Affaire BNP Paribas : la haine de l’Amérique plus forte que celle de la finance ?

L’affaire BNP Paribas a pris une tournure politique. On peut en rire.

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Affaire BNP Paribas : la haine de l’Amérique plus forte que celle de la finance ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 juin 2014
- A +

Par le Parisien libéral

Obama-Hollande

Rappelons tout d’abord que BNP Paribas est une entreprise non pas française mais européenne. En effet, BNP Paribas n’est pas uniquement une banque opérant en France avec des capitaux français, mais une banque à la fois italienne, belge, luxembourgeoise et française, avec des activités à l’international. Dans l’affaire actuelle qui agite la classe politique, permettons nous de rire ! Oui, il est risible de voir tous ces gens qui vouaient aux gémonies la finance et qui maintenant défendent BNP Paribas, alors qu’ils ne contestent même pas que cette banque fait commerce avec des pays sous embargo…

En effet, rappelons les principaux points de l’affaire BNP Paribas :

  • Un procureur de l’État de New York propose une amende contre BNP Paribas de 10 milliards de dollars, soit près de 10 fois le montant des actifs concernés.

Aussitôt connu le montant de l’amende proposée, les réactions ont commencé à pleuvoir en France, du Front National au Front de Gauche, en passant par le PS et même des centristes d’habitude modérés tel que le blogueur l’Hérétique, sur le mode :

  • Les États-Unis pratiquent une justice extra territoriale,
  • Les États-Unis en veulent à la France et rackettent BNP Paribas,
  • Les États-Unis protègent leurs banques et détruisent l’Europe,
  • BNP Paribas fait partie du patrimoine national,
  • Obama doit faire pression sur la justice américaine.

Ces critiques font rire. Quand les politiciens français font pression sur Crédit Suisse pour que cette dernière adopte la vision française du secret bancaire et de la fraude fiscale, c’est normal. Mais quand la justice US demande à BNP Paribas, une banque active aux États-Unis, de se conformer aux lois américaines, ce n’est pas normal ?

Quant à la demande qu’Obama fasse pression sur la justice américaine, elle est hallucinante.

D’une part, on peut quand même se féliciter du fait que l’exécutif américain et le judiciaire ne fonctionne pas main dans la main, surtout quand, comme nous, on est le ressortissant d’un pays qui a offert les travaux de Montesquieu au monde.

D’autre part, quand la justice française condamne les chefs d’États africains pour des biens mal acquis (avec de l’argent détourné chez eux) grâce à leurs biens immobiliers en France, ce n’est pas une justice extra territoriale menée en toute indépendance du monde politique français ?

Il est donc parfaitement heureux, à ce titre, que non seulement Obama a renvoyé Hollande à ses études mais qu’en plus la justice US ne se laisse pas influencer et propose au contraire d’augmenter le montant de l’amende. On a en effet trop tendance à penser que les pays et leurs administrations (au sens large), c’est la même chose. Pourtant, que penserait-on si un chef d’État africain demandait à Hollande de faire pression sur un juge pour qu’il laisse tomber une enquête ?

Imaginons qu’il y ait vraiment un complot américain pour détruire la finance française. Déjà, Hollande et ses amis de gauche et d’extrême-gauche devraient être contents. Ils avaient promis, un certain jour de 2012, de lutter contre cet ennemi sans visage. Mais surtout, qu’est-ce qui empêche des citoyens européens de porter plainte contre Citigroup, Goldman Sachs ou JP Morgan, si quelques faits peuvent leur être reprochés ? Que ces mêmes citoyens européens n’oublient pas d’inclure Laurent Fabius et François Hollande dans leur plainte car, sauf preuve du contraire, la France soutient les embargos contre Cuba, l’Iran et le Soudan.

Certes, l’affaire BNP Paribas montre que les politiciens des États-Unis jouent le même jeu que la France et les autres pratiquent, à savoir le droit du plus fort visant à étendre sa souveraineté au détriment des autres (voir les réflexions de Charles Gave à ce sujet sur le site de l’Institut des Libertés). Nos voisins et amis suisses s’en étaient déjà rendus compte, et on n’avait pas entendu Fabius ou Hollande défendre UBS, elle aussi menacée de retrait de licence à Wall Street.  Mais la convergence entre  la volonté politique d’un pays démocratique et une décision de justice montre que c’est surtout contre l’étatisme et le capitalisme de connivence, de part et d’autre de l’Atlantique, qu’il faut lutter !

Les choses sont en réalité très simples : une poignée de cadres de BNP Paribas, une banque qui est aussi américaine, ont pratiqué des transactions illégales. BNP Paribas a déjà commencé à prendre des sanctions, et la justice US s’en mêle.

Dès lors, plusieurs attitudes sont possibles : soit on admet que la classe politique française prenne la défense de BNP Paribas, ce qui implique que nous ne croyons pas à l’indépendance de la justice américaine et que nous rejetons aussi les choix diplomatiques de notre pays, la France, soit on laisse la justice américaine faire son boulot.

