Comment créer rapidement et massivement des emplois

La situation du chômage exige des mesures à effets rapides et massifs. Trois exemples.

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Comment créer rapidement et massivement des emplois

Publié le 28 avril 2014
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Par Bernard Zimmern.
Un article d’Emploi-2017.

Pôle Emploi - fileNous pensons que le chômage français actuel est l’enfant du manque de créations d’entreprises naissant avec salariés, parce que Bercy et la DLF ont systématiquement refusé depuis 30 ans de mettre en place les mesures fiscales qui pousseraient ceux qui ont de l’argent à l’investir dans les créations d’entreprises. Nous espérons le prouver dans un colloque qui se tiendra le 29 avril 2014 à la Maison de la Chimie à Paris.

Mais si nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas de redressement solide du chômage à terme sans voter des mesures correctives poussant ces riches à investir et à créer 200.000 emplois de plus par an, il est clair que ces mesures mettront des années à produire leurs effets et que la situation du chômage exige des mesures à effets plus rapides et massifs.

Nous espérons allonger cette liste mais voici déjà quelques exemples, le plus important étant celui de la santé traité dans un prochain article.

L’exemple de la Radio Télévision

L’exemple le plus fameux en France est celui de la loi du 19 juillet 1982, promise pendant sa campagne par François Mitterrand, et résumée par « la communication audiovisuelle est libre ».

Avant 1982, radio et télévision étaient considérées comme monopoles publics. Seules pouvaient émettre trois chaînes publiques de télévision, Radio-France créée le 1.1.1975 pour succéder à l’ORTF et quelques chaînes dites périphériques RTL, Europe 1, RMC avec des émetteurs situés à l’étranger ou à Monaco. Au total, quelques milliers de salariés.

Dans la foulée de la loi de libération de 1982, il va se créer dans les années 1980, 1.500 stations de radio dans les bandes de fréquence FM libérées. En 2003, une note de l’INSEE dénombrait 16.486 emplois dans la radio et 37.830 dans la télévision, plus de la moitié se situant dans des entreprises de plus de 20 personnes. Un bond de près de 50.000 emplois qui s’est poursuivi depuis, mais à un rythme plus modéré.

Le travail du dimanche

Il n’est pas question de pousser les croyants à abandonner le culte mais d’affirmer qu’aller à la rencontre de Dieu chaque semaine n’est pas incompatible avec les besoins familiaux, et de reconnaître que le dimanche est bien le seul jour, pour ceux qui travaillent, pour aller explorer dans les grands ou petits magasins ce qui est nécessaire (mobilier, vêtements, etc.) à la famille.

Les Américains sont beaucoup plus religieux que les Français ; leur participation à un office religieux le dimanche serait d’environ 50% alors qu’en France, pour les catholiques, il serait tombé autour de 15%. Pourtant, presque tous les États américains permettent le travail le dimanche ; mais la pratique est que la matinée est consacrée à Dieu, l’après-midi et la soirée au « shopping ». Et le personnel vendeur est largement dédommagé, les syndicats ne s’y opposent pas, car ces heures sont davantage payées que les heures « normales » de la semaine.

Nous avions calculé à partir de l’exemple britannique qui a supprimé l’interdiction du travail du dimanche vers la fin des années 1990 que transposé en France, cela créerait environ 200.000 nouveaux emplois.

Que ceux qui ont encore un doute se fassent inviter à Sydney Australie et aillent dans la Cité de Sydney et sur le bord de la baie le dimanche après-midi. Et qu’ils se disent que jusque vers le début des années 1980, tout était désert, avant que les Australiens ne lèvent l’interdiction de travailler le dimanche.

Le gaz de schiste

Les statistiques américaines indiquent que les emplois créés aux États-Unis par les besoins de l’extraction du gaz de schiste seraient de l’ordre de 700.000 à 800.000, et sont des emplois de haute qualification car cette extraction nécessite des technologies extrêmement pointues où d’ailleurs les entreprises françaises sont en pointe… aux États-Unis ! Ce chiffre ne comporte pas les emplois induits créés par l’arrivée d’une énergie bon marché ou par son exportation, simplement ceux créés pour son extraction. En appliquant une règle de trois à partir des populations et des PIB, ce sont plus de 100.000 emplois directs rapidement mobilisables qui sont en jeu.

Les craintes des écologistes sont peu fondées car le gaz est cherché à des milliers de mètres en dessous des nappes phréatiques et les additifs de fracking parfaitement buvables par les êtres humains.

La seule vraie question est de savoir si le gaz de schiste français est exploitable dans des conditions économiques semblables à ce qu’elles sont aux États-Unis, mais pas comme en Pologne qui a dû abandonner ses espoirs. Encore faut-il faire des tests. L’interdiction des tests votée à la fin du quinquennat Sarkozy était peut-être politiquement rentable, elle a été désastreuse sur le plan de l’indépendance énergétique et de l’emploi.


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  • Je ne suis pas d’accords avec l’extraction des gaz de schistes.

    1/ On ne sait actuellement pas les extraire de manière « propre ».
    Je vous vois déjà me traiter d’écolo-bobo … Donc je m’explique.
    L’extraction des gaz de schistes c’est extrêmement polluant, et la on ne parle pas de la « pseudo-pollution » du nucléaire qui se résume finalement qu’à quelques milliers de tonnes de déchets HAVL dont on peut se débarrasser relativement facilement et qui sont extrêmement contrôlés. La on parle de milliers de millions de mètres cubes d’eau polluée qu’on ne peut pas stocker, qu’on peut techniquement difficilement retraité, et économiquement pas du tout.
    Pour ma part, je pense qu’un énorme scandale de santé publique ne va pas tarder à péter autour de cela aux USA. On est tous libéraux : libre = responsable.Sauf que quand ce scandale va explosé, je peut vous dire que ça va être des dizaines de milliards qu’il va falloir payer en dommages et intérêts, et qu’étonnamment il n’y aura plus personne pour payer (comme toujours).

    2/ Le prix du pétrole ne peut qu’augmenter. Plus on attends, plus notre stock de gaz de schiste devient cher.

    Donc, concernant les gaz de schistes, dans l’état actuel des choses (politique, économique et technique) il est urgent d’attendre :
    – pour développer des techniques « propres »,
    – attendre que le cours du pétrole se multiplie après le tarissement des réserves facilement exploitable.
    D’ici 30 ans, je pense qu’on pourra sérieusement y réfléchir. Pour le moment ce n’est pas l’heure.

