Le partage, c’est vraiment trop libéral : interdisons-le !

Les plateformes de don et d’échange entre particuliers créent une concurrence nouvelle et beaucoup trop libérale. Heureusement, certains entament la lutte avant qu’il ne soit trop tard.

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Le partage, c’est vraiment trop libéral : interdisons-le !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 août 2014
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Par Baptiste Créteur

Internet a permis de nombreux développements, notamment celui des sites d’entraide et de partage ou la mise en relation entre particuliers. Du covoiturage à la récupération, de la location de logements inoccupés au prêt entre particuliers, c’est tout un écosystème qui se développe, offrant des solutions moins chères voire gratuites aux consommateurs. Parfois en concurrence avec des entreprises, ces services créent souvent des opportunités inexistantes.

Adèle, 23 ans, est pionnière de BlaBlaCar, site leader de covoiturage. « À l’origine, je n’avais pas le choix pour faire Saumur-Rennes où la SNCF ne propose pas de train direct. »

Mais ce n’est pas au goût de tout le monde. Les professionnels de l’hôtellerie ne voient pas d’un bon œil la concurrence d’AirBnB, et les taxis refusent la concurrence d’alternatives moins coûteuses ; tous deux ont obtenu de l’État qu’il mette des bâtons dans les roues des nouveaux entrants sur leur marché.

Pour Bouldié Chartier-Beffa :

Dès lors que cette mise en réseaux, qui s’affranchit des intermédiaires, se généralise, « on a affaire à un libéralisme sauvage, non structuré qui s’exprime ». Au détriment de l’économie traditionnelle. […] Biouldé Chartier-Beffa prône une régulation d’urgence de ce marché par les pouvoirs publics, car « ces starts up [sic] n’ont pas les mêmes charges que leurs homologues traditionnelles ni les même salariés, ni les mêmes taxes. » La « guerre » a bien commencé : il suffit de voir la violente opposition entre Uber et les taxis ou entre Rbnb [sic] et l’hôtellerie. « Et, demain, la multiplication des services à domicile est une vraie menace ».

Des solutions innovantes offrant aux citoyens des possibilités nouvelles et plus avantageuses, c’est bien trop libéral, et ça crée une concurrence à l’économie traditionnelle. Vite, règlementons, taxons, interdisons !

Cette concurrence néolibérale débridée, ce capitalisme sauvage qui s’exprime par le partage et l’échange entre adultes consentants menacent directement l’économie. Pour endiguer l’invasion du libéralisme, il faut aller plus loin, et en finir définitivement avec le gratuit et le pas cher, avec le don, l’échange et le service entre particuliers. Interdire non seulement AirBnB, mais aussi Couchsurfing.

Il faut en finir avec le coup de main donné à un ami pour repeindre son salon, qui part d’une bonne intention mais fait concurrence aux artisans locaux. Interdire aux Français d’héberger un ami en plein déménagement, ou de garder pour lui quelques cartons dans un coin du grenier, pour sauver les hôtels et garde-meubles.Traquer les naïfs qui pensent qu’inviter un collègue à diner est un geste innocent et bienveillant sans se rendre compte qu’ils mettent ainsi en péril tout le secteur de la restauration. Pourchasser ceux qui offrent ou vendent pour un prix modique les vieux meubles dont ils n’ont plus l’usage. Enfermer ceux qui prêtent de l’argent à un voisin dans le besoin, et lui évitent de payer des frais bancaires. Il faut en finir avec tous ces pirates. Que dire de la colocation, qui évite à chacun d’avoir à louer son propre appartement ? Ou de l’auto-stop, ce covoiturage gratuit et sauvage face auquel les professionnels du transport sont désarmés ?

Ce n’est pas seulement l’écosystème de la mise en relation entre particuliers qu’il faut tuer dans l’œuf, mais l’idée même de la solidarité et du partage.

À moins de considérer que ces échanges nouveaux entre particuliers, gratuits ou bon marché, ne regardent que ceux qui y prennent part. Qu’il n’y a aucune raison de protéger des modèles simplement parce qu’ils font face à une concurrence nouvelle, aucune raison de privilégier le payant au gratuit, aucune raison pour que les particuliers ne puissent pas librement échanger, directement ou via des intermédiaires, gratuitement ou non.

Et de considérer que c’est au consommateur de choisir, parmi une offre aussi large que possible, s’il préfère économiser sur l’hébergement ou bénéficier des services d’un hôtel, s’il préfère louer une voiture à un particulier ou bénéficier des services et de la flexibilité d’un loueur, s’il veut des meubles neufs ou s’accommode volontiers d’anciens.

Mais ça, bien sûr, c’est du libéralisme sauvage : no pasaran !


Lire aussi : la pétition des fabricants de chandelle, de Frédéric Bastiat

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  • Article clair et drôle 🙂 Bon y a un peu d’exagération, je pense pas qu’on soit traqué en invitant un ami à diner ou en l’hébergeant quelques jours, du moins pas encore ^^

    Et après les socialistes vont nous dire qu’ils sont pour le pouvoir d’achat, tu parles…Entre la limitation de concurrence et les impôts qui augmentent c’est plutôt de l’appauvrissement.

  • Ce qui l’inquiète n’est pas une baisse du service à la population. Ce qui inquiète vraiment le politicien, ça saute aux yeux est la remise en question de son gagne pain :l’état. Subitement il se rend compte qu’il a pas encore les outils pour racketter cette nouvelle activité et ça l’inquiète…

    Ils nous considèrent vraiment comme son bétail, des vaches à lait que l’on peut traire pendant toute une vie.

    • en effet , une activité qui ne rentre pas dans le calcul du PIB ne permet pas l’endettement a outrance. il est d’ailleurs incroyable que les vides greniers ne soient pas interdit ..surement a cause de la braderie de Lille ou du faible poids politique des petits commerçants.

    • Non seulement, il ne sait pas comment taxer, mais en plus, l’innovation risque de rendre obsolète sa place à lui et de l’armée de bureaucrates, changer profondément l’ordre social.

