Les investissements directs étrangers de l’Union européenne dans le reste du monde ont atteint €341 milliards en 2013, tandis que les investissements en provenance du reste du monde dans l’Union ont été de €327 milliards. Les investissements de la zone euro dans les pays tiers se sont élevés à €324 milliards, alors que les investissements en provenance de pays tiers dans la zone euro se sont établis à €299 milliards.
En 2013, la principale destination des investissements de l’Union a été de loin les États-Unis (€159 milliards), suivis par les centres financiers offshore, (€40 milliards), le Brésil (€36 milliards), la Suisse (€24 milliards), Hong Kong (€10 milliards) et la Chine (€8 milliards). Des désinvestissements ont été enregistrés en Russie (€-11 milliards) et au Canada (€-2 milliards).
Les États-Unis (€313 milliards) ont également été de loin le premier investisseur dans l’Union, suivis du Brésil (€21 milliards), de la Suisse (€18 milliards), du Japon (€10 milliards), de Hong Kong et de la Russie (€8 milliards chacun). Des désinvestissements ont été enregistrés de la part des centres financiers offshore (€-41 milliards).
peut-être serait-il bon de préciser les raisons de cet “engoument” pour investir en europe.
La règlementation fiscale américaine veut que lorsque une entreprise rapatrie les dividendes de ses sociétés implantées à l’étranger, ceux-ci sont taxés à hauteur de 70 %, donc les entreprises préfèrent les réinvestir pour tout ou partie à l’étranger.
Ce “manque à gagner” pour le trésor américain fait que ce dernier est en train de plancher en vue de la suppression partielle ou totale de cette taxe.
Les entreprises américaines ne font pas toujours dans la philantropie….