Le Français, champion de la morosité

Le Français n’en démord pas : tout va forcément mal et de mal en pis. Mais d’où lui vient cet esprit grincheux ?

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Dépression morosité (Crédits Thomas Linet licence Creative Commons)

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Le Français, champion de la morosité

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 juillet 2014
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Par Guillaume Nicoulaud

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Tout va mal, très mal, et ce n’est pas prêt de s’arranger. Sur ça, au moins, il semble qu’il y ait, parmi nos concitoyens, un consensus qui frôle l’unanimité.

Si vous avez le malheur de faire remarquer que ce pessimisme est une spécificité tout à fait française on vous répondra – au choix – que les enquêtes internationales qui le confirment chaque année un peu plus sont de vastes entreprises de French bashing ou, lorsque le ridicule de cet argument devient trop évident, que c’est bien là la preuve de la lucidité des Français : en effet, qui peut nier que tout va mal et que ça empire à vue d’œil ?

Et pourtant, lorsqu’au-delà des anecdotes et des théories on jette un œil objectif à notre monde, tout ne pas si mal. C’est même tout le contraire : nous vivons vraisemblablement en plein âge d’or, la meilleure période – à tout point de vue – qu’ait connu notre humanité. La pauvreté recule partout à vue d’œil et avec elle ces fléaux multiséculaires que sont la faim, la malnutrition et l’absence d’hygiène. Nous vivons sans doute la période la moins violente que l’humanité ait connu jusqu’ici. Jamais, aussi loin que l’on puisse remonter, l’espérance de vie, la mobilité sociale ou le taux d’alphabétisation n’ont été aussi élevés et, cerise sur le gâteau, nous polluons de moins en moins1.

Mais non, le Français n’en démordra pas : tout va forcément mal et de mal en pis. Ces chiffres sont faux, biaisés pour ne pas dire manipulés ; « Je ne crois aux statistiques, fait-on dire à Churchill2, que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » La réalité, en France, est affaire de sentiments et comme il se trouve que nous pensons que ça va mal et que ça empire, c’est donc que ça va vraiment mal et que ça empire pour de bon.

Le porno du pessimisme

Il faut reconnaitre que nos médias et nos « élites intellectuelles » n’arrangent rien à l’affaire. Il suffit, pour s’en convaincre, de dépasser la répugnance légitime que nous inspire le journal télévisé du soir et d’en écouter un de bout en bout. La conclusion s’impose d’elle-même : tout va décidément très mal. Tenez, ce soir on vous annoncera qu’une usine ferme et que ses cinquante salariés vont se retrouver au chômage mais de l’entreprise d’à côté qui recrute à tour de bras, vous n’entendrez jamais parler. Évidemment, vous aurez aussi droit à votre dose quotidienne de violence ; dans le pire des cas, on trouvera bien un crétin moyen qui s’amuse à jeter son chat par la fenêtre : vous voyez bien, ma bonne dame, que tout va de plus en plus mal.

Évidemment, la misère, la violence et, d’une manière générale, tout ce qui est anxiogène fait vendre. C’est bon pour l’audimat et ça fait voter les indécis. C’est ce que John Stossel désignait récemment sous le nom de pessimism porn3, la pornographie du pessimisme : peu importe que toutes leurs prédictions aient systématiquement été contredites par les faits, les prédicateurs de l’apocalypse, de Malthus à Piketty, sont toujours des best sellers. Essayons donc d’expliquer que notre monde se porte bien et que les choses vont de mieux en mieux et vous vous prendrez immanquablement une volée de bois vert : au mieux, on vous taxera d’angélisme ; au pire, vous serez coupable de propagande4.

Seulement voilà, le porno du pessimisme n’est pas une spécificité française ; c’est un filon fécond exploité par à peu près tous les médias et politiciens dans tous les pays du monde. Ce qui distingue le Français moderne, c’est qu’il en est convaincu d’avance et qu’il se complait à imaginer un futur toujours plus sombre. Pour nos amis Anglo-saxons, c’est une source intarissable d’étonnement : comment est-il possible que les habitants du pays de la joie de vivre (en français dans le texte) soient à ce point pessimistes ? Par quel miracle ces Français que l’on décrivait autrefois comme un peuple insouciant et fantasque sont-ils devenus les champions internationaux de la morosité ?

Éternelle adolescente

L’adolescence, c’est cet âge ingrat où l’on nourrit de grands rêves de liberté et d’indépendance tout en continuant à compter sur papa et maman pour assurer l’intendance. L’adolescent veut le beurre, l’argent du beurre et s’intéresse désormais clairement à la crémière : oui, il veut voler de ses propres ailes mais non, il est hors de question qu’il lave lui-même son linge, les repas préparés par maman sont réputés gratuits et il va de soi que s’il n’a plus un sou le quinze du mois, le portefeuille de papa y pourvoira. Ces choses-là sont des dus ; ce sont des avantages acquis mais comme il ne peut tout avoir à la fois, il râle, il se plaint, il est malheureux et accuse le monde entier – à commencer par ses parents – des malheurs injustes qui s’abattent sur lui.

Nous sommes des adolescents. Voilà notre problème. Soyons objectifs : nous avons, pendant des décennies, construit pierre après pierre l’un des État sociaux les plus étendus au monde. À part à Cuba et peut-être au Danemark, il n’existe pas sur terre de système plus protecteur que le nôtre : notre santé, l’éducation de nos enfants, nos retraites, nos emplois, nos logements, nos économies, le contenu de nos assiettes… Ce qui n’est directement assuré par l’État est dûment encadré par une myriade de lois, de décrets, de règlements, de subventions et autres incitations  fiscales. Nous devrions donc, en théorie, être le peuple le plus heureux et le plus serein qui soit mais en pratique, rien ne va et c’est de pire en pire.

Alors, comme des adolescents, nous accusons la terre entière de ces terribles injustices qui nous accablent. Il y a du chômage ? C’est la mondialisation ! Nous sommes perclus de dettes ? C’est à cause de l’euro ! Une agression dans la rue ? Sus aux immigrés ! Bref, tout le monde y passe sauf nous-mêmes et les premiers sur le banc des accusés, ce sont naturellement les politiciens à qui nous avions demandé de nous infantiliser.

De qui Dieu se rit-il ?

Ça aussi, c’est un trait typique du Français moderne : il se méfie des politiciens comme de la peste. Il se méfie d’une manière générale de tout le monde mais des politiciens en particulier. De l’avis général, de gauche comme de droite, ils se fichent éperdument de notre sort, ne tiennent jamais leurs promesses et forment une nouvelle aristocratie qui n’a d’autre objectif que de perpétuer les privilèges qu’elle s’est elle-même arrogée. Et qu’en concluons-nous ? Eh bien mon Dieu, qu’il faut leur donner encore plus de pouvoir afin qu’ils s’occupent mieux de nous.

Parce que ces causes que nous chérissons tant, chers concitoyens, ne sont certainement pas le capitalisme, la mondialisation ou le libéralisme ; ça, ce sont les épouvantails que nos élites, de Zemmour à Joffrin en passant par Montebourg ou Boutin, nous ont appris à haïr et à accuser de tous les maux. Quand, pour la dernière fois, avez-vous entendu l’un de nos politiciens se réclamer du libéralisme, défendre le capitalisme ou dire autre chose de la mondialisation qu’il fallait s’en protéger5 ? En revanche, s’il est bien une chose que nous aimons passionnément et qu’il faut, de l’avis de tous, sauver coûte que coûte, c’est bien notre modèle social, cet extraordinaire État-providence « que le monde nous envie » et qui, manifestement, est le socle même de notre légendaire optimisme et de notre proverbiale unité nationale.


Sur le web.

  1. Saviez-vous qu’aux États-Unis, depuis 1970, les émissions de monoxyde de carbone (CO) ont reculé de 64%, celles d’oxyde d’azote (NOx) de 51% et celles de dioxyde de soufre (SO2) de plus de 83% ? (chiffres de la Environmental Protection Agency).
  2. « On », en l’occurrence, c’est la propagande nazi qui cherchait à discréditer Churchill : cette citation est parfaitement apocryphe.
  3. John Stossel, Good news vs. ‘pessimism porn’.
  4. Les commentaires ci-dessous faisant foi.
  5. Argument numéro un des eurobardes : l’Europe, c’est un rempart contre la mondialisation.
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  • Le problème de la France, c’est qu’il n’y a que les connards qui s’expriment, des qui n’ont jamais rien créé !
    Ils phagocytent la communication : Les folliculaires et notamment ceux qui se disent économistes, qu’on retrouve zexperplatotélé, les professeurs, les nobels, les intellos de salon et enfin tous les nuisant féodaux, syndicats, associations en lutte et en dénonciation. J’arrête, je vais user tous mes Kleenex.

    • N’exagérons pas ! N’importe quel supporter éméché a l’occasion de parler dans le gros micro mou sur la place principale de sa ville après la victoire de son équipe, pour montrer combien il se prête aux rituels de la joie collective et sociale.

    • Après la mondialisation, l’euro, les immigrés et les politiciens, Guilaume Nicoulaud avait oublié les experts et les intellectuels en tout genre. Encore des boucs émissaires…

      • C’ets vrai que Nicoulaud blâme souvent la mondialisation, l’euro et les immigrés…
        Quitte à faire des procès d’intention foireux, appliquez-vous un peu.

    • Vous avez raison. mais de plus en plus de gens vont éteindre la télé et prendre l’info à partir des sources qu’ils aiment sur internet. je pense qu’il y a peu de gens qui vont sur le site de l’human du PS ou de la CGT.

  • Bonjour

    Permettez que je ne sois pas d’accord avec vous…
    La situation est meilleure aujourd’hui? Nous vivons un age d’or? Je concois que de nombreux pays se sont developpes et ont reduit la pauvrete, mais la misere est toujours presente et ce developpement est tres fragile. En France, demandez a une personne ayant vecu les 30 glorieuses si aujourd’hui est un age d’or. En matiere de bouffe nous vivons un paradoxe: nous avons une profusion de nourriture mais c’est de la mal bouffe, ce qui fait que dans les pays dits developpes ont trouve des carences en vitamines et mineraux assez alarmantes. Demandez a nos grands peres et grandes meres: ils mangeaient moins mais ils mangeaient mieux (cuisine cuisinee, pas de plat pre prepate…). En matiere de pollution, je crois pas qu’au moyen age (au hasard) il y avait les oceans pollues par les dechets nucleaires et bateaux, sous marins ayant coules et deversant des produits polluants. Je ne pense pas non plus qu’il y avait des pesticides deverses dans les cours d’eaux. Je me trompe peut etre, mais je crois que ce point doit etre relativise (certes beaucoup de choses sont mieux mais d’autres aspects non). D’ou venait l’optimisme francais? Bonne question. Ce qui est sur, et c’est dommage que vous ne concluez pas par ce point, c’est qu’aujourd’hui s’organise une dissidence en marge du systeme, des gens qui agissent pour creer un systeme parallele : a la fois politique et sociale. C’est le mouvement egalite et reconcilliation (vous avez le droit de ne pas etre d’accord) qui ne se contente pas de dire que tout va mal mais qui agit pour que ca aille mieux (creation de reseaux pour les agricultures, ouverture de plate forme de musique pour contrer la propagande anti francais skyrock aupres des banlieusards, ralliement de cathos avec des musulmans, etc.).
    Cordialement.

    • Permettez-moi de penser que l’article a justement été fait pour vous. Prenons l’exemple des océans. Pendant ces fameuses glorieuses, il était impossible de ne pas se dégroudonner les pieds quand on avait passé l’après-midi à la plage, et on découvrait dans la laisse de haute mer toutes les ordures de ceux qui vivaient à moins de 500 km au vent, plus quelques autres au trajet moins direct. Bien peu profitaient de leur retraite, on chassait les mouches au Fly-tox, les pompiers montraient fièrement leurs combinaisons en amiante et le dentifrice Signal vantait qu’il était meilleur parce que ses rayures rouges contenaient de l’hexachlorophène. Londres était dans le smog 100 jours par an, et ce depuis le XIIIe. Il y avait suffisamment de problèmes proches sans aller s’indigner de problèmes imaginaires lointains, genre pollution radioactive des océans, et chacun se satisfaisait de ses petites victoires quotidiennes contre l’adversité plutôt que de s’indigner et trouver matière à morosité dans leur absence, faute d’adversité justement.

    • « Demandez a nos grands peres et grandes meres: ils mangeaient moins mais ils mangeaient mieux (cuisine cuisinee, pas de plat pre prepate…). »
      Ben non, justement. Leur cuisine était au contraire, très pauvre en diversité et en qualité. En Bretagne par exemple, c’était patates et patates, lard. Boire de l’eau était à éviter c’est pourquoi on buvait plutôt des boissons alcoolisées. D’ailleurs, quand on regarde l’évolution des cancers, ceux des voies digestives (œsophages, estomac…) très liés aux toxines alimentaires, ont énormément diminué depuis 30 ans.
      La « bonne nourriture  » d’autan est une image d’Épinal qui est démentie par les faits. Elle était réservée (si elle existait) à l’élite.

  • Est ce que vous trouvez que les gens autours de vous sont vraiment moroses, pessimistes ou juste les gens que l’on voit à la télé? Les pleureuses professionnelles, souvent liées à la gauche d’ailleurs.

    Le monde de gauche est triste, toujours à se plaindre , à faire la morale…

  • Il est vrai que cet article mérite quelques critiques , écrit par un auteur certainement pas né en 68.
    Le progrès apporte son lot de bienfaits mais aussi de quelques méfaits, ce n’est pas grave, le solde est toujours nettement positif, la société avance toujours dans le bon sens. Par contre, des signes qui me font dire que cette société va mal c’est entre autre des gosses de quinze ans qui défilent dans la rue pour la retraite à 60 ans, qui s’opposent au choix démocratique des adultes et qui ont pour ambition d’être fonctionnaire. J’y vois une jeunesse socialiste accompagnée de son commissaire en battle dress rose.

  • Damien soyez circonspect vis a vis d ER.vous faites allusion aux « 30 glorieuses »..ah oui j avais deja entendu cette expression; lors d un debat entre JGM et GL j appris l expression « les 60 désastreuses », réalisme de la part d excellents et talentueux analystes politocoeconomique.allez sur lumiere101 site(tete de guepard sur la page accueil) bien plus enrichissant qu ER.
    J ai la mauvaise sensation de vivre les dernieres années de ces 60 desastreuses qui par definition devaient de finir desastreusement…comment ne pas en etre morose un chouia tristounet monsieur l auteur ? 😉

  • Explications évidentes :
    1) le « français » est surtout, et de plus en plus, une vielle femme qui ne fout rien de ses dix doigts, vivant de ses rentes allocatives, et chacun sait ce que l’âge et l’oisiveté produit sur le moral…

    2) sélection naturelle.
    Si vous affirmez que ça va bien pour vous, merci, l’État va vous taxer et torturer de diverses manière, (pour la bonne cause, c’est bien évident, n’est-ce pas …) . Parce que vous le pouvez bien, c’est vous même qui le dites.
    Si vous hurler à la mort, que cétroporible ce qui vous arrive, le preux chevalier blanc se précipite pour vous aider, avantager, soutenir.
    alors « pour vivre heureux, vivons caché » et ne s’expriment dans l’espace public que les ronchonneries …

    Au bout d’un moment ça finit par avoir des effets de sélection, cette affaire. Le Français se montre pessimiste parce que c’est un trait nécessaire à sa survie face à son prédateur : l’Etat.

    • Je ne saurais mieux dire P particulierement votre dernier paragraphe.
      Pour paraphraser Cavaignac..l etat ok mais pas Obese! Sinon la place qui prend luiii! Zy va pousse toi un peu!..que je m y met hum hum!

  • Il a fumé quoi, le Nicoulaud?

  • (1) » nous polluons de moins en moins  » ben voyons !
    il y a 35 ans ici les mouvements d’ avions environ 10 / jour en moyenne , en 2014 certains jours en particulier samedi et dimanche : entre 200 à 300 c’ est pourquoi je ne les appelle plus des avions mais des mdes volantes .
    autrement dit la pollution ce n’ est pas seulement des gaz ! OK ?

    • Si je prends Paris, la pollution est bien moindre que dans les années 70 – AirParif est un machin de propagande pour taxer.

  • Il n’a aucune raison d’être heureux, objectivement.

  • Je conseille à tous la lecture d’un revigorant livre de Christiane Collange « Merci, mon siècle » Fayard 1998. Elle y décrit les avancées d’un XXè siècle hallucinant. A lire de toute urgence pour montrer de quoi étaient faits les siècles précédents. Hallucinante description par le menu de faits réels, pas une once d’idéologie dans ce livre, que du factuel !