Mais, en France, manifestement, la haine de l’Amérique semble décidément plus forte que celle de la finance !


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  • Personne, ou presque, ne conteste la culpabilité de la BNP, mais c’est le montant disproportionné de l’amende qui interpelle, et qui risque de créer un risque systémique qui pourrait avoir un impact, notamment sur les banques… américaines !

    Ensuite, on est en droit de s’interroger sur l’intégrité des américains, qui investissent massivement en Iran depuis quelques temps, mais qui reprochent aux autres de faire de même.

    • Quand vous dites que l’amende est disproportionnée, qu’en savez vous? Seule la justice américaine et les dirigeants de BNP savent combien ces irrégularités ont rapporté. A priori ceux-ci ont estimé que le coût en valait la chandelle, puisque ce que reproche principalement la justice Américaine à la banque, c’est d’avoir continué ces irrégularités malgré plusieurs avertissements , et d’avoir réalisé de faux documents pour essayer de cacher la vérité.
      En tout cas, tout à fait d’accord avec l’article. L’anti américanisme semble bien vivace en France.

      • En 2013, BNP a fait un bénéfice net de 4,83 milliards d’euros. Ne me dites pas que BNP PARIBAS.
        Et vous dites que les activités avec les pays sous embargo aurait rapporté 10 milliards à BNP ?
        Même si c’est sur plusieurs années, ça fait un sacré pourcentage de leur bénéfice ! Autant fermé les portes si les activités légales sont si peu rentables !

        • Heum… une amende c’est pour « désinciter ». Si elle est du même montant que les gains, sachant qu’on ne se fait pas prendre 100% du temps, loin de là, c’est une invitation aux activités illicites.

          Au contraire, il faut logiquement que l’amende soit largement plus importante que le gain espéré dans l’illégal, même une fois pondérée des chances de se faire attraper.

        • C’est du négoce international de commodités sur la première place mondiale, Genève ! Vous êtes très fort pour vous avancer sur le bénéfice réalisé réellement. C’est du commerce quasi-opaque.

          Si les flux financiers peuvent être pistés, il est impossible d’embrasser toute l’activité d’un bureau, donc vous ne visualiserez que quelques flux.

          L’erreur majuscule vient du back office de Genève qui a péché par arrogance en dollarisant les termes.

    • « qui risque de créer un risque systémique qui pourrait avoir un impact »

      Le PDG de SocGen, par ailleurs ancien haut fonctionnaire et ENARque, pense qu’on exagère quand on parle de risque systémique.

  • Rien à voir avec le cliché de « la haine des USA » (et non pas de l’Amérique, merci).
    C’est juste qu’aucun crime n’a été commis et que le montant de l’amende est totalement délirant.
    On parle ici d’instrumentalisation de la justice US pour servir les intérêts économiques US donc oui la France a raison de demander des comptes à Obama.

  • Quel article naïf.

    1) L’indépendance de la justice n’empêche pas les procureurs fédéraux (et les services de régulation) d’être sous l’autorité du pouvoir exécutif américain. Comme on ne parle pas encore d’une condamnation par les tribunaux pour l’instant, et comme les procureurs disposent de l’opportunité des poursuites, l’indépendance de la justice est tout à fait hors-sujet. Avant de citer Montesquieu et la constitution américaine il faut commencer par savoir de quoi on parle.

    2) L’indépendance est une chose, l’impartialité c ‘est encore autre chose. Le fait est que la justice américaine n’est pas impartiale dans son traitement de ce genre d’affaire commerciale, et est souvent biaisé contre les entreprises étrangères. Oui c’est un biais que l’on retrouve dans presque tous les pays du monde, mais cela n’excuse les fautes des uns ne justifie pas les fautes des autres.

    3) Cette affaire repose sur une loi d’un impérialisme juridique indiscutable. Le fait que nous en fassions de même avec les Suisses ou d’autre petit pays est tout à fait vrai, mais encore une fois cela ne justifie rien.

    4) La comparaison avec les bien mal acquis est fautive : il s’agit de biens acquis en France grâce à des transactions illégales dans le pays au sein duquel elles ont eu lieu (la corruption est interdite aussi en Afrique). Les activités de BNP étaient légales là où elles ont eu lieu.

    5) Sur le fond les sanctions contre l’Iran sont illégitimes.

    6) Cette condamnation est ridiculement disproportionnée. Il est vrai que c’est un classique de la justice américaine : les entreprises américaines elles-mêmes sont largement victimes de ce racket judiciaire permanent.

    7) Quittent à jouer le jeu du « tu quoque » on peut tout de même rappeler que les américains n’hésitent pas à faire pression sur les pays étranger pour obtenir des décisions plus favorables à leurs entreprises. Il n’hésite même pas à utiliser les services de renseignement pour espionner les avocats des partis adverses !

