Par Aymeric de Villaret.
La situation irakienne pose la question des conséquences des interventions militaires des pays occidentaux lors de conflits dans la zone MENA (Middle East North Africa).
Loin de nous l’idée de dire s’il faut ou s’il ne faut pas intervenir, mais force est de constater que les évènements irakiens actuels soulèvent la question de ces interventions dans des pays multi-culturels lorsque ceux-ci sont dirigés par une main forte.
L’Irak possède trois zones d’influence (chiites, sunnites et kurdes), la Libye trois provinces (au nord, en bordure de la Méditerranée, la Cyrénaïque, à l’ouest la Tripolitaine et au sud, le Fezzan)
Lorsque respectivement Saddam Hussein (sunnite) pour l’Irak et Mouammar Khadafi (de la Tripolitaine) pour la Libye dirigeaient leurs pays d’une main de fer, empêchant toute opposition, le pétrole coulait sans soucis sur le marché pétrolier. En Irak, des discussions concernant l’accord pétrole-nourriture survenaient néanmoins ponctuellement.
L’intervention américaine en Irak en 2003 avec le renversement de Saddam Hussein a brisé la mainmise sunnite sur le pays, et depuis le pays est divisé entre ses trois communautés (sunnite, chiite et kurde) avec le désir pour chacune de son indépendance (en quelque sorte, les sunnites cherchent actuellement leur revanche sur les chiites alors que les kurdes rêvent toujours d’indépendance).
Quant à la Libye, depuis le renversement de Khadafi en 2011, le pays est en quasi-situation de guerre civile et une production pétrolière quasiment à l’arrêt. Il est symptomatique de constater les espoirs de certains observateurs face à l’opération « Dignité » lancée par le général Khalifa Haftar pour « purger le pays des terroristes. »
Conclusion :
Le pétrole est, on ne le dira jamais assez, une matière première géopolitique, suscitant de nombreux intérêts pour les populations locales.
Les interventions militaires des Occidentaux tant en Irak qu’en Libye ont détruit un équilibre reposant sur la force, mais sans pour autant apporter une solution d’avenir.
Quand quelque chose vous échappe, certains préfère parfois le détruire plutôt que de la laisser à un ennemi potentiel. Tel est la pensé de l’administration militaire US… et cette façons de penser est tout aussi imprégné dans la population là bas que le socialisme égalitariste anti-riche en france…
Sadam a fait l’erreur d’envahir de Koweit pour son pétrole.
bush a fait l’erreur d’envahir l’irak mais obama a fait l’erreur de retirer les troupes beaucoup trop. tous les spécialistes l’ont dit lors du retrait des troupes en irak. bien sur, comme à leur habitude, les médias ont préférél’adulé. les deux sont coupables de la situation actuelle….
beaucoup trop tot
l’erreur n’a pas forcement été d’envahir l’iraq , c’est la façon de s’y prendre qui a posé problème, et surtout la doctrine qui a poussé à le faire : le multiculturalisme démocratique:
les US aurait du maintenir le parti BAAS et surtout pas faire voter les iraquiens , ou alors peut-etre dans 30 ans, une foi la prospérité retrouvé…
prétendre que la démocratie va règler tout les problème, est une anerie sans nom , de mème que vouloir faire vivre des gens ensemble alors qu’ils se détestent, et la meilleurs façon d’avoir un génocide …
des sociétés moyen-ageuses comme celles du monde arabes, ne sont pas prètes pour la démocratie. de mème, les états basés sur des découpages coloniaux arbitraires ( ligne sykes – picots … ) ne sont tout simplement pas viable , d’ou les flambées de violence qui émaillent l’histoire de ses pays depuis la décolonisation.
bientot , et le plus tot sera le mieux, les états du proche orient, et les états africains , se reconstruireront sur les bases ethnique et religieuses stable.
Est-ce qu’un libéral doit soutenir l’agression contre une tyrannie?
pour moi, non…je pense que la majorité des libéraux sont contre ce genre d’intervention étranger. ceci il existe des libéraux comme guy sorman qui sont pour, sans oublier certains libéraux comme Guy Millière qui sont néocons ou proche des néocons mais ils sont assez minoritaires chez les libéraux. http://www.wikiberal.org/wiki/Droit_d%27ing%C3%A9rence
” sans pour autant apporter une solution d’avenir. ”
Parmi les solutions d’avenir les gaz de schistes.
L’entête s’achève par “L’argument est-il valable ou est-ce un lieu commun ?”.
L’article ne répond pas à cette question… Comment le pourrait-il puisque il s’agit justement d’une succession de lieux communs. L’auteur souhaitait-il peut-être écrire une note synthétique ; ce faisant il en a ôté toute la substance. Il n’a finalement rien dit et ne nous a rien appris.
Quant à la conclusion, voilà un bel exemple de langue de bois. Je ne suis pas toujours d’accord avec les auteurs de Contrepoints (de moins en moins pour ne rien vous cacher) mais s’il y a quelque chose que j’ai toujours apprécié c’est qu’ils n’ont généralement pas peur de se mouiller. Quelle déception !
Le pétrole est un des premiers piliers du dollar fiduciaire US. Après la 2ème guerre, dans les années 50 et 60, les systèmes de monnaies étaient basées sur l’or.
Sauf que ce système ne permettait pas aux États-Unis de maintenir la valuer de leur monnaie tout en accumulant des déficits. En effet, dès les années 70, plusieurs pays tentaient de rendre les billets US pour ravoir leur or.
Nixon est venu bloquer tout ça, et grâce à ses amis au moyen-orient, il a trouvé un moyen d’assurer la valeur du dollar US. Le principe est fort simple: il suffit de demander à nos amis qui produisent du pétrole d’en faire le commerce uniquement avec le dollar US, en échange de quoi la puissante armées US sera mise à leur service pour garantir la domination dans la région. Donc pour chaque goutte de pétrole qui sort de terre, on peut imprimer un billet US et l’introduire dans le marché.
Grâce à la loi de l’offre et de la demande, tant que quelqu’un a “besoin” d’acheter un dollar US pour acheter du pétrole, le dollar US vaudra quelque chose.
Ce petit système est aujourd’hui étendu à plusieurs marchés de ressources naturelles, ce qui fait en sorte qu’il devient rentable pour les États-Unis de dépenser des sommes colossales pour manipuler politiquement, économiquement ou même militairement les pays étrangers afin qu’ils continuent de transiger leurs ressources en dollars US.