« Les faucons crient au loup ! », selon Paul Krugman

Pour Paul Krugman, les économistes qui annonçaient les dangers d’un retour de l’inflation sont désormais disqualifiés.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Paul Krugman (Crédits : Rachem Maddow, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« Les faucons crient au loup ! », selon Paul Krugman

Publié le 1 septembre 2014
- A +

Par Thierry Godefridi

Paul Krugman (Crédits : Rachem Maddow, licence Creative Commons)

C’est sous ce titre que Paul Krugman se gaussait, dans une tribune parue dans l’International New York Times des 23-24 août 2014, des membres du conseil de la banque centrale américaine (la Fed) qui, depuis plusieurs années, dénoncent le danger d’une recrudescence de l’inflation. Ils se sont trompés à chaque fois, signalait-il, mais ils persistent. Tous les économistes sont susceptibles de se tromper, moi inclus, admettait Krugman, mais les faucons de l’inflation ne semblent nullement disposés à tirer les leçons de leurs erreurs ni n’essaient de comprendre comment ils ont pu s’égarer à ce point.

« Eh bien, quand les mythes économiques ont la vie dure, l’explication est habituellement à chercher dans le domaine politique – et, en particulier, dans la défense d’intérêts de classe, continuait-il. Dans la mesure où les riches détenteurs d’obligations peuvent tout autant profiter de l’inflation qu’en souffrir, ces intérêts de classe s’avèrent moins évidents en matière d’inflation que, par exemple, en matière de diminution de la pression fiscale mais il n’en reste pas moins que l’exigence d’austérité monétaire, malgré un niveau de chômage élevé, émane toujours de la droite. » Et, dans la foulée, de mettre en cause Friedrich Hayek, Paul Ryan (le membre républicain du Congrès) et ces politiciens républicains dont les idées en matière économique s’inspirent des romans d’Ayn Rand et les accuser d’un manque total de foi, typique de leur engeance conservatrice, dans l’aptitude d’un gouvernement à faire quoi que ce soit de positif.

Paul Krugman (« Prix Nobel d’économie » 2008 et faiseur d’opinion au travers de la tribune qu’il tient dans le New York Times depuis 1999) s’est laissé aveugler par ses émotions et ses amalgames. En effet, que les riches soient réfractaires à l’inflation paraît élémentaire : leurs avoirs seraient directement exposés à cette forme de répression financière que constitue l’inflation. Pour ce qui est de Hayek et du rôle de l’État, l’éditorialiste versait dans l’approximation. Ne lit-on pas : « Il n’y a pas de système rationnellement soutenable dans lequel l’État ne ferait rien ». Chez Marx, Lénine, Keynes ? Non, chez Hayek. Étonnant ? Pas vraiment ! « Il est important de ne pas confondre l’opposition <au planisme et au collectivisme> avec une attitude de laissez-faire dogmatique », écrivait-il encore dans La Route de la servitude.

Friedrich Hayek était non seulement un économiste (tout comme Krugman) mais il était aussi avant tout un philosophe. Sa pensée se situait d’abord sur le plan de la théorie de la connaissance et, sur ce plan, Hayek était convaincu que la concurrence était le meilleur moyen de laisser s’épanouir les individus et récusait toute autre méthode consciente de coordination des efforts humains qu’il jugeait inférieure.

Mais, pour garantir à tout un chacun le libre cours de son industrie, le libéralisme requiert un cadre juridique élaboré. Aux yeux de Hayek, l’État doit jouer un rôle vaste et incontestable dans le domaine législatif. Le libéralisme ne nie d’ailleurs pas non plus à l’État certains types d’action gouvernementale, voire de coercition pour préserver les droits individuels. Il lui refuse, en revanche, l’usage de celle-ci comme principe d’organisation sociale et comme substitut à l’action des acteurs économiques individuels.

Que la vie économique et sociale devienne de plus en plus complexe ne rend pas l’intervention de l’État – ni celle de quelconques experts – plus nécessaire, relevait aussi Hayek. Cela oblige davantage le recours à une méthode qui échappe à tout contrôle conscient car l’esprit humain ne peut suffire à cerner tous les aspects de l’économie et de la société en même temps. Parlant de l’incertitude, du hasard et des interactions entre toutes les données connues et inconnues de la société et du monde, Nassim Nicholas Taleb ne disait pas autrement dans son livre Antifragile – Les bienfaits du désordre et témoignait, sans que ce ne fut son propos, de toute l’actualité de Friedrich Hayek.