    • 1) « il faut commencer par savoir de quoi on parle. »
      Cyrus Vance est un procureur ELU qui N’est PAS « sous l’autorité du pouvoir exécutif américain ».

      2) un procureur N’EST PAS IMPARTIAL. œuf corse ! Dans le système américain il représente l’accusation, et seulement l’accusation, et il vise toujours à taper le plus fort possible.

      3) BNP a des avocats, et devait savoir qu’utilisant des dollars pour ses transactions elle se mettait sous la juridiction financière américaine.

      etc.

      • Non mais vous dites vraiment n’importe quoi.

        Il n’y a pas que les autorité New-yorkaise en jeu ici mais aussi et SURTOUT les autorités fédérale : le U.S. Treasury’s Office of Foreign Assets Control (qui comme son nom l’indique est un bureau du trésor public fédéral) et les procureurs fédéraux (qui sont nommé et non élu par le pouvoir exécutif fédéral américain). De plus BNP est surtout coupable d’avoir violer la loi fédérale, et les autorité de New-York n’ont pas le pouvoir de supprimer la licence bancaire de la BNP au niveau national (ce qui est la menace ici).

        Cela vous arrive-t-il de vous informer cinq seconde avant de poster un commentaire ?

        Pour le reste même si le procureur du comté de New York est élu cela n’a strictement rien à voir avec « l’indépendance de la justice » puisque le procureur aux USA est toujours considéré comme membre du pouvoir exécutif et dispose d’un large pouvoir discrétionnaire (ce n’est pas une critique : c’est un fait). Au passage ce procureur est membre du parti démocrate et il est évident que « faire la guerre aux banques » sert ses intérets politiques (et c’est plus facile de le faire contre les banques étrangères). Mais encore une fois ce n’est pas une affaire new-yorkaise.

        • +1 avec les 7 points sus mentionnés

        •  » et les autorité de New-York n’ont pas le pouvoir de supprimer la licence bancaire de la BNP au niveau national (ce qui est la menace ici). »

          non, mais BNP Paribas a surtout besoin d’une licence bancaire à Wall Street, dans l’Etat de New York, donc.

          • NYC est la principale place financière américaine, merci pour l’infos. C’est amusant de réagir au point le plus insignifiant d’un commentaire, et ce même pas pour le contredire mais pour rajouter une information triviale.

  • la finance américaine a toujours fait ce qu’elle a voulu, en particulier approvisionner l’Allemagne hitlérienne jusqu’en juin 1941 en matériaux et minerais stratégiques , voire après en ayant des partenariats avec les grosses entreprises allemandes (cf le documentaire passant actuellement sur la chaine Histoire)

  • article orienté, visiblement écrit par la CIA, sinon stupide et mesquin, mais nous avons l’habitude. Le problème est de se défendre contre le totalitarisme américain et le mieux serait que l’Europe prenne la tête du combat, mais nous savons tous que ce ventre mou, sous domination des anciens de Goldman Sachs ne fera jamais rien qui puisse contrarier ses maîtres. ALORS QUOI ?….
    Exiger des USA le remboursement des deux ou trois mille milliards que nous a coûté leur escroquerie sur les subprimes ?… Peut-être demander des indemnités pour tous les gens qui crèvent en Europe à cause des magouilles US ?… Et pourquoi pas interdire toute transaction en Dollars aux pays qui veulent rester libres ? Les hypocrites de Washington crieraient à l’antiaéricanisme primaire, mais ersonnellement, il y a longtemps que ces plaintes ne me font plus rien.

    • aaah fallait l’attendre celle la. « Article écrit par la CIA », carrément. Bon, si ces messieurs dames de Langley nous lisent, ils ont de toutes facons le nom, l’ adresse et DONC le compte bancaire de l’auteur de cet article, ils savent où envoyer un chèque.

  • Article écrit et composé par un citoyen US en mal de propagande. Et si ce n’est pas le cas c’est encore plus grave…

    Les marchés financiers son pourris nous le savons tous, mais les banques américaines sont parmi les premiéres a avoir instaurées cet état de fait et bien que la BNP ait des filiales à l’étranger comme tout autre établissement elle est loin des montages financiers que les US opèrent à l’étranger pour contrer leurs propres embargos.

    Encore une fois l’oncle shame applique la loi du ‘faites ce que je vous dit mais pas ce que je fais’ . Toute ces banques ne sont plus que des armes au même titre que des cannons et si les généraux sont grassement rémunérés au chaud et sans risques, les petits épargnants sont toujours au front.

    Pour ma part, au vue des possibilités internationales il est temps que l’€ passe la vitesse supérieure pour en profiter pour se détacher du $. Ne pas payer cette facture sera certes préjudiciable au cour terme mais bien plus rentable sur le long.

    • Article provenant du site LeParisienLibéral.
      Site libertarien , atlantiste et pro-américain qui ne défends en rien les intérêts français.