    Alors tous heureux ? Oui certainement, mais mécontents, malheureux, trompés, trahis et désabusés ? Oui tout aussi certainement, parce que cette envie de perfection que recherche le français et « qu’aurait produit son modèle social » a été étourdi par des illusions particulièrement néfastes, criminelles et anxiogènes de notoriété mondiale : le socialisme et le communisme. Il faut dire la vérité, nous vivons quand même dans une démocratie populaire de type RDA. L’illusion de bonheur et de liberté est maintenue par les médias et les autorisations de partir ça et là dans le monde. Mais quand on voit le recul des libertés publiques ou privées, par des montagnes de lois, quand on voit la difficulté d’entreprendre, de maintenir une activité, même un petit commerce et de vivre dans ce pays, 6 millions de chômeurs réels et 9 millions de pauvres quand même… Non, ce n’est vraiment pas le paradis sur Terre annoncé !

    Si vous voulez rencontrer le paradis sur Terre, allez en vacances à Bali ou au Chili, là-bas, les gens sont souriants à l’année. C’est la réalité et le fond de leur vie de tout les jours. L’Europe par ailleurs est une vieille terre tourmentée par ses mensonges et ses crimes millénaristes.

    La France est un beau pays quand on le traverse. Et cet aspect fait la richesse de son tourisme, comme son alimentation exceptionnelle maintenue par des traditions séculaires (non par des lois de protection de la santé) mais de moins en moins agréable à vivre au quotidien. Les relations sont tendues parce que le territoire, par son maillage trop serré qui impose des lois de plus en plus imbéciles et du personnel politique en trop grand nombre, par une population qui grandit à l’excès , devient irrespirable.

    Après, on laisse ici détruire le sentiment d’appartenance à une nation par des immigrés de fraîche date qui veulent nous imposer leurs principes et leurs idéologies, nous font la leçon, dans les médias et même jusqu’à Matignon. De quoi se mêle-t-on ?

    Et puis, essayez de trouver en France une zone de silence ! Cela va devenir de plus en plus dur. Le massif central, les hauteurs des hautes montagnes, l’océan ? J’ai habité 5 ans en bord de mer. La nuit, c’est le rond-rond permanent du diesel des chalutiers qui passent à la charrue le fond de la mer. En campagne, dans les petits villages, c’est du tracteur polluant et bruyant toutes les 5 minutes sans parler des immondes et toxiques produits Monsento qu’on est obligés de respirer lors des semailles. Qui provoquent des problèmes de santé publique insolubles !

    Des listes de détails qui clochent… Trop longue serait la liste ! Je ne veux pas vivre das un monde parfait qui n’existera jamais. Je tiens juste à dire que le modèle social que le monde nous envierait n’a accouché que d’une souris et que les Français, malheureusement à l’inverse de tous les immondes menteurs et escrocs qui les dirigent, s’en rendent compte, eux. Je crois que les Français étaient plus heureux sous l’occupation qu’aujourd’hui, car à l’époque, il y avait un sentiment collectif d’appartenance à un peuple contre l’envahisseur honni. Avec le socialisme, on s’approche de la même situation psychosociologique.

    Dans peu de temps, les français seront le peuple le plus heureux du monde. Ils seront à quelques jours de leur libération de ce fléau totalitaire.

    C’est la réalité française. Il n’y a pas de quoi en être fier ni heureux.

    • Des millions de familles éclatées et des enfants perdus par le socialisme et son idéologie néfaste et mortifère concernant la famille. On voit déjà les dérives dans les petites sections de maternelle. Des victimes, des cancers et des morts en pagaille ! Un taux de criminalité, de drogues et d’alcool qui dépasse l’entendement ! La prochaine génération sera le produit des mariages et des divorces gays ! Ils vont passer leur vie en psychanalyse, en psychiatrie voire en taule, comme l’ont déjà fait la génération d’avant avec toutes ces séparations douloureuses et violentes, qui produisent de l’instabilité, de l’insécurité et du crime à profusion.

      Oui le socialisme est un crime contre l’humanité et c’est ce que nous vivons en France depuis 1981 !

      Et vous appelez ça le bonheur !

      • Pire que le grincheux français, le grincheux prosélytiste français sur Contrepoints 🙂

        Heureusement, pour mettre tout le monde d’accord, l’OCDE vient d’inventer l’indexe du « Vivre mieux »

        • On est déjà plus heureux quand des organisations supra nationales tentaculaires s’occupent de not’ bonheur… Je suis content pour vous. Rien de tel que d’être pris en charge psychologiquement !

  • Pour ajouter de l’ eau à mon post précédent du 02 /7 une lecture sur Figaro . fr ce jour m’ a indiqué ce site : noiseineu .eu

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