Comment rallier l’opinion générale aux principes de la liberté ?

Libres !! se veut un véritable manuel de la liberté, permettant d’indiquer comment bâtir concrètement en monde plus libre.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Couverture Libres (Crédits : Libres, tous droits réservés)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comment rallier l’opinion générale aux principes de la liberté ?

Publié le 2 août 2014
- A +

par Stéphane Geyres.

LibresL’impuissance…On la craint, on la maudit, on la fuit. Le sentiment de passer à côté de sa vie et de ses rêves est terrifiant. N’avoir aucun pouvoir sur soi et sur les événements rend malheureux, plus que toutes les misères matérielles ou les apparentes injustices de situation.

Libres !! n’est pas un livre ordinaire. Ce recueil de cent articles écrits par des personnalités diverses, entrepreneurs, salariés, universitaires, est un véritable manuel de la liberté. Son prédécesseur, Libres ! opus 1, visait à faire découvrir à tout un chacun la richesse, la pertinence et les multiples facettes des idées libérales. Ce second volume prend une optique plus active et plus approfondie. Comment pouvons-nous mettre la liberté en musique ? Comment agir au quotidien, concrètement pour bâtir un monde meilleur, rallier l’opinion générale aux principes de la liberté et rétrécir l’arène du pouvoir et donc de notre impuissance ? Comment lever nos derniers doutes sur le bien-fondé et le caractère éminemment moral, humain et prospère de la véritable société libre ?

Il y a dans cet ouvrage une pensée dominante ; elle plane sur toutes ses pages, elle vivifie toutes ses lignes. Cette pensée est celle qui nous guérit de l’impuissance. C’est la parole qui ravive le brasier de notre énergie de vivre : N’ayez pas peur !

N’ayez pas peur d’affirmer votre désir de vivre en hommes et en femmes libres. N’ayez pas peur de mettre à bas les derniers préjugés qui vous portent à croire que la servitude serait, au fond, davantage humaniste, juste et source de prospérité que la société libre.

N’ayez pas peur de déchirer le voile d’ignorance que le Léviathan a pris soin de mettre devant les yeux de ses sujets. Pardonnez à ceux qui vous diront que vous êtes un doux rêveur ou un être sans cœur. Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils disent. Pardonnez-leur, car ils sont de bonne foi quand ils affirment que la servitude élève la condition humaine. Un jour la botte cessera de marteler le visage de vos frères humains. Ils comprendront qu’ils avaient cessé il y a bien longtemps d’être les maîtres de leur existence, sans le savoir. Ils résisteront et se battront à vos côtés pour la liberté ; ils se réveilleront.

N’ayez pas peur de l’avenir. Notre société sera forcément une société libre – pas une simple démocratie. Car l’utopie réside bien dans cette fausse « fin de l’histoire », qui n’est qu’esclavage. Le sentiment d’impuissance qui étreint nos concitoyens n’a pas d’autre origine que la mainmise du pouvoir sur nos vies. Quand ils le réaliseront, cet idéal d’hommes et de femmes libres ne sera plus minoritaire. Les moutons n’auront plus à suivre les bergers. Les chaînes de la servitude tomberont.

Cette énergie, cette foi puissante, exigeante, exaltante, émane d’un bout à l’autre de Libres !! Cet ouvrage nous offre une expérience dense, captivante, inédite, bouleversante, qui ne laissera personne indemne. C’est la hache qui fend la mer gelée de nos vies, pour nous remettre à flots.

— Stéphane Geyres (dir.), Libres !!, 100 auteurs, 100 idées, 290 pages.

Voir les commentaires (15)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (15)
  • Le reproche qu’on pouvait faire à « Libres ! » était qu’il était trop polémique pour tenir longtemps dans les mains d’un individu ne connaissant pas la pensée libérale. « Le libéralisme raconté pour que nos enfants vivent libres » de J-M Paturle est plus facile à proposer, plus factuel, moins idéologique et surtout moins « rentre-dedans ».

    Ce second opus garde-t-il cette posture de combat ou est-il plus soft ?

    Il est très difficile de convaincre quelqu’un avec un bulldozer, la dissonance cognitive est trop forte et bloque toute possibilité d’évolution.