    En attendant, on peut facilement créer des emploies :
    – en supprimant l’ISF pour faire revenir les riches
    – en remplacer tous les impots par une flat tax dont on bloque le taux pendant 10 ans pour faire un choc de simplification et faire (re)venir des capitaux,
    – en supprimant l’IS,
    – en supprimant les cotisations salariales et patronales pour diminuer le cout du travail,
    – en supprimant la TVA pour favoriser le commerce aux frontières et simplifier la gestion des entreprises,
    – en gardant juste 10% du code du travail,
    – et en supprimant les allocations de l’Etat providence pour mettre au boulot les oisifs-par-choix
    Avec ça on a déjà largement de quoi faire. Sans parler des privatisations des monopoles publiques …

      • Ce ne sont pas 13 substances qui sont utilisés dans les additifs mais un bon milieu. Dont certains sont des cancérigènes classe 2A (CICR) et d’autres des perturbateurs endocriniens (PE). Quand à dire qu’il n’y en a que 0,5% donc c’est pas grave, c’est n’importe quoi. Vous avez des composés toxiques aigües à des seuils très bas, et certains cancérogènes n’ont pas d’effets seuils (comme l’amiante par exemple).

        Je n’ai certes pas fait l’ENA ou l’X, mais des études de pharmacie, je ne prétends pas être un cador en toxicologie, mais d’après les informations (toujours parcellaires et partiales, je ne me fais aucunes illusions) que j’ai glané ici et là (sans m’intéressé particulièrement à la question) : il y a des trucs pas nets du tout.

        Et croyez moi, si un jour on découvre que l’eau a été pollué avec des cancérigènes ou des PE, c’est des dizaines voire des centaines de milliards qu’il faudra payé. Le scandale de l’amiante sera de la pisse de chat à coté. Les responsables seront incapables de payer ces sommes. Surtout qu’il y a une latence de plusieurs dizaines d’années entre exposition et pathologie.

        Une étude de l’EPA, de type peer review, devrait bientôt sortir sur la question. Avant de se précipiter comme des imbéciles, il vaut mieux attendre de voir comment cela évolue chez les autres, et quelles sont les enseignements qu’ils en ont tiré.

        En tant que libéral, je suis pour la liberté, il n’y a pas de soucis. Je suis également pour la responsabilité. Mais dans l’état actuel des choses, ce n’est pas possible d’autoriser l’extraction des gaz de schistes par fracturation hydraulique. Tout simplement parce que vu les produits utilisés, et les produits qui remontent à la surface emportés par le flux de gaz, c’est faire courir à autrui des risques pour sa santé.
        La liberté de forer s’arrête là où commence celle des autres à vivre en bonne santé.

        « Yet questions about the safety of hydraulic fracturing persist, which are compounded by the secrecy surrounding the chemicals used in hydraulic fracturing fluids. This analysis is the most comprehensive national assessment to date of the types and volumes of chemical used in the hydraulic fracturing process. It shows that between 2005 and 2009, the 14 leading hydraulic fracturing companies in the United States used over 2,500 hydraulic fracturing products containing 750 compounds. More than 650 of these products contained chemicals that are known or possible human carcinogens, regulated under the Safe Drinking Water Act, or listed as hazardous air pollutants. »
        http://democrats.energycommerce.house.gov/sites/default/files/documents/Hydraulic-Fracturing-Chemicals-2011-4-18.pdf

        • En tant qu’étudiant en pharmacie, tu peux peut-être me renseigner : on voit des ouvriers travailler sans masque pour étendre des produits bitumeux ou du petit personnel des entreprises de nettoyage récurer avec des produits dans des bidons avec des étiquettes couvertes de têtes de mort. Est-ce bon pour la santé ?

          On cronstruit des éoliennes (qu’il va falloir maintenir) et on encourage la construction (BBC bien sur). D’après les statistiques, les métiers les plus dangereux sont dans le batiment et en particulier pour ceux amenés à travailler en hauteur qui ont la manie de vouloir décendre trop vite. Est-ce bon pour la sécurité des travailleurs ?

          En fait, le seul domaine où il est urgent d’attendre est la transition énergétique qui ruine notre économie (Peugeot, Alstom, Total), de résoud aucun problême – dixit la cour des comptes (si tant est qu’il existe le moindre problême), ne crée aucun emploi (très inférieur aux destructions) mais permet à toute une mafia de s’en mettre plein les poches par de très nombreux procédés (Le nombre et la diversité de ces procédés empêche de lutter contre le phénomène)

          • Les ouvriers qui répandent du bitume l’ont choisit. Les techniciens de surface de même. Personne ne leur a mis un flingue sur la tempe pour le faire.
            Le riverain d’un champ de gaz de schiste n’a, lui, rien choisit du tout.
            CQFD.

            Entre répandre du bitume ou nettoyer avec des produits ménagers toxiques, et boire de l’eau pendant 10/20/30/40 ans contenant des taux importants de métanol, du formaldéhyde, des dérivés du benzène et tout un tas de métaux lourds contenue dans les roches fracturées, il y a également une petite différence. Surtout pour les gamins.

            Je ne suis absolument pas pour une transition énergétique décrété par un gouvernement. Ou pour des interventions étatiques dans l’économie. Le marché est parfaitement capable de se réguler lui même pour peu que la liberté d’entreprendre s’accompagne d’une nécessaire responsabilité.

            Sur la question du gaz de schiste, on est également dans une question de santé publique.
            Je suis juste pour qu’on respecte la liberté des gens à vivre dans un environnement où on ne balance pas des millions de mètres cubes de produits toxiques dans le sol sans savoir ce qu’ils y deviennent.
            Alors on est parfaitement d’accords, la liberté doit être la plus totale en matière d’entrepreneuriat, sauf qu’elle ne doit pas être estimé comme plus importante que celle des riverains à jouir de leurs biens en toute quiétude.

            Si des études indépendantes, et peer reviewed, mettent en avant que les additifs et les produits remontant à la surface ne contamine pas, de manière dangereuse pour l’Homme, les eaux et les sols, ça ne me posera pas de problèmes. Sauf qu’actuellement, ce n’est pas du tout le cas : elles montrent que soit on ne sait pas, soit ça pollue.

            Question subsidiaire : Vous accepteriez qu’un puit de gaz de schiste se construise à coté de chez vous (c’est-à-dire moins de 1 km) ? Répondez honnêtement.