      • Allo, vous êtes sur contrepoints, un site « libertarien » et « atlantiste », qui ne défends pas les « intérêts français » (parce qu’ils n’existent pas… Il y a des gens qui sont français et qui ont des intérêts, mais pour le reste…).

        Rappelons que la BNP appartient à ses actionnaires qui en sont propriétaires donc responsables, et pas « à l’État français » ou « aux Français » et que ses intérêts sont distincts de ceux de la plupart des français (et que nombre de ses actionnaires étant américains, chinois ou autre cette banque est effectivement « française » seulement parce que le boulevard des italiens est à Paris et que Paris est en France.)

        • « Allo, vous êtes sur contrepoints, un site « libertarien » et « atlantiste », qui ne défends pas les « intérêts français » (parce qu’ils n’existent pas… »

          Grand merci pour votre franchise

          Il se trouve qu’un atlantiste debout défend les principes du droit : territorialité du droit, jurisprudence, proportionnalité de la peine, recherche des responsabilité individuelles.
          Un atlantiste debout réprouve aussi l’arbitraire, l’abus de position dominante, le racket

          Un patriote défend les intérêts de son pays auxquels vous ne croyez pas puisque vous les avez niés.

          Contrairement à ce que vous croyez le caractère extra-territorial de cette affaire est avéré et donc la compétence de la justice américaine contestable.

          Et si une entrepris française se fait racketter par le parquet américain, elle cesse d’être en mesure de prendre les bonnes décisions. En payant rançon elle met en danger le business bancaire français aux Etats-Unis. L’Etat français est donc fondé à intervenir. Ça s’appelle défendre les intérêts nationaux. Que vous n’y croyez pas vous regarde !

          Une chose qui dépend bien des actionnaires c’est de changer le staff de direction qui a mis l’entreprise en danger !

          L’article de Charles GAVE sur l’Institut des Libertés est de bien meilleure tenue que celui du Parisien Libéral. Heureusement une fois encore le lectorat de Contrepoints a su réagir comme il fallait..

        • Vous oubliez que 10 % des actions appartiennent à l’Etat belge, donc aux citoyens belges !!!

    • « temps que l’€ passe la vitesse supérieure pour en profiter pour se détacher du $.é

      Mais je suis tout à fait d’accord avec vous, Vortis ! Et un certain nombre de libéraux également !

      Pourquoi pensez vous que , pour les citer, le Parti Libéral Démocrate soit totalement fédéraliste Européen ?

      Mais ca ne change rien au contournement de l’embargo.

  • L’idiotie de l’auteur n’a vraiment pas de limite ….

    Chacune des phrases de cette article est fausse ou contestable, et ce dés la première : « Rappelons tout d’abord que BNP Paribas est une entreprise non pas française mais européenne. ». BNP PARIBAS est autant européen que COCA COLA est russe ! Le fait d’avoir des activités à l’extérieur ne fait pas de BNP une société américaine ou européenne !

    « Quand les politiciens français font pression sur Crédit Suisse pour que cette dernière adopte la vision française du secret bancaire et de la fraude fiscale, c’est normal. Mais quand la justice US demande à BNP Paribas, une banque active aux États-Unis, de se conformer aux lois américaines, ce n’est pas normal ? ». Dans le cas du secret bancaire, il s’agit uniquement d’obtenir des informations sur les ressortissants français. Dans le cas de BNP, aucun américain n’est concerné… qu’il s’occupe de leurs fucking oignon !

    • Et le fait d’appartenir à des gens qui n’ont pas la nationalité française ? Et de ne pas appartenir à TOUS les français ?

      Une entreprise n’a pas de nationalité. Elle est enregistrée (incorporated) à un endroit donné, et c’est tout.

      • BNP se vante de 75% de son actionnariat comme institutionnel français, 10% l’état belge, et la moitié du reste salarié. Reste 7 ou 8% pour les étrangers.

  • AUCUN pays n’a le droit d’appliquer son droit aux autres(extraterritorialité).BNP est coupable en rien Conforme au droit français,européen et a l’ONU les américains le savent et nous empêchés de commercer avec d’autres pays en dollars est un cas unique d’abus.
    Non seulement il tire bénéfice de fait que c’est la monnaie d’échange mais en plus il voudrait avoir un droit de regard sur ce que font les autres.
    EN droit il ont tort c’est pour cela qu’ils ne veulent pas de procès.
    Par contre ils font du chantage nous empêcher d’ exercer au USA.
    IL faut que les huit banques européennes qui risque le même Racket refuse de commercer en dollars qui perdra son rôle de référence.
    DU courage

  • La politique américaine est impérialiste et protectionniste.

    Obama n’avait pas hésité à mettre son droit de véto ,en août 2013, lorsque la Commission américaine du commerce international (ITC) avait donné raison à Samsung dans la guerre de brevets qui l’opposait à Apple sur les Iphone,Ipad ,etc… et condamné la société américaine.
    Il y a donc bien 2 poids 2 mesures et favoritisme aux profits des sociétés américaines, et déstabilisation des sociétés étrangères comme Samsung, BNP ou autres.

