La réaction à la contre-offensive de Sarkozy a décontenancé les acolytes de Hollande, surtout ceux qui n’avaient pas très bien compris les cafouillages de com’ des intéressés. Quand un socialiste ne comprend pas, ce qui arrive souvent, il se précipite au Panthéon pour invoquer les Dieux de la République et interroger la Pythie qui répondent invariablement “La République est en danger”, “c’est un complot du sabre et de la calotte” “c’est les fascistes” ; “c’est les nationaux-socialistes” et, plus rarement, “c’est un complot ultra-libéral de Contrepoints.org”.
Valls, toujours mesuré, le traite d’enragé, Mélenchon parle de lettre de guerre, Flanby va jusqu’à trouver ça insupportable en reprenant un croissant, l’ex-repris de justice Désir parle de scandale d’État, Taubira-hou-la-menteuse est indignée. Sarko a semé le désarroi dans le camps de ses adversaires, en se posant en victime persécutée, en dénonçant un complot, en pointant le vide des dossiers.
Les tentatives obstinées du cabinet noir-qui-n’existe-pas de Hollande n’ont pas payé : les municipales sont toujours dangereuses. Quant à Sarko, il a pu mesurer la chaleur de ses défenseurs (blague) et ses chances intactes de revenir foutre la honte à la gauche en 17, année de révolution bolchevique qui pourrait sonner le glas d’une révolution socialiste à bout, saignée par son incompétence et ses scandales.
Ce qui intéresse les Français, c’est la crise socio-économique que le candidat Hollande avait promis de solutionner, que le Président normal amplifie sans même le faire exprès. Parce que, un socialiste, ça ne sait pas.
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