Gaz de schiste : quand Nicolas Sarkozy « change » encore

Après avoir été farouchement opposé au gaz de schiste durant sa présidence, voici que le nouveau candidat Sarkozy est pour son développement.

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Puits de gaz de schiste (Crédits : Beyond Coal and Gas, licence Créative Commons)

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Gaz de schiste : quand Nicolas Sarkozy « change » encore

Publié le 28 septembre 2014
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Par Aymeric de Villaret.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet abrogeait les permis exclusifs de recherche de gaz de schiste accordés dans le sud de la France au printemps 2010.

Il est vrai qu’un peu plus tôt en juillet 2011, avait été votée la loi Jacob sur l’interdiction de la fracturation hydraulique.

En octobre 2011, Nicolas Sarkozy déclarait : « L’exploitation des ressources en hydrocarbures contenues dans notre sous-sol est un enjeu stratégique pour notre pays, mais pas à n’importe quel prix. » « Cela ne se fera pas tant qu’il n’aura pas été démontré que les techniques utilisées (…) sont respectueuses de l’environnement, de la complexité des sols et des réseaux hydrologiques. » « Ça ne se fera pas aux prix d’une fragmentation des terres qui massacrerait ce paysage presque spirituel que l’Unesco a justement choisi de classer au patrimoine mondial de l’humanité. »

Trois ans plus tard, que de changements dans le discours ! Le 25 septembre 2014, le message est : « Je ne peux pas accepter que les États-Unis soient devenus du point de vue de l’énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c’est inacceptable. »

Que s’est-il passé en trois ans qui fasse changer autant d’avis l’ancien président ?

La réponse la plus évidente est à chercher, selon nous, dans les élections présidentielles de 2012 qui s’annonçaient serrées et où il fallait chercher les voix des Verts. Car déjà à l’époque, les cours du gaz américain (Henry Hub) s’étaient effondrés et les perspectives du gaz de schiste aux États-Unis étaient connues.

Cours du gaz (Crédits Shell, tous droits réservés)

La différence majeure est pour les Français la montée du chômage, alors que les États-Unis ont confirmé les perspectives attendues de cette source d’hydrocarbures non conventionnelle.

Avec cette prise de position, Nicolas Sarkozy se positionne en ligne avec les conclusions du rapport Gallois sur la compétitivité et rejoint en quelque sorte le point de vue d’Arnaud Montebourg partisan d’une recherche sur le potentiel du gaz de schiste en France.

Conclusion

Oui, politique quand tu nous tiens, car comment expliquer autrement un tel changement sur la volonté de développer ou non le gaz de schiste en trois ans ? Le réalisme économique prend le dessus et il parait difficile d’être contre à un moment où l’économie n’est pas très florissante.

Peut-on considérer que Nicolas Sarkozy vient de rejoindre Arnaud Montebourg qui, en juin 2013, déclarait : « Qu’est-ce qui interdit d’aller voir ? »

Alors, comme le réclament les industriels, pourquoi ne pas encadrer par la Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux, votée dans la loi Jacob de juillet 2011, les expérimentations ?

Nous reprendrons s’il en était besoin, afin de démontrer que les choses peuvent avancer, le point de vue de Fabrice Verdier, membre de la commission des affaires économiques et président du groupe d’études sur les gaz de schiste de l’Assemblé Nationale, député PS du Gard, qui indiquait lors de l’ouverture d’un séminaire le 2 octobre 2013 organisé dans cette même Assemblée par les Amis de la Terre, que même s’il était contre le gaz de schiste, il était favorable à la recherche dans un cadre public.