  • J’ai l’impression que certains oublient une chose : lorsque la BNP a fait ces transactions, elle savait ce qu’elle faisait, et ce qu’elle risquait. Les USA considèrent que toute transaction en dollars est compensée sur leur territoire, donc relève de leur droit. Et ca ne date pas d’hier, quelle que soit la façon dont on juge cela.
    Cela n’est donc pas tombé inopinément sur le dos de la banque, elle n’a pas été prise en traitre, par surprise …
    Quant à faire de la BNP le chevalier blanc de la finance contre le vilain impérialiste américain, hum …
    Par contre, ce sont ses clients qui vont payer la facture, quelle qu’elle soit. Mais pas les gros, les petits, ceux avec qui la banque se comporte comme une impérialiste à l’américaine sans aucun état d’âme.

    • Les avocats de Cleary Gottieb , un des plus grand cabinet d’affaire de New York,avaient assuré à la banque qu’elle ne courait aucun risque dès lorsqu’elle opérait hors du territoire américain. Ces experts du droit financier américains avaient écrit en 2005 : «En tant que banque non-américaine, BNP Paribas elle-même n’est pas assujettie aux lois sur les sanctions de l’Ofac, pas plus que ne le sont ses salariés non américains ou ses filiales et succursales non américaines.» Sur la foi de ce visa juridique, la banque française se sentait donc libre d’agir.
      La bataille judiciaire ne fait que commencer.

      • Cleary Gottlieb n’est pas l’administration fédérale US.
        Si un avocat français vous dit « vous pouvez dealer du crack, pas de problème » ça ne vous empêchera pas d’être poursuivi et condamné si vous dealez du crack en France, ou si étranger, vous venez faire autre chose en France.
        Et même si un juge vous disait ça, la loi restant la loi et étant faite par le parlement (en France) ça ne changera rien à votre culpabilité.

    • « ce sont ses clients qui vont payer la facture »

      Rien ne les oblige à rester.

    • Les USA ne considèrent pas que toute transaction en dollars est compensée sur leur territoire, mais BNP Genève a compensé sur la chambre de New York en passant par son compte USD chez BNP New York.
      C’est pourquoi la faute est explicite, volontaire, et c’est pourquoi aussi la justice américaine demande des têtes, qui commencent à tomber d’ailleurs.
      La justice française devrait peut-être demander des explications à ces gens, soi-disant bien propre sur eux.

  • Ouch,
    les commentaires font peur… Ou alors Contrepoints est soudainement devenu le site officiel du front (de gauche ou national, c’est kif-kif).

    Une entreprise appartient à ses actionnaires. Elle n’a pas de nationalité, même si elle a le plus souvent son siège dans un pays donné où elle paye le plus gros de ses impôts. Ses salariés et actionnaires ont une nationalité, eux. Et à la BNP nombre d’entre eux ne sont pas français.

    Ensuite la loi d’un endroit est la loi de cet endroit. Si ça ne vous plait pas, vous n’y faites pas d’affaire. Rien n’empêche la BNP de se barrer des US et de faire des affaires avec Cuba ou l’Iran (ah, si, la loi française l’empêche aussi).

    Si la BNP se prend un grosse amende dans la tronche, ce ne sont pas « les français » qui vont payer, mais ses actionnaires (dont je suis… hélas). Et heureusement que l’Etat US ne peut pas décider de ce que la justice US va dire. La séparation des pouvoirs y est théoriquement respectée (en pratique même un peu mieux que dans le pays de Montesquieu, qui doit l’avoir mauvaise, du fond de sa tombe).

    • excellent commentaire !

      Et BNP Paribas, rappelons le, reste une excellente entreprise.

      • C’est ce que les médias veulent faire croire aux lecteurs : les clients ou les citoyens, qu’ils soient français ou belges ne vont rien payer de cette amende. C’est tout à fait faux !!!!
        Si la Belgique est privée de 10% des bénéfices de BNP, ce sont les citoyens belges qui vont d’une façon ou d’une autre payer la différence pour les prochains budgets……… 1 milliard pour 11 millions d’habitants cela fait en moyenne 100 dollars par habitants ! On pourra donc considérer que chaque belge fait un cadeau de 100 dollars au « Trésor USA »……….. INIMAGINABLE !!!!!
        Et on ne parle pas des répercussions indirectes européennes, ne fut-ce que sur le taux d’épargne, les pertes d’emplois etc…….. Comment peut-on imaginer qu’une société qui perd 1 milliards de bénéfice, cela n’a pas de conséquences communautaires ???????????

  • Quand c’est un trader qui risque l’argent de la banque sur un truc pas réglo, on le condamne. Quand c’est le directeur, l’état le soutient…

  • Effectivement, cet article est non seulement mal renseigné, mais, il accorde aux USA une légitimité qu’ils n’ont pas, sauf qu’ils savent imposer leurs règles, la faute aussi à leurs concurrents totalement désorganisés, l’europe en tête.

    Il est devenu quasiment impossible de faire des affaires avec les US, effectivement leurs propres entreprises sont régulièrement rackettés mais les sanctions contre les entreprises étrangères sont totalement disproportionnées et irréalistes.

    Toutes les banques US ont casqué, mais dans des proportions 8/10 fois moindre que le montant réclamé à la BNP. Au seul exemple (il y en a des dizaines) la banque Wachovia (rachetée par Wells Fargo) dont la DEA a démontré que cette banque n’était qu’une lessiveuse pour les Cartels (ce qu’a dit le procureur en charge de l’affaire). Wachovia se sont au total des dizaines de milliards d’argent de la drogue et même (prouvé) le blanchiment direct de 22 tonnes de cocaïne. Qu’elle a été l’amende infligée à Wachovia ? 160 millions de dollars… on ne rigole plus, ce n’est pas des affaires avec un pays arbitrairement mit sous embargo, mais de grand banditisme.

    L’Iran a été mit sous embargo (l’embargo c’est le sport national américain), comme des dizaines d’autres pays sur la planète, pour des motifs n’ayant pour but que d’assoir l’impérialisme américain et servir leurs intérêts pétroliers, financiers, politiques.
    L’Irak n’a absolument pas servi de leçon (si besoin était) à l’auteur de cet article, comment se prétendre la première démocratie mondiale (à mourir de rire concernant les US) et affamer des peuples ? L’Irak est restée sans médicaments ni rien avec en plus à sa tête un dictateur fou.

    Le libéralisme certes, nous sommes nombreux à y prétendre, mais parler des USA et les citer en quasi exemple, relève du plus haut comique. Les USA ne sont que des barbares.

    • jamais les Etats Unis n’ont été ici cités en MODELE de libéralisme, il est juste rappelé que dans ce cas précis, le principe de sépération des pouvoirs semble un peu mieux respecté que chez nous.

      Si vous suivez le blog, alors vous savez qu’on regrette la chute des Etats Unis vers un régime non libéral, et ce depuis Bush et ses droits de douane sur l’acier.

      • Mais de quel indépendance parlez-vous ? Bon sang : le pouvoir exécutif est entièrement libre de poursuivre ou non dans cette affaire, et il est presque entièrement libre de transiger selon son bon vouloir (il pourrait diviser le montant par deux ou le doubler, selon sa fantaisie). C’est la technique bien connu : on fixe des règles innombrable, instables et absolument impossible à respecter de telles sortes que tout le monde soit coupable de quelque chose (surtout les banques) et d’un autre coté on impose aux juges des sanctions automatiques démesurées si l’affaire passe devant eux ; résultat le ministère public est totalement libre de décider qui il punit et comment il punit. Quand 95% des affaires pénales ne vont pas devant un tribunal, l’indépendance des juges ça sert à faire surtout à faire joli.

        Si votre seul est unique argument c’est « oui mais nous la France c’est pire », et bien abstenez-vous : on a compris l’idée. Même si je n’ai pas toujours compris ce que ça change.

        Pour le reste le premier exemple d’anti-libéralisme économique des USA qui vous vient à l’esprit c’est les droits sur l’acier imposé par administration Bush c’est que le problème vous échappe totalement. D’abord les droits de douanes élevé cela ne date pas de Bush mais c’est une vielle tradition américaine (suffit de penser à Hamilton !), ensuite c’est vraiment un détail insignifiant par rapport à tout le reste (et en premier lieu, puisque c’est le sujet, la politique bancaire et monétaire).

        Il n’y a rien de plus anti-américain que de défendre le gouvernement fédéral.

  • Euh, je ne vois pas trop comment un liberal peut soutenir l’action des Etats Unis sur ce coup là…

    Je ne vois pas bien de quel droit un Etat se permet d’interdire les échanges d’autres pays vers un pays donné. S’ils veulent faire un embargo, ils engagent LEURS investissement, mais je ne vois pas en quoi la loi américaine peut se permettre d’interdire à d’autres pays de faire comme ils le sentent.
    Un liberal se doit de défendre la liberté, et par conséquent ne peut soutenir une décision américaine visant à imposer sa loi aux autres, et donc à limiter leur liberté par la contrainte. C’est contraire à ce en quoi nous croyons. Quand même bien ces échanges se feraient avec des pays comme Cuba. Les américains n’ont pas à se mêler des échanges entre nos pays quand ceux ci ne les concernent pas. Et ce, même si la BNP officie aussi aux USA. A ce compte là on pourrait sanctionner Apple pour les conditions de travail infligées à ses salariés asiatiques, ou Nike pour le travail des enfants. Mais je sens que les américains n’apprécieraient pas et crieraient à l’injustice.

