Libération contre Bill Gates : seau glacé et douche froide

« Libération », pilier du journalisme français, offre au monde un article d’une rare sagesse et d’une rare profondeur. Bill Gates n’a qu’à bien se tenir : sa philanthropie en toc a enfin été démasquée, et ses milliards de dons n’y changeront rien.

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Libération contre Bill Gates : seau glacé et douche froide

Publié le 20 août 2014
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Par Baptiste Créteur.

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Récemment, de nombreuses personnalités issues d’horizons aussi divers que Justin Bieber et Bill Gates se sont prêtées à un amusant exercice pour la bonne cause : en se renversant un seau d’eau glacée sur la tête, ils cherchent à promouvoir la lutte contre la sclérose latérale amyotrophique, maladie méconnue et aujourd’hui incurable.

Cela pourrait être une excellente chose, mais il y a un mais. Plusieurs, même.

Certes, les dons pour l’association explosent grâce au buzz ainsi généré. Certes, une obscure maladie et ses victimes sont, au moins pour un temps, sur le devant de la scène. Mais tout cela, malheureusement, ne serait qu’une question d’image. C’est en tout cas l’avis de Libération.

Car si Bill Gates se renverse un seau d’eau sur la tête, ce n’est que pour redorer son blason. Terni, comme chacun le sait, par la fondation Bill & Melinda Gates, la plus importante au monde, au travers de laquelle le milliardaire consacre sa fortune et son temps à la bonne cause. Depuis 20 ans1. Mais il aurait encore des choses à prouver aux illustres journalistes français qui, pour ne pas démériter de leurs subventions et de leur niche fiscale, ne laissent rien passer. Bill Gates est riche, donc coupable.

De ce point de vue, Libération n’a pas grand chose à se reprocher. Le journal est bien loin du succès du milliardaire américain, qui a fait de l’entreprise montée dans son garage l’une des plus importantes au monde. Il ne vit que des subventions que l’État lui accorde chaque année, pour des motifs divers : pluralisme, modernisation, distribution, tout est bon pour arroser Libé (et les autres).

De ce point de vue seulement, cependant. On pourrait se demander si les propriétaires de Libération, pas tout à fait à plaindre, n’ont pas les moyens de se passer des subventions ; et si ses journalistes offrent à la bonne cause le montant de leur niche fiscale. Les deux étant financées par le contribuable.

Mais on peut aussi, tout simplement, se demander où est le mal, pour Bill Gates et les autres, à œuvrer pour la bonne cause.

Bill Gates n’a pas vraiment besoin de ça pour améliorer son image, sauf pour des journalistes français prisonniers du passé dans leur vision du monde (toujours divisé entre gentils socialistes et méchants capitalistes, malgré les dizaines de millions de morts et l’échec économique patent du socialisme et les centaines de millions de gens sortis de la pauvreté grâce au capitalisme). Et où est le mal à faire le bien, qu’on soit riche ou non ?

Mais laissons la parole à l’avant-garde médiatique française :

Mark Zuckerberg, Bill Gates, Jeff Bezos, Larry Page, Taylor Swift, Lebron James, Oprah Winfrey et même le créateur de Minecraft Notch, des vidéos vues des millions de fois. Et à chaque fois le même malaise de voir tous ces gens se racheter une coolitude au prix de quelques glaçons. Évidemment, les dons pour l’ALS Fondation ont explosé (13,3 millions de dollars depuis le 29 juillet contre 1,7 million à la même époque l’année dernière, selon le New York Times). On vous épargnera juste la comparaison avec la fortune cumulée des quatre premiers de la liste. Mais l’effet est radical : tous ces gens incroyablement puissants deviennent, le temps d’une douche glacée, plus humains, plus proches du public qui regarde. Ils sont un peu ridicules, certes, mais le bénéfice en termes de communication est gigantesque. C’est tellement sympa de leur part de faire ce geste pour s’attaquer à une maladie grave.

Bravo, Libération ! On attend avec impatience le jour où vous pourrez vous vanter d’être aussi ridicules que Bill Gates. Créer de la richesse, gagner de l’argent (par le talent et l’effort, les subventions ne comptent pas) puis le donner : à vous de voir alors si vous voulez un seau d’eau glacée avec tout ça.

  1. Originellement via la William H. Gates Foundation, la Bill & Melinda Gates Foundation n’existant que depuis 2000
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  • Malgré ma répugnance, j’ai cliqué sur le lien menant à l’article de Libération. Instructif : beaucoup de lecteurs du journal, commentant l’article, sont encore plus immondes et détestables que le journaliste qui a produit ce détritus journalistique.

    • Ouais. On y va tranquille (comme le Baptiste), et tout d’un coup, c’est la douche froide. La bile des haineux gâte tout, ma foi.

    • Au pif, la majorité des quelques commentateurs critiquent le point de vue du journaliste : Elcabri, ACHTUNGBABY78 et CEQUEJENPENSE.

    • #Célestin Je vous trouve un peu dur avec les commentaires de l’article de Libération j’en compte 9 et 5 prennent la défense de Bill Gates…

      Ceci dit, l’article est ignoble (en particulier la citation extraite par Baptiste Créteur), c’est clair les journalopes de libé crachent sur Bill Gates, Zuckerberg et consort UNIQUEMENT parce qu’ils sont riches, c’est tellement moyen ageux.

  • Gates ayant été de tous temps un habile marketeer (…), cette opération philan…machin ajoute à son compteur.
    Son immense fortune et la défiscalisation US opérée via sa Fondation lui assurerons toujours d’heureux jours et l’entretien de Son Image. D’autant qu’en diversifiant son patrimoine, il ne s’est pas privé de ses actions « de base ».

    Quant aux sinistres de Libé, pour une fois ça les changeraient …

  • L’argent pris de force à autrui c’est noble. L’argent gagné par le travail, humiliant.

  • L’angle d’attaque choisi par Libé est aussi lamentable et infect que d’habitude, néanmoins il y a des riches beaucoup moins suspects que ceux-là. Des riches qui oeuvrent discrètement, en appliquant les mêmes méthodes que celles qui leur permis de s’enrichir à résoudre les problèmes plutôt qu’en se livrant à des clowneries médiatiques qu’ils n’ont curieusement jamais utilisées quand il s’agissait de développer leur société.

    Parce que franchement, si on fait confiance à Bill Gates, avec son track-record, pour conduire une grande action humaniste, on peut rappeler Cahuzac pour sauver le budget 2015…

    • La fable s’appelle « Le scorpion et la grenouille ».

    • Suspects ? Suspects de quoi ?
      Et c’est quoi, son « track-record » ?

      • Suspects de ne pas avoir utilisé leurs fonds à grand-chose. La fondation Bill et Melinda Gates a 100 milliards de dollars, et à part saupoudrer des fonds à diverses ONG et divers labos de recherche et offrir des Windows gratuits aux bibliothèques du tiers-monde, qu’a-t-elle réalisé ? Comme l’Etat Français, elle ne se vante que d’argent dépensé, pas de résultats probants obtenus.

        Quant au track-record, Bill Gates a fait deux apports à l’informatique : l’algorithme pour le tri de crêpes et la licence logicielle. Il s’est construit un monopole avec des méthodes on ne peut plus discutables, qui lui auraient sans doute valu la prison si ce monopole n’avait pas fortement servi son pays. Il utilisait sa maîtrise de l’informatique pour tricher quand il était étudiant, et personnellement j’estime que le « quand il était étudiant » est de trop.

        • Ah ! encore un, qui comme Flamby, n’aime pas les riches !

          Pour la fable, evoquons plutot le Renard et les raisins : « Ils sont trop verts, dit-il et bon pour les goujats ».

          • Une fortune acquise par l’instrumentalisation de l’État est illégitime. On peut s’interroger quant à la fortune de Bill Gates…

          • Si j’aime bien les riches, quand ce sont des gens honorables, et j’en connais même un certain nombre qui le sont. Je n’ai pas vu Pierre Omidyar dans le concours du plus grand seau, par exemple, …

        • Sauf que Bill Gates n’est pas un inventeur ni un chercheur en informatique.

          Son track-record est beaucoup plus prosaïque : il a construit une des entreprises les plus hautement valorisées au monde.

          Le monopole qu’il s’est construit est « discutable » comme tous les monopoles, même si je vois très mal comment il aurait pu le mener en prison. La législation sur la concurrence est un domaine très flou où les arguments solides ne sont pas légion.

          Quant à votre accusation de « tricherie », elle est du plus grand ridicule. Bill Gates a simplement utilisé toutes les possibilités stratégiques à sa disposition pour faire croître son entreprise.

          Ces stratégies et tactiques sont couramment employées par des milliers d’entreprises à moindre échelle.

          • Et lequel de ces deux marchés était le plus porteur, d’après vous ?

          • L’apport de Bill Gates ce n’est pas d’avoir révolutionné les systèmes d’exploitations du monde entier. L’apport de Bill Gates c’est d’avori transformer un loisir de geek et un outil cryptique de professionnels ultra spécialisé en élément majeur de la société d’aujourd’hui, en le mettant à portée de n’importe qui.
            Qu’est ce qu’il y’a de difficile à comprendre dans le fait que Bill Gates est important, non pour avoir créé Windows, mais pour l’avoir installé dans toutes les maisons d’occident ?