  • « qui n’est qu’esclavage. Le sentiment d’impuissance qui étreint nos concitoyens n’a pas d’autre origine que la mainmise du  » Ceci peut être transposé dans un monde libéral en : « mainmise du patron, propriétaire etc »

    • Sauf qu’au patron on peut dire « merde » et aller bosser ailleurs. Qu’au propriétaire on peut faire un geste obscène et aller se loger ailleurs. Et qu’ils le savent. Et qu’ils sont en concurrence avec d’autres « patrons », d’autres propriétaires, et que le concitoyen peut devenir patron, propriétaire.
      Par définition le « pouvoir » (sous entendu « public », c’est à dire l’État) est l’organisation qui s’est arrogé le monopole de la violence « légale ».
      Donc la comparaison ne vaudra que quand l’État sera soumis à la concurrence et ne pourra rien m’imposer par la violence.

      • Ah bon ?
        Un ouvrier peu qualifié peu trouver du travail plus rapidement et simplement qu’un « winner ». Un prof d’Université qui claque la porte va devoir chercher un nouveau poste dans un autre pays… Un ouvrier du bâtiment qui claque la porte va pouvoir trouver dans le même quartier.
        Il y a beaucoup plus de 2 pièces de qualité moyenne que de 6 pièces de grand luxe, donc le locataire « winner » qui se barre aura bien plus de mal à trouver que le locataire « pauvre ».
        Sauf, bien sûr, si on prend en compte le fait que le « winner » prendra le job qu’il peut espérer avoir, et que le « pas winner » voudra le job du « winner » sans en avoir le profil et donc déchantera après quelques échecs.
        Mais dans un monde libéral, chacun à le droit de vivre comme il l’entend, et tout le monde peut être un « winner », à son niveau, s’il s’en donne les moyens.

        • J’ai du mal à comprendre comment le « contrat entre individus » est « de type darwinien ». Et la notion d’exploitation n’a sans doute pas le même sens chez vous et chez moi.
          Un contrat entre individus est par construction bénéfique aux deux parties prenantes, sinon il n’existerait pas. De sorte qu’il n’y a pas d’exploitation. Au sens (classique je pense) que l’un contraint l’autre à son bénéfice. Il ne peut pas y avoir de contrainte !
          Après si pour vous « exploité » veut dire qu’il gagne moins d’argent qu’un autre, alors je vous le concède le faible (ou du moins le moins productif) restera exploité tant qu’il ne se bougera pas les fesse et se contentera de geindre sur l’exploitation.

          Pour mettre un point final a cette discussion qui prend un tour débile (on ne va pas se mettre à ré-définir tous les termes du dictionnaires pour arriver à prouver que le libéralisme c’est très mal, hein, c’est le postulat de départ, n’est-ce pas). Si dans un contrat, quel qu’il soit, d’achat, de vente, d’association, etc. l’un des deux contractants n’est pas satisfait, il ne contracte pas, n’est-ce pas ? Ou alors c’est un crétin qui mérite d’être exploité… Si les termes du contrat le satisfont (en gros s’il est mieux avec le contrat que sans), alors il n’est pas exploité même en tordant le sens des mots, puisqu’il a tiré profit de ce contrat.
          Tant que le contrat est respecté tout va bien. S’il ne l’est pas (ou plus) alors il est annulé (et une action en justice devrait pouvoir être menée) et un nouveau contrat sera à chercher.

          Bien sûr, les idiots qui en plus ne veulent pas faire d’efforts finiront dans ce système par être moins bien « lotis » que les gens intelligents qui bossent. Mais ce ne sera jamais qu’à la hauteur où les autres membres de la société valorisent leurs contributions respectives.

        • Votre propos confirme que le socialisme est fondé sur le mépris.

          En réalité, un marché trouve un équilibre, et les « faibles » y progressent autant sinon plus que les « forts », quoi qu’on entende par là.
          Tous les intérêts légitimes sont harmoniques.
          Il suffit donc d’empêcher les uns de contraindre les autres, la prospérité et la vertu s’ensuivent.
          En revanche toute tentative d’imposer par la menace et la répression un ordre artificiel est vouée à un échec lamentable.

          Toute cette rhétorique n’est finalement qu’un sophisme pour accaparer le pouvoir:
          1 – Vous êtes en danger à cause des méchants exploiteurs / hommes / Blancs
          2 – Nous sommes bons, désintéressés, supérieurs moralement à eux et intellectuellement à vous
          3 – Donnez-nous donc le pouvoir pour que nous l’employions à vous protéger des méchants exploiteurs / hommes / Blancs (rayer les mentions inutiles).

