réussie de l’extrême gauche sur cette Terre et je change d’avis ! A ma connaissance, elle n’existe pas, seulement dans leurs rêves.

    Ces lieux (et ces pays) infestés se mouraient alors, se meurent toujours.

    Un autre signe de la corruption, de la duplicité ontologique de la gauche et de l’extrême gauche, un article de ce matin sur une publication voisine presque homonyme, montrant le véritable appétit de démocratie et d’égalitarisme démontré par cette idéologie, dans les faits uniquement que l’appétit d’une nomenklatura jamais rassasiée :

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/marylise-lebranchu-ministre-de-l-injustice-sociale-27-10-2014-1875883_2428.php

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Les auteurs : Miruna Radu-Lefebvre est Professeur en Entrepreneuriat à Audencia. Raina Homai est Research Analyst à Audencia.

 

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