          • Mon dieu, ce que l’on peut lire comme connerie …
            Bill Gates à créé le BASIC, celui ci à été vendu à IBM et APPLE, car l’os d’apple n’était pas a la hauteur à l’époque, et donc Steeve Jobs à acheté le basic et demandé à Microsoft de développer son OS propriétaire. L’os de Apple poussé à son apogé avec l’Apple II et son interface graphique. Microsoft ne voulant pas avoir qu’un seul client et se faire larguer, car MS ne vend que du soft, apple le matériel en prime, a sorti Windows.
            L’histoire du procés Apple, Microsost, n’existe pas. Legende Urbaine.
            Maintenant, me trouver 1 point commun entre Unix et Basic … t’es balaise.
            Donc en gros, comme d’hab, un mec qui traine sur des forums et en profite pour eructer sa haine de ce qu’il est incapable de faire en balançant des conneries. Un vrai socialiste donc.
            A juste un dernier point. la petite association Bill et Bellinda à comme résultat d’avoir fait quasiment disparaitre le paludisme de certains pays … et toi ? a par faire disparaitre l’intelligence et le respect des autres ? tu apportes quoi ?

            • Bonjour Fll

              On se calme 🙂

              MS a vendu l’OS MS-DOS que IBM n’avait pas (les ingénieurs méprisaient les PC)et que B. Gates n’avait pas lui non plus.
              Le dindon de la farce fût CP/M, son créateur ayant envoyé balader les gars d’IBM

              • Tiens, regarde ce reportage (non français) mais en fr http://www.youtube.com/watch?v=lqwjeBk70kw
                Tu verras ce que je te disais. Avant ms dos, c’était le Basic, 😉

                • Non franchement, renseigne-toi, tu ne ne connais pas manifestement pas le sujet…

                  PS: MS-DOS est un système d’exploitation. BASIC est un langage de programmation. Ce que tu dis n’a juste pas de sens. C’est comme si tu disais « avant l’invention du moteur à explosion, on construisait des maisons avec des briques ».

                  • J’en ai autant à ton sujet… Renseigne toi aussi… Un système d’exploitation est fait dans un langage de programmation… Étonnant non ? Rolalalla comme c’est bête hein ? Regarde le reportage et apprend avant de dénigrer les autres…

                  • Quoi, à l’époque un OS aurait été programmé en BASIC ❓ J’en apprends tous les jours.
                    Le BASIC était déjà compilé à l’époque ?

                  • C’est l’ours à force.. Regarde et apprend…

                  • Le BASIC date des années 60. Donc l’ami Bill l’aurait inventé alors qu’il était au berceau. Waouuu !
                    Quelle tête bien faite.
                    Plus tard il aurait inventé ASM86, c’est bien exact ?

                  • T’es bien gentil, mais l’informatique c’est un peu mon métier. Et je te le redis: tu racontes n’imp, tu n’as visiblement aucune idée de ce dont tu parles.

                  • Ah, et le coup de l’OS programmé en BASIC, euh comment dire? ^^

                  • euh comment dire ?

                    C’est du lourd ! 😉

                  • Fll, questions pour un champion :

                    Le cœur de l’OS s’appelle le B… ? Le Beau ? Le Bon ? Le Bizutage ?
                    L’adresse sur le HD renvoie au B… ? Au Boulanger ? A Batman ? au Balayeur et sa feinte ?

              • CPM : C’était Pas Mal …

            • « Bill Gates à créé le BASIC, celui ci à été vendu à IBM et APPLE, car l’os d’apple n’était pas a la hauteur à l’époque, et donc Steeve Jobs à acheté le basic et demandé à Microsoft de développer son OS propriétaire.  »

              N’IM-POR-TE QUOI… Il faut réviser son histoire de l’informatique :p

          • « Il a surtout (mal) pompé sur Unix autant que peut se faire pour pondre Windows. »

            Non, c’est sur Mac OS qu’il a (mal) pompé.

            • Idem pour toi. Regarde le reportage et stp, faut se renseigner et apprendre avant de prendre les autres pour des tanches… Ça me rappel une expression, vaut mieux fermer sa bouche et passer pour un confort que de l’ouvrir et que tout le monde en soit sure…

              • Si le reportage le dit c’est que ce doit être vrai alors lol ^^

                Franchement, je connais un peu beaucoup le sujet et… Comment le dire sans être vexant? Non, je ne vais rien dire, à part que si tu cherches un peu sur le net tu apprendras « l’histoire » de l’informatique et tu comprendras pourquoi le contenu de ton commentaire est juste faux.

        • 1. Traduction : il donne aux ONG sans rien faire lui-même, donc ca ne sert à rien. Bizarre, comme conception du don. Apparemment, vous ne pratiquez pas vous-même.

          2. Au lieu de baver, donnez des preuves. Gates n’a reçu aucun monopole. Il n’a même eu aucune dépense de lobbying avant l’affaire Netscape. Un monopole non garanti par l’état veut juste dire que le rapport qualité/prix est tellement bon que personne d’autre ne pense faire mieux.

    • Bah oui, si on fait confiance à Bill Gates avec son track-record, on peut être à peu près certain qu’il va tirer de chaque dollar investi l’efficacité maximum en terme de charité.

      • Tout à fait d’accord. Or la fondation existe depuis 2000, les 25 milliards dépensés ont produit peanuts, donc la conclusion est celle que vous sous-entendez vous-même : on ne doit pas faire confiance à Bill Gates.

        • Avatar
          Baptiste Creteur
          20 août 2014 at 14 h 08 min

          Faut-il faire confiance à l’État, alors ? Combien de milliards, quels résultats ?

          Même si le résultat est « peanuts », ce dont on peut douter, il n’empêche que c’est son argent et sa fortune qu’il y consacre. Pas le mien ou le vôtre.

          • Baptiste, je suis désolé que la discussion s’écarte du sujet initial qui est le comportement parfaitement infâme de Libé. Il n’empêche qu’être la cible de Libé n’est pas pour autant un brevet de respectabilité et que les riches ne devraient pas être plus automatiquement honorables pour les Libéraux qu’ils ne devraient être automatiquement condamnés par les autres. J’estime, personnellement, que Bill Gates est suspect. J’explique pourquoi, et c’est me faire un bien mauvais procès que de me faire dire qu’en conséquence je n’estimerais pas l’Etat coupable (soit pire que suspect), que je ne reconnaitrais pas à Bill et Melinda le droit de dépenser leur argent comme ils le veulent, ou que je n’aimerais pas « les riches ». Chaque homme doit être jugé pour ce qu’il est, indépendamment de s’il est riche ou pauvre. L’attaque de Libé contre Gates est scandaleuse et injustifiée. Mais du fait qu’à mon avis Gates est par ailleurs assez peu recommandable, c’est bien l’attaque qu’il faut condamner et non Bill Gates qu’il faut défendre.

        • D’où tenez-vous que la fondation a produit « peanuts » ? Peanuts par rapport à quoi ?

          Je ne vois par ailleurs pas très bien ce qu' »on » vient faire là-dedans. Vous avez donné beaucoup d’argent à la fondation Bill and Melinda Gates, pour vous poser de telles questions sur la confiance que vous devriez accorder ou non à Bill Gates ?

          • Peanuts ? Ben j’ai cherché, je n’ai rien trouvé, qu’une liste de sujets et de bénéficiaires, pour un total de 25 milliards de dollars. Mais je veux bien revenir sur mon opinion si vous me montrez des résultats.

            Et je ne me pose pas de questions sur la confiance que je dois accorder à ceux qui prétendent que Bill Gates se livre à une grande action humaniste. Ceci dit, c’est leur affaire, je pense moi que Bill Gates a été le plus gros obstacle de ma génération au développement d’une informatique efficace, bon marché et agréable, j’utilise Linux chaque fois qu’on ne m’oblige pas à utiliser Windows, et je ne lis pas Libé sauf quand Contrepoints m’y incite directement. C’est juste que quand je lis la juxtaposition « Bill Gates. Créer de la richesse, gagner de l’argent (par le talent et l’effort, les subventions ne comptent pas) », je dis Ha Ha Ha.

            • On sent le fan d’Unix transpirer dans vos commentaires MichelO!

              Et ce criminel de Bill Gates a vraiment complétement pourri l’informatique à cause de son Windaube (nom donné à Windows par les fans d’Unix, Linux, etc) qu’une grande majorité de gens achètent, parce que c’est manifestement une vraie daube, bien entendu!
              Et si Linux est si peu utilisé, c’est de la faute de Bill Gates, le monde est tropinzuste…

              • Je ne suis pas fan de Linux, j’ai utilisé une quinzaine de systèmes d’exploitation au moins dans ma carrière, certains meilleurs et certains pires. Windows est n’est pas le pire, d’ailleurs. Mais je vous rappelle que si les gens « achètent » Windows, c’est à cause d’une politique commerciale qui vous le fait payer quand même et désinstaller vous-même si vous préférez autre chose. Et je n’en ai rien à cirer que personne d’autre n’utilise Linux (sauf dans certains milieux que je fréquente) si on ne m’oblige pas à fournir des documents officiels aux formats Microsoft. Malheureusement, on m’y oblige.

              • Il y a aussi merdows comme joli petit nom pour la production phare de Microsoft(R).
                Dr Slump : personne n’achète librement (ça devrait causer aux gens ici), délibérément et en toute connaissance de cause cet OS. Si vous achetez un PC, dans 9X% des cas il est fourni avec (et pas gratuitement).
                Vous pouvez certes le désinstaller et implanter un autre OS, mais de toute façon vous aurez payé le racket de MS. But atteint pour ce grand défenseur de la liberté qu’est fat Bill.
                Sinon Linux est très très utilisé. Quel est le système d’exploitation des machines de l’hébergeur de Contrepoints ? Quel est la famille d’OS hégémonique sur tous les serveurs et tous les super-méga-hyper computers ? C’est vrai que dans ces cas là, il FAUT que ça marche…

              • Une Ferrari c’est bien meilleur qu’une Clio. Pourtant il se vend beaucoup plus de Clio de Ferrari. Selon ta logique cela prouve donc qu’une Clio est meilleure qu’une Ferrari…

            • Juste une liste de bénéficiaires ? Et ils ont fait quoi avec l’argent les bénéficiaires ? En première approximation, j’imagine qu’ils ont créé pour 25 milliards de projets de toutes sortes, projets plus ou moins spéculatifs, dont la valeur se révèlera à plus ou moins long terme ? Non ?