            • Donnez nous un cas confirmé d’eau contaminée. Source, lien, document, lieu, date, méthodes d’analyses, résultats ?

              Il y a des milliers de puits.

              Un cas ?

              Je reste accroché à mon siège en attendant de lire le scoop de votre part, non sans une immense reconnaissance par anticipation.

            • Je n’ai pas dit que la toxicité avait été prouvé, j’ai dit qu’en l’état actuel des choses : on ne sait pas. On n’a pas de preuve de l’innocuité ou de la dangerosité. Il n’y a pas assez de recul. C’est pour cela que je pense et dit qu’il ne faut pas se précipiter comme des imbéciles la dedans, sans avoir un recul nécessaire !
              Ca ne veut pas dire qu’il faut jeter l’idée aux oubliettes, ça veut dire qu’il faut attendre de voir comment ça se goupille aux USA avant d’agir. Et c’est pas comme ci le pétrole allait devenir obsolète d’ici 50 ans.
              En attendant, on ne perds pas grand chose, et on gagne en visibilité !

              J’ai trouvé un lien intéressant. Néanmoins, méthane et propane ne sont pas, à ma connaissance, extrêmement dangereux pour la santé. Ce qui serai plus inquiétant c’est qu’on retrouve des additifs ou des métaux lourds dans l’eau.
              http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/06/25/97002-20130625FILWWW00264-gaz-de-schistecontamination-de-l-eau.php

              Je ne suis pas un ayatollah anti-schiste. Je ne m’y connais pas suffisamment sur la question pour définir si c’est dangereux ou pas. C’est pour cela que j’attends l’avis d’experts (relativement) compétents et (relativement) indépendants comme ceux de l’EPA ou par exemple de l’INSERM.

              En l’état actuel, si on me disait qu’on allait construire un puit à coté de chez moi, j’irai effectivement manifester mon opposition. Et c’est par cohérence, que je suis donc contre au niveau national.

            • Ce que dit l’étude reprise par -excusez ma grossièreté- un journaliste (ils l’ont tous reprise, prouvant leur légendaire conscience professionnelle), c’est justement qu’on n’a trouvé aucun cas, donc on recourt des liens statistiques plus que vagues. Si vous voulez vous informer, pourquoi lire ces gens là ?

              Bref vous ne répondez pas à ma question. Je vous avoue être à l’opposé diamétral de surpris. Je suis sûr que vous ne m’en voudrez pas.

              Vous vivez dans la peur parce que vous reconnaissez qu’il n’y a ni contamination, ni danger existant (« prouvé » si vous préférez). Il y des milliers de puits et aucun problème trouvé. Effrayant, non ?

              Honnêtement, vu qu’on sait que c’est sans danger, je serais le plus heureux des hommes d’avoir un puit dans mon jardin même. Si les négociations sur les royalties se concluent à ma satisfaction. Si le droit de propriété (droit de l’homme) existait, bien sûr. Refuser la fortune sans risque et sans travailler, il ne faudrait pas avoir toute sa raison.

              Vous n’êtes pas un ayatollah mais vous lancez des affirmations stridentes sur un danger imaginé et trouvé nulle part, pour justifier qu’on empêche des gens de travailler. On peut trouver d’autres mots, si celui-ci vous froisse particulièrement le dictionnaire est riche.

              NB: des produits dangereux, toutes les industries en utilisent, la pharma par exemple, il y a des règles et méthodes sur comment faire.

            • Excusez moi, mais je ne sais pas si vous savez lire.
              On a justement trouvé qu’il y avait des contaminants, certes non véritablement dangereux, dans l’eau. Si vous ne savez pas utiliser l’outil statistique ce n’est pas une raison pour insulter ceux qui le savent.

              Je ne reconnais pas qu’il n’y a pas de contaminations, je reconnais qu’il n’y a pas de PREUVES TANGIBLES de contamination. Ce n’est parce que vous ne voyez pas la soleil la nuit qu’il n’existe pas.
              Je reconnais accessoirement que je n’ai pas de connaissances particulières dans le domaine, et qu’effectivement j’ai peut-être été un peu extrême dans mes premiers propos.

              Quand on manipule des produits toxiques la moindre des choses est de savoir ce qu’ils deviennent ! C’est justement ce que font tous les industriels. Si vous croyez qu’un industriel peut faire disparaitre ses déchets par n’importe comment, c’est que vous êtes mal informé.
              Les foreurs de schistes savent-ils ce que devient ces additifs ? Aucunes infos. Quels produits ils utilisent ? Il a fallut que l’EPA leurs tirent les vers du nez pour qu’ils le disent, et on est très loin des 13 produits prétendus utilisés. Les foreurs réalisent-ils des prélèvements pré-travaux pour définir une situation initiale ? Font-ils des prélèvements périodiques pour contrôler leurs impacts ? Peut-on consulter librement ces bases de données ?
              Questions règles et méthodes on a vu mieux. Et je peut vous assurez qu’il y a peu d’industrie qui puissent se permettre de faire de même. Dans l’industrie pharmaceutique, par exemple, pour mettre un produit sur le marché vous devez faire des dossiers de plusieurs centaines de pages, et pour cela 10 à 15 ans d’études.

              On ne sait pas que c’est sans danger. Tout est dangereux. Ce qui est important c’est de quantifier ce danger. Et cela n’a pas encore été fait avec les techniques de fracturations hydrauliques parce qu’on manque de recul, parce qu’il n’y a pas eu suffisamment d’études sur la question.
              La FH c’est une technique qui est massivement utilisée depuis quand ? Même pas 10 ans. Les composés CMR sont actifs sur des périodes de 10/20/30 ans. Encore plus pour la réprotoxicité.
              Tout le monde ne partage pas votre omniscience en la question.
              Et personnellement quand on me dit qu’on envoi des milliers de tonnes de produits RECONNUT comme cancérogènes dans le sol. J’aimerai bien qu’on me PROUVE également qu’ils ne risquent pas de remonter à la surface pour essayer de me tuer ou de me faire pousser une 3éme couille au milieu du front.
              Parce que si je chope un cancer, ou que je crève, ou que j’ai un gamin tout mal-formé, ça me fera une belle jambe de récupérer un peu de caillasses en dommages et intérêts.