Paul Krugman concluait sa tribune en déclarant que les dernières personnes dont il convenait de demander l’avis <en matière de politique monétaire> sont celles qui ont mis en garde contre l’inflation d’année en année. « Écoutons-les poliment en guise de bonnes manières, puis ignorons-les. » Les soi-disant experts du planisme feraient volontiers le pari de l’omniscience et l’économie du débat contradictoire. De cela aussi, Hayek avertissait !


Sur le web.

Voir les commentaires (25)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (25)
  • Krugman est une boussole qui indique le sud.
    Cet imbécile a quand même dit, non seulement que la crise immobilière était très improbable, mais que la bulle immobilière était une bonne chose, puisqu’elle permettait aux américains de prendre de plus gros emprunts pour consommer encore plus à crédit.
    Il raisonne complètement à l’envers.

    • Cette buse chantait les louanges du modèle argentin il y a encore quelques mois et fait maintenant comme si de rien n’était.
      Pendant la fameuse bulle immobilière, il ne voyait pas d’inflation non plus, parce que tel le néokeynésien moyen il ne sait que regarder le CPI.
      Même chose aujourd’hui.

  • Krugman est pressé. Il est dans l’urgence de sa démonstration le temps qu’elle peut sembler valide au public naïf, profitant du fait que les interventions de la Fed produisent encore quelque effet.

    Dès que la Fed rendra au marché les actifs accumulés, notamment publics, ou qu’elle les supprimera sans autre forme de procès, alors le papier brûlera les doigts des investisseurs ou l’inflation laminera l’économie US. Vu l’ampleur irraisonnée des engagements pris, les Etats-Unis seront confrontés à des conséquences économiques sur plusieurs décennies, au travers d’une succession de crises plus sévères les unes que les autres, agrémentés de cycles brutaux déflation/inflation, défiance/confiance, peur/avidité. Les conséquences des interventions de la Fed sont particulièrement difficiles à observer et le resteront longtemps, ce qui dans l’intervalle favorise les analyses politiciennes plutôt qu’économiques dont se délecte Krugman. Pour preuve de la difficulté d’analyse, certains ont tendance à isoler les crises de 2000 et de 2008 comme s’il s’agissait de deux événements distincts mais il n’en est rien. Il s’agit de la même crise, ayant la même origine, bien que les causes superficielles soient différentes.

    Ceci dit, Krugman a encore un peu de temps devant lui pour claironner sans vergogne ses fadaises, car la Fed ne renoncera pas à sa politique tant que son protégé Obama sera au pouvoir et que son successeur désigné au parti démocrate n’aura pas été élu, si toutefois l’héritier y parvient. Quant aux républicains, si jamais ils assument le sale boulot, ils le paieront cher, vu l’ampleur de la correction à réaliser. Le piège est tendu.

    Il faut noter que les ménages américains subissent déjà l’inflation niée par Krugman, même si elle demeure encore marginale. L’inflation officielle oscille en effet entre 2 et 4% alors que les revenus stagnent. Mais peu importe le lent appauvrissement des Américains au bénéfice de l’Etat obèse tant qu’ils ont foi en lui, n’est-ce pas ?

  • Oui il a raison nous nous sommes trompé et il faut en tirer les conclusions, mais il devrait faire preuve d’un peu moins d’arrogance (« Écoutons-les poliment en guise de bonnes manières, puis ignorons-les. ») car lui aussi s’est trompé dans le passé, très souvent, et pas qu’un peu.

    • il s’est non seulement trompé dans le passé mais se trompe toujours

      • Je ne parle pas en termes de recommandation de politique économique, mais en termes de prévision, étant donné que vous n’avez pas de boulle de cristal, vous ne pouvez pas dire à coup sur que ce qu’il prévoit aujourd’hui sera nécessairement erroné, la preuve il a eu raison sur l’inflation.

        • Je ne crois pas qu’il ai eu raison à propos de l’inflation. De ce que je sais, la FED paient actuellement de l’interet sur l’argent que les banques gardent dans leurs coffre. C’est du jamais vue. Les banques préfèrent garder l’argent dans leurs coffres. C’est beaucoup moins risqué et plus payant.

          Donc la FED a imprimer une tonne de monaie mais elle n’est jamais venue en circulation. De plus, la FED donne maintenant, de cette facon, de l’argent des contribuables aux banques pour garder l’argent dans leurs coffres. À mon avis c’est extrêment pervers. L’effet, lorsque tout redeviendra normal, devrait être dévastateur. Je suis content de ne pas habité aux USA pour le vivre.