      En imaginant qu’il soit rationnel, il a intérêt à refuser la destruction créatrice et lui préférer le keynésianisme, dont le dogme dit qu’il faut faire tourner les sousous…

  • OK, mais il serait peut-être bon d’arrêter de se poser en victimes…
    « Oh làlà, Trucmuche a dit que c’était du libéralisme sauvage, c’est troporiblllll ! »
    Ras-le-bol de cette rengaine qui ne fait rien avancer !

    • En attendant, ça chiale sec pour qu’il n’y aie plus de concurrence, que celle-ci redevienne le monopole de l’état, et si nécessaire que des vopos armés garde le stock de concurrence dans un endroit plus sur que fort Wood.

    • Si, d’un autre côté, on dégaine le mot « libéralimse débridé néocapitaliste »dès qu’il y’a quelque chose quiplait pas et pour simplement évoquer un début de concurrence, si on brandit l’étendard du turbo-libéralisme en repoussoir au moindre désagrément, peut-être, je dis bien peut-être que se sentir comme un bouc émissaire est justifié.

      • Le slogan c’est « don’t tread on me », ce n’est pas « some random person said some bullshit with a word a little remoted to libertarianism in a small newspaper so I feel society is preventing me from living my life and I’m crying about it on the internet », hein…

  • Pas du tout exagéré.

    On se souvient de la condamnation du restaurateur qui laissait ses clients ramener au comptoir leurs tasses de café.

    J’ai découvert le concept fiscal de « loyer fictif » en prêtant un appartement à un membre de ma famille (http://www.contrepoints.org/2013/09/16/139179-loyer-fictif-danger-reel).

    J’attend de voir la Ministre de la santé condamner les aides entre voisins (par exemple lors des grandes chaleurs), au titre de la concurrence déloyale avec les personnels qualifiés.

    • En Suisse, le loyer fictif n’est pas un concept, mais une réalité : il explique pourquoi un tiers des Suisses est propriétaire de son logement.

  • Deux personnes qui discutent, c’est une cabale. Trois qui s’entraident, une tentative de coup d’état. Tant que les gens s’engueulent sur les forums du web 2.0, ça va, mais s’ils commencent à s’entendre, le pouvoir est en danger. Eh oui, diviser pour régner, les vielles recettes…

  • Très bel article monsieur Créteur.

    Il y a ce qu’on voit, ou croit voir, et ce que l’on ne voit pas, du moins les socialistes (turbo-néo-ultra)
    Quelqu’un qui fait du stop n’a pas les moyens de se prendre un taxi, ou le temps de prendre ces superbes bus monopolistiques, vides la plupart du temps.
    Alors Blablacar, c’est du pain béni de Dieu, et cela le monopole de la bien-pensance en a horreur.
    Du pain-béni ? Vad-rétros Satanas ❗
    Cela lui permet probablement d’aller au travail sans lequel il serait au chômage.

  • Très bonne réflexion à développer. Ces réseaux de partage contribuent à sortir de la crise ou au moins à l’adoucir. Surtout, et c’est important en France, ils développent une mentalité qui consiste à ne pas attendre tout de l’Etat.

  • Que dire aussi de ces couples qui ont des relations sexuelles, nuisant au secteur de la prostitution ?

    Il faut aussi interdire aux clients de rapporter leurs verres au bar, c’est du travail dissimulé…

  • Ces services se développent grâce à Internet, et Internet c’est mondial, et hyper dynamique. Donc ça leur échappe complètement. (Le temps qu’ils réfléchissent et discutent sur comment s’y opposer, les offres seront omniprésentes et étendues à tous les services immaginables).

    Même s’ils peuvent pourchasser ceux qui offrent des services en France, on risque de se retrouver avec des prix de prestations anormalement très élevés par rapport au reste du monde, et une recherche systématique des français pour se fournir, partir en vacances ou acheter sur Internet à l’étranger. (Enfin pour ceux qui n’auront pas émigré).

    Et en plus, ils font la pub pour tout ces nouveaux services …

    Ils sont c… ou quoi. (Il est vrai que le ministre de l’économie numérique est Montebourg …)

    • Comme vous le faites remarquer,
      il y a ce que l’on voit, ou croit, en particulier les socialauds, et ce que l’on ne voit pas : bien des utilisateurs de Airbnb ne passeraient pas leurs vacances en France, l’argent non dépensé dans le logement est dépensé ailleurs, donc tout bon pour la TVA, les assurances chômage, les impôts (pas piqués des vers) …

  • Les réseaux de partage sont à mon avis un très bon thème pour présenter le vrai libéralisme (qui n’est ni la caricature ultra néo de ses opposants, ni le capitalisme de connivence de certains patrons) au grand public.

    Ce sont de bon exemples pour montrer qu’il est possible de s’organiser sans l’état pour créer de nouveaux services.

  • les hoteliers de nice et de la cote d uzure commencent a paniquer,39% de moins de ca ,avec arnb,on se loge une semaine pour le prix d une journee a l hotel….et aussi blablacar ,le prix sncf divise par 5,et avec de la chance on te depose en bas de chez toi ….c est sur qu ils ont peur !!

    • Oui, mais l’hôtelier a énormément de contraintes, et au passage rémunère du personnel, paye des impôts des taxes et charges sociales. Les personnes qui profitent de rbnb, oublient qu’elles vivent grâce au système existant (elles ont un salaire, une retraite, des protections sociales..). Si demain, elle perdent tout ça, elles seront les premières à crier au scandale, alors qu’elles sabotent elle-même le système. Beaucoup font preuve de naïveté ou d’hypocrisie dans tout ça. On ne peut avoir tout et son contraire.
      D’autre part, l’article fait un amalgame entre un service ponctuel gratuit rendu à titre amical (héberger la famille, aider son voisin) et RBNB qui consiste à héberger un inconnu en échange de monnaie sonnante et trébuchante, ce qui est purement mercantile.

      • Et ? Si vous êtes propriétaires de votre logement, vous avez le droit de le louer. Un hôtelier ne peut l’interdire. Bien sur que ceux-ci ont des charges, des frais etc. S’ils sont soumis à une autre forme de concurrence, d’une part cela va modérer les prix, d’autre part cela obligera à proposer plus de valeur ajoutée. Et d’ailleurs les politicards ne s’intéressent au sujet que pour gagner des voix…

        • Non Elmar, le fait d’être propriétaire ne donne pas tous les droits. L’hôtelier peut aussi être propriétaire de ses murs.
          Pour suivre votre raisonnement, permettons alors aux professionnelles de faire ce qu’ils veulent: ne plus payer les taxes, faire travailler le personnel hors cadre sociale (salaires et conditions de travail libres), abandonner toutes les règles contraignantes de la profession. Il faut être logique jusqu’au bout.
          Je ne connais pas votre métier, mais si demain vous avez des concurrents qui font la même chose que vous, sans cadre ni règle, je ne suis pas sûr que vous serez d’accord. Au plaisir de discuter.

          • « si demain vous avez des concurrents qui font la même chose que vous, sans cadre ni règle, je ne suis pas sûr que vous serez d’accord »

            Si les cadres et règles sont raisonnables, vous avez un argument imparable auprès des clients potentiels en les respectant, vous et pas vos concurrents.

      • Comme si payer des impôts au delà des fonctions régaliennes ou des charges sociales collectives était une excuse recevable… Si on vit de son salaire individuel, on ne vit pas des retraites ou des protections sociales collectives. De ce système, il n’y a rien à perdre si on n’en veut pas. Si vous le voulez, gardez le pour vous et ceux qui comme vous acceptent de le financer. Mais rien ne vous autorise à contraindre celui qui n’en veut pas de le financer. Bref, vous pouvez légitimement bénéficier d’une protection sociale à la condition nécessaire et suffisante qu’elle soit strictement privée (épargne retraite capitalisée et assurances sociales privées). Bien sûr qu’on sabote le système, parce que c’est moral. Il est moral de saboter un système immoral comme peut l’être le modèle social français. Mettre un terme au modèle social immoral par tous les moyens possibles est un devoir civique, patriotique, pour l’honnête citoyen correctement éduqué.

        Avouez donc le fond de votre pensée ! Vous défendez le système collectiviste uniquement parce que vous supposez que d’autres payeront globalement plus que vous pour toucher moins que vous, donc que vous serez au final le grand gagnant du système. Voilà l’hypocrisie fondamentale de votre argumentation, l’hypocrisie de « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

        • A Cavaignac. Entendons-nous bien. Je ne défends pas à priori un système collectiviste plus qu’un autre. Et pour faire un lien avec l’actualité récente, je suis entièrement favorable à la déréglementation des professions réglementées. Le fond de ma pensée, est que je ne crois pas que l’on puisse faire cohabiter plusieurs systèmes, surtout quand l’un finance l’autre (régime générale vs régimes spéciaux, par exemple…) Donc soit on applique les mêmes règles (ou l’absence de règles) pour tous, ou on créée des systèmes étanches les uns aux autres (je ne veux pas cotiser pour celui qui a moins de contraintes), bien que difficile à mettre en oeuvre, surtout dans un monde globalisé.
          En résumé, je veux simplement montrer l’incohérence de certaines propositions. Et qu’à vouloir jouer sur tous les tableaux, ça ne peut pas tenir.

          • Ah zut, aurais-je dégainé trop vite pour réfléchir après ? Mes plus plates excuses, alors. Sinon, je ne pense pas que vous trouverez beaucoup d’incohérence par ici : nul n’ignore que le système social obligatoire de type Ponzi n’est ni soutenable ni moral. Il convient de le terminer tôt ou tard, tôt étant préférable.

          • vous avez raison.

            Cependant, le but des libéraux n’est pas de « jouer sur les deux tableaux » mais de « précipiter la chute du système immoral ». Dans la mesure où le système libéral est de plus en plus « plus efficace » avec les technologies du genre internet, il va soit l’emporter, soit provoquer une réponse de l’état qui ne peut qu’évoluer vers de la répression policière.

            Dans tous les cas ça ne peut pas tenir. Reste à espérer que le perdant s’inclinera sans jouer de son monopole sur la violence…

      • « Les personnes qui profitent de rbnb, oublient qu’elles vivent grâce au système existant (elles ont un salaire, une retraite, des protections sociales..). »
        Totalement faux, les charges sociales qui leur sont prélevées font vivre le système et non pas l’inverse (et en plus très largement puisque cela fait aussi vivre la fonction publique et divers systèmes associés et très couteux – ne survivraient pas à une véritable concurrence). C’est le soleil qui éclaire la terre et non pas la Terre qui attire les rayons du soleil selon votre analyse.

      • peut etre ,vous avez raison ,mais les hotel sont tres chers ,le double qu en espagne ,un hotel minabbe ,genre trocadero ou Danemark a 100€ !! desole moi je vais avec arnb a 20 ou30 € ,et je n ai aucnes pitie pour les hoteliers de la cote d azur !!

  • Mais qui est ce pekin au nom à rallonge et à la prose fluide et concise dont vous faites mention ? Duckduckgo ne le reconnait que dans votre article.

  • ah! j ai oublie le bon coin ,en general de l occase au quart de prix du neuf des fois presque neuf!!! quabpnd tu est pauvre c est super ,quand tu est riche ,tu est encore plus riche ,car tu economise 80% .merci le bon coin !!!!

    • Quand tu est riche ,tu est encore plus riche

      C’est pur cette raison qu’un bon socialaud doit faire interdire ce genre d’activité :mrgreen:

  • Les pétitionnaires d’aujourd’hui sont les dominants d’hier. Ad Eternam.

    • Il y a aussi une chose qui nuit gravement à l’Internet. Ce sont les relations individuelles directes. Il va falloir songer à les supprimer, ce n’est pas assez libéral.

  • Les gouvernants qui se succèdent depuis plus de 40 ans s’estiment seuls qualifiés pour décider à la place des citoyens (autrement appelés les français d’en bas). On en voit les brillants résultats sur le plan économique !!

  • Belle ironie, j’apprécie aussi cet article !

  • Intéressant, mais un peu de mauvaise foi tout de même. Votre article fait un peu l’ impasse sur le travail au noir, qui est quand même au coeur du problème. Louer son logement une semaine ou deux par an, ou faire un peu de covoiturage, très bien. Se faire un complément de revenus sans déclarer grand chose, par contre, cela se fait quand même au détriment de professionnels. C’est un peu comme faire de la rénovation de logements le weekend, au black, c’est un peu au détriment des entreprises qui vont payer charges et impôts en lieu et place des travailleurs au noir…
    Quand à invoquer la solidarité et le partage à propos d’ acteurs du net valorisés à plusieurs milliards, c’est quand même de la pure mauvaise foi.
    Ne mélangez pas le coup de main ponctuel, entre amis, voisins, ou contacts Internet, et une activité commerciale, qui, pour une libre concurrence, doit respecter les mêmes contraintes réglementaires et fiscales que les autres acteurs du secteur

    • La différence entre un professionnel et un amateur est double : le professionnel travaille mieux (en principe), et il doit verser à l’état une taxation (disproportionnée dans les faits). Si l’on veut améliorer la compétitivité du professionnel par rapport à l’amateur, on sait ce qu’il faut faire : le professionnel doit garantir la qualité de son travail, l’état doit lui offrir un cadre où sa supériorité technique ne sera pas effacée par des tarifs déments.

      Quant à dire que le black se fait au détriment de professionnels, c’est nier que le professionnel n’est apparu que comme une amélioration à ce qu’on pouvait faire soi-même ou entre amis. S’il n’apporte pas d’amélioration, l’existence du professionnel n’est pas justifiée. Qu’il change de boulot !

      • Enfin un commentaire qui commence à comprendre la supercherie de la soi-disant gratuité véhiculée par le discours pro-Internet tous azimuts !

        De toutes manières, on l’a bien vu partout, dans tous les secteurs touchés par le discours et la pratique dite « de la gratuité », dès que le soi-disant « monopole des professionnels  » est cassé, les soi-disant remplaçants de ce monopole (les gentils modernes contre les affreux/méchants anciens) « car ils ont moins chers, libres et gratuits », commencent eux-mêmes à imposer leurs normes… et leurs tarifs. L’esprit du dumping n’est jamais loin parce qu’il est central dans la démarche, d’autant plus, comme vous le mentionnez, que le modèle est plus ou moins imposé par des sociétés dites libérales, les majors de l’Internet, dont la propension monopolistique sur leur domaine de compétence n’est plus à démontrer.

        Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent dans leur domaine, l’informatique. Pour le reste, qu’ils se mêlent de leurs oignons. Jusqu’à nouvel ordre, un professionnel de l’informatique et du net n’est pas capable de me remplacer, en tant que compositeur. Mes amis bouchers, couvreurs, menuisiers ou maçons, comme les peintres, sont comme par hasard du même avis que moi. Bizarre !

        Occupez-vous de vos oignons, vous ne sauriez même pas comment les peler : faites votre travail proprement et après restez en là. Vous ne savez pas de qui et de quoi vous parlez. Donc taisez-vous !

        Commencez par bien connaître parfaitement votre domaine de compétence (souvent la parlotte, le commentaire du béotien). Après, quand vous le maitriserez, ce qui est loin d’être toujours le cas, vous commencerez à essayer de connaître, mais jamais plus qu’à la marge, celui des autres. Et quand vous serez au pied de la pyramide du travail et des compétences d’autrui en critiquant celui qui est en haut, montez les marches une par une. Si jamais dans 10 ans vous êtes arrivés au tiers de la colline de Sysiphe, estimez-vous heureux !

        C’est incroyable d’entendre ces tissus de bêtises par des gens qui ne connaissent pas les domaines dont ils parlent. C’est affligeant d’incompétence. On ne parle que du sujet qu’on maîtrise, sinon on se tait ou on apprend.

        On dit que la France va mal, mais c’est un classique, l’arrogance et la supériorité du coq de basse cour est très fortement répandue, et cela prend souvent jeune.

    • Bof, si un client va chez un pro, c’est aussi au détriment d’un autre pro, et il se peut que ce dernier fasse faillite. Il faut interdire la concurrence ?

      « doit respecter les mêmes contraintes réglementaires et fiscales que les autres acteurs du secteur »

      Ce qui en fait est faux. 2 acteurs de pays différents ont des règles, des fiscalités différentes. Il faut interdire l’acteur étranger et mettre du protectionnisme ?
      Et puis, sachez que les différences existent déjà au sein d’un même pays, entre régions, villes, municipalités… On devrait rétablir l’octroi ?
      Des réglementations différentes ne fait pas de la concurrence déloyale, tout comme bénéficier d’autres avantages stratégiques (faibles salaires, accès aux ressources, administration correcte, services corrects, énergie à faible cout…)
      On vit dans un monde disparate et volatil, vouloir supprimer ça est utopique.

  • Je suis probablement naif, mais j’espere qu’enfin les gens vont se rendre compte que quand ils utilisent ces nouveaux moyens d’echanges, ils deviennent des (neo/ultra/…) liberaux aux yeux de l’Etat.
    Et donc quand l’Etat veut endinguer ce liberalisme, ce sont aussi eux, les consommateurs, qui sont vises et qui vont payer plus cher pour un servi ce moins bon.

    Bientot tout le monde deviendra liberal? (on peut rever)

    • Nom d’un petit bonhomme, je reste Baba devant tant de lucidité : le monde deviendra libéral ❗
      La subversion est en marche, rien ne l’arrêtera …

  • Pour rappel, plus les charges sur le travail augmentent, plus le marché noir se développe bien sûr, donc c’est tjrs une question d’équilibre (dépenses publiques mieux priorisées, assiette large des prélèvements et justice fiscale souhaitable..)

  • A ce demander si leur projet n’est pas de réaliser les objectifs de la révolution nationale du maréchal Pétain sans le dire…Je parle de la restauration en droit des corporations…

  • Allons, allons, cela aurait pû être pire: l’Etat aurait pu nous expliquer comment préparer un clafoutis
    http://www.ain.fr/upload/docs/application/pdf/2014-06/cp_cocotte.pdf

  • Le combat de ces gens n’est pas de mettre en pratique une idéologie visant a achevé le règne du capitalisme. Au contraire, ils désirent son déploiement sous la forme de la connivence entre privé et public afin de prélever leur part gigantesque du butin. Voici un exemple récent provenant de Montebourg lui même qu’on qualifie d’idéologue à tort :

    «La BCE doit changer de braquet et se mettre à faire ce que font toutes les banques centrales du monde, notamment des pays qui ont sur faire repartir la croissance, à savoir racheter de la dette publique»

  • Il est remarquable et amusant que ce type d économie se développe comme par magie (en fait, nécessité) sur tout régime communiste ! Bref : chassez le libéralisme par la porte il revient par la fenêtre. Une preuve de plus du libéralisme inné de l homme.

  • Il semblerait que ce soit Mme Diouldié Chartier-Beffa, avec un d et un i et non Bouldié Chartier-Beffa

    Voir ici : http://www.dcap-research.fr/?page_id=103

    • « Membre de Créa-France, elle participe à un groupe de travail interdisciplinaire qui explore le « travailler ensemble » sous un angle prospectif. »

      Ca veut dire quoi ce charabia ?

  • Bonjour,
    Il y a tout de même un biais dans vos propos, lorsque vous mélangez échange gratuit, souvent d’ailleurs fourni de manière occasionnel, mais surtout motivé par des intentions amicales ou de solidarité et l’échange marchand qui fonde ce qu’on appelle l’économie collaborative (ce n’est pas pour rien qu’on parle d’économie) qui lui est motivé par le gain d’argent et l’attente d’un service d’une qualité minimum en échange du prix. Et c’est à ce niveau que se pose le problème de l’économie collaborative : la protection aussi bien du consommateur que du producteur. Prenons l’exemple de blablacar, concept a priori génial, mais qui lorsqu’on réfléchit un peu pose certains problèmes. Le consommateur n’a aucune garantie sur celui qui conduit (permis, manière de conduire, alcoolémie, assurance par exemple). Celui qui conduit, lui, alors qu’il produit un service, en cas d’accident ne peut nullement bénéficier du régime de l’accident du travail alors que c’est bien ce qu’il fourni puisque c’est un échange marchand.

    Voilà pourquoi même si l’économie collaborative est une idée intéressante, elle mérite d’être analysée et approfondie pour réduire les risques pour les consommateurs et producteurs.

    • Non d’un petit bonhomme, j’en suis baba (au rhum) ❗

      Vous n’avez jamais été à Varsovie dirait-on. La vitesse des taxis la nuit est ahurissante. D’ailleurs, il y a des accidents mortels. Et ce sont des professionnels. A quoi bon être assuré si on est mort.
      C’est parfaitement absurde de savoir qu’on sera porté en terre dans un cercueil plaqué or.

      Et pour couper court à tout blabla sur Blablacar, vous devriez lire les conditions générales. On voit bien votre mentalité d’assisté : vous ne lisez même pas les conditions générales, ou alors vous êtes d’une mauvaise fois insondable, même aucun sondeur de bateau n’y arriverait. Et quand vous faites du stop, vous demandez les papiers du véhicule, le permis de conduire, le certificat d’assurance ? J’en suis écroulé de ricanements rien qu’à imaginer la tronche du conducteur. Et cerise sur le gâteau, vous lui demandez de souffler dans le ballon, je vias devoir changer de pantalon :mrgreen:

      Pour votre information, puisque vous avez d’immense problèmes d’autonomie, je vous en reproduit une partie afin de vous éviter cette immense souffrance :

      4. Transparence

      Les Membres consentent à fournir à tout autre Membre les informations et les documents qu’un autre Membre peut raisonnablement solliciter dans le cadre d’un covoiturage entre eux.

      Pour le Conducteur, ces informations incluent notamment (mais ne sont pas limitées à) le certificat d’immatriculation du véhicule (« carte grise »), le certificat d’assurance, le contrôle technique et le permis de conduire. Pour un Passager qui consent à conduire, cela inclut le permis de conduire ; dans tous les cas, il peut être demandé aux Membres de prouver leur identité aux autres Membres (par exemple en fournissant un passeport).

      Les identités du Passager et du Conducteur doivent correspondre à celles communiquées par BlaBlaCar et à ce que le Passager et le Conducteur ont convenu. Un Passager ou un Conducteur peut refuser de participer à un covoiturage si l’identité de l’autre Membre ne correspond pas à celle annoncée.

      BlaBlaCar rappelle également que le Site ne peut aucunement être utilisé à des fins commerciales ou professionnelles.

      • Je ricane déjà de votre réponse :mrgreen:

        Bisous bisous à+

      • Ah tiens, mon ami le clown qui ne s’est toujours pas remis de la raclée que je lui ai mise (plusieurs fois d’ailleurs). Mon cher comique, je parle de la France.

        Quand vous faites du stop vous ne payez pas pour un service petit comique donc votre comparaison est ridicule et risible.

        Merci de citer, je vais une nouvelle fois pouvoir vous mettre la fessée ! « peut », voilà une manière adroite de se déresponsabiliser pour pas cher, on fait porter la responsabilité sur les autres. Cela ne fait que confirmer ce que je dis, la protection est bien moindre que dans le cadre d’une réglementation (c’est d’ailleurs à cela que ça sert une réglementation…). C’est bien beau ce « peut » petit comique, mais si vous avez un rendez-vous et que vous avez prévu d’y aller par blablacar, ce n’est pas 5 min avant de partir que vous pouvez vous retourner ! D’autre part, vous avez le matériel pour détecter une fausse assurance, un faux permis, etc ?

        Votre phrase en gras est trop drôle étant donné que vous payez pour le voyage !

        Allez , petit, faites-moi encore marrer, j’adore !

        • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la chauve-souris vengeresse masquée rose :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

          Il vous faut sortir un peu et vous cultiver un zeste au lieu de rester dans votre trou. Non mais allo ! Stop !
          Vous ne connaissez pas Allostop ? J’avais utilisé ce service il y a 30 ans. On y demandait déjà ces documents. ce n’est donc vraiment pas nouveau.

          Expliquez moi pourquoi interdire ce qui se pratique depuis plus de 30 ans. J’attend votre réponse insensée comme d’habitude.

          • Michel Clown, où avez-vous vu que j’écrivais qu’il fallait interdire; Quel malhonnête vous êtes, vous m’attribuez des propos qui ne sont pas les miens. Ensuite, ce que je critique aujourd’hui est également valable pour ce qui existait il y a 30 ans. Différence de taille : aujourd’hui ce qu’on appelle l’économie collaborative prend une place bien plus importante. Si vous avez un peu de jugeote vous comprendrez que plus un phénomène prend de l’importance, plus il est logique de s’intéresser à lui et d’en analyser les conséquences. D’autre part, je vous ai posé plusieurs questions pourquoi n’y répondez-vous pas ? Vous avez les moyens de détecter un faux permis de conduire ? Une fausse assurance ? Même si vous avez le permis de l’individu, comment savez-vous s’il lui reste des points ? Allez réfléchissez là-dessus Michel Comique !

            • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              Vous ne répondez pas, du moins à coté de la plaque, avec des propos toujours creux et erronés. Il y a 30 ans, la sécurité était assez bonne, puisque l’on avait la plaque d’immatriculation du véhicule, accès aux papiers du conducteur et des passagers, et que si l’on se comportait mal, ou véhicule trop pourri, le risque d’exclusion n’était pas nul.
              Aujourd’hui, en plus, il est possible de photographier le conducteur et les passagers et de l’expédier par exemple à la famille.

              Vous critiquez Blablacar ou Allostop, mais alors ou est votre critique sur le stop sans ces services ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓
              Pfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! Découverte de vos microscopiques nanoscopiques si ce n’est femtoscopiques propos à ce sujet avec un microscope à balayage électronique.

              Vous préférez donc que les gens fasse du stop sans ce service. C’est génial comme découverte de votre part. Vous méritez un autre prix IgNobel (avec i majuscule pour vous faire plaisir 🙂 ).

              Devinette : 2 lettres sont inversées …

              :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              • Cher Michel Clown, pourquoi ne répondez-vous pas, ou plutôt vous répondez à côté de la plaque ? Vous avez les moyens de détecter un faux permis de conduire ? Une fausse assurance ? Même si vous avez le permis de l’individu, comment savez-vous s’il lui reste des points ? Où est la sécurité si vous découvrez 5 min avant le départ que le conducteur n’a pas d’assurance, vous n’avez pas le temps de vous retourner ? Où est la sécurité pour le conducteur s’il a un accident, ce ne sera pas reconnu en accident de travail alors qu’il y a bien un échange marchand et fourniture d’un service chose complètement différente du stop qui est non-marchand. Comprenez-vous la différence entre le marchand et le non-marchand Michel Comique ?

                • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                  Toujours aussi brillant, Herr Doktor goodman. La sécurité quand vous faites du stop, quelle est-t-elle?
                  Vous avez un accrochage. Qui vous dit que l’immatriculation n’est pas contrefaite de même que le permis?
                  Radotez, radotez, il en restera toujours quelque chose.
                  Vous mélangez tout.
                  Comment voulez vous réglementer ou interdire l’auto-stop?

                  :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

        • « la protection est bien moindre que dans le cadre d’une réglementation »

          C’est pas d’incroyable d’écrire de pareilles conneries. Le secteur bancaire est un des plus réglementés au monde : est-ce que ça a empêché Lehman & Brothers de couler et de flouer ses clients ?

          • ce qui n’est pas croyable c’est d’entendre vos âneries; Vous vous mélangez les pinceaux. La protection n’empêche nullement de faire faillite ! Ensuite parlez du secteur bancaire comme d’un secteur réglementé, c’est une vaste blague, depuis 30 ans on assiste à une dérégulation de la finance ! Allez petit comique, faites-moi encore rigoler !

            • « Allez petit comique, faites-moi encore rigoler ! »

              Et toi, renseigne-toi avant de raconter des âneries : le secteur bancaire est le plus réglementé après le nucléaire. Les accords de Bâle III, ça te dit quelque chose ?

              Confiturologue va !

              • Tu es vraiment clownesque ! Les accords de Bâle III ont lieu après la faillite de Lehman ! Pas de chance…. Quant à l’aspect contraingnant des accords de Bâle III c’est une vaste blague : ratio trop faible, calcul biaisé des fonds propres (notamment la pondération) pour citer les critiques les plus fréquentes.
                Allez, continue à être comique.

                • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                  Quant à l’aspect contraingnant des accords de Bâle III c’est une vaste blague : ratio trop faible, calcul biaisé des fonds propres

                  Vla l’expert en système bancaire du PS.
                  Expliquez combien de banques sont donc en faillite par manque de fonds propres (sales selon vous :/)
                  Et alors Bale III n’aurait pas sauvé LB vu l’immense merdier généré par le gouvernemaman américain.

                  :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                  • Vous savez les uchronies, c’est divertissant mais je préfère me baser sur des faits donc les conditionnels les « si », je n’y accorde pas beaucoup de crédit.

                    • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                      Vous vous contredisez, c’est votre droit le plus strict ❗

                      :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              • Pssee : c’est le camarade L i o n e l 2+1 6+1

                Mdr

            • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              Ensuite parlez du secteur bancaire comme d’un secteur réglementé, c’est une vaste blague, depuis 30 ans on assiste à une dérégulation de la finance ! Allez petit comique, faites-moi encore rigoler !

              C’est cela faite nous encore rigoler. Quoi que là, ce n’est plus de la rigolade… on doit sortir les mouchoirs ❗
              Au contraire il y a de plus en plus de lois.

              :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              Et il vous faudrait arrêter la schizo : vous gueuler contre le pognon, et vous râler parce que la planche à billet ne tourne pas assez vite. Il faudrait savoir. Changez de pilules, elles n’ont aucun effet :mrgreen:

              • Vous confondez inflation législative et inflation réglementaire, vous pouvez avoir très peu de lois mais très contraignantes et beaucoup de lois peu contraignantes. En général c’est d’ailleurs le cas, on fait des lois et des exceptions, des dérogations à ces lois. Ce qui compte cher Clown ce n’est pas le nombre de lois mais le contenu de ces lois !

              • Enfin, je vous ai déjà conseillé de ne pas faire preuve de malhonnêteté en me faisant porter des propos que je n’ai jamais tenu. C’est un conseil qui vous servira dans la vie quand vous grandirez, cher rigolo !

      • au fait vos cours d’économie c’en est où ?

        • Et vous cours de raie torique c’en est ou, goodman le petit bonhomme de Babaorum ❓
          Le ridicule ne vous effraie pas ❗

          • oh que si le ridicule m’effraie ! je suis effrayé à vous lire ! j’ajoute qu’une nouvelle fois votre comparaison est nulle. Déjà que précédemment vous confondiez « l » et « i », dommage car cela aurait pu être amusant mais là vous voulez j’imagine me traiter de « gaulois qui résiste encore et toujours, etc…. », or si c’est le cas ce n’est pas en utilisant « babaorum » que vous réussirez, c’est même tout le contraire….. Désolant, je suis obligé de vous aider pour les vannes ! mais je suis charitable surtout avec les incapables comme vous.

            • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la chauve-souris vengeresse rose masquée :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              De toutes façons vos propos sont insignifiants. Un instant j’avais cru que vous opériez au 48 ième. Mais non, vous bossez au 128 ième, donc vous n’êtes pas plus gros qu’une crotte de nez que l’on écrase sur le clavier, et encore je suis charitable.

            • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la chauve-souris vengeresse masquée rose :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

              Déjà que précédemment vous confondiez « l » et « i »,

              Faux vous confondez vous-même i et l donc I et L.

              Attaque dérisoire qui montre que vous n’avez rien à dire.

              • Allons soyez un peu sérieux, si vous vous vouliez écrire igNobel, employez le « i » minuscule puisque la grammaire française veut qu’en pleine phrase on n’utilise pas de majuscule sauf lorsqu’il s’agit d’un nom propre. Vous n’appréciez pas la correction que je vous mets, je comprends, c’est vrai que c’est dérisoire, vos lacunes en économie sont bien plus graves, mais lorsqu’on poste des commentaires comme les vôtres, généralement des attaques ad personam (tu te renseigneras sur ce que ça veut dire), on évite de donner des leçons sur le dérisoire !

                • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                  Rien de nouveau, quel ennui :mrgreen:

                  :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                  • Quel dommage que vous ne maîtrisiez pas les codes les plus basiques de la langue française (on apprend cela en élémentaire, je pense).

                    • :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Batgoodman la rose chauve-souris masquée vengeresse :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

                      C’est vrai qu’un Ig nobel cela sait tout mieux que les autres.

                    • non je dirais simplement un individu instruit ! ce que Michel Clown n’est pas !

                    • Vu le niveau en économie (balancer que Say était un néo-classique, fallait oser), le monsieur ferait mieux de s’acheter quelques bons bouquins d’initiation. ca évite de passer pour un crétin.

  • Précision : La justice fiscale (flat rate tax) est pour moi réellement applicable à partir du moment où le taux de prélèvement n’est pas confiscatoire..

  • sauf que si l’état n’explique pas la raison d’être objective des taxes qui frappent un professionnel je ne vois pas ce qui l’empêche de taxer si ce service est rendu entre particuliers…ou de l’interdire…sinon les taxés sont effectivement les dindons de la farce.

    SI c’était les taxis qui avaient décidé SEULS d’un numerus clausus que d’autre rendent le même service irait de soit. Il est facile pour l’état de s’en laver les mains maintenant.

    Ce qui est odieux c’est que l’état refuse de démanteler des services inefficaces ou inutiles où les employés n’ont rien investi de leur poche ( agents sncf sur un ligne on rentable ) alors qu’il peut oublier que le moindre conducteur de taxi a payé d’abord le droit d’exercer.

    Alors certes la transition entre le monde d’hier et celui d’aujourd’hui est peut être plus libérale, mais il ne faut pas oublier qu’ elle s’accompagne de la ruine de population honnête qui a eu juste la malchance de travailler dans un monde économiques aux règles biaisées .
    Comment l’état va t il répondre de sa responsabilité dans ce fiasco? Remboursera t il?

    • Les taxés sont toujours les dindons de la farce.

    • « Comment l’état va t il répondre de sa responsabilité dans ce fiasco? Remboursera t il? »

      Le problème est général, par exemple avec les retraites. L’état (et les élus d’une manière générale) se permet n’importe quoi en partant du principe qu’il peut corriger ses erreurs avec de futures dépenses – c’est à dire avec de nouveaux impôts.

      Les politiciens devraient réfléchir à ceci : ils ont mangé leur pain blanc ! La taxation ayant atteint ou dépassé ses limites, on ne pourra plus compenser les bévues par de nouveaux crédits. Dès lors il faut stopper tous les schtroumpfs bricoleurs parlementaires qui présentent de splendides projets pour notre bien. Même si cela ne coûte rien au niveau budget, l’état n’est plus solvable pour ses nouvelles bévues. Un professionel en sur-endettement qui ne peut plus s’assurer ne peut plus exercer. En toute logique c’est pareil pour l’état.

      Le retour à l’état régalien n’est pas seulement un choix politique, mais aussi une nécessité économique même pour celui qui a une « sensibilité » de gauche.

      • Je le pense, mais il faut bien rappeler que la suppression d’une règle a aussi des effets négatifs, comme la mise en place en a eu de prime abord. Il est quand m^me trop facile de dire aux taxis par exemple eh ben tant pis pour vous, nous vous avons ruinés, endettés mais nous ne vous dédommagerons pas.
        Au delà m^me du débat sur le libéralisme ou simplement la libéralisation nécessaire, la simple stabilité fiscale favorise l’entreprise, les changements fiscaux ou réglementaires radicaux s’apparentent à une escroquerie et une spoliation…légale!

        • Les rentes, ça se rachète, et même sans un centime. Un commentateur proposait récemment dans ces colonnes d’attribuer des plaques supplémentaires non transmissibles aux actuels propriétaires. A force d’en ajouter, la valeur des plaques tend vers 0 mais leurs propriétaires augmentent leurs gains, ce qui compense. Ils peuvent même prendre leur retraite de chauffeur en gérant tranquillement la location de leurs plaques de taxi.

          Avec cette solution, tout le monde est content, les producteurs insiders comme les outsiders, les consommateurs qui trouvent enfin des taxis, le pays dans son ensemble parce que l’activité se développe et même l’Etat qui s’est débarrassé du problème qu’il avait lui-même créé avec sa législation débile. il ne manque plus que la volonté politique.

          • c’est en effet la meilleure solution, du moins à mon avis de béotien taxicole, dans le cas des taxis …
            Donc, la libéralisation ça peut prendre du temps…
            Mais faire ça est avouer la libéralisation….laisser pourrir semble préférable pour nos gouvernants pas joli joli.

            • Tout à fait, libéraliser la France, en faire une nation moderne, est une affaire de longue haleine, peut-être un demi-siècle. Quand on y pense, quel temps de perdu, quel gâchis inouï, tout ça pour du socialisme périmé avant même d’être expérimenté ! Etant donné l’incrustation et la nature repoussante des tâches laissées par l’Obèse, ça prendra du temps de dégraisser à fond. On a l’exemple du Chili qui a mis une vingtaine d’années à se débarrasser des retraites par répartition (je ne sais plus combien de temps exactement mais je crois me souvenir qu’ils ont été surpris d’achever le processus plus rapidement que prévu). Idem pour la dette publique : il faudra bien plusieurs décennies pour s’en débarrasser sans heurt mais avec une détermination sans faille. La privatisation de la SS sera en revanche plus rapide, quelques années tout au plus.

              Compte tenu de l’attitude générale hautement irresponsable des politiques, on est malheureusement obligé de supposer qu’ils ne laisseront pas facilement la place qu’ils usurpent, préférant régner sur un champ de ruine au lieu de laisser le pays vivre normalement.

              • Et c’est pour ça que fixer comme objectif le libéralisme économique ne peut qu’échouer, les périodes de libéralisation ne seront sans doute que ..des épisodes..comme le furent les nationalisations/privatisations.
                Le mouvement historique semble avoir été dans le sens d’une forme de socialisation ou collectivisation de fait sans que les gens en aient eu vraiment conscience.
                il serait bon de comprendre les raisons de cette acceptation historique ou du choix de cette collectivisation .
                Il y a au moins un élément explicatif…qu’il est facile d’emprunter quand on n’ a pas soi m^me la charge du remboursement ou la responsabilité de l’échec final. On peut imaginer une éducation nationale orientée…différentes raisons mais je n’ai pas la clef.
                L’avantage des petits pas ou du pragmatisme est que l’on peut rassembler plus loin que sa famille idéologique.

                • Sortir du socialisme à petits pas, accroché par grasping-reflex au déambulateur ? Mouais, le pays aura fait sa crise cardiaque avant d’atteindre le fauteuil.

                • Comme Cavaignac, je pense que cela prendra du temps, selon les domaines.
                  Certaines mesures peuvent être appliquées rapidement sur 5 ans, d’autres su 30 ou 50 ans.
                  Pour cela, on peut l’assurer par un référendum.

                  Mais voilà, la clique dirigeante, je refuse de dire classe, elle n’en a aucune, remettrait en cause toute votation de ce genre sous n’importe quel prétexte. Cela risque donc d’aller cahin-caha, et comme le dit Cavaignac ci-dessous …

      • L’État ne rembourse jamais la spoliation :
        – épisode de Philippe le Bel et des Templiers
        – épisode des emprunts russes
        – épisode de Pétain et des épargnants spoliés de leurs économies
        – …

        Prêter de l’argent à l’État (obligations du Trésor, Caisses d’Épargne, …) c’est comme ouvrir son porte-monnaie à un eskimo.
        C’est à sens unique.

  • ce qui aura aussi pour effet de conduire au simple paquage comme les animaux changeant de prés pour assurer la biodiversité et qui conduira aussi l’économie dans le trou le plus noir et intersidéral

  • bonjour ,assez surpris que l’on considère ces pratiques comme allant de soi ; alors que la normalité voudrait que l’on ait nul besoin d’y avoir recours ,dans un pays soi disant démocratique et bien géré .
    Preuve évidente de la mauvaise gestion des dirigeants ,de la déliquescence entièrement dû à leur utopie nuisible et grotesque !

  • J’ai bien aimé le ton et la structure de l’article.

    Le corporatisme freine, voire même bloque notre économie depuis des décennies. Ces nouveaux concepts qui délivrent enfin le citoyen de ces derniers et indirectement de l’emprise de l’Etat (car c’est bien l’Etat qui par son réglementation maintient ces corporatismes). Cela libère son pouvoir d’achat et est, à mon sens, un puissante facteur de cohésion sociale. Les citoyens peuvent enfin intéragir ensemble simplement : trajet ensemble en voiture, loger chez des particuliers etc …. Je crois énormément en ce que de bon pour l’Humain peuvent apporter ces nouvelles perspectives.

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