Lancement de l’Institut Margaret Thatcher

Nouvellement créé, l’Institut Margaret Thatcher a pour objet d’être une plateforme de promotion des idées libérales à travers un discours accessible par l’ensemble des citoyens français.

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Margaret Thatcher

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Lancement de l’Institut Margaret Thatcher

Publié le 12 avril 2014
- A +

Par Thibault pour l’Institut Margaret Thatcher.

Margaret ThatcherMardi dernier, le 8 avril 2014, était le premier anniversaire de la disparition de Margaret Thatcher.

Nous sommes aujourd’hui très heureux de vous annoncer la création de l’Institut Margaret Thatcher. Celui-ci a pour objet premier d’être une plateforme de promotion des idées libérales à travers un discours accessible à l’ensemble des citoyens français. Cet objectif repose sur un postulat essentiel : après leur production et leur appropriation par les élites, les idées libérales ne pourront prendre corps que si elles sont massivement propagées.

Afin de répondre à ce postulat, l’Institut Margaret Thatcher se construit autour de trois piliers.

  • Le premier est le pilier économique et financier. Il s’agit du pilier traditionnel, voire « naturel », des libéraux. Nous voulons aborder toutes les questions liées à la fiscalité, à l’intervention de l’État dans l’économie (abolition de tous les monopoles etc.), à l’emploi et à l’innovation. Dans ce but, nous défendrons le retour à la fonction contributive de l’impôt et la fin de la fonction redistributrice, avec notamment l’impôt proportionnel négatif, mais également, la fin de toute planification de l’innovation.
  • Le deuxième est le pilier social et sociétal. Margaret Thatcher pensait le libéralisme comme une vision de la société et des interactions en son sein. L’approche individualiste doit être réhabilitée comme la promotion d’un intérêt général en tant que somme des intérêts particuliers. Nous défendrons notamment : le rétablissement d’une liberté d’expression ayant pour seule limite la nuisance aux libertés d’autrui ; la stricte séparation entre la règle politique et la règle religieuse ; la réhabilitation de l’égalité réelle d’accès à l’éducation ; et la mise en œuvre d’une politique sécuritaire et pénale qui prenne en compte les motivations économiques des infractions (notamment via la légalisation de certaines drogues).
  • Le troisième est le pilier régalien. La liberté des Modernes est celle accordée par un État de droit efficace. Mais nous défendrons l’idée selon laquelle l’État n’est efficace que là où il est compétent. Nous défendrons ainsi une intervention de l’État limitée aux domaines régaliens, que nous définissons comme ceux qui permettent de garantir la liberté à chaque citoyen : le monopole de la force publique (police et Justice) ; le monopole de la représentation souveraine vis-à-vis des autres États (diplomatie et force militaire) ; le monopole de la recette et de la dépense publique (impôts et taxes)

Parce que la démocratie libérale est une démocratie décentralisée, nous porterons également le principe d’une République réellement décentralisée, avec des collectivités locales dotées de compétences d’attribution et la suppression totale de toute clause de compétence générale à leur profit pour simplifier la lisibilité des différents échelons de pouvoir vis-à-vis des citoyens. La République décentralisée fait écho à l’Europe fédérale que nous appelons de nos vœux, et qui doit permettre à terme d’attribuer aux organes exécutifs de l’Union européenne des pouvoirs propres et régaliens permettant notamment de garantir l’harmonisation fiscale et réglementaire. Enfin, on ne peut pas s’engager pour la liberté au sein d’un pays et oublier la liberté souveraine de l’État. Nous porterons donc l’idée d’une redéfinition de la politique étrangère de la France pour garantir l’indépendance stratégique du pays.

La diffusion de ces idées se fera à travers un réseau de dirigeants politiques et économiques, de chercheurs, de personnalités de la société civile et de citoyens qui seront des ambassadeurs de nos idées. Conscients que ces idées ne pourront se transmettre massivement que par des moyens innovants, nous utiliserons les outils numériques et audiovisuels comme vecteurs de nos idées. Eux seuls permettront une diffusion de masse, voire une « vulgarisation » de ces idées, première étape vers l’adhésion à notre projet. C’est par la vulgarisation des concepts inhérents au libéralisme que nous remplirons la mission que nous nous sommes fixée. Ainsi, notre stratégie de communication s’articule en trois étapes : interpeller, expliquer, convaincre.

Notre site Internet sera très prochainement en ligne à l’adresse suivante : thatcher.institute. Je ne manquerai pas, si vous le souhaitez, de vous le faire parvenir.

Vous pouvez d’ores et déjà nous retrouver sur :

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  • Je trouve que le second pillier est encore plus important que le premier. Très bonne initiative en tout cas

  • Si l’initiative à l’air géniale, j’aurais tendance à penser que le nom choisi
    relève du marketing négatif.

    Le nom de Thatcher est aussi repoussoir en France que « Tchernobyl », avant
    même d’avoir lu une ligne une grande partie des lecteurs non-libéraux
    (même les modérés) auront déjà tourné casaque ou lirons les articles
    avec un énorme a priori négatif.

    J’ai eu d’excellent résultat avec des collectivistes en avançant avec prudence :
    faire adhérer au principe avec des faits simple sur les excellents résultats
    de la liberté sans jamais mentionner les mots-clés honni en France.
    Une fois que la personne est ouverte, la révélation à un impact positif.

    Sans aller jusque-là, utiliser un nom aussi connoté est fortement
    contre-productif à mon avis.

    • Ben oui, ils vont se faire cracher dessus avant d’avoir énoncé la moindre idée. Mais ça peut secouer un peu quand même.

      Bonne chance à cette initiative, ça fait plaisir

    • Entre le nom et le langage qui ne rend pas évidente l’appréhension des concepts, il est en effet à craindre que ces bonnes idées ne prêchent jamais d’autres que des convertis. Je préfère de loin le concept où l’on met en avant les idées, devant la personne qui les a énoncées. Pourquoi ne pas l’avoir appelé « Institut des Trois Piliers », par exemple ?

    • @ Ilrym,

       » Si l’initiative à l’air géniale, j’aurais tendance à penser que le nom choisi
      relève du marketing négatif.

      Le nom de Thatcher est aussi repoussoir en France que « Tchernobyl », avant
      même d’avoir lu une ligne une grande partie des lecteurs non-libéraux
      (même les modérés) auront déjà tourné casaque ou lirons les articles
      avec un énorme a priori négatif.  »

      Quel importance que le Che Guevara ou Trotsky est bien plus populaire que Thatcher en France. Cette institut Thatcher est fait pour les libéraux et non pour les ennemis du libéralisme qui ont basé leur idéologie sur un mensonge et la mauvaise foi.

      Quand à vos résultats sur les collectivistes se serait intéressant d’y voir le fond de la chose pour me faire une idée. Les marxistes sont souvent pour la liberté mais quand elle est positive à l’inverse des libéraux qui sont pour la liberté négative. ça fait toute une différence même si cela semble des fois pareil dans le son.

      D.J

      • D.J : « Cette institut Thatcher est fait pour les libéraux

        Ah oui, un club très fermé quel bonne idée…

        D.J : et non pour les ennemis du libéralisme qui ont basé leur idéologie sur un mensonge et la mauvaise foi. »

        Les paranoïaques ont beaucoup d’ennemis…
        Moi je pense que beaucoup de gens sont client du libéralisme sans le savoir, mais que comme Thatcher est un croquemitaine en France il passerons leurs chemin rien qu’en voyant le nom du site.

        D.J : « Quand à vos résultats sur les collectivistes se serait intéressant d’y voir le fond de la chose pour me faire une idée »

        « y voir le fond de la chose » !!??? Restons correct !

        •  » Ah oui, un club très fermé quel bonne idée…  »

          Oui comme l’institut Turgot. mais je voulais dire que l’institut Thatcher est fait pour  » les lecteurs libéraux « .

           » Moi je pense que beaucoup de gens sont client du libéralisme sans le savoir, mais que comme Thatcher est un croquemitaine en France il passerons leurs chemin rien qu’en voyant le nom du site.  »

          Si ils ne veulent pas associer société libre et thatcherisme; c’est leur problème et pas celui des auteurs de l’institut. On n’a pas le droit en tant que libéral de cacher le nom de Thatcher sous prétexte qu’il va rebuter certains qui seraient quand même client du libéralisme. Car après Thatcher il faudrait cacher qu’elle nom en voilant parler de libéralisme? Reagan? Hayek? ou encore Friedman parce que ce dernier pourrait être associer à la dictature de Pinochet et que les clients du libéralisme que vous mentionné passeraient leur chemin en ne voyant que le nom de l’économiste?

          Ces clients du libéralisme devraient-ils aussi s’abstenir de lire Contrepoint? Parce que ce site Thatcher a souvent évoqué Thatcher comme personnage qui a sauvé la GB du naufrage socialistes.

          D.J

          • D.J : « Blablabli »

            3eme et dernière fois:
            Quand on veut convaincre, on ne met pas en énorme sur l’affiche un ingrédient que les gens rejettent à priori surtout quand on a tellement d’autres noms prestigieux et neutres à mettre en avant.

            C’est une des bases de la com, je ne vois pas où tu bloques ?

            D.J : « Si ils ne veulent pas associer société libre et thatcherisme; c’est leur problème et pas celui des auteurs de l’institut. »

            T’as raison, quand les gens n’achètent pas tes produits ou tes idées, c’est leur problème… LOL :facepalm:

            • @ Ilrym,

              Haaaa!!!! parce que pour vous pour vous les idées libérales doivent passer par la censure des images surtout concernant des images de personnalités comme Thatcher parce que cette personne serait rejetées à priori? On comprend mieux la situation de la France quand on sait qu’il faut vaut aimer Noah, Alevec ou Marine Le Pen plutôt que Thatcher.

               » T’as raison, quand les gens n’achètent pas tes produits ou tes idées, c’est leur problème…  »

              C’est bien vous qui voudriez qu’on censure un produit pour vendre le libéralisme ( thatcher en l’occurrence ). Comme je l’ai dit plus haut; après c’est qui qui ne faut pas mettre ne avant? Milton Frideman parce que pour beaucoup il est directement associé à la dictature de Pinochet? Et oui quand des gens n’achètent pas mes idées c’est leur problème pas le mien. Je ne verrai pas pourquoi je devrais m’inquiéter pour des gens qui aiment les idées socialistes. C’est leur toujours problème pas le mien. Sauf quand ils veulent m’imposer leur idées liberticides.

               » C’est une des bases de la com, je ne vois pas où tu bloques ?  »

              Le politiquement correct moi je le laisse aux ennemis de la liberté. Quand à la comm; ma foi si pour vous il faut laisser des contre-vérités sur Thatcher se monopoliser comme les propos de M. Le Pen explique au français que le gouvernement de François Hollande fait du thatcherisme ça va effectivement pas donner une image flatteuse à la dame de fer. C’est justement des sites comme celui dont on parle qui mettra la vérité à sa place.

              Thatcher a beaucoup fait pour faire avancer les idées libérales et l’est l’une des pionnières de la révolution conservatrice-libéral . On est pas libéral si on a honte de mettre en avant des Thatcher, des Reagan ou des Milton Friedmann parce que ces personnalités sont diabolisés sur des idées reçue sur par une frange importante de la population que les gauchistes et autres médias de gauche ont entretenu.

              D.J

            • Ilmryn: « Quand à la comm; ma foi si pour vous il faut laisser des contre-vérités sur Thatcher »

              Faut arrêter les acides mon vieux.
              Il s’agit juste d’afficher « bon chocolat » dans la vitrine plutôt que « E512 »

    • autant fonder un institut  » deng xiao ping « 

  • Vu.

    Suis en train de lire ses Mémoires: 10, downing street.
    excellent

    • Ils parlent de son soutien à Pinochet ? Celui « à qui la société doit tant pour la mise en place de la démocratie au Chili »

      http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2013/04/PRE-ThatcherPinochet.jpg

      • il faut se remettre dans le contexte de la guerre froide où le bloc de l’ouest soutenait un peu près n’importe qui du moment qu’il était anticommuniste . et soyons clair je ne justifie en rien les atrocités commis sous la dictature de pinochet mais il me semble bon de démonter quelques mythes auquels bcp de gens croient. allende était loin d’etre un parfait démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende remporta les élections législatives avec 55,6% des suffrages (87 députés et 30 sénateurs) contre 44,1% pour l’Unité populaire (63 députés et 20 sénateurs) ; l’opposition rata de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) ; un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.

      • L’étude des chiffres macro-économiques illustrent l’ampleur du désastre économique provoqué par la gestion du gouvernement Allende : baisse du PIB qui se retrouve en 1973 pratiquement au même niveau que 1970 (-1,21% en 1972 et -5,57% en 1973) ; indice des salaires réels chutant de 45% durant la même période ; pouvoir d’achat chutant de 10% d’octobre 1970 à avril 1973 sur base des prix alimentaires ; investissement brut dégringolant à 15% du PIB contre une moyenne de plus de 21% entre 1965 et 1970. Dans le même temps, les dépenses publiques passeront de 13% du PIB en 1970 à 53% en 1973 avec un déficit budgétaire sautant de 39% des recettes de l’État en 1970 à 115% en 1973 (de 2,7% du PIB en 1970 à 24,7% en 1973). De leur côté, les entreprises publiques cumuleront plus d’un milliard de dollars de pertes.
        Les déséquilibres économiques provoqueront l’explosion des importations qui s’envoleront de 956 millions de dollars en 1970 à près de 1,5 milliard en 1973, alors que la valeur des exportations stagne (sauf en 1973, grâce à un boom du prix du cuivre sur les marchés internationaux). La balance commerciale excédentaire de 155,9 millions de dollars en 1970 devint déficitaire de 16,3 millions en 1971, 253,4 millions en 1972 et 138,3 millions en 1973. Parallèlement, la dette extérieure augmentera de 500 millions de dollars entre 1970 et 1973. Le tout encadré par de rigides barrières douanières qui interdisaient l’entrée de pas moins de 300 produits au Chili et des tarifs douaniers pouvant grimper jusqu’à 750%, avec une moyenne de 105% en 1973. De même, on comptera pas moins de 15 taux de change différents, avec un ratio entre le plus bas et le plus élevé excédant les 8.000% !
        Plus dramatique encore : le déchaînement de l’inflation et l’établissement d’un plafonnement des prix qui, au lieu de juguler l’augmentation des prix, créera des ruptures dans l’approvisionnement et conduira à l’hyperinflation. De 28% en 1971 à 606% en septembre 1973. Avec une monnaie chilienne qui sera dévaluée de près de 1.000% face au dollar. Cette situation laissera les commerces désapprovisionnés et donnera naissance aux interminables queues devant les magasins, typiques de tout pays socialiste qui se respecte. La majorité des biens de première nécessité ne se trouvant plus qu’au marché noir. Le pays restera finalement sans réserves, ne serait-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires. Le 6 septembre 1973, le gouvernement Allende annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quelques jours.

      • « L’expérience du docteur Allende a échoué parce que sa coalition d’Unité Populaire, dominée par les socialistes et les communistes, a tout fait pour installer au Chili un système socialiste radical auquel était farouchement opposée plus de la moitié de la population. Il avait été élu en 1970 avec seulement 36,3% des voix, à peine 39.000 votes de plus que son concurrent conservateur arrivé en deuxième place. Lors des élections législatives du début de cette année, l’Unité Populaire n’a seulement obtenu que 44%. Pourtant, en dépit d’un parlement dominé par l’opposition, souvent en méprisant les tribunaux et face au chaos économique et à une inflation qui faisait rage, le régime a continué de « réquisitionner » des entreprises, grandes et petites. Ces actions ont polarisé le Chili comme jamais auparavant, provoquant une opposition tous azimuts, non seulement de la part du riche ou d’une frange fasciste, mais bien de la classe moyenne qui représente la moitié de la population et qui se voyait affronter sa propre destruction. Si le docteur Allende avait progressé de manière plus réfléchie, s’il avait fait une pause pour consolider après la nationalisation des industries de base du Chili et posé des limites raisonnables à son programme socialiste, il aurait probablement terminé son mandat avec de grandes chances de succès. » new york times
        la vérité est là, le chili était au bord de la guerre civile (manifestations, greves,….).Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée

      • allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965) « Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre […] pour instaurer un État révolutionnaire […] » ; « La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. […] Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique, et à sa défense et renforcement » ; « « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste » ; « Les formes pacifiques ou légales de lutte (revendicatrices, idéologiques, électorales, etc.) ne conduisent pas par elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. » (22e congrès général du Parti socialiste, Chillán, 1967). en 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à-dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »

      • en plus, citez moi un seul chef d’état de démocratie n’ayant jamais rencontré un dictateur ??

        • « Tout dans l’État, rien hors de l’État et rien contre l’État » Mussolini
          CITEZ MOI UNE SEULE EXPÉRIENCE SOCIALO-FASCISTE QUI AIT RÉUSSI !

          • le fascisme s’est du socialisme (national socialisme). hitler et mussolini était deux fervents socialistes

            • nous le savons bien, mais pour bien enfoncer le clou, il est bon d’associer les deux termes afin de dessiller les yeux de ceux qui n’auraient pas tout compris !

      • quand on est chef d’état, on est amené à rencontrer des dictateurs et a faire des affaires avec leurs pays. à l’époque (afin la fin de la guerre froide), on se souciait bcp moins de la démocratie. la majorité des régimes dans le monde était des dictatures.

  • La moitié de la déclaration est intéressante, l’autre ???

  • moi, je pense qu’il aurait été plus judicieux de nommé thatcher, un balai ou une chaussure taille 46 pour  » foutre au cul  » des politocards de ce pays !

  • Pourriez vous me tenir au courant des diverses manifestations et publications de votre institut.Et la possibilité d en être un membre actif. Merci d’avance.

  • La pauvreté est une notion statistique relative. Un exemple : si les revenus du décile le plus pauvres se maintiennent au même niveau et que ceux du décile le plus riche augmentent beaucoup, les statistiques traduiront cela comme une hausse de la pauvreté car plus de ménages se trouveront sous le salaire médian qui aura mécaniquement augmenté, alors même que les revenus des plus pauvres n’auront pas baissé. Il me semble plus pertinent de rappeler que sous ses mandats, 90% de la population britannique avait un revenu plus élevé en 1990 qu’en 1979 ce qui là encore me parait être un remarquable succès de politique économique n’en déplaise aux gauchistes. la proportion de familles vivant en-dessous du seuil de pauvreté [càd 50% du salaire moyen] est de 8% en 1979 et 22% en 1990. l’inégalité a donc augmenté. TOUTEFOIS, cette assertion doit TOUJOURS être relativisée avec le fait que les revenus de tous les autres déciles de la population ont augmenté sous sa mandature, ce qui a permis l’émergence d’une classe moyenne inexistante sous les travaillistes! En outre, elle a été celle qui a permis aux allocataires sociaux bénéficiant de logements sociaux d’acheter l’immeuble qu’ils habitaient et devenir ainsi propriétaires, ce qui constitue une avancée sociale dont même les travaillistes n’auraient pas rêvée! Venir dire – ce que vous n’avez pas dit j’en conviens! – que Thatcher a « cassé » les plus pauvres et que son libéralisme n’a profité qu’aux plus riches est donc un mensonge éhonté alimenté par les gauchistes jaloux de ne pas compter dans leurs rangs un homme d’Etat d’une telle envergure et avec un tel bilan!

  • l’accusation des gauchistes d’avoir détruit l’indistruie est absurde.Simplement qu’il s’agissait en majorité d’emplois situés dans des secteurs et des entreprises non rentables (en particulier les mines de charbon) et qui donc détournaient des sommes considérables de l’argent du contribuable britannique, lequel était utilisé pour subventionner ces emplois au lieu d’être alloué dans des secteurs productifs. Par ailleurs, ces destructions d’emplois doivent être mises en perspective avec le fait que Margaret Thatcher a diminué de moitié le taux de chômage anglais entre 1983 et 1990 (de 13 à 6%) ; chose dont on n’ose même plus rêver en France. d’ailleurs, la part de l’industrie dans l’économie britannique était de 23% en 2011 contre 17% pour l’économie française.

  • la proportion de familles vivant en-dessous du seuil de pauvreté [càd 50% du salaire moyen] est de 8% en 1979 et 22% en 1990. l’inégalité a donc augmenté. TOUTEFOIS, cette assertion doit TOUJOURS être relativisée avec le fait que les revenus de tous les autres déciles de la population ont augmenté sous sa mandature, ce qui a permis l’émergence d’une classe moyenne inexistante sous les travaillistes! En outre, elle a été celle qui a permis aux allocataires sociaux bénéficiant de logements sociaux d’acheter l’immeuble qu’ils habitaient et devenir ainsi propriétaires, ce qui constitue une avancée sociale dont même les travaillistes n’auraient pas rêvée! Venir dire – ce que vous n’avez pas dit j’en conviens! – que Thatcher a « cassé » les plus pauvres et que son libéralisme n’a profité qu’aux plus riches est donc un mensonge éhonté alimenté par les gauchistes jaloux de ne pas compter dans leurs rangs un homme d’Etat d’une telle envergure et avec un tel bilan!

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