          • Il a eu raison sur l’inflation puisque l’inflation n’a pas explosé…

             » De ce que je sais, la FED paient actuellement de l’interet sur l’argent que les banques gardent dans leurs coffre. C’est du jamais vue.  »

            Non ca n’est pas du jamais vu, la FED a toujours rémunéré les dépôts des banques, ca fait partis des trois principaux taux utilisés dans le cadre de la politique monétaire, en fait ce taux est même beaucoup plus faible aujourd’hui.
            En suite cette donnée était connu lorsque nombre d’économistes monétaristes/autrichiens prévoyaient une explosion de l’inflation, qui n’a pas eu lieu.

             » Donc la FED a imprimer une tonne de monnaie mais elle n’est jamais venue en circulation  »
            La FED n’a rien imprimé du tout, elle a créé de la monnaie pour acheter des titres de créance sur le marché, cette argent a donc defacto était mis en circulation, en revanche cela a été contrebalancé par la réduction de la quantité de monnaie privé (celle mise en circulation par les banque via l’accord de crédits), c’est effectivement pour cela que l’inflation n’a pas explosé comme le prévoyait les économistes monétaristes et ceux de l’école autrichienne.

             » De plus, la FED donne maintenant, de cette facon, de l’argent des contribuables aux banques pour garder l’argent dans leurs coffres  »
            La FED l’a toujours fait et le taux de rémunération des dépôts n’a jamais été aussi bas.
            De plus en l’occurrence cela a précisément un effet anti-inflationniste, donc il faut être cohérant.

             » Je suis content de ne pas habité aux USA pour le vivre.  » La zone euro se sera explosé dans le mure bien avant les USA, qui vont entre temps largement bénéficier de la fuite des capitaux.

        • Bien sûr que si, on peut le dire. Dès 2006, les bons économistes (donc, pas Krugman) ont commencé à annoncer la crise immobilière. Début 2008, ils avaient encore tort. Ce sont les mêmes qui prédisent l’inflation maintenant.

          • Heu non, ils (Peter Schiff, Marc Faber, Jim Rogers…) prédisaient l’inflation en 2009, après que les QE est démarré, il y a 5 ans…et ils l’annoncé pour tout de suite, maximum 2010-2012, ils se sont planté, c’est un fait, à présent ils n’osent même plus en parler la plus part du temps (Sauf Schiff qui prétend qu’il y a 6 à 9% d’inflation par an) et on est rentré dans la phase de réduction rapide du QE, qui sera totalement terminé l’an prochain.

        • La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir. Sauf que, contrairement à ce que Kurgman laisse croire, l’avenir n’est pas encore arrivé.

          Empiriquement, Krugman ne peut pas avoir raison, ni tort d’ailleurs, à propos d’un sujet qui n’est pas encore observable en totalité, la Fed n’ayant toujours pas abandonné ses programmes de facilité, ni ses taux nuls. Et comme il ne fait pas de doute qu’elle accompagnera Obama jusqu’au bout, ces programmes ne sont pas près d’être terminés. C’est seulement lorsque la situation sera normalisée et qu’on en aura subi les pleines conséquences qu’on pourra valider ou infirmer les positions des uns et des autres. Krugman, tout à son agenda de politicien mais certainement pas d’économiste, est pressé d’annoncer sa victoire tant que c’est possible.

          Sans surprise, des voix s’élèvent de-ci de-là pour exiger qu’on ne termine jamais les QE ni les taux nuls, ce qui revient à nationaliser purement et simplement la création monétaire, pierre supplémentaire à l’édifice totalitaire qui tenaille les USA. Les Américains n’ont pas fini de goûter à la pauvreté socialiste.

          • S’agissant des prévisions sur l’inflation, non seulement l’avenir est arrivé, mais il est derrière nous, les QE ont été mis en place en 2008-2009, puis ils ont été augmenté, puis à présent ils sont en train d’être suspendu, fin programmé en 2015, entre temps il n’y a pas eu d’hyper inflation, voila…

             » Empiriquement, Krugman ne peut pas avoir raison, ni tort d’ailleurs, à propos d’un sujet qui n’est pas encore observable en totalité, la Fed n’ayant toujours pas abandonné ses programmes de facilité, ni ses taux nuls  » Oui puisque si ces programmes n’ont pas déclenché de forte inflation, c’est une restriction de la politique monétaire qui va le faire, MDR, pas très autrichien comme raisonnement…

             » Et comme il ne fait pas de doute qu’elle accompagnera Obama jusqu’au bout, ces programmes ne sont pas près d’être terminés  » Et bien il faut s’informer de temps en temps, ces programmes ont déjà été divisé par deux, la fin est programmé pour l’an prochain, et on évoque même une hausse des taux.