              Si vous voulez risquer votre santé pour faire un peu de profits, c’est votre droit le plus stricte. Personnellement, je m’en tamponne : c’est mon coté individualiste.
              Maintenant, si vous répandez dans la nature des produits DONT ON SAIT QU’ILS SONT DANGEREUX ! C’est pas de l’imaginé là, c’est du concret, du scientifiquement prouvé avec les statistiques qui vont bien (même si vous n’en pipez rien). C’est bien normal que les riverains demandent des comptes sur ce qu’ils deviennent !!! La charge de la preuve est dans votre camp puisque vous utilisez des produits reconnus comme dangereux.

              Si maintenant, les foreurs arrêtent d’utiliser des produits reconnut dangereux, ou mieux qu’avec des études toxicologiques ils démontrent l’innocuité des produits qu’ils utilisent (cf REACH), ou encore qu’ils arrivent à démontrer ce que ces produits deviennent et pourquoi ils ne seraient pas dangereux, personne ne pourra leur venir créer querelle.

              Quand à l’argument « qu’on empêche des gens de travailler » : on empêche bien les voleurs et les tueurs à gage de travailler. Si votre travail cause préjudice à autrui c’est bien normal qu’on vous empêche de l’effectuer. Et pour en revenir au « droit à la propriété », votre droit s’accompagne d’une responsabilité. Ce n’est pas parce que vous possédez un terrain que vous avez le droit d’y entreposer des déchets nucléaires dans des bidons éventrés.
              Plus je vous lis, plus j’ai l’impression que vous confondez libéralisme et anarchie.

              Encore un article : http://www.nytimes.com/interactive/2011/02/27/us/natural-gas-documents-1.html?_r=0
              Avec sources de l’EPA, donc difficilement contestable.

            • Chaque jour, l’Europe nous ponds quelques dizaines de normes de sécurité qui coulent notre économie petit à petit. Nous avons des problêmes de compétitivité agricole à cause des règlements sur l’alimentation du bétail par exemple. D’un autre côté, allez respirer l’air pur à côté d’une raffinerie et demandez vous pourquoi on augmente la densité de centres de secours et d’intervention d’urgence dans ces zones. Rappelez vous que c’est une usine d’angrais qui a failli raser la ville de Toulouse.

              Le danger est partout, pour les travailleurs et les riverains. Le problême est l’évaluation du risque et le coût de la protection ou de l’aversion au risque. On peut bien sur tout délocaliser chez les Indiens : peu nous importe qu’ils prennent les risques si on ne leur met pas un flingue sur la tempe comme vous dites. Au final, si vous êtes jeune, c’est vous qui serez dans la muise dans 20 ans à force de refuser tout risque.

              Si on est plus raisonable, il faut évaluer le risque et les bénéfices. Le risque de pollution de la fracturation a été sur-médiatisé par les activistes écologistes pour des raisons qui me semblent largement hypochrites. Ce n’est que mon opinion et je peut me tromper, mais pourquoi faire une fixation sur ce sujet particulier et pas les OGM, la pétrochimie, l’amiante, les pesticides, la pollution de l’air, les chemtrails, les météorites, les martiens ?

            • « Chaque jour, l’Europe nous ponds quelques dizaines de normes de sécurité qui coulent notre économie petit à petit. Nous avons des problêmes de compétitivité agricole à cause des règlements sur l’alimentation du bétail par exemple. D’un autre côté, allez respirer l’air pur à côté d’une raffinerie et demandez vous pourquoi on augmente la densité de centres de secours et d’intervention d’urgence dans ces zones. Rappelez vous que c’est une usine d’angrais qui a failli raser la ville de Toulouse. »

              Tout n’est pas non plus bon à jeter. Il faut pas exagérer non plus.
              Mais, il y a effectivement des choses à revoir. Pour rester dans mon domaine, j’ai l’exemple des essais cliniques, qui sont tellement encadrés en occident, qu’ils se font maintenant énormément dans les pays peu développés et regardant.
              Maintenant, des réglementations comme REACH sont d’excellentes choses à mon sens.
              Libéralisme ne veut pas dire anarchisme. Il faut être pragmatique et sans espoirs sur la nature humaine (c’est justement pour cela que nous sommes libéraux ?).

              « Le danger est partout, pour les travailleurs et les riverains. Le problême est l’évaluation du risque et le coût de la protection ou de l’aversion au risque. On peut bien sur tout délocaliser chez les Indiens : peu nous importe qu’ils prennent les risques si on ne leur met pas un flingue sur la tempe comme vous dites. Au final, si vous êtes jeune, c’est vous qui serez dans la muise dans 20 ans à force de refuser tout risque. »

              C’est exactement ce que je dis si vous me lisez attentivement.
              Il faut évaluer ce fameux rapport bénéfice/risque. Mais comment vous voulez-vous l’évaluer si vous ne connaissez pas les risques ???
              Ce que je dis, c’est qu’il faut attendre pour justement avoir les cartes en mains afin de l’évaluer : « Les schistes bitumineux, oui pourquoi pas ? Mais avant, il faut regarder chez ceux qui les exploitent déjà pour voir ce qu’il en est des risques. ».
              Nick nous dit : « Il y a pas de problèmes, pas de risque, nada. Ceux qui disent le contraire racontent n’importe quoi. ». Et bien là, je m’inscris en faux.

              « Si on est plus raisonable, il faut évaluer le risque et les bénéfices. Le risque de pollution de la fracturation a été sur-médiatisé par les activistes écologistes pour des raisons qui me semblent largement hypochrites. Ce n’est que mon opinion et je peut me tromper, mais pourquoi faire une fixation sur ce sujet particulier et pas les OGM, la pétrochimie, l’amiante, les pesticides, la pollution de l’air, les chemtrails, les météorites, les martiens ? »

              Peut-être. Rien n’est exclut. C’est un débat qui doit-être mené sereinement. Mais pour justement éviter des propos partisans, il faut avoir sous la main des études scientifiques indépendantes.
              Vous nous citez ensuite tout un tas de sujet. Mais sur ces sujets, il y a justement eu une réflexion scientifique et un débat !!! A-t-on commencé à produire comme des malades des OGM avant d’avoir procéder à des études ? La réponse est NON.
              En matière de pesticides, on a justement fait n’importe quoi, avant de se rendre compte de nos erreurs et d’interdire certains produits très et trop dangereux. Dois-je reparler de l’Atrazine ?
              L’amiante est un bon exemple. Et croyez moi, avec les nanotubes de carbones ont va dans la même direction qu’avec l’amiante.