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  • «« Oui, Politique quand tu nous tiens, car comment expliquer autrement un tel changement sur la volonté de développer ou non le gaz de schiste en trois ans ? »» (Villaret)

    Villaret : par rigueur intellectuelle, au lieu de flinguer N.S., vous eussiez pu ajouter :
    «« Hors les cinglés d’EELV, tant d’avis scientifiques et technologiques se sont affirmés entre 2011 et 2014 (y compris une position stratégique récente de la Commission U.E.) que la majorité s’accorde maintenant à reconnaître que les risques technologiques ne sont pas plus élevés que d’autres procédés d’extraction ! »»

    Curieux cette manie « idéologique » qu’ont nombre d’acteurs Contrepoints.org de créer une suspicion à l’égard de Sarkozy ! Nous pourrions croire que vous agissez de la même manière que la cellule NOIRE de l’Elysée et des petits juges rouges qui lui sont inféodés !

    • Rho bah oui, pourquoi « créer une suspicion à l’égard de Sarkozy », alors que cet homme est hors de tout soupçon !! 😆

      • Beaucoup de soupçons, mais pas d’action, pas de preuves, pas d’éléments permettant d’aller au bout d’une procédure, et pourtant il y en a un paquet procédures, dont certaines remontent à 20 ans, et jusqu’à présent: rien, nada. Et ne me dites pas qu’il a la main sur la justice avec le gouvernement actuel.
        Gouvernement qui est obligé de le mettre sur écoute, de mettre sur écoute ses relations, sur des motifs légers pour arriver à extraire un bout de suspicion qui tient à moitié la route.
        Désolé, mais tant qu’il n’aura pas été condamné, il est innocent et les soupçons restent ce qu’ils sont: pas grand chose tant qu’ils n’ont pas été étayés.
        Avec tout ce qu’on lui a mis sur le dos, il doit être bien innocent pour qu’aucun juge, avec autant de flics et de moyens à disposition, n’ait réussi à le condamner. Même Lagarde, ils n’ont réussi qu’à lui mettre sur le dos une négligence.
        Jeter le soupçon sur quelqu’un est facile aujourd’hui, très facile, ça s’appelle juste de la calomnie et c’est une ignominie que seuls les gens sans honneur utilisent.
        Et vous pouvez me traiter de sarkoziste, c’est à peu près le seul argument dont vous êtes capable.

        • Pas des soupçons sur des comportement illégaux, non. On laisse ça à la justice s’il le faut.

          Par contre rappeler que Sarkozy à augmenté les impôts comme jamais, à fait exploser la dette publique, à aspergé le pays de règlements, de lois de circonstance.

          Dire et redire pour ceux qui pourrait ne pas se rappeler que Sarkozy s’est lui même défini comme « anti-libéral » et « contre les marchés ». Dire et redire qu’il est socialiste comme l’autre zèbre, juste plus agité et plus corporatiste qu’anti-riches… Mais bon, prendre aux uns pour donner aux autres, chacun déterminé par son appartenance à un groupe, c’est le propre de tous ces gens. Droite ou gauche, qu’importe, socialiste d’abord et prêts à tout pour leur pouvoir personnel et les intérêts de leurs « clients ».

    • si vous lisez ce que j’écris sur le gaz de schiste depuis plus d’un an, vous verriez que je ne suis pas en train de « flinguer ». Mon article avait juste pour but de monter que le gaz de schiste est devenu un débat politique alors qu’il devrait être économique.
      D’ailleurs, comme vous avez pu le constater, je suis plutôt partisan d’aller voir.
      voir sur mon site
      http://aymericdevillaret.wordpress.com/

      • La meilleure preuve de cet aspect politique est la position prise ce jour par Ségolène Royal en disant : « C’est une bulle spéculative, le gaz de schiste »
        Quand on voit l’impact sur mon texte sur le prix du gaz aux États Unis, force est de constater que les prix s’y sont effondrés depuis 3 ans …

      • Un débat de ce type ne peut pas être uniquement économique en raison des avis écolo-politique sur le sujet.
        Vous êtes un expert sur le sujet, vous savez de quoi vous parlez et des effets écologiques sur le sujet. Pas moi.
        J’entends juste les cris d’orfraies poussés par les écolos. Quelle est la part de vrai et de faux dans ce qu’ils disent ? Aucune idée.
        Par principe, je suppose qu’ils mentent parce qu’ils mentent en permanence, mais la majorité des gens vont les croire. Le débat économique n’aura même pas lieu, parce qu’il aura été étouffé par l’écologie politique. (j’utilise le futur, mais c’est faux le débat est clos, Sarkozy tente juste de le rouvrir).
        Pour simplement lancer le débat économique, il faut déjà gagner le débat politique.

  • Petite coquille : « La différence majeure est pour les français la montée du chômage, alors que les Éttats-Unis ont confirmé les perspectives attendues de cette source d’hydrocarbures non conventionnelle ».

  • Certes, il est bon de le voir changer d’avis, mais c’est quand même lui qui en a limité fortement le développement donc dur de savoir s’il est sérieux.
    Et puis même si on exploitait ce gaz nos réserves sont faibles comparées aux gigantesques réserves américaines donc l’effet économique ne suffirait pas à faire rebondir l’économie, juste à la laisser hors de la récession..Et même si on l’autorisait je suis sûr que les règles seraient très contraignantes et limiteraient l’investissement là où l’Amérique a un cadre règlementaire propice à l’innovation et l’investissement. D’ailleurs fait intéressant : la Chine aurait de grosses difficultés à exploiter ses réserves en raison justement des contraintes règlementaires, de problèmes technologiques et géologiques ! C’est là qu’on voit le génie et l’exceptionnalisme américain 🙂

    • Il n’a pas changé d’avis, il a changé de plume ! Gaz de schiste ou autres, il ne voit effectivement pas que l’important est la mise en place d’un cadre réglementaire et fiscal favorisant l’initiative. L’exemple des années 70 devrait pourtant lui rappeler (à sa plume sinon à lui) qu’on peut très bien se faire des testicules en or en allant exploiter les hydrocarbures chez les autres. Mais aujourd’hui en France on retrouvera peut-être du pétrole, mais on a renoncé à avoir des idées.

    • Entièrement d’accord! Il ne faut pas oublier que les gouvernements français quels qu’ils sont, sont étatiques-socialistes………

  • et si le gaz de schiste se trouvait à l’emplacement de l’élysée , ou à proximité des habitations ou vivent les sarkozy et les pros gaz de schiste , seraient ils d’accord ces gens là de voir leur proche environnement dévastés et pollués ? ça m’étonnerai !!! la france ne dispose pas d’étendus vaste comme l’amérique ; la france est un petit pays , on ne peut pas tout se permettre comme le font les américains ; on ne peut pas continuer à pourrir le monde pour la croassance à tout prix , le fric à tout prix , l’enrichissement d’une poignée à tout prix ….allez défoncer des endroits en ardèche , une région magnifique , pour en tirer du gaz de schiste , je ne suis pas d’accord ;

    • Pourquoi l’environnement serait-il pollué??

      • faite des recherches approfondies ; en amérique , tout ceux qui habitent à proximité des endroits ou se font les recherches de gaz de schiste ont des problêmes environnementaux , ainsi que des problêmes de santé , parce que pour les sociétés , ces problêmes là sont secondaires ; s’il n’y avait pas de danger , ça se saurait , et l’on tergiversserait moins à forer , ici là et ailleurs ; du moment que ça chipotte , c’est que quelque chose ne va pas ;

        • C’est clair que, comme les OGM, ça doit visiblement rendre obèse. Pour le reste, l’existence de réactions de menteurs de parti pris ne signifie pas « que quelque chose ne va pas ». Mais pas de problème, rendons les exploitants responsables de compenser tout dommage avéré aux populations. D’ailleurs, il me semble qu’aux US, ils le sont, même pour des dommages pas très avérés. Et de combien de procès avons-nous les comptes-rendus ?

        • C’est ou que c’est écrit toutes ces catastrophes ?
          Des sources (et pas des rumeurs et autres mensonges escrologistes).
          D’un autre côté, je préfèrerais s’ils interdisent l’exploitation car les éventuels profits seront gaspillés en aides et autres meilleurs services publiques du monde, à l’exception de ce qu’ils détourneront à leur profit.
          Si un jour, un gouvernement libéral jaillit du chaos collectiviste , alors ce gaz sera utile a tous.

        • C’est ou que c’est écrit toutes ces catastrophes ?
          Des sources

        • Je ne sais pas trop où il y a tous ces problèmes… A part dans le torchon biaisé « gasland » et le coup des vaches mortes et des robinet qui prennent feu, tout ça n’ayant aucun rapport avec les forages.

          Bref, les gens qui ont des puits près de chez eux (sur leurs terres) en sont ravis: ils gagnent de l’argent et n’ont semble-t-il pas de problèmes de santé ni avec l’exploitation de leurs terres. Ce sont plutôt les voisin un peu plus loin et qui n’ont pas de forages chez eux qui sont soudainement très mal, d’un mal inexplicable qu’aucun médecin n’arrive à diagnostiquer et qui n’a aucun impact sur leur vraie santé. C’est juste qu’au lieu de voir un généraliste ils auraient du consulter un psy, leur affection s’appelle « jalousie ».

    • Le gaz de schiste ne sert pas à « pourrir le monde pour la croassance à tout prix , le fric à tout prix , l’enrichissement d’une poignée à tout prix ».

      Il sert à atténuer la pauvreté en proposant une énergie moins cher.

    • « pourrir le monde pour la croassance à tout prix »

      On n’a plus le choix, faute d’avoir été raisonnable avant il faut trouver des solutions de croissance. La croissance est indispensable au remboursement de la dette. L’autre solution est de tailler très fortement dans les budgets pour restaurer des marges de productivité avec un prix social énorme.

      Il y a un moment où il faut ouvrir les yeux : le social et l’écologie ont des coûts élevés et l’un se fait au détriment de l’autre. Il n’est pas évident que les GdS soit la solution, mais l’opposition systématique à toute solution est clairement un problème.

    • j’ai assisté la semaine dernière à une conférence sur les gaz de schiste animée par un enseignant chercheur de l’université de belfort montbéliard. il s’est présenté comme étant « personnellement opposé à l’exploitation des gaz de schiste », mais il nous a assuré qu’il ne voulait pas nous influencer.
      il nous a donnée quelques chiffres : un point d’extraction de gaz de schiste est tout petit, typiquement un rectangle de 400 mètres sur 800, soit 32 hectares, soit 0,32 km2.
      il a laissé entendre qu’il fallait d’énormes quantités d’eau, de l’ordre de 100 000 m3 d’eau pour chaque forage. dit comme ça, c’est sûr que ça parait énorme. sauf que :
      – chaque année, il pleut en france relativement beaucoup, et dans ma région (jura franco suisse) c’est facilement 2 000 mm de pluie par an. un rapide calcul, 100 000 m3 sur 32 hectares, c’est 30 cm de pluie sur le site, c’est 2 mois de pluie en moyenne. je ne trouve pas ça si énorme.
      – en réalité, sur wikipédia, la quantité d’eau nécessaire serait de l’ordre de 10 à 30 000 m3 par forage, pas 100 000 m3 (a t’il voulu nous tromper ?). en réalité, la quantité d’eau nécessaire représente moins de 10 cm de pluie sur le site, ce qui est finalement très peu d’eau.

      il nous a parlé de la pollution de cette eau par tous les additifs (des centaines de produits chimiques), laissant entendre que cette eau était définitivement polluée… en réalité, il faut à 90 %de l’eau (ce n’est pas un polluant), 10 % de sable (inerte, ce n’est pas un polluant) et 0,5 % d’additifs. il suffirait de laisser décanter tout simplement l’eau récupérée pour pouvoir la rendre à l’environnement sans problème de pollution. exactement ce qui est fait dans n’importe quelle station d’épuration des eaux de n’importe quelle ville de france. personnellement, je ne vois pas vraiment ce qui est difficile ici.

      point positif, il tient personnellement pour acquis que l’allemagne va dès 2015 ou 2016 se lancer dans la fracture hydraulique des gaz de schiste, en raison des problèmes de plus en plus aigus de fourniture électrique (comme c’est étrange). dès 2015 si il y a un black out électrique cet hiver, en 2016 sinon.
      et tous les pays européens, france y comprise, attendraient qu’il y en ait un premier qui se lance (ce serait donc l’allemagne) pour suivre ensuite comme un seul homme.

      quand à sarkozy, c’est une bonne nouvelle qu’il reconsidère sa position.

      • « l’allemagne va dès 2015 ou 2016 se lancer dans la fracture hydraulique des gaz de schiste, en raison des problèmes de plus en plus aigus de fourniture électrique  »

        Je viens d’entendre les écolos de Greenpeace à propos du charbon en Allemagne : ils sont catastrophé, car ils commencent à comprendre que les centrales nucléaires seront pratiquement totalement remplacées par des centrales au charbon (les allemands évacuent des villages entiers pour exploiter les mines de lignite). Qu’espéraient-ils avec ses éoliennes qui ne produisent que 20% du temps et toutes ensemble, dont la nuit quand ça sert à rien ?

        Nous on n’a pas de charbon mais on a des idées. Comme la connerie des écolos est incontournable et qu’ils veulent leurs moulins à vent, il faudra faire avec ce qu’on a pour remplacer le nucléaire : le gaz de schistes (en il va en falloir des km3). On n’est plus à une connerie près après tout.

  • Est-ce que Sarkozy deviendrait réaliste ? La fracturation « propre » des roches mères avec du propane liquide sous pression, ce dont parlait Montebourg, est une réalité qui a fait ses preuves aux USA. Tous les arguments présentés par les écologistes sont fallacieux et il serait temps sinon urgent que la France envisage l’exploitation du trésor qui se trouve dans son sous-sol. J’en ai déjà parlé sur mon blog en mai dernier :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/05/24/france-fracking-ou-pas-fracking-question-a-1000-milliards-deuros/

    • « Est-ce que Sarkozy deviendrait réaliste ? »

      Non, il est redevenu candidat. C’est-à-dire qu’il va dire l’inverse de ce qu’il a fait et de ce qu’il fera de nouveau en tant que Président.

    • Le problème, c’est pour quoi faire. Si c’est pour distribuer les profits en subventions et autres gabegies dont sont spécialistes nos élus ,laisser ce gaz à sa place en attendant des jours politiquement meilleurs ne serais peut etre pas plus mal.

  • A l’époque il y avait eu un accord préalable à la chambre entre UMP et socialistes favorable au gaz de schiste. Ce sont les socialistes qui ont, avec Mr.Ayrault à leur tête, trahis et sauté dans le train nihilo-catastrophiste écolo.
    La politique minable de la gauche a fait perdre 10 ans à la France.

  • Les choses ne sont pas aussi simples et vous le savez : Encore un anti-sarkozyste primaire.
    La position d’un Montebourg ou même d’un Hollande sur l’éventuelle exploitation puis la mise sous le tapis c’est quoi, si ce n’est du politique ?!

    http://debats.terrafemina.com/planete-sciences/581-pour-ou-contre-lexploitation-du-gaz-de-schiste/12856-la-chronologie-du-gaz-de-schiste-en-france

  • A quoi sert le gaz naturel en France ?

    Principalement, à chauffer les maisons et les batiments et produire de l’eau chaude sanitaire (le gaz utilisé pour cuisiner représente moins de 2 millions de TEP ( tonne d’équivalent pétrole)).

    Si la France avait investi dans l’isolation, la géothermie et la biomasse il y a 40 ans, après le premier choc pétrolier, notre consommation annuelle de gaz naturel sera d’environ 15 millions de TEP au lieu de 37,5 millions de TEP actuellement.

    Ce qui sera une bonne chose d’un point de vue géopolitique et permettrait de réduire de 9 milliards d’euros par an nos importations de gaz naturel.

    Voir
    Consommation primaire de gaz naturel en France 1970-2013.
    http://img4.hostingpics.net/pics/866649Francegaznaturel.png

    • On déjà investi un nombre de milliards respectables dans les économies d’énergie, avec le pompon ces dernières années à faire des maisons qui coûtent entre 30 et 60% plus cher. Ca nous a tellement rapporté que notre endettement vient de passer les 2000 milliards. Laissez donc la France tranquille, et dites-vous bien que si les investissements rapportaient, l’état n’aurait pas besoin d’inciter à les faire.

      • La dette a augmenté de 610 milliards d’euros pendant le mandat de Sarkozy

        Je ne savais pas que Sarkozy avait dépensé 610 milliards d’euros entre 2007 et 2012 dans les économies d’énergie.

    • Ouhla !

      il sera : futur
      il serait : conditionnel
      il aurait été : conditionnel passé

      « Ce qui sera une bonne chose d’un point de vue géopolitique et permettrait … » futur + conditionnel (incohérence de temps) en place de : conditionnel passé + conditionnel passé (incohérence de raisonnement)

      Manque de maîtrise du français (niveau primaire) ou manipulation sémantique ?

    • Il faut arrêter avec cette hystérie à propos de l’isolation. Dans quelques rares situations, c’est intéressant, mais dans la majorité, c’est une illusion.

      Le chauffage représente entre 50 et 70% de la consommation d’énergie. Si la consommation moyenne d’un ménage est de 2000 euros par an, dont environ 50% de taxes, le chauffage représente au plus 1400 euros TTC qui pourraient être concernés par une meilleure isolation (mais seulement 700 euros HT d’énergie réellement consommée). En divisant par un facteur deux la facture de chauffage grâce à l’isolation dans une hypothèse très optimiste, on peux espérer faire au mieux 700 euros TTC d’économie dans l’année (seulement 350 euros HT d’énergie par an). Des travaux d’isolation sérieux (murs et toiture) coûtent au bas mot 25000 euros en moyenne par logement, en étant encore une fois très optimiste. Je vous laisse calculer le nombre d’années nécessaires pour amortir l’investissement. C’est tout simplement absurde ! Autre aspect de la question, non moins ridicule : il y a plus de 30 millions de logements en France. 25K fois 30M : 750 milliards à investir pour isoler proprement tout ce petit monde.

      Ce qui est nettement moins ridicule, c’est qu’on a bien compris le projet des socialauds escrologistes : taxer à mort l’énergie (100, 200, 300%, ou pourquoi pas 1000% de taxes) pour achever de ruiner la France et les Français. Qu’ils aillent au diable !

      Une manière beaucoup plus simple et directe de rendre du pouvoir d’achat au ménages serait de supprimer les taxes actuelles sur l’énergie, survivance absurde de la gabelle, dont une bonne part sert à financer la corruption des moulins à vents. Instantanément, le coût de l’énergie serait divisé par deux.

      • Si vous donnez les vrais chiffres vous allez ruiner les marchands de fenêtre. C’est pas sympa. A propos, la dette est aussi une taxe, puis qu’elle est gagée sur notre patrimoine. C’est la même chose que si on versait nous même l’argent à l’état après avoir emprunté, et qu’on laissait la dette en héritage à nos enfants. Entre les impôts, les taxes sur tout et n’importe quoi qu’ils inventent sans cesse, et la dette ils vont arriver un jour à nous taxer à plus de 100% sans même s’en rendre compte.

    • Et si on utilisait déjà l’énergie dont on dispose de façon correcte? J’ai souvenir d’avoir lu qu’une grosse partie de l’électricité nucléaire était mise a la terre la nuit par manque de consommateur. (Est ce vrai?)
      Cette électricité en excès pourrait très bien hêtre consommée pour le chauffage(ou prechauffage pour les circuits a eau) Mais difficile si l’électricité est surtaxée comme actuellement .

      • « J’ai souvenir d’avoir lu qu’une grosse partie de l’électricité nucléaire était mise a la terre la nuit par manque de consommateur »

        Intéressant ! A vérifier et à approfondir.

        Et à rapprocher du fait qu’on a interdit l’éclairage nocturne histoire de saboter EDF.

        • Sur le site de rte-france, en regardant rapidement, on voit que la production de gaz et thermique est stable dans la journée, étonnant, vu la variation de la consommation en France et de l’export qui semble être »assez » stable.

          En fait la production nucléaire varie de 38000 à 44000 MWh.
          Cela ne suffit pas, la différence de consommation étant de 12000 MWh.
          Au passage, les barres sont-elles descendues pendant la nuit, ou la vapeur est relâchée ?
          L’hydraulique varie de 4 à 6000 MWh, le pompage 0 à 2600 MWh. Si on regarde de plus près, l’export varie de 7 à 12000 MWh.

          Dans les conditions actuelles, cela semble tenir, avec peut-être un peu de gaspillage sur les centrales nucléaires. Qu’en sera-t-il en hiver ou si des lignes export cassent ?

  • Ce n’est pas Sarkozy qui a bloqué les explorations de gaz de schiste, c’est Chirac avec le principe de précaution.

    Première étape, encadrer l’article 5 pour éviter l’interprétation des juges rouges sur la notion de risque.

    Deuxième étape, un référendum sur la transition énergétique.

    Il n’y a pas de lit de roses…

  • Compte tenu du processus d’extraction nécessitant la multiplication des puits, le GDS ne sera pas exploité à grande échelle tant qu’on n’aura pas réformé en profondeur (c’est le cas de le dire) les codes civil et minier dans un sens exclusivement favorable au propriétaire du sol. Chaque propriétaire a en effet intérêt à s’opposer par tous les moyens imaginables à l’exploitation du GDS tant qu’il n’en touchera pas directement les bénéfices. L’expropriation définitive de l’Etat de toute forme de propriété, sauf rares exceptions, est un préalable nécessaire à l’exploitation du GDS.

  • Certes, il change d’avis et c’est une bonne chose, ça montre juste qu’il écoute, qu’il apprend et qu’il réfléchit. Ca change d’un président actuel qui reste coincé dans son dogme archaïque.
    Cela dit, vu ses actions précédentes, il convient de rester prudent sur ce qu’il dit.

    • Quand c’est parce qu’on écoute, qu’on apprend et qu’on réfléchit qu’on change d’avis, il vaut mieux expliquer la démarche, sinon on pourrait croire que les motifs sont en fait bassement électoraux.

      • Pas faux et même exact 😉
        Cela dit, ce n’est pas avec ça qu’il gagnera des voix supplémentaires, quand on voit le déchaînement des antis qui promettent l’apocalypse et pire encore si on extrait un once de gdc. Je pense que la télé ne vas pas tarder à enchaîner les reportages les plus horribles qu’on puisse trouver.
        Soit il tient le même avis dans deux mois, soit il en change encore.

  • Le développement et la richesse de la France se sont fait grâce au charbon, infiniment plus polluant que les technologies modernes.
    Les mineurs de fond savaient que leur espérance de vie dépasserait rarement 60 ans, et ils étaient fiers de leur métier, par patriotisme.
    Les pauvres doivent se retourner dans leurs tombes!

  • Les commentaires sont fermés.

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