            • « ces programmes ont déjà été divisé par deux, la fin est programmé pour l’an prochain, et on évoque même une hausse des taux. » Bienheureux les faibles d’esprits qui croient la parole de la Fed. On verra bien… Une bonne petite chute des marchés de 20 ou 30% dans les mois à venir, et hop, l’excuse d’un nouveau QE est inventée pour finir le mandat de Barrrrrack ! En attendant, le QE a beau être divisé par deux ou même trois, l’injection de morphine-dollar continue d’augmenter tranquillou dans le grand corps malade US et l’érection pornographique des marchés se poursuit sans relâche. Ces programmes n’ont pas déclenché d’inflation, et pour cause, l’inflation apparaissant lorsque les contreparties sont supprimées. A ce moment seulement, on peut dire que l’avenir est derrière nous à ce sujet.

              • Je crois que vous ne comprenez pas, le QE a DEJA commencé à être réduit…on appel ca le tappering.
                 » l’inflation apparaissant lorsque les contreparties sont supprimées  » les contreparties ?

                • @seb
                  ce que vous ne comprenez pas, c’est que toute la création monétaire faite ces dernières années aux US pour essayer de relancer l’économie (donc depuis 2008/2009) n’est pas encore parvenue dans l’économie « réelle », mais qu’elle a fait bulle dans des tas d’actifs financiers – « économie virtuelle » ( principalement dettes d’états et dans une moindre mesure, boursier). Ce qui fait que lorsque la virtuelle va se déverser dans le réel, ça va forcément produire quelque chose (certainement inflation).
                  N’étant pas du tout un spécialiste moi même, je vous invite à plus de lecture sur l’institut des libertés par Charles Gave (institutdeslibertes.org) et sur le blogalupus (blogalupus.com) qui passent beaucoup de temps à expliquer ces phénomènes

                  • Ca merci je l’ai parfaitement compris, d’ailleurs je l’ai expliqué dans un commentaire juste avant, LOL, DONC il ne fallait pas prédire une explosion de l’inflation si vous saviez que ca allait seulement booster le prix des actifs, sachant que dans un monde ouvert l’effet richesse tend d’avantage à booster les importations que l’inflation.

                • C’est « tapering », et cela veut seulement dire un ralentissement des achats de bonds et treasuries par la Fed, sûrement pas une vente de ces actifs toxiques qui ont une valeur de marché largement inférieure à leur prix d’achat. Ils ralentissent juste la croissance de la bulle.

                  Les « actifs » de la Fed approchent les 5.000.000.000.000 €. Quand ca va pêter, il vaudra mieux ne pas être sur le chemin.

  • « En effet, que les riches soient réfractaires à l’inflation paraît élémentaire : leurs avoirs seraient directement exposés à cette forme de répression financière que constitue l’inflation. »

    Mais c’est qu’il croit que les « riches » possèdent leur épargne sous forme de cash…
    Ce sont les petits épargnants qui seront sanctionnés par l’inflation et les entrepreneurs.

    L’Argentine, le Japon, le Venezuela, ça ne lui suffit pas ?

    • Exactement !
      La famille Fabius a beaucoup de biens immobiliers, des tableaux de maître.
      Cela ne craint pas vraiment l’inflation comme la monnaie, ou … une rente viagère.

    • Lol c’est clair ! au contraire les riches bénéficient de l’inflation du prix des actifs ! de la même manière que quand les taux baissent, le prix des obligation augmentent, et non les revenus qu’elles produisent !

  • Vous savez, quand vous voulez connaitre la vérité il faut toujours écouter les deux côtés. Donc je suis allé lire l’article complet sur le NYT. J’espérais qu’il explique son point de vue… Il ne l’a pas fait. Il s’est contenté de vomir sur un peu tout ce qui bouge sans argumenter un pouce sur pourquoi il avait raison.
    C’est dans ce genre de cas que je me dis que nous, libertariens, somment dans le vrai.

  • Un micro-économiste qui donne des leçons de macro-économie, c’est comme si Modiano t’expliquait Kant du haut de son Nobel de littérature. Tu donnes un prix Nobel de micro-économie à un Krugman, un Tirole, et après ils se pensent fondés à donner des leçons de macro-économie.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE...

 

Écarts économiques Chine/États-Unis

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints... Poursuivre la lecture

3
Sauvegarder cet article

Un article de Ryan McMaken

Selon l'indice Case-Shiller, les prix des logements ont augmenté de 44 % depuis février 2020. Il ne s'agit bien sûr que d'une moyenne, et certains marchés ont connu des augmentations de prix bien plus importantes. Toutefois, même sur les marchés immobiliers de l'Amérique moyenne, où les prix sont censés être plus raisonnables que sur les côtes, les prix ont grimpé en flèche.

À Cleveland, par exemple, l'indice a augmenté de 40 % depuis le début de 2020. Au cours de la même période, l'indice a augmenté ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles