Selon Eurostat, la zone euro comptait en avril 18,751 millions de chômeurs, soit 76 000 de moins qu’en mars, et 487 000 de moins qu’en avril 2013. Le taux de chômage était alors de 12,0% dans la zone euro. Le chômage des jeunes a également décliné, son taux passant de 23,6% en mars à 23,5% en avril. En l’espace d’un an, d’avril 2013 à avril 2014, le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 202 000 dans la zone euro.
Parmi les États de la zone euro, les taux de chômage les plus faibles concernent toujours l’Autriche (4,9%), l’Allemagne (5,2%) et le Luxembourg (6,1%). Les taux les plus élevés sont toujours en Grèce (26,5% selon les derniers chiffres disponibles, qui datent de février) et en Espagne (25,1%). Dans ces derniers pays, la tendance est à la baisse: le taux de chômage en Grèce était de 26,7% en avril 2013, et il atteignait 26,3% en Espagne.
On remarque que le chômage baisse tandis que l’inflation s’affaisse : une nouvelle démonstration de l’immense vacuité de la thèse de Phillips.
Le pire, c’est que certains croient encore à ces fariboles pourtant maintes fois démenties par les faits. Ces naïfs (le sont-ils vraiment ?) vont même jusqu’à exiger que la BCE imprime de la monnaie inutile pour provoquer de l’inflation et, prétendent-ils, faire baisser le chômage. Bien évidemment, cette impression monétaire n’aura aucun effet sur le chômage, mais sera finalement contre-productive en terme d’emploi productif, parce qu’elle favorisera les mauvais investissements aux dépens des bons.
Espérons que la BCE résistera aux sujétions des faux économistes et ne trahira pas son mandat, ne trahira pas les populations européennes pour satisfaire quelques politiciens corrompus !