          Vos motivations occultes sont la fascination du pouvoir (de soumettre autrui) et la jalousie.

        • Le SMIC est une loi.
          Un salaire minimum indicatif, ou accepté librement, n’a rien d’antilibéral.
          Il sautera le jour où quelqu’un aura trouvé un moyen plus efficace de répondre au même besoin.

          Votre exemple illustre le fonctionnement normal d’un marché.
          Vous connaissez des centaines de prix raisonnables dans votre environnement, celui du pain, celui d’un café – selon que vous êtes dans le 16e ou dans le Cantal.
          Il en va de même pour tel ou tel service.
          Je ne comprends pas quelle forme de pensée fait que les socialistes comprennent que les choses ont un prix dépendant du contexte, mais pas que le travail qui permet de les produire est dans le même cas.
          Le SMIC illustre toute la bêtise du socialisme: Uniforme dans tout le pays, quelles que soient les conditions.
          Combien de misère cette stupidité a causée !

  • Mouais…
    Ils servent à quoi tous les juges et nos impôts ? Le seul intérêt d’un Etat c’est de faire respecter le contrat et l’interdiction de violence. Et personne ne peut vous forcer à contracter sans violence.

    On vit dans une « sociale »-« démocratie » très couteuse, et même sans cela, la loi de la jungle… c’est dans la jungle, et les animaux ne contractent pas.

    Votre parallèle est ridicule (ou idiot, au choix). Si je suis assez fort et que je peux utiliser la violence pour vous forcer à un contrat « léonin », alors pourquoi m’embêter à le faire, je vous pique tout et vous réduit en esclavage sans plus de difficultés, non ?

    • OK, donc pas d’exploitation de quoi que ce soit.
      Le « fort » a payé (cher si c’est rentable) les points d’eau. Les « assoiffés » ont soit pensé que ça n’était pas trop cher, payer au fort ce qu’il demande au regard du prix pour porter de l’eau avec soi même, soit pas réfléchi (et donc payent le prix de leur imprévoyance). Ils avaient également le choix de ne pas aller dans une zone où les points d’eau sont rares et où un monopole sur cette ressource pourrait s’établir. D’ailleurs, c’est en réalité ce qui se passe : on pourrait établir un monopole et « extraire une rente » donc personne ne vend son point d’eau, personne n’y va et résultat il n’y a pas d’exploitation du faible.
      Sauf quand un Etat, soi disant légitime, s’empare des points d’eau, les décrète monopole public et fait cracher les « faibles » (ici les « petits » riches, trop peu nombreux pour avoir un poids politique suffisant et trop peu riches pour acheter les politiciens).

      Mais si vous n’avez pas compris comment ça marche, c’est certainement du au tropisme idéologique 😉

      • Non. Parce que si les buveurs ne viennent pas l’acheteur du point d’eau est propriétaire de « rien ».

        C’est pas le « looser doit payer », ce qui est fondamental c’est la liberté. Et la liberté n’existe qu’avec la responsabilité. Ayant la responsabilité pleine et entière de leurs actes, vos « loosers » sont libres. Et supportent les conséquences de leurs actes. S’ils les craignent, ils s’organisent et contractent avec d’autre pour mutualiser l’impact de ces conséquences, et c’est très bien.

        Si le « looser » ne paye pas son imprévoyance, alors il n’est pas libre puisque ses actes ont des conséquences payées par d’autres. Ces autres peuvent, ou pas, lui imposer ses actions. Il n’a plus de liberté. Certes le possesseur du point d’eau ne le fait pas payer alors qu’il s’est embarqué dans le désert sans rien à boire, mais celui qui paye (l’eau) lui a pris sa liberté et le lui fera payer, cher, très cher.

        Y a qu’à voir, dans les pays « solidaires et où les loosers sont pris en charges » le nombre de chômeurs, de déprimés, de suicides. Alors que dans les jungles du chacun pour soi, comme la Suisse ou certains Etats US (Texas, etc) le chômage est faible et les nécessiteux rares.

        Le socialiste aime tellement les pauvres qu’il les multiplie, et veux tant préserver la liberté qu’il en prive tous les autres.