              Vous vous attendiez à quoi ? « Bill Gates découvre le vaccin contre le SIDA! » ?

              Vous croyiez que s’il suffisait de verser des gros sous sur des problèmes difficiles pour les résoudre, personne ne l’aurait fait avant Bill Gates ? Reagan pensait qu’on vaincrait le cancer avant la fin de sa présidence. Le budget des États-Unis est autrement plus copieux que le portefeuille de Bill Gates, aussi fourni soit-il.

              Et pourtant…

              Donc bon, je ne comprends pas trop ce que vous racontez. Soit vous jouez à l’imbécile, soit vous ne comprenez pas la nature de ce genre d’investissements.

              Vos allusions sont plutôt douteuse : qui « prétend que Bill Gates se livre à une grande action humaniste » ? Bill Gates est à la tête d’un fonds de charité qui a investi environ 30 milliards de dollars depuis 2000. Point barre.

              Pour ce qui est de votre analyse de l’impact de Microsoft, c’est un caricature de forum de linuxien. Très idéaliste, et d’une mauvaise foi sans borne. Très éclairante sur vos positions, cela dit.

              Windows, contrairement à ce que vous racontez, a sans doute été un des vecteurs les plus importants du développement de l’informatique personnelle. Sans Windows, et sans les effets de réseau induits par l’essor du PC, Linus Torvalds n’aurait pas eu un centième de l’incentive nécessaire au développement de Linux.

              Je perçois mal comment vous avez pu observer un « obstacle » qui aurait coïncidé avec l’ascension de Microsoft, puisque c’est précisément la période durant laquelle l’informatique agréable et pas chère s’est développée.

              Avant, les ordinateurs étaient des gadgets ésotériques.

              Je ne parle même pas des questions d' »efficacité » ou du côté « agréable » de l’expérience utilisateur.

              Je sais en revanche qu’on se moque de Linux depuis 20 ans parce que sa communauté répète chaque année que « 201x sera l’année de Linux sur le desktop ». Et pourtant… On peine à atteindre les 2 % de parts de marché.

              Je sais aussi que je connais des tas de gens dont l’efficacité n’a rien à voir avec le système d’exploitation qu’ils utilisent.

              J’ai comme qui dirait l’impression que l’histoire, et accessoirement l’immense majorité de l’humanité vous donnent tort sur un certain nombre de points.

              La haine rabique de Windows et de Bill Gates que peuvent avoir certains utilisateurs de Linux/Mac est proprement stupéfiante, et malheureusement, complètement à côté de la plaque.

              • Je n’ai aucune haine rabique, quoi que vous en disiez, pour Windows et Bill Gates. Je souhaite pouvoir ignorer Windows, ce qu’on m’interdit, et j’ai un mépris souverain pour Bill Gates, pour des raisons que vous ne comprenez pas, ce qui n’a pas d’importance. Simplement, je pense être assez bien spécialiste de l’informatique et de son évolution pour que ces raisons ne soient pas futiles, et je reconnais que je serais heureux de ne pas voir à tout instant des gens venir me chanter les louanges de ce mec que je méprise.

                • Personnellement, si je devais voir un problème à l’endroit de B.Gates c’est l’éventuelle connivence qu’il entretient avec le gouvernement des U.S.A..

                  Je pense, sans preuves, que windows, et donc microsoft, doit sa réussite à la doctrine du softpower des states. De la même manière, énormément des entreprises informatiques dominantes sont en totale collaboration ( de gré ou de force ) avec la N.S.A. et le patriot act permet une mise sous tutelle éventuelle.

                  C’est assez evident que B.Gates doit sa fortune en partie à cet état de fait.

                  Je reste sceptique sur la plupart des actions de charité à très grande envergure des Etats-unis. La plupart du temps c’est un pied à terre acquis grâce à la charité. Il suffit de constater à quel point l’armée américaine est prompte à engager des portes-avions pour « aider » les malheureux.
                  Suffit de voir récemment les camions blancs Russes à la frontière de l’Ukraine pour comprendre que l’humanitaire ce n’est pas si clair, si blanc, ou noir…
                  De la même façon, on peut douter des placements de B.Gates le rejetons d’un système étatiste US…

                  Après, le bonhomme, je m’en fiche et si son aide est sincère tant mieux. Mais de là à en faire le promotteur et l’idéal du libéral…. je suis sceptique.

                  • Tout cela est assez juste.

                  • Quel charabia. Bah non, c’est pas « assez évident » que Bill Gates doit ça fortune à quoi que ce soit, dans la mesure où vous dites vous-même que vous n’avez aucune preuve.

                    La réussite de Bill Gates, c’est d’avoir choisi le bon business model (unbundle le logiciel du matériel), créé le bon produit au bon moment (début de la standardisation avec le PC), et exécuté parfaitement (qualités opérationnelles).

                    C’est beaucoup moins intéressant que les histoires à la mors-moi-le-noeud sur l’implication de la NSA dans la réussite de Microsoft, mais ça a l’avantage de tenir debout.

                    • Que B.Gates soit un excellent chef d’entreprise sans doute, qu’il ait eu de la chance, du mérite aussi, qui n’en à pas besoin ?

                      Cependant, il est clair que l’informatique est aux yeux des states un enjeux stratégique de premier ordre. Il est tout aussi clair que l’état U.S. n’est pas le modèle du libéralisme que beaucoup souhaitent. Pourquoi un libéral défendrait un type comme B.Gates ?

                      Au contraire, je pense que ce type est l’inverse de la plupart des idéaux du libéralisme. Une dose de capitalisme de connivence, une dose d’entorse aux règle de libre concurrence et cela suffit déjà à douter du bonhomme en ce qui me concerne.

                      Du moment ou quand je rentre dans un supermarché, que je demande un ordi et que l’on m’oblige à acheter le Windows avec je considère que il y a un abus de position dominante. Si cela est possible c’est qu’au plus haut niveau des états il y a des volontés politiques, des protections, des intérêts etc…

                      Sans parler de la collaboration de microsoft au programme PRISM…

                      Au contraire, associer Gates au libéralisme serait une grave erreur de communication des libéraux. On devrait plutôt promotionner le logiciel libre etc….

                    • Bill Gates est arrivé à un niveau très important sans collusion politique, et il me semble que c’est une fois en place qu’il a profité du soutien politique parce qu’il était devenu important, pas le contraire. Il faut aussi voir que le big business c’est le modèle d’entreprise le plus adapté pour un pays… qui fait du big business.

                      Pour ma part, j’ai la conviction que Bill Gates, Steve Jobs ou Ellon Musk, dans un marché libre, aurait tout autant put être de grands chefs d’entreprises, peut être pas aussi énorme ou riche, certe, mais quand même des gars qui en impose. Tous les participants du coporatisme ne sont pas des parvenus arrivé ici par pur copinage mais on peut raisonnablement penser qu’un certain nombre d’entre eux sont arrivé là comme ils ont put en s’adaptant aux règles telles qu’elles étaient faites.

                      Et puis ce n’est pas comme si Bill Gates et Microsoft n’avaient produit aucune véritable valeur ajouté ou rien fait de vraiment intéressant.

                    • Je rappelle que les « règles de la libre concurrence » sont des règles dont l’application dépend de… l’État. Beaucoup de libéraux n’ont rien à opposer aux monopoles naturels, ce qu’est (ou fut) Microsoft.

                      Je m’excuse, mais votre exemple ne tient pas vraiment debout : de quoi est composée la clientèle qui va choisir d’acheter un ordinateur dans un supermarché ? De cadors de l’informatique ?

                      Pas vraiment. Plutôt de gens qui ont besoin d’un truc qui tourne sans encombre et qui est compatible avec les logiciels dont ils ont besoin. En d’autres termes, il leur faut Windows (ou peut-être un Mac s’ils ont plus de pognon).

                      Il est absolument inutile d’avoir recours à une explication reposant sur l’implication de l’État là où les lois de l’économie les plus élémentaires fournissent une explication suffisante : si les supermarchés vendent des ordinateurs avec Windows, c’est parce que leurs clients les achètent.

                      Notez que vous pouvez sans aucun problème commander sur internet un ordinateur sans système d’exploitation.

                      Je n’ai pas spécialement, non plus, l’impression que Bill Gates soit présenté comme un héros du libéralisme (ce qu’il n’est évidemment pas).

                      Pour finir, certaines licences du logiciel libre, notamment la licence GPL, sont des licences extrêmement contraignantes. Il faut donc encore nuancer vos propos.

  • Liberation,le monde ,c.est loin ,merci google et internet…!

  • Un regret : Depuis l’invention du papier-toilette, on a perdu l’habitude de se torcher le cul avec un journal. (seul possibilite pour « liberation » d’etre utile).

  • bonjour Monsieur Créteur ,je lis que vous êtes en quête d’une nouvelle Atlantide ,c’et vrai que depuis le livre de Monsieur Pierre Benoît ,ça remue fort les méninges de la majorité d’entre ceux qui l’ont lu .
    L’ennui réside dans le fait qu’à supposer qu’elle existe, on ne sait pas trop à quoi elle ressemble , partant si le vulgum pécus butait par hasard dedans ,il n’en saurait rien .Avouez que se serait dommage !

  • Un « communiste profond » comme K. Vergopoulos ancien prof d’économie à l’université populaire du Parti Communiste Français des années 70, personnage qui a donné à Paris des cours à Pol Pot et aux cades cambodgiens Kmers rouges fait des articles réguliers dans Libération, mais aussi Mediapart ou le Monde Diplomatique…..

    Ce personnage a inspiré comme prof dans les années 70 le programme général de planification agraire qui entraîna un génocide de 25% de la population cambodgienne et 1.8 millions de morts. Il a même écrit un livre descriptif de planification avec son acolyte Samir Amin.

    Le pire c’est qu’aujourd’hui encore dans ses articles, il réitère ses fidèles retranscription de ses anciennes publications économiques, qui ont engendré un génocide monstrueux.

    Il est présenté aujourd’hui comme un « économiste » et dispense des cours de communisme à Paris 1 !!!

    • dans le même ordre Mme Minne poseuse de bombes en Algérie tuant et mutilant des centaines de civils et d’enfants membre du parti communistes est aujourd’hui Professeur d’histoire a l’université de Toulouse et enseigne tenez vous bien la décolonisation.

  • La Fondation Gates promeut à tout va la vaccination (ce qui n’est pas pareil que la santé, voire y fait obstacle) dans le (Tiers-)Monde.
    Je vous recommande http://docteurdu16.blogspot.fr/2012/05/la-rougeole-etat-de-lart-sous-forme-de.html la première partie est consacrée à la rougeole, la seconde à l’intérêt de l’action de la Fondation Gates.

    • Billet très long (trop ? ) mais aussi très intéressant. Non seulement la fondation de Bill gates est à l’image de toute sa vie (marketing et picétou), mais de plus son action en matière sanitaire est plus que douteuse.

  • Qu’on laisse ces journaux ideologues se casser la figure, il y en a marre de payer pour ces « branleurs » donneurs de leçons…

  • Ce qui enerve reellement les etatistes de tout bord, c’est que l’ami Bill fait jeux egale avec les Etats qui ne peuvent plus pretendre au monopole du coeur et dont les politiques « humanitaires » se trouvent aujourd’hui en concurence directe avec des prives… C’est jouissif au possible!
    Parce que c’est sure, l’Etat Francais n’a jamais fait de l’aide au developpement un chantage a l’avantage de ces entreprises… ni les gouvernements anglais ou americain ou chinois…50ans que « l’humanitaire et la guerre » sont « la carotte et le baton » des relations diplomatiques entre pays développés et PVD.
    Voir Bill entrer au capital de Total ET faire de l’humanitaire dans le pres carré francais a effectivement de quoi faire peur aux defenseurs et nostalgique de la Francafrique…et ailleurs.

  • Est-ce que Bill Gates aurait pu devenir aussi riche dans monde libertarien où les brevets protégés par l’état n’auraient plus lieu d’être ?

      • En effet. Rappelons que Bill Gates a profité d’une faille dans le contrat de développement de logiciel que lui avait commandé IBM pour en conserver la propriété intellectuelle, et bâtir sa société dessus. On peut avoir des positions tranchées sur la propriété intellectuelle des logiciels, des interfaces, des simples clicks et des doubles clicks, ce qui est à peu près sûr est que si la réglementation sur cette propriété intellectuelle avait été différente, soit le contrat n’aurait pas présenté la faille et IBM aurait acquis le copyright en même temps que l’OS, soit le copyright ne se serait pas appliqué aux logiciels et Microsoft aurait dû se laisser copier, et inventer et innover pour garder un avantage compétitif.

      • Les logiciels sont généralement protégés par le droit d’auteur et non par les brevets. Aux USA, il y a des brevets sur les logiciels mais en Europe celui-ci doit être associé à quelque chose de matériel. En réalité, beaucoup de brevets sur les logiciels déposés sont du bluff, car ils ne seraient pas recevables en cas de procès.

        Quoi qu’il en soit, en pratique, ce qui a protégé les logiciels de Microsoft est le droit d’auteur. Si vous redistribuez des copies Windows c’est pour violation de droit d’auteur et non de brevet que vous serez poursuivi. Si les brevets logiciels n’avaient jamais existé, je pense qu’il n’y aurait aucune différence dans la position actuelle de Microsoft sur le marché.

        En fait je pense que c’est même l’inverse. Si il y avait vraiment eu des brevets logiciels forts appliqués, MS aurait eu du mal a se développer du fait qu’il a imité beaucoup d’idées de Apple.

    • Les communistes répondent aussi que dans leur utopie ça ne serait pas arrivé…

  • Qu’a fait le chiasseux donneur de leçon de Libé pour lutter contre les maladies incurables, contre le paludisme ? Quand on fait rien et qu’on critique les actions autres, on garde sa merde dans sa bouche.

    L’huma avait pondu un étron du même calibre lors de la mort de Steve Jobs.

    Libé/l’Huma/L’Immonde : la gauchiasse dans toute sa splendeur.

    • Y’a une sacré différence entre Jobs et Gates. Jobs n’a jamais rien donné à personne et c’était l’archétype du connard égoïste qui meurt misérablement dans ses milliards.
      Gates s’achète de la popularité. Y’a aucun mal à ça 🙂

  • Accessoirement, Bill Gates a créé combien d’emplois? Cela a dû échapper aux journalistes de Libération.

  • Connaissez-vous « the giving pledge » ?
    http://givingpledge.org/index.html
    127 milliardaires qui s’engagent à donner la moitié de leur fortune, de leur vivant ou à leur mort, à l’initiative de Bill et Melinda Gates.
    Voila qui ne plait pas du tout à Monique Pinçon Charlot, une sociologue « spécialisée » dans la dénonciation du train de vie des riches :
    http://motione.over-blog.com/article-monique-pin-on-charlot-l-oligarchie-politique-et-econo-58183206.html
    avec le même argumentaire à deux balles :
    – si les riches donnent c’est par intérêt, par amour propre ou pour se donner bonne conscience
    – ils font une concurrence déloyale à l’Etat providence
    – et seul l’Etat par définition sait donner avec clairvoyance et discernement.

    • « ils font une concurrence déloyale à l’Etat providence »

      Le « providence » est de trop. Réfléchissez. « 99% de mon patrimoine ira, de mon vivant ou à ma mort, à des oeuvres philantropiques ». Eh bien moi, je peux dire sans grand risque de me tromper « 99% de mon patrimoine ira, de mon vivant ou à ma mort, à l’état ».

  • Si il fallait attendre d’avoir fait pour pouvoir critiquer ça se saurait. Je n’ai pas lu Libration car j’en ai assez de la propagande des journaux Français après il est libre de s’exprimer et c’est ce qu’il fait. Et nous sommes encore libres de le contredire ce que Mr Creteur a fait par ailleurs.

    Quand au réflexion de vous êtes obliges d’acheter un ordinateur avec Windows. Quand je vais au vendeur électronique du coin j’ai des Google Chrome et des Apple qui ne sont pas du tout sous Windows. Et quand bien même ça serait le cas, il existe d’autres magasins un peu partout en France et dans le monde qui vendent des ordinateurs sur mesures sans systèmes d’exploitation.

    Après concernant les produits Offices, ils existent encore une fois des alternatives qui sont capables d’exporter vos documents vers ces formats.

    Et Je pourrais répéter a l’infini avec tous leurs produits cet exemple.
    Si Microsoft a du succes c’est que leurs produits sont faciles a utiliser et pas cher.

    • Bien sur que vous pouvez achetez un ordi google chrome ou apple.

      Par contre essayez de prendre un ordi avec windows installez et dites que vous e voulez pas windows mais que le hardware…..
      Essayez de simplement demander le prix du windows dans la machine.
      Ce que la loi permet car la machine n’est pas le logiciel. Le simple fait de ne pas être au clair là-dessus est justement le résultat de près de 40 ans de stratégie commerciale abusive de la part de bill gates. Un peu comme quand certains croient que leur ordi est foutu alors que c’est le système d’exploitation qui merde.

      Si microsoft à du succès c’est du à leur position sur le marché qui s’établit avec la complicité aussi des états. Pourquoi l’éducation nationale en France tourne sur et paye du Windows ( avec vos impôts pour rappel ) ? Alors qu’il serait plus économique et pédagogique d’utiliser du logiciel libre.
      Microsoft vous oblige à utiliser tous ses logiciels ( internet explorer, windows media player etc etc ). Vous pouvez vous en astreindre mais pour ce faire il faut déjà se prendre la tête avec la machine. C’est exactement comme si j’achète une voiture et suit obligé de prendre toutes les options et le plein avec, un abonnement au parking du coin, une forte incitation d’aller chez ce garagiste et pas l’autre, etc…

      Ce genre de situation est anti-concurrentiel et déloyale. Elle ne permet pas l’introduction de nouveaux acteurs sur le marché. Et pour cause…. Microsoft aurait du être démanteler mais ne l’est pas car pour les states c’est aussi une question stratégique !

      • Encore une fois, votre exemple contredit vos propos : si vous allez chez un vendeur de voiture et que vous lui dites que vous voulez bien la voiture qu’il offre, mais qu’il faut enlever le toit ouvrant, il va vous regardez comme si vous veniez de la planète Mars.

        Ce genre de situation n’est absolument PAS anti-concurrentiel, puisque vous pouvez très bien offrir un package différent (la voiture sans le toit ouvrant).

        Il ne faut pas croire que parce que quelque chose est rare ou inexistant sur un marché, c’est le résultat d’une contrainte quelconque. En dehors, bien entendu, de la demande de ce marché.

        Si vous ne trouvez pas d’ordinateur sans Windows c’est pour une raison simple : les gens n’ont pas envie de se faire chier à installer un système d’exploitation quand ils ne connaissent rien à l’informatique. Et pour un coût marginal négligeable, ils préféreront la version avec à la version sans système d’exploitation.

        C’est comme se plaindre qu’on ne fait que passer du Christophe Maé à la radio quand on peut aller sur Youtube écouter ce qu’on veut.

        • En supermarché, dans des petites boutiques d’info certains ordinateurs sont indissociables du windows. C’est un fait.