              Avant de commencer quelque chose il est bon de se poser des questions sur le danger qu’on encourt, afin justement de savoir si cela en vaut la peine. Et ça évite de faire des conneries qui finissent par couter un max (cf. amiante).

              • Libéral ? Bien. Donc vous êtes d’accord avec « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ».

                Bien entendu REACH c’est le contraire.

                Qui vit encore en se racontant qu’il peut avoir le beurre et l’argent du beurre ?

            • L’eau n’est jamais pure. Elle contient toujours des substances. Depuis des milliers de puits on cherche de la contamination provenant du fracking. On ne trouve jamais.

              Qu’est-ce qu’il vous faut ?

              Puisque vous êtes dans un domaine scientifique : comment des fluides vont traverser des kilomètres de roches non fracturées, qui ont été assez hermétiques pour retenir du gaz pendant des millions d’années ? Vous imagniez bien l’impatience où je me trouve de lire votre réponse à ça. Vous serez de plus l’auteur d’une trouvaille scientifique digne de publication. Ce que je vous souhaite de tout coeur.

              (PS: avant de demander aux gens s’ils savent lire, que penseriez vous de l’idée audacieuse d’apprendre à écrire ? Je dis ça pour donner l’impression que vous êtes un commentateur sérieux, dans votre intérêt).

            • Le libéralisme se base sur la multitude des actions individuelle pour régir le monde. Comment peut-on prendre une décision si l’on n’en a pas les cartes en mains pour le faire ?

              REACH n’interdit strictement rien. REACH demande à quiconque produit, commercialise, ou importe une substance de réaliser des études sur l’impact que peut avoir cette dernière sur la santé.
              Rien à voir avec une interdiction. On mettra cette bourde sur votre difficulté de lecture.

              L’eau n’est jamais pure. Effectivement. Jolie porte ouverte que vous enfoncez.
              Ce n’est pas une raison pour la polluer davantage avec des produits qu’elle ne contenait pas avant.
              Je vous ai fournit les documents qui prouvent justement que la FH a contaminé de l’eau. J’attends avec impatience votre critique scientifique sur ces articles ! Vous pourriez nous expliquer où la méthodologie a pêchée ? J’ai hâte.

              « Puisque vous êtes dans un domaine scientifique : comment des fluides vont traverser des kilomètres de roches non fracturées, qui ont été assez hermétiques pour retenir du gaz pendant des millions d’années ? Vous imagniez bien l’impatience où je me trouve de lire votre réponse à ça. Vous serez de plus l’auteur d’une trouvaille scientifique digne de publication. Ce que je vous souhaite de tout coeur. »

              Vous n’avez strictement rien compris au principe de FH.
              Les schistes bitumeux sont des roches extrêmement durs qui contiennent des hydrocarbures. La FH consiste justement à les casser pour faire remonter à la surface les gaz et pétroles légers qu’elles contiennent.
              CQFD.

              « (PS: avant de demander aux gens s’ils savent lire, que penseriez vous de l’idée audacieuse d’apprendre à écrire ? Je dis ça pour donner l’impression que vous êtes un commentateur sérieux, dans votre intérêt). »

              Vous avez trouver des fautes d’orthographes ou de grammaires dans les 3 LIENS que je vous ai donné, et notamment les rapports de l’EPA, qui vous ont empêchées de les lire ?
              Savoir lire c’est donné du sens. Quand on vous 3 liens qui disent en substance qu’il y a contamination de l’eau à coté des puits de FH et que vous nous dites le contraire, effectivement ça nous donne l’idée que soit vous ne savez pas lire, soit que vous avez des problèmes neurologiques liés à la mémoire immédiate, soit que votre démarche s’appréhende à tout sauf quelque chose de raisonné (un peu comme croire en Dieu).

              Pour ma part j’attends :
              1/ Votre critique scientifiquement argumentée des rapports qui démontrent des contaminations, notamment : http://www.nytimes.com/interactive/2011/02/27/us/natural-gas-documents-1.html?_r=0
              2/ Votre explication du principe de la FH.

              J’attends avec impatience vos lumières.

              • Quelle adéquation trouvez-vous entre votre ton et votre niveau réel ?

                1/ Où ce lien démontre-t-il une contamination due au fracking ? Page ? Passage ? Quel amour propre vous reste-t-il pour tenter un noyage de poisson aussi criant ?

                2/ Pourquoi ce ton péteux ? Le fracking se produit des km sous la nappe phréatique. Ma question si vous ne l’aviez pas comprise, est comment les roches entre les deux, qui ont retenu ce gaz ou cette huile depuis des millions d’années, vont soudain les laisser passer ? Comment ? (Quand vous dites qu’on les fait remonter à la surface, c’est que ça passe alors par le puit creusé. J’en arrive à me demander si je ne dois pas préciser ça).

              • REACH n’interdit pas de commercialiser une substance non-enregistrée ?

                Ergo, REACH est une inversion du droit : tout ce qui n’est pas autorisé est interdit. Ergo, entre REACH et le libéralisme il faut choisir. Qui n’a pas la maturité nécessaire pour saisir qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ?

            • Donc pour vous « enregistrement » = « interdiction ». Aller les lire les 2 définitions dans le dictionnaire de votre choix, et revenez me parler de REACH. Vous n’avez aucunes idées de ce dont vous parlez.
              REACH dispose que quelqu’un qui utilise un produit pour un usage donné doit savoir si ce produit dans cette usage peut être dangereux pour la santé. Il oblige également les industriels à donner la composition de leurs produits.
              Vous avez le droit de commercialiser ce que vous voulez sauf que vous devez dire ce que vous commercialisez, et savoir si c’est dangereux ou non.
              Il n’y a donc aucuns problèmes entre REACH et le libéralisme. Sauf si pour vous le libéralisme est en réalité de l’anarchie.

              Ne me parlez pas de maturité. Je suis sans doute bien plus vieux que vous, et bien plus compétent dans le domaine. « Un jeune » est un pseudo, comme je me doute que « Nick de Cusa » n’est pas votre nom.
              Et cet espèce d’argument d’autorité est assez représentatif du « niveau d’amour propre » dont vous semblez jouir, et du niveau de votre compétence scientifique ou en matière de débat d’idée.

              Réponse à (1). http://www.nytimes.com/interactive/2011/02/27/us/natural-gas-documents-1.html?_r=0
              Vous avez dit que vous savez lire, non ?
              La PAGE 6 à 12 (trop compliqué de lire jusque là ?), le 2éme gros titre : « EPA Briefing on HydroFracking ». Vous avez en sous titre tout ce dont je parle.
              Je vous retourne votre question : « Quel amour propre vous reste-t-il pour tenter un noyage de poisson aussi criant ? »

              Réponse à (2).
              Ce ne sont pas les roches entre le filon et les nappes phréatiques qui retiennent les schistes bitumeux !!! JE pensais pourtant que c’était clair. Les schistes bitumineux (shale oil & shale gas) sont des ROCHES très dur qui CONTIENNENT le PETROLE léger et le GAZ. C’est d’être COINCE dans ces roches qui les EMPECHE de REMONTER à la surface. Et non les strates intermédiaires comme vous semblez benoitement le croire.
              Si vous cassez les roches vous les libérez et leurs permettez de remonter à la surface.
              Et une roche argileuse comme tout matériaux qu’on dit imperméables n’est pas imperméable à tout ni 100% imperméable.
              Quand aux puits. Ils ne sont pas parfaitement ajustés ni imperméables. Et traverse notamment les nappes phréatiques ! C’est bien la problème !
              Et quand bien même il le serait. Réfléchissez donc 5 secondes ! Quand le fluide remonte à la surface : il peut y avoir des accidents, ou des fuites, qui peut le faire rentrer dans le sol ! Et le traverser plus ou moins lentement pour aller dans les nappes phréatiques !!! Tout comme les pesticides !
              Ce fluide est stocké dans des cuves avant d’être retraité ! Il ne disparait pas comme par magie.

              CONCLUSION :
              Je ne compte plus vous répondre. Vous avez tords, j’ai montré pourquoi : preuves à l’appuis.
              Je ne vais pas m’amuser à vous donner des cours de sciences gratuitement.
              J’ai montré les points que je voulais. J’ai démonté la TOTALITE de vos « arguments » (et je suis gentil, on peut pas appeler ce que vous racontez « arguments »).
              Je n’ai plus de temps à perdre avec vous.

              • Oui ou non a-t-on le droit de vendre une substance non enregistrée dans REACH ? (Pas des tonnes et des tonnes. Oui ou non.) Parce que si on n’a pas le droit, c’est interdit.

                Le lien du NYT ne prouve en rien ce que vous prétendez.

                Non, les km de roche au dessus des schistes ne laisseraient pas passer le gaz ou l’huile. Vous êtes mal renseigné. Trouvez un géologue. Discutez.

                Bien sûr, au prix où est le gaz ils vont construire des puits qui fuient. Comme Renault jette ses voiture dans la Seine une fois fabriquées.

                Bien sûr, toutes les industries savent quoi faire de leurs eaux usées, sauf celle-ci, pour une raison absolument mystérieuse.

                Quelles preuves ?

    • Quoi que je pense de votre premier argument, je vais m’attacher à répondre au second.

      « Le prix du pétrole ne peut qu’augmenter. »
      Je sais que les libéraux déplorent que les marchés ne soient pas toujours libres, mais on ne peut dire que les prix du pétrole soient administrés. Le pétrole peut se stocker indéfiniment, donc il y a exactement 50% de chances que le prix baisse et 50% qu’il monte. Ou plus exactement, 50% que sa trajectoire soit au-dessus de celle d’un investissement lambda, et 50% qu’elle soit en dessous.

      « Plus on attend, plus notre stock de gaz de schiste devient cher.  »
      Le gaz n’est pas le pétrole, son prix est aujourd’hui historiquement élevé en Europe par rapport au reste du monde pour des raisons politiques et techniques. Les chances sont donc grandes que dans le futur, notre (éventuel) stock de gaz de schiste perde une grande partie de sa valeur.

      Si vous voulez être cohérent, vous ne pouvez pas supprimer certains freins qui ne sont là que par idéologie et en conserver d’autres pour des arguments tout aussi idéologiques.

      Plus on attends, plus notre stock de gaz de schiste devient cher.

      • A tords j’ai parler de « gaz de schiste » là où ma réflexion portait sur l’ensemble des schistes bitumeux. Pour ma défense, l’auteur de l’article a fait de même.

        Le cours du pétrole suit la loi de l’offre et de la demande. La demande mondiale de pétrole augmente tandis que l’offre se tarie. Il y a peu donc peu de chance pour que le cours du pétrole diminue.

        Je pense sincèrement être cohérent. Je pense que le libéralisme c’est la liberté de faire tout ce que bon nous semble du moment qu’on ne réprouve pas ce même droit à autrui. Et que chaque liberté implique un corollaire de responsabilité.
        Selon ces deux principes, on ne peut pas être d’accords avec l’autorisation d’exploitation des schistes bitumeux par fracturation hydraulique. Tout simplement parce que cette technique cause des troubles à autrui (en l’espèce les riverains) par la dangereuse pollution qu’elle induit. Donc effectivement, je suis pour la limitation de l’utilisation de produits dangereux pour la santé publique. Et cela de la même manière que vous n’avez pas le droit de répandre des produits toxiques sur vos propriétés.

        Mon 2/ était plus une réflexion personnelle qu’un argument. Pour être clair, ce n’est pas parce que les cours des schistes bitumeux augmenteront demain qu’il faut « interdire » son utilisation maintenant. C’est à chaque propriétaire de décider. En revanche, c’est parce que cela cause de graves troubles à autrui qu’il faut l’interdire, de la même manière que les décharges sauvages le sont.

        • Donnez nous un cas confirmé d’eau contaminée ou autre danger. Source, lien, document, lieu, date, méthodes d’analyses, résultats ?

          Il y a des milliers de puits.

          Un cas ?

          Je reste accroché à mon siège en attendant de lire le scoop de votre part, non sans une immense reconnaissance par anticipation.

          • Simple rappel du dossier de l’amiente : le cancer de la plèvre met 25 ans à se développer. On aurait pu faire toutes les études qu’on voulait à l’époque.
            Donc dire que « parce qu’on n’a rien trouvé pour le moment, ce n’est pas dangereux », bof quoi.
            Et pour appuyer « un jeune », l’exemple du PDG d’Exxon qui refuse les puits près de chez lui est une belle application du voile d’ignorance de Rawls.