    De plus, vos exemples sont très maladroits et ne justifient en rien le comportement inadmissible des américains dans le cas présent. Une faute n’en mérite pas une autre.

    • Mais les US ne reprochent pas d’avoir échangé avec ces pays-là, ils reprochent de leur avoir filé des dollars dont les US avaient expressément interdit qu’ils y finissent quand ils les ont confiés à BNP. Le dollar, c’est leur monnaie, ils en font ce qu’ils veulent, la nôtre, c’est l’euro (et c’est notre problème aussi…).

  • Je suis totalement en accord avec l’auteur de l’article et je vais appuyer certains points.

    « Quant à la demande qu’Obama fasse pression sur la justice américaine, elle est hallucinante. »
    Peut-être mais ça n’a rien d’une nouveauté, on se souviendra par exemple de Kouchner demandant à Hillary Clinton d’intervenir quand Polansky avait eu quelques soucis avec la justice californienne…Oubliant au passage que Clinton occupait un poste fédéral et pas local mais passons. Koukouche s’était en gros pris la même réponse de sa collégue sur la séparation des pouvoirs.

    « Les États-Unis pratiquent une justice extra territoriale »
    Sans nul doute mais pas dans ce dossier. Je rappelle que BNP Paribas fait du business aux USA et que les transactions qui font polémique ont été faites en Dollars. BNP Paribas peut se barrer d’Amérique, le pays s’en remettra, et faire des transactions en Euros, dans ce cas la justice US n’aura strictement rien à dire et ne dira d’ailleurs rien.

    « Les États-Unis en veulent à la France et rackettent BNP Paribas »
    Et quand la France envoie le fisc faire c*** Amazon ou Google, c’est par amour de l’Amérique? Quant bien-même les Etats-Unis en voudraient à la France, pas sûr que la France serait bien placée pour parler. Pour l’histoire du racket, vu que les chances de se faire attraper sont quasi-nulles, la seule alternative pour dissuader les banques de se livrer à du business avec des pays blackistés est de les sanctionner lourdement quand elles se font prendre. C’est un scénario que l’on retrouve dans les législations contre les ententes illicites par exemple car elles sont compliquées à démontrer.

    Enfin, et c’est le point le plus important, si BNP Paribas négocie le montant de son amende, elle ne remet pas en cause le fait qu’elle s’est mise hord la loi.

    • « Et quand la France envoie le fisc faire c*** Amazon ou Google, c’est par amour de l’Amérique?  » Et bien justement : aucun libéral ne s’amuserait à défendre le gouvernement français dans ces affaires fiscales. Ce n’est pas le problème d’être anti-américain.

  • La justice US …Une vaste blague!Abus en tous genres …Cela me fait étrangement penser à la Russie de l’autocrate Poutine…

  • En désaccord total avec le fond de cet article. Vous auriez au moins pu passer en revue les cas précédents, il aurait alors sauté aux yeux de tous que le cas BNP est délirant dans son montant, ce qui signifie qu’elle est une décision (géo)politique. Et par conséquent, on ne fera pas croire que cette justice américaine est indépendante. Franchement n’importe quoi.

    • « est délirant dans son montant, ce qui signifie qu’elle est une décision (géo)politique. »

      C’est la bonne question. (Je n’ai pas la réponse). Je suis d’accord que d’un point de vue libéral, cette affaire ne regarde que BNP et la justice américaine.

      Mais il serait un peu rapide de considérer que les US sont un pays totalement libéral ou que la justice américaine est totalement indépendante du pouvoir. Qui peut affirmer qu’il n’y a pas de pressions sur le gouvernement français en sous-main dans cette affaire.

      Il est peut-être temps également de regarder de plus près les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique négocié (en douce ?) à Bruxelles.

  • Je ne connais pas grand chose à cette affaire, mais je n’ai ni trouvé cet article naïf ou propagandiste. Je ne porte aucun jugement sur cette affaire, tout me semble complexe. BNP est une banque comme une autre, si elle fait une bêtise elle répare, à mon sens.

  • L’auteur de l’article n’a pas une position équilibrée et juste.Il a le droit d’être pro américain mais il devrait utiliser des arguments plus pertinents .Il est pour la loi du plus fort mais il devrait rappeler que les règles ont été  » pipées » par les US car ils fabriquent des milliers de milliards de$ de fausse monnaie avec la monnaie internationale ( donc passage obligé), ce qui leur permet d’acheter à bas prix les richesses réelles produites ailleurs.Il est logique que les  » dominés ( nous ) se rebiffent de temps en temps.Malheureusement je crains que nos politiques finiront par manger dans la main d’Obama car ils ne font que faire semblant de protester.Il faut être bien naïf pour penser qu’il n’y a pas de lien aux USA entre politique, justice, FED etc…Depuis 1971 les USA ont fabriqué une machine de guerre pour dominer le monde entier et tous les moyens sont permis. Ce n’est donc pas une affaire de justice mais une guerre contre toute alliance qui pourrait empêcher la domination américaine ( Europe + Russie par ex avec l’Iran …) et tous les moyens sont bons.

  • Il me semble que la France et par extension BNP (boulevard des italien, tout ça ..) a signé les traités d’embargo. Il est bien mignon flamby a cautionner ces traités et après a chouiner quand une banque inscrite chez nous les contourne et se fait choper la main dans le pot de cookie (d’autant qu’il y a de forte chance que flamby et ses prédécesseurs aient croqué des dis cookies).

    PAr principe, ces embargos sont scandaleux… Mais dans ce cas, que la France assume sa soit disant réputation de patrie des droit de l’homme et ne les signe pas.

    Cela étant, je serait aussi pour une plainte contre Goldman Sachs pour le souk foutut en Grece

  • OMg , je suis d’accord avec un libéral … il faut que je consulte

  • Le politburo de Matignon qui pointe du doigt sans relâche les banques suisses, semble abriter des voyous de qualité supérieure.

    Le Crédit suisse sort de chez les sauvages d’outre-atlantique avec une amende de 2.5 milliards. Voilà que BNP Paribas passe la vitesse supersonique à Match 4.

    Il ne faut jamais cracher face au vent.

  • Cet article a perdu toute sa crédibilité dans ce passage :
    « sauf preuve du contraire, la France soutient les embargos contre Cuba, l’Iran et le Soudan ».

    La France fait partie de l’Union Européenne, qui est 1 des 188 voix qui condamnent l’embargo contre Cuba depuis 22 ans….. année après année, lors de l’assemblée générale de l’ONU
    La France fait partie d’une majorité écrasante à condamner cet embargo, soit le monde entier contre USA et Israel……

  • Chers lecteurs, on lit beaucoup de remarques sur le caractère extra territorial des mesures envisagées par la justice US contre BNP Paribas.

    On peut donc supposer, chers lecteurs, que vous etes donc CONTRE le principe d’extra territorialité du droit dans son ensemble ? Merci de vos réponses.

    • Absolument, d’autant plus si le seul but est de se remplir les caisses sur le compte de citoyens d’autres nations….. et avec de mauvais prétextes comme celui de mettre Cuba sur la liste des pays qui sponsoriseraient le terrorisme….

      • comme vous, je suis totalement opposé à cette War on Terror, perpétuelle, plus vraie que celle décrite dans 1984 et qui justifie toutes sortes de dérives. Probleme : notre pays, la France, la soutient à 100%, de manière active (Afghanistan) ou passive (Iran, etc).

        Mais si vous etes contre l’extra territorialité du droit, alors vous etes contre la prétention de Montebourg et de Bercy à dire aux Suisses ou aux Luxembourgeois quelles devraient etre leurs regles fiscales, et vous etes contre toutes les guerres « contre le terrorisme », type Mali.

        • De nouveau, non, la France comme tous les pays Européens, ne soutient pas à 100 % l’embargo contre Cuba, elle le condamne, depuis 22 ans, au travers de l’ONU, à 188 contre 2. Or c’est bel et bien 1 des prétextes au racket de 10 milliards…..

          Oui, je suis contre les prétentions de Montebourg et de Bercy vis à vis de la Suisse et du Luxembourg, sauf s’il s’agit de biens français.
          Quant à la guerre « contre le terrorisme »….. disons que je préfère m’abstenir, le sujet est légèrement plus complexe que la conclusion de Bush : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous (et donc des terroristes)…… »

          •  » sauf s’il s’agit de biens français »

            il n’y a pas de biens français, il y a eventuellement des biens appartenant à DES français.

            • D’accord avec votre précision.
              Et j’ajouterais « de biens appartenant à des français vivant en France » !

    • Cher Parisien Libéral
      Au dernière élections municipales, vous avez présenté/soutenu des candidats à Paris pour une cause honorable : gérer sainement la capitale. C’est donc que le suffrage universel a du sens à vos yeux.

      Dans l’affaire BNP vs Department of Justice US ,la question de l’extraterritorialité est posée :
      http://institutdeslibertes.org/a-propos-de-l-affaire-bnp-et-de-mes-certitudes/

      C’est donc la compétence territoriale des tribunaux américain qui pose question. Son extension hors des Etats-Unis et au dépends des intérêts français (une banque largement française par son actionnariat institutionnel) peut justifier une intervention de la France. Son ministère de la Justice serait l’interlocuteur idoine optimal estime C. Gave.

      Le recours à la souveraineté judiciaire française pour limiter l’extension hors de son territoire la souveraineté judiciaire américaine. Au Parisien Libéral soutenez-vous votre pays ou non ? Dans quel camp êtes-vous ?

  • Le problème sous jacent à cette affaire n’est il pas le monopole du dollars ?
    Toute position monopolistique n’est elle pas anti libérale ?

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