          Vous confondez une chose: le toit ouvrant dans votre exemple fait partie du Hardware de la voiture. Demander à un vendeur informatique de vous vendre un ordi sans carte vidéo ou sans dispositif minimal pour permettre la connexion d’un écran, ou avec trois processeur en moins et là il aura bien raison de vous envoyez balader.

          Ce qui est comparable c’est que le windows serait l’ensemble des options d’une voiture ( auto-radio, vitre fumée, sièges cuir etc… ). Pas la voiture en elle-même.

          Si sur terre une marque automobile possédai 89% du marché on en rediscuterai…

          Si demain le consommateur avait l’entière liberté d’acheter un ordi et de choisir son OS il se pourrait que Microsoft perdre très rapidement des part de marché importantes.
          Il suffit pour s’en convaincre de voir comment firefox à pu s’imposer face à internet explorer ( qui n’est pas en option sur votre ordi windows ). 29% de part de marché dans une situation où le concurrent est en position dominante, de monopole, c’est une belle perf qui prouve bien que si le consommateur à le choix le windows ne serait pas plébiscité ! Très loin de là !

          C.Maé ne vend pas 89% des disques de la planète. Là est toute la différence. Il n’impose pas non plus son standard grâce à la protection et au soutiens du ministère de la culture etc…

          • En effet, en cherchant bien, vous pouvez acheter un ordinateur sans Windows. Par contre, j’ai bien cherché, et sans Windows, c’est le même prix qu’avec. L’argument n’est pas sérieux, les ordinateurs ne sont pas vendus avec Windows parce que les acheteurs le demandent : il n’y a pas d’alternative. Et pour ceux qui ont vécu les années 80, la manière dont Windows s’est imposé a été de supprimer toute liberté de choix alternatif. Bien aidé en cela par l’attitude d’Apple, dont le système était à l’époque considéré comme plus attrayant par 90% au moins des utilisateurs, mais fermé à toute autre machine, et par les égarements stratégiques de Sun, par les doyens de Berkeley, par la philosophie trop universitaire de X.

            Les systèmes d’exploitation, même soi-disant « third-party » comme pour le PC, n’ont jamais été un choix pour l’acheteur

            • @MichelO, vous me faites dire ce que je n’ai pas dit.

              Il ne s’agit pas de savoir si les acheteurs demandent explicitement à avoir un ordinateur avec Windows (ce que, du reste, ils font sans doute parfois, pour avoir le même que leurs amis/connaissances/etc, ou pour pouvoir continuer à faire tourner leurs logiciels).

              Il s’agit de demande au sens économique du terme. Les supermarchés ne stockent pas des ordinateurs parce qu’ils ont un peu de vide dans leurs entrepôts. Ils vendent des ordinateurs avec Windows parce qu’ils savent qu’ils vont les vendre.

              Notez par ailleurs que vous réussissez la prouesse de vous contredire d’une phrase à la suivante :

              Vous arrivez à trouver des ordinateurs sans Windows, mais il n’y a pas d’alternative ? Faut savoir.

              Le reste de votre histoire ne fait que confirmer votre aveuglement : vous dites vous mêmes que les concurrents de Windows se sont plantés sur toute la ligne (ce qui est partiellement vrai). C’est donc que Microsoft a fait les bons choix vis-à-vis du consommateur ?

              Dernière chose : sans vouloir trop m’attarder sur le cas de la grande distribution, notez que c’est un exemple extrêmement mal choisi. Vous voulez d’un côté proposer la plus grande offre possible aux consommateurs, et vous choisissez le canal de distribution qui requiert l’offre la plus standardisée.

              Les supermarchés sont bien le dernier endroit où vous pourriez vous attendre à trouver de la variété pour un produit aussi encombrant et aussi cher qu’un ordinateur : la gestion d’un supermarché, c’est l’optimisation du revenu par mètre linéaire de rayonnage. Mettre là-dedans des ordinateurs que l’infime minorité dont vous vous réclamez a besoin, ce serait du suicide.

              • Excusez-moi, mais vous avez quel âge ? Il me semble que vous appliquez le modèle commercial d’aujourd’hui à ce qui a conditionné le développement de Microsoft il y a 30 ans. Vous relevez des contradictions à faire hurler les mouches (que l’OS soit ôté par le revendeur ou par l’acheteur, c’est du pinaillage), vous affirmez que c’est Microsoft qui était le vendeur quand c’était IBM, HP, Dell et Microsoft n’était que l’équipementier imposé par tous ces vendeurs en échange de juteux rabais pour éliminer tout nouvel entrant, que le consommateur choisissait l’OS qui lui plaisait et que c’était un facteur déterminant de faire évoluer cet OS suivant ses goûts pour conserver un avantage commercial alors que l’acheteur n’a jamais eu plus de choix que pour les pneumatiques en première monte sur une voiture neuve. Vous introduisez aussi le supermarché, mais le procès en monopole contre Bill Gates a commencé en 1998, une époque où l’achat de PC en supermarché était l’exception si ça existait déjà.

                Microsoft n’a pas fait des choix qui conviennent au consommateur, il a imposé un monopole, a été condamné. Cette condamnation a été rapportée ensuite pour des raisons qui ne remettaient pas en cause les faits, mais parce qu’il était proposé des alternatives de connivence au démantèlement de Microsoft qui ont été jugées acceptables. Microsoft a triché, a été pris par la patrouille, et s’en est sorti. J’admettrais que vous défendiez l’issue heureuse pour lui de l’affaire, je suis par contre outré de voir un créateur de monopole par des voies illégales être présenté comme un modèle libéral de bon fonctionnement du marché.

                • Je n’introduis rien du tout. Vous pouvez reprendre le déroulé de cette conversation, et vous verrez que je n’ai pas parlé de supermarché avant que quelqu’un d’autre le fasse. Je me contente de répondre aux arguments qui sont présentés.

                  Je n’affirme pas non plus que Microsoft est le vendeur de quoi que ce soit en dehors de… ce qu’il vend.

                  Malheureusement, je n’ai pas spécialement la patience de répondre à quelqu’un qui évite soigneusement de lire ce que j’écris, essaie de contredire des affirmations que je ne fais pas, et qui n’a à opposer à des arguments sérieux que ses sentiments.

                  Microsoft aurait donc signé de partenariats « juteux » avec certaines entreprises ? Quelle horreur ! Une entreprise essaierait d’éviter l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché ? Incroyable !

                  Vous êtes au courant que toutes les entreprises d’une certaine taille font ça constamment ?

                  Vous me semblez faire partie de ces gens prétendument libéraux qui voient dans le libéralisme une sorte de dictature du consommateur dans laquelle les entreprises doivent filer droit, rogner tous leurs profits volontairement, ne jamais établir d’alliances stratégiques, ne jamais essayer de renforcer leur position, sans quoi elle seront des « tricheuses » dignes d’être prises par la « patrouille » (je laisse les lecteurs juges de vos choix lexicaux).

                  Vous ne voyez qu’une face de la réalité.

                  La condamnation (cassée par la suite) de Microsoft porte sur le bundling d’Internet Explorer avec Windows. C’est un autre problème qui n’a plus rien à voir avec la vente de l’OS avec des ordinateurs.

                  Observez d’ailleurs que le verdict de ce procès, de même que bon nombre de lois antitrust, sont extrêmement contestables d’un point de vue libéral, puisqu’ils représentent un immixtion indéniable de l’État dans le fonctionnement du marché.

                • Bonjour MichelO
                  Oui bon mais…
                  Les gens achètent un ordinateur Windows, car il veulent un système standard ouvert. Avant MS (avant 1990) quand on changeait d’ordi on changeait de système TO7, Oric, ZX81,anstrad, atari on changeait de périphérique.
                  J’ai tjs des programmes Win 3.11 qui tourne sous Windows.
                  A une époque je montais mon PC et j’installais Linux qui marche très bien mais ce système n’a jamais décollé.
                  Maintenant MS est en concurrence avec Android qui est un Linux. Donc les monopoles non étatiques ne sont pas éternels, et je pense que MS va disparaitre.
                  Par contre c’est vrai que le monopole d’office est énervant quand on sait qu’un Libre office fait l’affaire, mais on vous envoie des fichiers MS

                  • Bonjour Gilib,

                    Je suis d’accord avec vous, en gros le monde n’est pas parfait et les gens se débrouillent au mieux avec, en râlant. Ce qui m’énerve, c’est quand on dit que c’est la loi de l’offre et de la demande, et les desiderata des acheteurs combinés aux réponses pertinentes des vendeurs qui nous ont amenés à cette situation de monopole, qu’elle est optimale et que les vendeurs doivent en être félicités et montrés en exemple.

                    • Dire que l’économie de marché offre une solution optimale est une bêtise, c’est une bêtise utilitariste.
                      L’économie de marché offre ‘une’ solution mais une autre pourrait exister.
                      C’est aussi idiot que de dire (ce que je lis bcp) que la sélection darwinienne offre une un monde idéal (c’est le discours écologique).
                      C’est méconnaître la systémique où tout est flux et rétro-contrôle, tout est équilibre dynamique et souvent malheureusement équilibre métastable.
                      IBM aurait installé leur propre OS (ils en avaient la compétence), MS n’existerait pas et cet article de Contrepoint non plus 🙂

            • le prix d’un windows dans un pc gd public est de moins de 15 euros … c’est vrai, quelle ruine, l’empaffé tiens !

              • Le prix est de 15 euros, mais si vous voulez l’acheter, il me semble que c’est plutôt dans les 70. Mais rassurez-vous, les 55 de différence vont à la fondation Bill et Melinda Gates.

          • La dichotomie hardware/software n’a aucune espèce de pertinence ici.

            Les supermarchés sont des distributeurs. Ils ont des produits à écouler. Le produit est tel qu’il est offert avec Windows installé. L’offre est à prendre ou à laisser.

            Vous ne voulez pas de Windows? N’achetez pas votre ordinateur dans un supermarché ! Problème résolu.

            Le consommateur A DEJA, et depuis toujours, la liberté d’acheter un ordinateur et de choisir son OS. Il n’a pas la liberté d’exiger à quelqu’un qui vend X de lui vendre Y à la place.

            Je comprends mal pourquoi vous vous obstinez à nier des faits simples et objectifs.

            Depuis que je suis petit et avant d’utiliser des Mac, j’ai toujours acheté mes ordinateurs en pièces détachées et installé les OS que je voulais dessus. Personne ne m’en a empêché. (Bon, en revanche, les drivers graphiques pourris sous Unix m’ont empêché de jouer à certains jeux vidéos pendant longtemps).

            Qu’un produit supérieur à un autre (FF/Chrome vs. IE) finisse par battre ses concurrents, ce n’est pas exactement une surprise, mais c’est, étonnamment, ce que vous refusez de reconnaître à MS/Windows parce que vous avez des idées préconçues sur ce que les consommateurs « devraient » préférer en termes d’informatique personnelle.

            • Bien sur que si la dichotomie est complètement pertinente !

              Il n’est pas normal qu’un vendeur de voiture vous impose la marque des pneus, ou de l’essence, voire des pièces détachées. Il n’est pas normal qu’un vendeur d’ordinateur, supermarché ou pas vous impose l’OS.

              Soit vous vendez un ordi, soit vous vendez un OS, soit vous vendez un pack comprenant OS+ordi. La dessus on est complètement d’accord. Mais ce n’est pas la réalité !
              Encore une fois allez dans 90% ( si ce n’est 95%) des magasins qui vendent et vous n’aurez pas ce choix ! Là est le problème et MichelO vous à bien retracer une partie de l’ historique de cette situation actuelle.

              Que les gens certes préfèrent le package OS+Ordi certes ! et que Gates ait sentis cela dans un éclair de génie soit! Mais ce n’est pas comme cela que cela s’est passé.

              La question n’est pas de savoir si vous pouvez trouver des points de ventes uniquement hardware et d’autre uniquement package Windows+ordi. La question est que tous les points de ventes devraient être en mesure de me vendre soit un ordi, soit un OS, soit les deux ( et ce pour n’importe quelle combinaison OS+ordi que le vendeur possède, si demain je vais chez mon vélociste, il pourra me mettre n’importe quel pneu à mon vélo dans la limite de la technologie ).

              Sans remettre en question les brevets etc…etc..et refaire le monde…

              Demain je veux installer mon vieux windows XP acheté en l’an 2000 sur ma machine actuelle acheté chez carrefour au plus bas prix du marché et puis parce que de toute façons c’est ça que je veux et pas autre chose…; pourquoi nom de dieu dois-je acheter systématiquement WIndows seven ou windows futurbidule ?
              Vous me répondrez qu’il faut aller à Paris dans le 12ème arrdt, rue Montgallet et que là je trouverais un ordi à poil ?

              Mais pourquoi est-ce impossible d’acheter l’ordi marque DELL chez carrefour à 499 euros sans windows 2014 ?
              C’est celui-là que je veux et pas un autre ! La raison de mon achat est mon affaire pas la votre 🙂 .

              Réponse: pour la simple raison que Microsoft à abusé de concurrence déloyale avec complicité de l’état US….

              • Il me semble que vous vous méprenez sur certains aspects de la réalité.

                « Il n’est pas normal qu’un vendeur de voiture vous impose la marque des pneus, ou de l’essence, voire des pièces détachées. Il n’est pas normal qu’un vendeur d’ordinateur, supermarché ou pas vous impose l’OS. »

                En effet. Mais nulle part au monde, à aucune période de l’histoire, ceci n’est arrivé. Votre vendeur de voiture, votre supermarché, ne vous IMPOSENT rien, ils vous PROPOSENT quelque chose.

                « Encore une fois allez dans 90% ( si ce n’est 95%) des magasins qui vendent et vous n’aurez pas ce choix ! »

                Tout à fait. Scoop : c’est vrai pour n’importe quel gamme de produit. Tous les magasins du monde ne proposent pas tous les biens à la consommation qui existent au monde. Ils se contentent de vendre ceux qu’ils peuvent écouler.

                « La question est que tous les points de ventes devraient être en mesure de me vendre soit un ordi, soit un OS, soit les deux ( et ce pour n’importe quelle combinaison OS+ordi que le vendeur possède, si demain je vais chez mon vélociste, il pourra me mettre n’importe quel pneu à mon vélo dans la limite de la technologie ). »

                Devraient ? Comme MichelO, vous vous sentez dépositaire d’un droit à avoir des magasins remplis de ce qui correspond à vos désirs individuels. Malheureusement, la réalité fonctionne autrement.

                « Demain je veux installer mon vieux windows XP acheté en l’an 2000 sur ma machine actuelle acheté chez carrefour au plus bas prix du marché et puis parce que de toute façons c’est ça que je veux et pas autre chose…; pourquoi nom de dieu dois-je acheter systématiquement WIndows seven ou windows futurbidule ? »

                Je ne suis pas sûr de savoir de quoi vous parlez. Si votre problème est l’absence de rétrocompatibilité du logiciel, la raison est simple : vous ne pouvez pas le faire parce que ça coûte un pognon monstre aux fabricants de logiciel de maintenir cette compatibilité.

                Cela dit, maintenir la compatibilité est aussi une stratégie qui permet aux vendeurs de logiciels de réduire les coûts de transferts et de vendre plus. Pourquoi Microsoft se priverait de ventes supplémentaires ? Sans doute parce que c’est devenu une équation perdante économiquement (renouvellement du parc informatique rapide, diffusion de la nouvelle version de Windows plus grande, etc.). Et Microsoft n’étant pas un service public…

                « Mais pourquoi est-ce impossible d’acheter l’ordi marque DELL chez carrefour à 499 euros sans windows 2014 ? »

                Je ne suis pas certain de ce que vous voulez dire (pourquoi Carrefour devrait vendre des ordinateurs DELL ?), mais j’ai esquissé une réponse plus haut : vous multipliez le nombre de références sans augmenter le profit pour le distributeur. C’est encore une décision perdante pour lui.

                • Je suis aujourd’hui en mesure de faire tourner 95% des machines ( ordinateurs) vendu dans le commerce généraliste avec des OS des années 90.

                  Même si certains logiciels récent exigent une mise à jours de mon OS dans 99% des cas je peut me rabattre sur des solutions alternatives peu couteuse voire gratuites.

                  Dans mon domaine pro, j’ai accès à des logiciels 100% gratuits plus efficaces et plus pointus que l’offre windows compatible. OK, il me demandent 10/15 jours d’auto-formation. Mais à combien est la licence pro de logiciels: 1500 euros- 2000 euros grosso-modo. Soit un mois de travail au salaire moyen ?

                  Actuellement, un utilisateur lambda devrait pouvoir utiliser un ordinateur valant 100/150 euros OS compris pour une utilisation lambdas ( traitement de texte, lecture MP3, vidéos ( lecture simple ), mail, petits jeux basiques etc….). Il suffit pour s’en convaincre de voir les perfs des smartphones ou des tablettes qui avec 20 % de a puissance de calcul des PC bureau font tourner 80% des logiciels.

                  Pourquoi n’est ce pas le cas ? et bien demandez à Bill le sauveur de l’humanité qui donne 50% de sa fortune à des œuvres caritative….

                  Pour la simple et bonne raisons qu’il a détruit toute libéralisation du marché de l’informatique et ce avec la complicité de l’état US. Notons qu’il n’y a pas forcément eu complot ( c’est la version paranoïaque ça ) mais simplement collusion d’intérêt ( c’est la version capitalisme de connivence ) entre l’état US et Microsoft. Tout comme il y a collusion entre Boeing et l’état US etc…

                  Résultat: certes des standards ont pu s’imposer, simplifiant certains paramètres pour les utilisateurs mais aussi pour ceux qui les contrôlent ( NSA et Cie ). Et encore renforcement du pouvoir étatique au détriment des individus.

                  Le consommateur captif de l’offre monopolistique se doit aujourd’hui d’acheter des machines excessivement chères, notamment à cause d’un OS minable retouché en 20 ans pour devenir à peine plus potable qu’un mac des années 90.

                  Si la concurrence avait été loyale, Microsoft aurait du casser son monopole ouvrant ainsi la voie à de tierces entreprises qui aurait fournit des solutions pro et amateur diversifiées à des couts variés, permettant la multiplicité des combinaison hardware/software ( à l’heure d’internet haut débit, quel magasin est réellement incapable de proposer en offre quasiment tous les OS commercialisés ? ).
                  Si la concurrence fut loyale, Windows ne serai qu’un OS sans lecteur média et sans navigateur internet que l’on pourrait choisir ou pas à installer sur notre ordi.

                  Pourquoi Apple et son OS ne tombe pas sous le coup de la même loi. Car Apple et Mac os X c’est la même boîte. A la différence de Microsoft qui bosse avec Dell et autre. Apple lui correspond a ce que vous désignez: je produis mon ordi ( hardware) et je vous le vend uniquement avec mon OS maisons( software ) . C’est à prendre ou a laisser. Soit, pas de problème. Notons juste que n’ayant pas de position monopolistique Apple désormais permet un dual boot Windows/macosX. C’est là toute la nuance.

                  Mais microsoft ce n’est pas ça ! C’est au contraire une vente forcée. Par exemple la signature du contrat d’achat de l’OS à lieu après l’achat ( signature du CLUF ) de l’ordinateur + OS. Ce qui est contraire à la loi et au bon comportement commercial.

                  Pour beaucoup de gauchistes bill Gates est le Parangon du libéralisme ( la critique de libé est éclairante à ce sujet ). Encore une fois, défendre des hommes d’affaires peu intègre ne peut avoir que le même résultat pour le libéralisme que de défendre Cahuzac au nom du socialisme.

                  • C’est exactement ça.

                  • « Dans mon domaine pro, j’ai accès à des logiciels 100% gratuits plus efficaces et plus pointus que l’offre windows compatible. OK, il me demandent 10/15 jours d’auto-formation. Mais à combien est la licence pro de logiciels: 1500 euros- 2000 euros grosso-modo. Soit un mois de travail au salaire moyen ? »

                    Ce genre de calcul approximatif sur un coin de table est un peu trompeur, sans parler de la généralisation difficile de votre cas au cas général. Il n’existe pas d’alternative gratuite à tous les logiciels, très loin s’en faut.

                    Mieux vaut se fier à des indicateurs plus simples : quelles sont les parts de marché respectives des solutions « gratuites » (qui requièrent des formations et des temps d’apprentissages avec baisse de productivité) et les solutions payantes offertes par MS ou autre ?

                    Est-ce que vous soutenez que les entreprises font le choix volontaire d’adopter des solutions qui leur coûtent plus cher ?

                    Des tas d’entreprises comme Red Hat vivent de ce genre de services. N’importe qui peut travailler avec eux. Tout le monde ne le fait pas. Pourquoi ?

                    « Actuellement, un utilisateur lambda devrait pouvoir utiliser un ordinateur valant 100/150 euros OS compris pour une utilisation lambdas ( traitement de texte, lecture MP3, vidéos ( lecture simple ), mail, petits jeux basiques etc….). Il suffit pour s’en convaincre de voir les perfs des smartphones ou des tablettes qui avec 20 % de a puissance de calcul des PC bureau font tourner 80% des logiciels. »

                    Encore une fois, vous prenez vos rêves pour des réalités. Pourquoi « devrait »-il en être ainsi (à supposer que ce ne soit pas le cas) ? Quelle loi de la nature vous fait croire au caractère inévitable de ce scénario ?

                    « Le consommateur captif de l’offre monopolistique se doit aujourd’hui d’acheter des machines excessivement chères, notamment à cause d’un OS minable retouché en 20 ans pour devenir à peine plus potable qu’un mac des années 90. »

                    Et pourtant les prix ne font que baisser. Quel devrait être le prix du matériel informatique ? D’après quelle logique ? Le scénario que vous décrivez est déjà la réalité. En fait, votre estimation est trop pessimiste. Il y a des tablettes Android à 50 euros en Chine, qui font tout ce que vous dites.

                    « Si la concurrence avait été loyale, Microsoft aurait du casser son monopole ouvrant ainsi la voie à de tierces entreprises qui aurait fournit des solutions pro et amateur diversifiées à des couts variés, permettant la multiplicité des combinaison hardware/software ( à l’heure d’internet haut débit, quel magasin est réellement incapable de proposer en offre quasiment tous les OS commercialisés ? ).
                    Si la concurrence fut loyale, Windows ne serai qu’un OS sans lecteur média et sans navigateur internet que l’on pourrait choisir ou pas à installer sur notre ordi. »

                    Le démantèlement forcé d’une entreprise et l’interdiction de vendre les produits qu’elle fabrique ne me semblent pas tout à fait dignes d’un modus operandi libéral.

                    Vous répétez les mêmes arguments sans répondre aux questions de fond.

                    Pourquoi Microsoft devrait restreindre son offre aux produits que ses concurrents sont capables d’offrir ? Pourquoi amputer leurs produits d’une part de leur valeur ?

                    « Pourquoi Apple et son OS ne tombe pas sous le coup de la même loi. Car Apple et Mac os X c’est la même boîte. A la différence de Microsoft qui bosse avec Dell et autre. Apple lui correspond a ce que vous désignez: je produis mon ordi ( hardware) et je vous le vend uniquement avec mon OS maisons( software ) . C’est à prendre ou a laisser. Soit, pas de problème. Notons juste que n’ayant pas de position monopolistique Apple désormais permet un dual boot Windows/macosX. C’est là toute la nuance. »

                    La nuance c’est que vous favorisez un business model aux dépens d’un autre, sans raison perceptible.

                    Pourquoi Apple devrait avoir le droit de vendre des ordinateurs avec un OS donné, et les fabricants de PC, non ? Tout ça n’est pas très cohérent.

                    Si vous pouvez dual boot votre Mac, c’est parce qu’Apple est passé en x86. Et quand vous pouvez offrir un ordinateur et attirer des clients habitués à Windows pour pas cher, vous n’allez pas vous en priver. C’est de la logique commerciale et opportuniste élémentaire. En revanche, bonne chance pour installer OS X sur un PC Carrefour (vous n’avez pas le «  » »droit » » » d’installer OS X sur un PC, ça devrait vous énerver, non ?).

                    Je persiste à ne pas voir exactement ce qui dans le comportement de Bill Gates constitue un manque d’intégrité. Vous confondez peut être « libéral » avec « père Noël » ?

                    • Oui mes calculs sont tout à fait approximatifs et ne reflètent que mon expérience.

                      Certaines entreprises font des choix plus couteux. Je vous ai donner l’exemple de l’éducation nationale qui forme les enfant à windows. Je pourrai vous parler d’autre entreprises d’état ou privée qui utilisent Windows alors que d’autre offres moins chères existent.
                      Dans le cadre des entreprises privées tous cela ne me regarde pas. Elle font ce qu’elles veulent. Mes impôts et leur utilisation me concerne un peu plus.

                      Un logiciel à aucun moment ne vous garantis des parts de marché. Seule l’utilisation efficace de ces dits logiciel vous garantira des gains.

                      Je ne dit pas que windows est définitivement nul. J’affirme juste que sa situation monopolistique tire la qualité vers le bas et maintiens artificiellement des prix hauts et détruisant les mécanismes de concurrence.

                      Pour faire simple: en 95 netscape vendait son navigateur 40/50 $. Microsoft vendait déjà des OS mais s’est introduis sur le marché des navigateurs en diffusant Internet explorer gratuitement ( pas complètement, il le proposait avec son OS plus exactement ).
                      Microsoft à alors profité de la création de l’architecture TCP/IP pour coupler son navigateur à son OS et à la machine. La boucle est bouclé. Des acteurs comme Bull disparaissent quasiment. Rien à voir avec une qualité ou prix.

                      Le prix de windows n’a jamais baissé au contraire le 15 janvier 2001, windows 98 SE coutait 109 dollar contre 119 dollars pour windows 8 actuel. Et ce, Pour pas grand chose de plus que du cosmétique. Évidemment les logiciels de 2001 ne tournent pas tous, notamment les plus gourmands. Mais pour le particulier une machine de 2001 avec un windows 98 est largement suffisant.

                      Selon sa position sur le marché, la technique de vente de windows est de faire soit payer le prix fort soit faire du gratuit ( très souvent avec le savoir d’autre, suffit de voir les procès MP3 et autres….). Pour attaquer le marché du navigateur, j’offre gratuitement IE. Pour encaisser des bonnes marges je m’assois sur ma situation de monopole pour maintenir des prix élevés.

                      Le prix à payer dépend de l’offre et de la demande et de la valeur que vous attribuez à cela… mais quand votre interlocuteur vous escroque ( des dizaines de cours de justice traînent Microsoft ou des fabricants pour ventes abusive, forcée, liée etc… ), est déloyal sur ses pratiques commerciales et que l’ on peut s’interroger sur le prix de vente complètement opaque des machines (le minimum serai qu’un ordi +windows affichent clairement le prix de chaque éléments ce qui est loin d’être le cas). Alors, le prix n’est pas le résultat d’une offre et d’une demande.

                      Être libéral ce n’est pas systématiquement défendre des entreprises, c’est aussi défendre des consommateurs au travers d’une saine concurrence. C’est défendre aussi des droits, des pratiques commerciales loyales.

                      Je pourrai vous tenir un discours à charge contre Apple.
                      Apple vend des ordinateurs qu’il fabrique tant au niveau du hardware que du firmware, jusqu’a la suite logicielle. Vous avez le droit de refuser le tout mais si vous prenez l’un vous prenez l’autre. C’est exactement ce que vous défendiez et sur ce point je vous rejoint.
                      La situation d’outsider d’apple l’oblige à s’adapter au leader Microsoft. C’est la concurrence. Résultat= aujourd’hui un applemaniac peut utiliser un mac comme un PC.

                      La remarque sur le père Noël est rigolote en rapport avec le seau d’eau ….:)

                    • « Le démantèlement forcé d’une entreprise et l’interdiction de vendre les produits qu’elle fabrique ne me semblent pas tout à fait dignes d’un modus operandi libéral. »

                      Il n’y a que peu de règles du jeu pour un libéral, mais elles doivent être appliquées sans faille. Si le modus operandi libéral consiste laisser la loi de la jungle régner et les plus malhonnêtes s’attaquer aux libertés des autres sans intervenir par respect de la liberté des coupables, je comprends que les libéraux aient tant de mal à convaincre de la justesse de leurs thèses.

                    • Désolé, mais je ne réponds pas aux trolls qui me font le coup de la « loi de la jungle ». Vous vous croyez où, sur Rue89 ? Faites un effort.

              • Vous dites « tous les points de ventes devraient être en mesure de me vendre soit un ordi, soit un OS, soit les deux ». Si on suit votre logique, je pourrais aussi trouver scandaleux que la marque de la carte graphique me soit imposée. Pourquoi tel vendeur ne propose que nVidia et pas AMD ? Et pour le CPU sur le modèle machin on ne me propose que Intel et sur le modèle bidule que AMD, je devrais pouvoir exiger que le magasin vende toutes les combinaisons ?

                Qu’est-ce qui justifie que vous puissiez exiger un autre OS et par une autre marque de carte graphique ? Car par contre vous trouvez que c’est normal qu’on ne puisse exiger de choisir les composants. Pour vous ce qui compte c’est l’OS car c’est ce qu’on vous propose qui ne vous plait pas… mais c’est votre préférence individuelle. Telle autre personne pourrait absolument vouloir tel marque de tel composant.

                Votre exemple avec la voiture justement ne marche pas. Vous dites que Windows correspond à l’auto-radio. Mais une voiture peut rouler sans autoradio, alors qu’un ordi ne peut pas marcher sans OS. Remarquez d’ailleurs que peu de voitures sont vendues sans autoradio… vous pensez donc que c’est un scandale aussi ?

                Au passage pour l’anecdote, j’ai moi-même déjà acheté un ordinateur portable vendu avec Linux (chez Dell sur Internet en plus, pas dans une boutique secrète difficile à trouver). J’ai aussi monté moi-même un ordi fixe donc vendu sans OS, sur lequel j’ai volontairement installé Windows d’ailleurs. Au final ces dernières années je me suis remis à Windows pour mon informatique personnelle (au bureau je travaille sous Linux) parce que je trouve que Windows est devenu plus fiable aujourd’hui.

                • Mais une voiture peut rouler sans autoradio, alors qu’un ordi ne peut pas marcher sans OS. Remarquez d’ailleurs que peu de voitures sont vendues sans autoradio… vous pensez donc que c’est un scandale aussi ?

                  Faux : il existe des OS sur DVD qu’il n’est pas nécessaire d’installer.

                • « Pourquoi tel vendeur ne propose que nVidia et pas AMD ? »
                  Pas de problème, le vendeur vous propose ce qu’il pense pouvoir vous vendre, si ça ne vous plaît pas, vous n’avez qu’à aller ailleurs. Par contre, ce que vous devriez pouvoir exiger, c’est que si un vendeur décide de vous proposer AMD, nVidia n’aie pas le droit de se livrer à des pratiques destinées à le couler. De même que si un kiosquier vous propose L’Opinion, Libé ne devrait pas avoir le droit d’envoyer la CGT du livre y mettre le feu. Le libre marché est essentiel au libéralisme, si l’on commence à accepter les monopoles et les pratiques d’obstruction à ce libre marché du moment qu’elles ne viennent pas de l’état ou qu’elles ne font que reproduire ce qu’on trouve partout, on est mal. Assurer le jeu normal du libre marché est une des fonctions régaliennes de l’état, quoi qu’on puisse en penser au vu de l’exemple français.

                  • « Par contre, ce que vous devriez pouvoir exiger, c’est que si un vendeur décide de vous proposer AMD, nVidia n’aie pas le droit de se livrer à des pratiques destinées à le couler. »

                    Et pourquoi donc devriez vous pouvoir « exiger » une telle chose ? Vous pouvez exiger que les entreprises appliquent la loi, et qu’elles ne bénéficient pas de traitements de faveur qui leur permettraient d'(ab)user du pouvoir coercitif de l’État pour dominer leurs concurrents.

                    À côté de cela, je suis au regret de vous annoncer, au risque de vous choquer, que « se livrer à des pratiques destinées à […] couler » leurs concurrents, c’est généralement ce à quoi travaillent toutes les entreprises, plus ou moins directement.

                    Ça s’appelle… La concurrence. Dingue.

                    Le niveau de dissonance cognitive chez mes interlocuteurs ici est invraisemblable.

                    • Microsoft arnaque les consommateurs et abuse de sa situation sur ses concurrent au travers de pratiques commerciales déloyales qui ne peuvent trouver leur pleines efficacité que au travers d’une collusion avec les USA. Du moins pour cette dernière phrase c’est une conclusion que je tire. Je peut tout à fait me tromper sur ce point.
                      Sur les deux précédents ce sont des faits vérifiables pas des balivernes.

                      Un libéral ne peut que souhaiter qu’une entreprise n’arnaque pas ses clients. De la même manière, un libéral est endroit d’attendre que les pratiques loyales soient répandues.

                      Ce que vous appelez concurrence ( les pratiques destinées à couler les concurrents ) m’apparaît plus comme comme l’installation de la fraude ou de la triche.
                      La conséquence est que la présentation d’un tel programme échouera à remporter l’adhésion des gens, préalable nécessaire, et ne permettra pas une concurrence efficace.
                      L’échec sera alors total. Pour le coup le socialisme mielleux propose une alternative politique bien plus concurrentielle pour prendre votre point de vue.

                    • Revenez sur terre, calmez-vous, et cherchez un peu ce que votre interlocuteur veut dire plutôt que de lui asséner du haut de vos certitudes la bonne manière dont doit fonctionner la concurrence.

                      Quand un fournisseur cherche à couler son revendeur (et non son concurrent), avec des pratiques illégales, ça n’est pas le libre marché cher aux libéraux. C’est la vision qu’ont du libéralisme sauvage les étatistes. A vous de savoir dans quel camp vous êtes.

                    • Euh oui, « avec des pratiques illégales ». Avant de m’accuser de ne pas chercher à comprendre ce que vous voulez dire, essayer de relire ce que j’écris.

                      Vous avez une sale manie de me faire dire ce que je ne dis pas, et de ne pas répondre aux questions très simples que je vous pose. C’est sans doute que vous êtes un troll de la plus belle eau.

                      J’écris plus haut que les pratiques concurrentielles doivent être poursuivie DANS LE CADRE DE LA LOI.

                      Ce qui exclue tout ce que vous racontez, comme votre exemple idiot de l’incendie de kiosque à journaux.

                      Il n’est point besoin d’une quelconque législation de la concurrence pour traiter de choses qui sont déjà reconnues comme étant des délits ou des crimes (contre la propriété privée, par exemple).

                      Vous ne faites qu’enfoncer des portes ouvertes, et c’est vous qui ne saisissez pas ce que je suis en train de vous dire.

                      « Quand un fournisseur cherche à couler son revendeur (et non son concurrent), avec des pratiques illégales, ça n’est pas le libre marché cher aux libéraux. C’est la vision qu’ont du libéralisme sauvage les étatistes. A vous de savoir dans quel camp vous êtes. »

                      Rien à foutre du « camp » dans lequel je suis.

                      Quand un fournisseur cherche à « couler » son revendeur (je ne vois pas pourquoi il le ferait, donc je vais supposer que vous voulez dire, à REMPLACER son revendeur), c’est parce qu’il poursuit une stratégie d’intégration verticale pour mieux contrôle la chaîne de valeur de ses produits.

                      Par exemple, Nespresso ouvre des magasins au lieu de vendre ses produits en supermarché, privant la grande distribution d’un revenu potentiel.

                      Sont-ce là des pratiques « sauvages » et si oui, sur quel principe de droit fondez-vous cette conclusion abracadabrantesque ?

                • Je me suis exprimé un peu vite. Il faut très nettement distinguer le point de vente, le commerce du ou des fabricants.

                  Il faut bien comprendre que la métaphore avec la voiture trouve vite ses limites. Il ne s’agit pas pour ma part de me dérober mais d’essayer d’expliquer en quoi il y à une réelle différence entre OS et ordi, hardware et software.

                  Un fabricant de carte mère développe son produit en partenariat, du moins en connaissance, des produits qui seront disponible chez ses fournisseurs. Une marque n’étant finalement qu’un assembleur en série de produit de diverses origines. Parfois, il sous-traite. Tout ça pour dire que si vous enlevez un élément d’un ordi type Dell il se peut très bien que cela soit regrettable tout comme cela peut marcher.
                  En fonction de la machine acquise ces spécificités sur l’évolution, les clauses de garanties etc vous sont spécifiées. Vous acceptez ou pas effectivement.

                  L’exemple de la voiture c’est Apple qui vous propose quelques options pour ses modèles.

                  Dans le cas de windows, il n’y a pas de machine prédéfinie. http://www.microsoft.com/france/acheter/acheter-microsoft-windows.aspx
                  Là vous achetez windows pour 119 euros sans aucune machines.

                  Vous n’achetez en quelques sorte que le carburant. Mais cette comparaison est inadéquate. Le carburant c’est l’éléctricité plutôt. Ce qui serait plus réel c’est qu’en achetant un OS vous achetez uniquement le droit d’emprunter une partie du circuit routier et pas plus. Ces routes ne vous appartiennent pas ( le code source de windows n’est pas vraiment dévoilé et accessible à l’achat de l’OS ). Le changement de véhicule, en théorie, ne remet pas en question l’accès aux circuit en pratique est plus compliqué.
                  Dans cette métaphore, la carte graphique serait un composant technique de la voiture.

                  Un ordi peut marcher sans OS. Vous pouvez lancer votre ordi et lancer avec une touche le BIOS. Cette touche est souvent la touche Suppr ou Del ou parfois même F2. Vous avez donc démarrez mais dans votre garage, bien sur vous n’irez pas loin a moins d’être vraiment à fond dans l’électronique.
                  En réalité un OS n’est qu’une interface entre la machine et son langage et l’utilisateur. Peu de gens sont capable de diriger en langage binaire une machine donc à crée des langages, des interface etc. In fine , un ordi n’est qu’une calculatrice.

                  L’OS n’est que l’interface. Voici quelques éléments sur ce site :http://non.aux.racketiciels.info/but-site

  • Très bons articles à (m)éditer !

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Ce 15 septembre (en Europe 16 septembre, 2 h), la société d’Elon Musk, SpaceX, lance le premier voyage dans l’espace à objet purement touristique. C’est une première bien différente des petits sauts en altitude effectués par Richard Branson le 11 juillet puis de Jeff Bezos le 20 juillet. C’est aussi le début d’une entreprise de rentabilisation d’équipements qui doit permettre d’aller pour moins cher à la surface de la Lune et surtout, aussitôt que possible, sur Mars.

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