            • Ces substances sont connues depuis plus de 25 ans. Leur dangerosité est connue. Toutes les industries utilisent des substances dangereuses. Il faut respecter les règle de sécurité qui s’imposent.

          • @Nick
            bon allez on va faire simple, tu as deja vu les piscines a cote des puits d’exploitation (a cote des cabanes de jardin de minitax, mouarf :O), tu crois que c’est de l’eau de source ?…
            en plus il n’y a pas que la pollution chimique, il y a le bruit et l’odeur comme dirait Jacques, les routes defoncees, etc…

            • De l’eau, où l’on ajoute des composants, des camions, des machines, mon dieu, quelle industrie exceptionnelle …

              Et qui en est encore à confondre le forage et le puits une fois foré ? Qui aurait imaginé qu’il existe des gens qui ne sont pas arrivés plus haut que ce niveau de compréhension là ?

    • Non, je ne pense pas que tu sois un écolo bobo bio, simplement il suffit de savoir faire des règles de trois.

    • Vous n’avez pas bien lu l’article. Vos préconisations sont celles du début de l’article et donc elles ont des effets certes très bénéfiques mais à moyen terme. L’article cherche à trouver des solutions créatrices d’emplois à court terme car le chômage est un problème actuel pas un problème à traiter dans le futur.

      Quand au gaz de schiste, je pense que cette technologie est de toute façon une forme d’exploitation pétrolière polluante par nature. je ne crois pas d’après mes lectures qu’elle soient plus polluante que les exploitations traditionnelles qui ne sont elles mêmes pas anodines.

      • « … polluante par nature … »

        Mais c’est quoi ça de colporter des infames calomnies contre des milliers de personnes qui travaillent honnêtement et se soucient profondément d’éviter de polluer ?

        Comment substantiez-vous cette accusation lancée avec une si ahurissante désinvolture ?

  • la recherche et l’extraction de gaz de schiste dans les trés grands pays comme l’amérique , qui possède de vastes espaces , est une chose ; la france est un petit pays de par sa superficie , il retréci comme peau de chagrin parce qu’il est bétonné à outrance , nous faisons sauter des km de nature pour construire , encore et encore , le bois de nos forêts fout le camp en chine pour nous être retourné sous une autre forme , il faudrait en plus continuer à détruire ce pays , le polluer , pour créer des emplois qui seront tenus par des gens hyper diplomé……..devont nous détruire la planête pour créer des emplois ? devons nous toujours nous référer à ce que font les américains ? en amérique , s’il y a un problême environnemental , eux peuvent partir dans d’autres états se mettrent à l’abris ; qu’en sera t’il chez nous ? il y a un gachis énorme des énergies dans le monde , de toute les énergies ; plutôt que de creuser jusqu’à plus soif , nous devrions économiser tout ce que la terre nous offre , et sans réchigner qui plus est ; ne serait ce que pour laisser quelque chose à la future génération ; ceux qui ont des gosses feraient bien d’y penser….

    • Bonjour marie
      « ne serait ce que pour laisser quelque chose à la future génération ; ceux qui ont des gosses feraient bien d’y penser… »
      Vous inquiétez pas on va bien laisser à nos enfants quelque chose: Une bonne grosse dette.

      • et de la friche ( 15 hectares en train de se boiser naturellement à coté de ma ferme car le propriétaire n’a jamais rien foutu et a été récompensé de sa fainéantise et de son ivrognerie par le RSA et autres aides sociales multipliées comme les pains du christ ) … ou les loups n’attaque pas l’homme ( mais les femmes et les enfants )

    • « pour laisser quelque chose à la future génération ; ceux qui ont des gosses feraient bien d’y penser…. »

      Ceux qui ont des gosses et un peu de jugeote les encourragent à partir à l’étranger. On a pas de boulot pour eux mais on a déja largement hypotéqué leur retraite avant même qu’ils ne commencent à cotiser. Et on n’aura plus de patrimoine à leur léguer.

    • « ne serait ce que pour laisser quelque chose à la future génération ; ceux qui ont des gosses feraient bien d’y penser… »

      Pendant des millions d’années, l’homme a laissé à ses enfants une éducation qui leur permettait d’inventer de quoi vivre mieux que leurs parents. Maintenant, il faudrait leur remettre les lieux dans un état antérieur à celui où on les a trouvés, parce que ce serait plus agréable, et se passer de leur apprendre à les adapter à leurs besoins et à leurs désirs ?

    • Marie, ressaisissez-vous! Économisez l’énergie dites-vous pour les générations futures! Moi je veux le mieux pour mes enfants, si j’ai eu 100, je veux qu’ils aient 200, 300, plus encore. Ne pas gaspiller est une chose, mais dire à d’autres générations (ou d’autres pays – pourquoi pas si on suit votre logique) : » désolé les gars mais pour vous ce sera ceinture! » . Très peu pour moi.
      J’ai 6 enfants et je suis parti en Suisse pour travailler. Dans céans qui ne faites de bruit, on est à 3% de chômage des salaires beaucoup plus élevés qu’ailleurs et des prévisions de croissances des exportations à +4% voire au delà. Ici on est responsabilisé pour tout. Depuis mettre ses enfants à l’école, jusqu’à ce qu’on jette. Le pays certes plus petit que la France est gouverné par 8 personnes. Il intègre sans grincement de dents 25% d’immigrés.

      • t’es drole toi, pour que tes enfants aient 200 ou 300 (ce qui signifie en fait 600 ou 900, multiplie par 6/2), il faudrait que les ressources physiques disponibles soient presque infinies… c’est beau d’etre terraplatiste !…

        allez serres les fesses : depuis 2007 et le pic du petrole conventionnel, la Terre est en train de nous rappeller la finitude de notre environnement !

        • C’est moi qui suis drôle? Effectivement si tu peux regarder tes enfants dans les yeux et leur dire « désolé les petits, il n’y aura pas d’avenir pour vous » tu es bien moins drôle que moi. Moi mes enfants je leur apprend des valeur de liberté, de responsabilité, de confiance et surtout de ne pas compter sur l’état pour quoi que ce soit hormis la police, la justice et l’armée.

          Pourras-tu expliquer la notion de « pétrole conventionnel » ou si tu préfère celle de pétrole « non-conventionnel » et ainsi quand je ferai le plein de ma voiture j’en profiterai pour faire le malin à la station service en demandant de quel type de pétrole il s’agit.

          Si on avait passé LE pic du pétrole depuis 2007 ça se saurait et depuis 7 ans le prix du pétrole ne ferait QUE augmenter. Or ce n’est pas le cas et on trouve de nouveaux gisements toutes les semaines…. J’étais petit mais je me souviens du premier choc pétrolier, les adultes en ont parlé un bout de temps. Ensuite je me souviens en grandissant de pas mal de personnes qui annonçaient qu’on ne passerait pas 1995, puis 2000, puis 2010…. sans rencontrer le dit pic….

          Il tarde comme le réchauffement climatique!

          • le petrole non conventionnel est un petrole qui demande plus d’energie pour etre extrait… c’est donc tout naturellement qu’il est en essor maintenant (alors qu’on connaissait les sables bitumineux ou les petroles de schistes depuis tres longtemps), et quelque part valide le pic conventionnel, les meilleurs fruits ont ete cueillis on se rabat sur les plus moches… le pic tout liquide n’est pas encore la mais tout proche etant donne que l’incroyable boom des petroles de schistes version US n’est pas facilement transposable (en Pologne par exemple c’est un fiasco)… bon allez on ne va pas etre trop dur, on a peut etre encore une decennie : il reste peut etre des bons plans dans le gaz de schistes en Russie, en Argentine et en Chine mais notre avenir court terme ne tient a pas grand chose… celui a moyen terme est regle…

            t’inquietes ca se sait que le pic du conventionnel a ete passe (meme l’EIA le dit !)… ton raisonnement sur le prix est faux (je pensais comme ca aussi au debut)… en fait c’est pas le petrole qui va manquer mais l’argent pour l’acheter : l’economie ne tourne plus avec un baril a 100$… d’ailleurs on connait toujours une petite crisounette depuis 2007…

            pour te fixer les idees, avec un taux moyen de declin des puits de 6%, c’est le taux globalement admis, il faut mettre en nouvelle production tous les deux ans autant que ce que produit l’Arabie saoudite en un an…

            non ca ne tarde pas…

            • Intéressant tout cela mais cite des sources fiables ce sera plus clair. Je ne marche pas au « généralement admis », « ça se sait ».

              Ce n’est pas parce que c’est un fiasco en Pologne qu’il ne faut pas explorer les gaz de schistes ailleurs et notamment en France.

              Tu dis qu’en 2014 on n’aura plus de pétrole. Et bien moi je parie le contraire.

              On est en crise, en Europe, oui. Et encore pas partout. Mais en Asie, ASEAN, Amérique du Sud, Amérique du Nord on est en croissance… finalement ça fait plus de monde qui consomme (du pétrole entre autres) que de monde en récession.

  • Assouplir le travail du dimanche et autoriser la propection des GDZ sont évidemment les 2 seules mesures à la portée de l’état pour créer de l’emploi rapidement. Pour une raison simple : il s’agit d’autoriser et dérèglementer au lieu d’interdire et d’intervenir dans l’économie.

    Il ne faut pas s’attendre à des miracles. Mais cela encourragerait bien mieux les entrepreneurs et les investisseurs que la méthode Couet : nous faire bourrer le crâne d’un optimisme ridicule par les medias alors que chacun peut voir tous les jours les usines et commerces qui ferment ou des amis et connaissances qui perdent leur emploi.

    • il faut penser plus global et plus simple : et si on autorisait l’esclavage ? chacun pourrait employer qui il veut aux conditions que les deux parties desirent… fini le chomage !… et me dites pas que cette solution n’est pas liberale !

  • En l’état actuel des connaissances, on ne sait même pas quelle quantité de gaz de schiste se trouve dans le sous-sol français… donc oui il y aura des emplois direct, et la baisse du prix de l’énergie ne peut que profiter à tout le monde. Mais uniquement si les réserves existent vraiment.

    • « Mais uniquement si les réserves existent vraiment. »

      Même pas. Souvenez-vous des années 70, la France n’avait pas une goutte de pétrole offshore, ses ingénieries ont su néanmoins prendre une part significative du marché mondial (2e derrière les US), et rapporter chaque année un magnifique excédent commercial. Mais à l’époque, on n’avait pas la même attitude envers l’énergie et le fric.

  • En mettant les milliers de commerçants clandestins des cités dans la légalité, tout simplement…

  • Et qui paye le déficit instantanée de 20% du PIB ?

    • Les mêmes, mais autrement : par la consommation (TVA), les autres impôts (IR, IS), etc.
      Mais, grosse différence, au lieu de punir le producteur, on le multiplie, à la satisfaction générale : plus de rentabilité de nombreux travaux porteurs d’économie et de bien être — construction, isolation, etc. –, plus de production, moins de chômage, etc.

  • vous me faites marrer pour le gaz de schiste… sachant qu’en Pologne presque toutes les majors sont reparties bredouilles vous pensez qu’en France ca sera miraculeux ?…

    sans parler que la France est beaucoup plus densément peuplée que les USA, d’ailleurs meme le patron d’Exxon ne veut pas des gaz de schiste dans son jardin : http://www.lefigaro.fr/societes/2014/02/25/20005-20140225ARTFIG00241-gaz-de-schiste-le-patron-d-exxon-n-en-veut-pas-dans-son-jardin.php

    si meme lui n’en veut pas qui pourrait en vouloir ?… super drole non ?

  • Tu as oublié 4) mise en concurrence de la sécu et paiement des salariés au salaire complet.
    En faisant ça, on relance l’économie pas augmentation de la consommation, relance des entreprises et embauche.

  • Je suis effaré par ces propositions présentée comme devant produire un emploi « rapide et massif »

    La première, d’abord, n’est pas une proposition, mais une constatation selon laquelle la dérégulation de l’audiovisuel aurait produit des emplois. Peut-être. Pour vendre plus de temps de pub, en produisant le plus souvent des bêtises. C’est bien, mais pas trop top.

    La seconde est bien une proposition, mais elle est délirante. Le travail du dimanche, en situation de consommation atone, ne crée aucun emploi, mais juste des transferts entre secteurs. Présenter une extrapolation à 200.000 emplois est soit une pure malhonnêteté, soit une grosse lacune en analyse économique.

    La troisième, enfin, est plus que sujette à caution. Je ne vais pas entrer dans un débat technique, mais la question de fond demeure : est-il raisonnable d’injecter des millions de tonnes de produits toxiques dans le sol ?

    Une chose est certaine, heureusement que l’auteur n’est pas en poste de responsabilité !

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