Le regard de René Le Honzec.
Le discours de Valls a été purement politique, avec effets de manche pour rassurer son camp et faire guili-guili aux frondeurs. Il en est ainsi depuis qu’Hollande est au pouvoir, des déclarations non suivies d’effets, tout simplement parce que telle décision est impromptue, comme la réforme régionale griffonnée sur une nappe ou la poussée de tension démagogique des 60 000 emplois enseignants, sortie dans un emballement de micro, le tout avec des conseillers genre Aquilino ou Thévenoud. Ces initiatives n’étant ni pensées ni mûries, elles n’ont pas de prolongements pratiques. Valls ayant embrassé sur la bouche Gattaz est-il le même ravageur du vote de confiance ?
Comment seraient financées les différentes dispositions évoquées ? Je passe sur l’incapacité de construire les logements promis, de restaurer l’industrie, la délinquance, le chômage, la dette, la croissance. Ils sont socialistes, ils ne savent pas faire. Madame Delaunay, ancienne ministre déléguée aux personnes âgées, millionnaire, se fend d’une déclaration sur la déconnexion des politiques de la réalité. On le savait, Madame, avant vous, semble-t-il. Nous le comprenons au gouffre révélé par la mesure annoncée par le premier ministre d’un petit geste envers les petites retraites. 40 euros sur un an, ce n’est plus un coup de pouce, c’est un doigt d’honneur… Pendant que Hollande va bombarder de centaines de millions d’euros les Méchants en Irak (Je n’ose plus dire les Islamistes, ou l’État islamistes : on nous demande de parler de “Kadesh”, ce qui serait un mot de là-bas, qui permettrait de ne plus stigmatiser…
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