      • Dans un pays socialo/communiste l’etat possede TOUTES les sources et font boire leurs familles, leurs amis, les adherents au parti en priorite, les autres font la queue pendant des heures et crevent de soif. Les memebres du parti, leur famille et leurs amis prennent le plus d’eau possible pour leur propre compte et le revendent sur le marche noir aux assoiffes. Ma mere a passe 4 ans en Roumanie apres la chute des communistes. Dans les magasins il n’y avait RIEN. Le marche noir etait encore present. Ce ne sont pas les cas d’etude qui manque, l’histoire en est encore toute chaude.

        Vos petites lunettes roses vous empechent de voir la verite en face.

        • C’est très virtuel et un peu (beaucoup) de la propagande vide de sens, ça.

          Si l’État c’est moi, comment se fait-il qu’il me contraigne à faire des choses que je ne veux pas, à ne pas faire des choses que je veux, et qu’il me prenne 70% de ce que je gagne sans me demander mon avis, justement pour financer la mise en œuvre des deux premiers points ?

          Quand vous devez payer pour un service donné (genre assurance), peu vous importe si c’est « public » ou « privé », ce qui compte c’est que ça soit peu cher et que le service soit de bonne qualité. Et, que vous puissiez choisir la prestation qui vous plait. Bon, OK, en général si c’est public ça va être cher (pour ce que c’est), de mauvaise qualité et vous n’aurez pas le choix car c’est pratiquement toujours un monopole. Mais c’est ça qui est gênant, non, et pas que ça soit public !

          • Oui… « privées » avec tarifs et services définis par l’État, ils sont concessionnaires dans le cadre d’une délégation de service public ou un truc dans le genre. Ça n’a rien de vraiment privé. Et malgré ça, vu le nombre de particuliers et de camions qui empruntent les autoroutes plutôt que les nationales, on peut se demander si vraiment le service est si mauvais que ça face au prix.
            Par contre renseignez vous sur les turnpikes américaines à la fin du XIXe qui étaient réellement privées (avant nationalisation brutale) et étaient généralement moins chères et mieux entretenues que les routes publiques…

  • « N’ayez pas peur de déchirer le voile d’ignorance que le Léviathan a pris soin de mettre devant les yeux de ses sujets.  »

    En tous cas pour ma part, je ne mentionne plus « la main invisible »: Ces 3 mots sont devenus insupportables à trop de gens, et bloquent toute communication.
    En particulier, hélas, chez des gens ayant fréquenté des études supérieures qui les font se croire compétents en matière d’économie !

    Je reprends à mon compte la formule de Bastiat, que je trouve plus heureuse et plus fidèle à l’idée:
    Les intérêts légitimes sont harmoniques.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
1
Sauvegarder cet article

Liberty Road Trip est le journal de bord qu'a tenu notre auteur Rainer Zitelman lors de son tour du monde. En vingt mois, l'historien et sociologue allemand a visité trente pays sur quatre continents, et parcouru plus de 160 000 kilomètres. Il présente un mélange passionnant d'impressions personnelles, de recherches historiques, de résultats d'enquêtes internationales et, surtout, de centaines de conversations avec des économistes, des entrepreneurs, des journalistes, des politiciens et des gens ordinaires dans ces pays. Il a décidé de confie... Poursuivre la lecture

Peu de penseurs de la tradition libérale classique suscitent autant de réactions qu’Ayn Rand. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, la romancière américaine née en Russie polarise comme nul autre.

Née à Saint-Pétersbourg en 1905, Ayn Rand – ou Alisa Rosenbaum comme elle s’appelait alors – a vécu la révolution russe, à la suite de laquelle la pharmacie de son père fut confisquée et sa famille, comme beaucoup d’autres, dut traverser des moments difficiles. En 1926, elle parvint à obtenir l’autorisation de quitter la Russie pour rendre visite... Poursuivre la lecture

L’analphabète, d’Agota Kristof

Ce récit émouvant est l'autobiographie d'Agota Kristof, qui est née dans un petit village de Hongrie, où elle a vécu heureuse auprès de ses parents et de ses frères. Elle savait lire à quatre ans, grâce à son instituteur de père dont elle se remémore avec bonheur les douces sensations de sa salle de classe vide, attrapant comme elle le dit si bien cette "maladie inguérissable de la lecture". Une maladie qui lui valut l'incompréhension de son entourage, jugeant la lecture comme une activité paresseuse, alors qu'i... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles