Rafik, Saber et Fatna sont des prénoms français

De nouveaux prénoms, devenus au fil du temps familiers (comme Zinedine), sont apparus sur la scène sociétale française. Le polémiste Éric Zemmour s’en émeut.

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Rafik, Saber et Fatna sont des prénoms français

Publié le 21 mars 2014
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Par Adel Taamalli.

Zemmour

Dans le cadre de sa théorie assimilationniste de la nation française, le polémiste Éric Zemmour défend régulièrement dans les médias le fait que les immigrés d’origine de pays à majorité musulmane (Afrique sahélienne, Afrique du nord, Turquie) auraient dû attribuer des « prénoms français » à leurs enfants nés sur le sol de notre pays. Il prend souvent pour contre-exemple les vagues d’immigration européenne ayant précédé celles de musulmans ou de personnes prétendues comme tels. Il met systématiquement en exergue la propension des personnes d’origine espagnole, portugaise, italienne ou polonaise, qui ont fait souche en France, d’avoir nommé leurs progénitures en fonction des « canons nationaux ».

En plus de comporter une dangerosité sans pareille quant à la stigmatisation de l’autre, enfermé qu’il est dans une posture communautariste du seul fait qu’il ait attribué des prénoms dits musulmans à des nouveaux nés, ce thème que répète a l’envi l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché égraine des faussetés méconnaissant la raison comme la tradition républicaine, ou la saine logique culturelle des populations. C’est ce que je souhaite exposer dans le cadre de cet article.

De la liberté de donner un prénom

Les enfants, bien qu’ayant vocation à devenir des êtres autonomes libres d’interagir avec le monde en fonction de leurs intérêts raisonnés ou de convictions profondes qu’ils se seront forgées, sont aussi une sorte de prolongement de l’identité de leurs parents.

Non qu’ils soient la propriété exclusive de leurs pères ou de leurs mères. En cela, ils jouissent de droits inaliénables (santé, éducation, logement, alimentation, habillement…), droits que même leurs parents ne peuvent nier sans contrevenir à la loi. Seulement, ces enfants sont idéalement le projet concret que les parents décident de concevoir ou d’accompagner sur cette terre. Marques de la transmission générationnelle d’une mémoire, d’un nom ou d’une tradition (politique, philosophique ou religieuse), ils sont les descendants d’une lignée dans tous les sens du terme.

C’est pourquoi les législations modernes reconnaissent la liberté à tous de donner le prénom qu’ils souhaitent à leurs enfants, afin d’indiquer la direction identitaire dans le temps qu’ils privilégient pour leur famille1.

C’est cette liberté qu’ont naturellement exercée, dans le choix des prénoms, les immigrés musulmans ou d’ascendance musulmane. À nul instant il leur avait été indiqué qu’ils ne pouvaient en user. Ils n’ont donc aucune responsabilité à assumer sur ce plan-là, à part celle d’avoir donné le marqueur premier autour duquel se façonnera, au sein de leurs descendants, une nouvelle réplique de l’être français. Ils décidèrent dont de nommer leur fille Fatiha, Nadia ou Hanane, et leur garçon Tarek, Maher ou Wahide.

L’argument d’Éric Zemmour voulant démontrer par ce choix de prénom la volonté de non-intégration des parents devient donc doublement caduc : il possède un caractère rétroactif et nie la liberté d’autrui.

De la différence historique entre les immigrations

À la base de son argumentation présentant sa peur de voir l’être français, tel qu’il le conçoit, se perdre dans les méandres de l’Histoire, Alain Finkielkraut rappelle dans son dernier ouvrage2 que la France a changé de visage consécutivement à la décision historique de l’État français de 1974. C’est à cette date, en effet, que le pouvoir réforma la législation migratoire en instituant le regroupement familial (et en limitant drastiquement l’immigration de travail).

Si Alain Finkielkraut critique cette mesure car elle échappe, selon lui, au contrôle du peuple, il faut rappeler à ce stade qu’elle fut prise par un gouvernement démocratiquement élu, en fonction de paramètres généraux qu’il ne nous appartient pas ici d’analyser3.

Cette nouvelle règle a permis aux immigrés de faire venir leur conjoint en France, et ainsi de faire souche, tout en signant la mort définitive du mythe du retour. Contrairement aux vagues précédentes d’immigration qui se métissèrent plus généralement avec la population française, des familles tunisiennes, algériennes, marocaines, turques et africaines, se constituèrent légalement sur le sol français. Il était donc logique de penser qu’elles donneraient à leurs enfants les prénoms faisant partie de leur environnement culturel direct.

Parallèlement, les migrants ou fils de migrants européens qui avaient fait souche en se liant généralement avec des partenaires français n’avaient aucun mal à utiliser le répertoire de prénoms culturellement français. D’abord, évidemment, parce que l’un des deux parents était souvent français. Mais aussi car beaucoup de prénoms européens, du fait d’une histoire commune basée notamment sur la tradition chrétienne, se répliquent dans plusieurs pays. Pascal devient ainsi Pascuale en italien. Jean, Éric et Alain trouvent respectivement leur pendant dans les prénoms Juan en espagnol, Eurico en portugais, et Alan en polonais.

L’histoire du football français a donné des exemples de différenciation du type de prénom donné en fonction des origines. Alors que Michel Platini est le fils d’Aldo, aux racines italiennes, Raymond Kopa s’appelait en réalité Raymond Kopaszewski, son père étant fils d’immigrés polonais. Leurs deux prénoms possédant une correspondance avec le pays d’origine (Michele pour le premier, Rajmund pour le second). Quant à Zinedine Zidane, il se prénomme en réalité Yazid, prénom algérien donné par son père, qui ne possède absolument pas d’étymologie commune avec un prénom français (ce qui ne l’empêcha guère de briller sous les couleurs nationales lors de la mémorable finale de la Coupe du monde 1998, et d’être ainsi le digne héritier de ses deux devanciers précités).

Autrement dit, quel que soit le bord culturel d’où provient un immigré ou un fils d’immigré, il n’a fait que répercuter ce que lui permettait sa tradition culturelle dans les prénoms qu’il a donnés à ses enfants. N’ayant pas agi en se concertant les uns les autres, les immigrés d’une même origine ethnique n’ont été que des passeurs de relais, des réceptacles de leur monde, et ce, en toute innocence. Ils ont été les éléments d’un inconscient collectif sans se donner la peine d’y réfléchir. Ils ont poursuivi les pratiques culturelles de leurs ancêtres sans contrevenir à la loi.

Conclusion : Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas

C’est ainsi que de nouveaux prénoms, devenus au fil du temps familiers (comme Zinedine), sont apparus sur la scène sociétale française. Le régime républicain lui-même, fondé sur la libre disposition de soi tant qu’il n’y a d’appel ni à la haine, ni à l’illégalité, sanctionne ce droit inaliénable.

Reste que dans la pratique, les prénoms d’origine arabe ne sont pas encore tout à fait considérés comme français. Des intellectuels médiatiques comme Éric Zemmour vont même jusqu’à leur nier cette qualité.

Or, ce type de positionnement nostalgique et réactionnaire creuse les fossés entre les gens, dont l’identité non figée mais importante quant à l’accomplissement de soi et de la nation se construit obligatoirement en compagnie perpétuelle d’un prénom. La désintégration, film de Philippe Faucon racontant de manière réaliste comment des enfants d’immigrés basculent dans le terrorisme en prenant prétexte du sentiment de rejet que leur inflige la société, livre une anecdote parlante à qui s’intéresse au vivre-ensemble : l’un des protagonistes, Ali, jeune adulte qui vit une véritable descente aux enfers de l’enfermement et du ressentiment, s’insurge, lors d’une crise de nerfs et face à son professeur médusé, contre le fait que des prénoms arabes largement usités en France soient encore considérés comme des erreurs orthographiques par Word, logiciel informatique de traitement de texte4.

Et pourtant, Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas, Julien et François, quand bien même ils décidaient de porter un voile, une djellaba ou un fez…

  1. Avec toutefois la limite que ces prénoms ne peuvent contrevenir à l’intérêt futur supérieur de l’enfant que l’agent d’état civil censé les avaliser devra impérativement prendre en compte, quitte à ce que la justice se saisisse d’une affaire litigieuse sur son indication.
  2. Alain Finkielkraut, L’identité malheureuse, 2013.
  3. Rappelons cependant que les motivations avancées par les élites politiques étaient d’ordre constitutionnel (permettre à des travailleurs de construire une vie familiale) et économique (depuis le Choc pétrolier de 1973 et le ralentissement économique consécutif, il n’était plus possible d’encourager, comme lors des Trente Glorieuses, les migrations de travail à l’occasion desquelles les arrivants laissaient le plus généralement leurs familles au « pays »).
  4. En réalité, tous les prénoms d’origine arabe ne sont pas concernés par cet état de fait, comme Rachid, Djamel, Mohamed, Fatima ou Amina… qui sont des « mots corrects » selon le logiciel Word.
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  • Chacun a le droit de prénommer ses enfants à son gré, mais on ne peut forcer l’image que ce prénom aura auprès des gens à être ce qu’on voudrait. Vous pouvez affirmer ce que vous voudrez regardant la loi, la logique, le droit, ça ne changera pas l’opinion des gens. Les Asiatiques, pragmatiques, se choisissent habituellement un prénom occidental et conservent le leur. Chun Mei et Xiao Long sont ainsi connus comme Hélène et Eric, ça facilite le commerce avec leurs interlocuteurs et ne nuit en rien à la préservation de leur identité. A onze ans, j’étais aux USA et on m’appelait Mike, sauf dans la famille. Ma réaction est toujours la même : puisque ça leur fait plaisir et que ça ne coûte rien, pourquoi s’y opposer, si ce n’est par hostilité mal placée ?

    • Avoir une double culture (c’est à dire être totalement bilingue langue+culture) est une vraie richesse. Avoir 2 prénoms est logique dans ce sens mais c’est un choix (intelligent à mon sens car il revendique la double culture).

  • Article très habile.
    On lit en ce moment dans les journaux : « La monarchie saoudienne vient de prendre de nouvelles dispositions concernant le choix des prénoms que de futurs parents seraient enclins à donner à leur enfant. Cinquante et un d’entre eux viennent en effet d’être interdits par le ministère de l’intérieur pour des raisons religieuses ou culturelles ».
    Donc, Zemmour ne vaut pas mieux que les obscurantistes saoudiens : ce sera la conclusion ? Pareil pour tout lecteur qui préfère le prénom « Jeannette » (Bougrab) à un autre ?
    Mais le vrai problème n’est pas abordé par l’article, à mon sens. On lit dans un peu partout qu’il y a des discriminations à l’embauche, notamment pour les porteurs d’un prénom comportant un élément d’extranéité. Alors, pourquoi des parents responsables s’acharnent-ils à donner à leurs enfants des prénoms qui entrainera pour ceux-ci des dicriminations ? Il y a là quand même quelque chose d’extraordinaire, non ? La réponse est alors : « les Français sont racistes » ? Et le débat est clos ? Je crois que c’est un peu court.

    • « pourquoi des parents responsables s’acharnent-ils? »

      Les réponses sont claires et limpides : si on ne veut pas regarder l’Histoire telle qu’elle est, on peut aussi lire les livres saints et écouter ce que disent les dignitaires religieux et autres intellectuels en ce moment-même.

      Mais attention, certains propos pourraient heurter la sensibilité des plus naïfs…

    • On ne peut pas s’opposer à quelque chose sans en copier les méthodes.

  • « Et pourtant, Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas, Julien et François. »

    Tout comme Hans, Otto, Fridolin…

  • +1 avec MichelO & Celestin.

    Libre à tous le monde de donner le prénom qu’il veut MAIS il y a des conséquences à assumer,  » la loi, la logique, le droit, ça ne changera pas l’opinion des gens. » au risque de partir dans le bourrage de crane de la population par l’etat et ses satellites essayant de faire de l’assimilation forcée (très contreproductif à mon avis).

    Au delà de ça, les articles sur l’immigration / assimilation / integration ect sont toujours très glissants car n’abordent qu’une toute petite facette de ce fait, ce qui rend leurs thèses incohérentes.
    Cet article est très cohérent avec la pensée et une organisation de la société qui serait libérale, en revanche dans une société comme la notre je comprend que les gens veuillent une assimilation quasi-forcée.

  • Vous parlez beaucoup pour ne pas dire grand chose, et pour ne prouver absolument rien.

    Vous jouez (d’une manière assez malhonnête pour ne pas dire intellectuellement dégueulasse) sur l’ambiguïté entre prénom et individu français.

    « Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas, Julien et François » ? Mais je ne crois pas que ce soit la question ?

    Les PRENOMS Rafik, Saber, et Fatna, sont-ils « aussi » français que les PRENOMS Nicolas, Julien et François ? Non. Prenez un dictionnaire des noms et regardez les entrées qui se rapportent à ces prénoms. La discussion sera close.

    Qu’il y ait des individus français qui portent des prénoms arabes, cela ne fait aucun doute. Que ces prénoms deviennent français pour autant, je ne vois pas trop par quel tour de magie.

    • Tout a fait! L’ame du sophisme. Quelques arguments logiques et solides, suivi d’un « et par consequent » rapide et joyeux, en jouant sur les mots, et le tour est joué.
      Avec pour finir une petite ouverture sur la burka.
      On sent que le « les enfants d’emigrés on le droit de chérir leur culture d’origine, de plus les enfants d’emigrés ont toute leur place en France, par consequent leur culture d’origine est la culture de la France » n’est pas loin.

  • L’argument d’Éric Zemmour voulant démontrer par ce choix de prénom la volonté de non-intégration des parents devient donc doublement caduc : il possède un caractère rétroactif et nie la liberté d’autrui.

    Non sequitur
    Zemmour ne conteste pas la légalité de ces choix, mais leur signification et leur impact en terme d’intégration sociale.
    (A noter que je ne porte pas particulièrement Zemmour, Bonapartiste fanatique, dans mon coeur)

    « Alain Finkielkraut rappelle dans son dernier ouvrage2 que la France a changé de visage consécutivement à la décision historique de l’État français de 1974. C’est à cette date, en effet, que le pouvoir réforma la législation migratoire en instituant le regroupement familial (et en limitant drastiquement l’immigration de travail). »

    Vilain mensonge par omission. Giscard a immédiatement bloqué cette mesure du fait de la crise économique suivant les chocs pétroliers. C’est la gauche Mittérandienne qui ouvrira en grand la France à l’immigration en 81.

    « Or, ce type de positionnement nostalgique et réactionnaire creuse les fossés entre les gens »

    Chacun à le droit de choisir sa culture. Ensuite, à chacun d’assumer les conséquences de ses choix. Quand on porte en étendard (via un prénom) des origines étrangères, on choisit la difficulté. Après, c’est trop tard pour le ouin ouin victimaire.

    « blabla basé des créations artistiques »

    Si on commence à prendre les délires de X ou Y artistes pour une photographie de la réalité … ça ne sert à rien de discuter.

    « Et pourtant, Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas, Julien et François, quand bien même ils décidaient de porter un voile, une djellaba ou un fez… »

    L’Etat n’est pas la nation, aujourd’hui moins que jamais. Etre reconnu administrativement comme Français, en soi, ça ne signifie pas grand chose. C’est exactement ce que vous refusez de comprendre.

  • « Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas, Julien et François, » cela ne veut en fait pas dire grand chose…

    A ma connaissance en France on peut donner n’importe quel prénom, même purement inventé, c’est à dire n’existant nulle part ailleurs, à condition de respecter queqlues règles (Jihad par exemple a été si je ne me trompe pas refusé)

    Par ailleurs les parents de Platini et Kopa les ont appelés Michel et Raymond par souci d’intégration, apparemment ce souci n’est pas la principale motivation de ceux qui appellent leurs enfants Rafik, Saber ou Fatna.

    Mais là c’est un autre sujet…

  • Ma sœur, demi italienne comme moi, marié à un demi italien, a donné un prénom italien à son premier enfant. Est-on assez français pour M Zemmour?

    • Encore une fois : la question n’est pas là. On s’en contrefout qu’il ait un prénom italien, ou d’une autre origine, mais qu’il ne vienne pas se plaindre d’avoir un tel prénom. C’est tout ce que l’on veut dire (De toute façon, un prénom italien est socialement bien accepté en France).

      • Moi ce que je comprends pas, ce sont toutes ces personnes de couleurs qui ne font aucun effort pour changer leur apparence ! C’est vrai quoi, pourquoi ils ne cherchent pas un compagnon ou une compagne bien blanche ? Avec la magie du métissage, leurs enfants auront la peau plus claire et plus de chance de s’intégrer. Évidemment, c’est pareil pour les vêtements, la culture, l’accent, etc… ils ont les moyens d’aimer Michel Sardou et le boeuf bourguignon, mais ils refusent ! Pas étonnant que face à autant de mauvaise volonté, les français aient des préjugés ou qu’il y ait du racisme.

        http://www.dailymotion.com/video/xcpur2_omar-l-immigre_fun

        Plus sérieusement, le problème du racisme et des discriminations, c’est qu’ils affectent un groupe d’individus par assimilation sans tenir compte évidemment de leurs actes ou leur caractères respectifs. C’est un raisonnement irrationnel : ce n’est pas à ceux qui en souffrent de se remettre en question pour la bêtise des autres.

        • Un des traits principaux des racistes, c’est justement d’être radicalement opposés à toute forme de mariage mixte.

          Il va falloir trouver mieux que ça ….

    • les Italiens sont latins et Européens, pour preuve, ils sont fondus dans la société sans aucunes forme de distinctions, et n’essaient pas de se montrer.
      l’absence de crise identitaire des Italiens (comme des Portugais et autre) prouve qu’ils sont parfaitement intégrés et compatibles socialement.

    • Les prénoms dits français étant, en vrai des prénoms chrétiens, il y une équivalence avec les prénoms italiens, aussi imprégnés de tradition chrétienne

  • « Et pourtant, Rafik, Saber et Fatna sont autant français que Nicolas, Julien et François, quand bien même ils décidaient de porter un voile, une djellaba ou un fez… »

    tout autant que Nicolas, Julien et François sont algériens, quand bien même leurs copines sont en minijupes et mangent un sandwich au jambon à midi dans le bled un jour de ramadan…

  • je suppose que l’auteur de l’article est un homme ? car  » adel  » comme prénom, c’est tout à fait français, j’avais une grande tante ( paix à son ame ) qui s’appelait  » adèle  » ! évidemment, adel pour un garçon, la pour le coup, ça ne fait pas trés français ! je suppose donc que les parents du monsieur on voulu montrer à la face du monde, qu’il étaient bien arabe, et pas français, si non, leur fils, ils l’aurait appelé jean-michel, ou kevin, ou john à la rigueur…
    ce qu’on observe dans la société française, c’est que les immigrés nord africain donnaient des prénoms français à leur enfants dans les année 40, 50 ou 60, quand il y avait réellement une volonté d’intégration et d’assimilation. aprés le regroupement famillial des années 70, ces gens ont atteint en france, une masse critique qui les dissuadaient de chercher à faire comme les français, enfermaient qu’ils étaient dans leurs guetos, à ressasser leurs vieilles histoires anti-française.
    les nord africains peuvent tout à fait s’integrer en france, à condition de les plonger dans un océan de français ( quel horreur pour les multiculturalistes, bahhh !!! ) je connais un algérien de 72 ans qui a épousé une française, a prénomé son fils david, mange du cochon toute les semaines… mème que sa femme dit que si ça ne va pas en france, c’est qu’il y a trop d’etrangers…

    VIVE ZEIMOUR !!! VOILA UN BRAVE !

  • Dommage de voir contrepoints se faire l’echo de la negation de l’identité.
    L’article reflete un point de vu legitime, et tout le debut de l’article se presente comme une demonstration basé sur le principe de liberté.
    Mais la derniere phrase, d’un coup, d’un seul, balance une phrase totalement independante de la demonstration, comme une conclusion logique a ce qui precede, alors qu’elle n’est qu’une elucubration folle et nocive basée sur rien d’autre que la detestation de l’histoire de la France et de ces reperes.
    Oui, il est naturel d’avoir la liberté de choisir le nom de ses enfants.
    Oui, il est naturel de vouloir nommer ses enfants dans son referenciel culturel.
    Mais non, ca ne fait pas du referentiel culturel en question celui de la France.
    Et non, ca ne fait pas de Rafiq un prenom francais.
    C’est du sophisme, de la fausse logique au service d’un préjugé.

  • quand à l’assertion comme quoi le prénom zinedine serait devenu familier  » au fil du temps  » en france, ça reste encore à prouver:

    personnellement, jamais je ne voudrais affubler mon fils d’un tel nom, alors que je l’appelerais volontier john, frank, ou kim…

  • À la première lecture, cet article livre une critique en règle du zemmourisme. Ce qui n’a rien d’étonnant, car le zemmourisme est une théorie approximative, reposant autant sur l’intuition pamphlétaire que sur la logique philosophique : ses thèses sont aussi contestables qu’excitantes.

    Mais en le relisant, on se rend compte qu’Adel Taamali donne à fond dans le relativisme. Il commence par nous mettre en garde contre la « dangerosité sans pareille quant à la stigmatisation de l’autre » (on a le droit de rire, ou pas ?), puis il embraye sur le célèbre « elle fut prise par un gouvernement démocratiquement élu, en fonction de paramètres généraux qu’il ne nous appartient pas ici d’analyser » (il oublie que c’est également le cas de 100% des mauvaises mesures prises par l’État français depuis 1945), et il termine en nous noyant dans un genre de « tout est français » (on connaît la chanson, Djamel Debbouze ne dit pas autre chose).

    Cependant, ce qui est insupportable, c’est son avant-dernier paragraphe. Le coup du djenuz qui part faire le Djihad parce que Word est un mauvais logiciel est à rejeter en bloc. Tous les amoureux de l’écriture en général, et de la langue française en particulier, souffrent de la crétinerie de Word, et pas seulement Ali. Si Word justifiait le terrorisme, j’aurais déjà assassiné un bon million d’Américains.

    Menacer le monde occidental des pires apocalypses, sous prétexte que ce monde est imparfait, pas assez respectueux, pas assez intégrant, c’est se poser en victime-prioritaire-du-Système : c’est se ranger sur la même étagère que les communistes, avec la même hypocrisie, la même médiocrité, la même lâcheté. La vérité est que la vie est terriblement dure, qu’elle l’est pour tous les humains, mais qu’elle l’est un peu moins dans le monde occidental qu’ailleurs. Rappelons qu’entre cent et deux cents millions de chrétiens sont persécutés au moment où vous me lisez. Que je sache, leurs supplications ne portent pas sur les correcteurs d’orthographe, ni même sur les prénoms.

    L’État français a menti aux immigrés. Il leur a dit : « Je suis 0% xénophobe, 100% accueillant, tout va bien se passer pour toi ». C’était faux. Maintenant, une part des immigrés se révolte en exigeant que l’État tienne ses promesses. Ils vont devoir apprendre à être déçus, comme tous leurs compatriotes. Être français, vraiment français, c’est aussi comprendre que l’État français est une usine à gaz dont on ne peut rien attendre.

    Et c’est, aussi, foutre la paix aux intellectuels. Et même à ceux qui sont un peu racistes sur les bords. Car De Gaulle était raciste. Et si De Gaulle n’est pas français, rien n’est français. Même chose pour Churchill en Angleterre. Je ne suis pas du tout gaulliste, mais il coulera de l’eau sous les ponts avant que j’accuse Charles d’incarner l’anti-France.

  • On ne peut nier le droit des parents d’appeler leur progéniture comme bon leur semble. C’est clair et net et il ne peut y avoir de débat là dessus.

    Par contre, être immigré français aujourd’hui, et appeler ses enfants Rafik, Saber ou Fatna montre bien le degré de gogolitude de ces immigrés.

    Ce n’est pas un débat sur la liberté VS la coercition, mais bien un débat sur l’intelligence défaillante de certaines personnes, leur vue à court terme, et leur volonté de non intégration plus qu’évidente.

    Comme cela a été dit précédemment, les chinois dans le monde du travail adoptent tous un prénom occidental pour faire des affaires avec les occidentaux, comme personne ne comprend rien à leurs patronymes.
    Appeler son gamin Rafik, Saber ou Fatna c’est se tirer une balle dans le pied.

    Par exemple, un futur émigrant aux USA serait bien stupide d’utiliser un prénom imprononçable pour un américain (c’est pratiquement le cas de tous les prénoms français), voire pire, d’utiliser des prénoms avec des accents par exemple.

    Je ne connais pas un descendant d’immigré récent, provenant des vagues portugaises, polonaises, italiennes ou espagnoles qui ont conservé des prénoms de ces pays.
    Je ne peux me résoudre de penser que toutes ces populations, souvent fières de leurs origines et de leurs racines, se soient résolues à perdre une partie de leur identité pour faire plaisir à « ces racistes de français ».
    Elles ont juste agit très intelligemment en pensant qu’il serait mieux pour leur gamin de répondre au prénom de Anthony, Valérie, Marc, Nicolas, Jérôme, Stéphanie etc. au moment de l’appel en classe, et lors d’un entretien d’embauche en France.
    Cela n’enlève rien à leur amour pour leurs racines et leurs traditions, ils se sont juste « intégrés ».
    (un bien vilain mot pour les libéraux les plus déconnectés des réalités apparemment)

    Mais bon, apparemment sur Contrepoints les auteurs sont persuadés que toutes les immigrations se valent, et que l’immigration maghrébine est une immigration de travail.
    A partir de là, les belles théories hein… Même si un prénom exotique est sympa et rafraîchissant, c’est souvent une tare pour échanger dans la vie réelle de l’entreprise.
    Pour le savoir, il faut avoir déjà travaillé (je veux dire, dans une entreprise vraiment productive, pas les jobs de consultants à la noix)

    • « Mais bon, apparemment sur Contrepoints les auteurs sont persuadés que toutes les immigrations se valent, et que l’immigration maghrébine est une immigration de travail. » Ça, ce sont les libéraux qui balancent par-dessus bord le bon sens paysan, l’histoire, le réalisme philosophique, au nom de la pureté de la théorie. Peu importe que l’humanité disparaisse, pourvu que l’État disparaisse avec. Les libertariens sont la preuve que le libéralisme n’est pas intelligent dans son essence même, mais par prudence, et qu’il peut dégénérer en catharisme.

    • On tourne autour du pot, encore et toujours.
      Il s’agit d’islam et non d’immigration.
      Laissons les faux-semblants aux socialistes !

      Les prénoms arabo-musulmans renvoient à l’islam et évitent les confusions avec la culture judéo-chrétienne.
      Il s’agit précisément de ne pas se mélanger – ce qui rejoint la fonction du foulard.
      Le faire serait apostasier, de la même manière qu’un « gaulois » converti à l’islam adoptera un prénom arabo-musulman.

      Sans nier la bonne volonté de bien des musulmans sincères, concilier islam et libéralisme c’est vouloir marier la carpe et le lapin. Du point de vue politique, l’islam est fondamentalement théocratique et totalitaire vouée à la charia, tout comme le christianisme est foncièrement anti-totalitaire (la distinction entre ce qui revient à Dieu ou à César est au fondement du concept même de division du pouvoir, qui est l’opposé du totalitarisme).

      Or si les individus peuvent (et sont généralement) incohérents, les mouvements politiques ne peuvent pas l’être durablement.

      J-F Revel reviens !

    • « Je ne connais pas un descendant d’immigré récent, provenant des vagues portugaises, polonaises, italiennes ou espagnoles qui ont conservé des prénoms de ces pays. » Eh bien moi, si.
      « Appeler son gamin Rafik, Saber ou Fatna c’est se tirer une balle dans le pied. »… parce que VOUS avez des préjugés sur ces personnes. Je ne suis pas là pour faire l’apologie des immigrés ou descendants d’immigrés et dire que tout le monde est beau et gentil, mais chaque individu a droit à sa chance.
      Si votre propos est de faire le constat que certains immigrés ne viennent que pour profiter de notre débauche d’aides sociales, je ne le nie pas. Mais blâmez notre politique d’immigration, pas ces gens-là.

      • Mais ils ont le droit d’appeler leurs enfants comme ils veulent. Et j’ai le droit de préjuger et de discriminer comme je veux.
        Enfin, ça c’est si on est libéral.
        Donc ils appellent leur gamin Jihad, il revendique de se faire appeler comme ça, personne ne veut de lui… Soit il en tire des conséquences et change de prénom, voire de nom (pas si compliqué que ça, il est même prévu une ligne « nom d’usage » sur l’état civil), soit il (et ses parents) assument de ne pas vouloir se plier aux normes culturelles locales et d’en subir toutes les conséquences.

        La liberté n’est pas à sens unique. Elle n’a comme limite que celle des autre.
        Perso, quand j’étais en Espagne étant petit, pas mal d’espagnols me connaissaient comme Franciso, ou Paco, et j’en était pas bouleversé (ni mes parents). Si je pars un jour aux US ou en Australie, mes enfants prendront des prénoms plus faciles que les leurs, pour s’intégrer plus facilement. Cela coule de source.

        Ne serait-ce que parce que les profs Espagnols avaient du mal à faire un bon « Franz », et que les Aussies auraient du mal à prononcer correctement les prénoms de mes enfants.

        Mais visiblement les Toufik et autres Abdel préfèrent être ostracisés, appelés par un prénom mal prononcé et ne pas avoir de boulot (en fait, une étude de l’ENSAE sur les CV anonymes montre que c’est plutôt l’inverse, l’anti-racisme étant bien plus fort que le racisme dans ce pays) que de faire un effort d’adaptation minime à l’endroit où ils ont voulu s’installer.

        C’est leur droit.

        Ne pas apprécier et les rejeter est le droit des « de souche ».

        • Bizarre votre démonstration. Quand on est libéral, on juge les gens au mérite, ce qui implique d’éviter les préjugés. Ce n’est pas du politiquement correct, c’est un fondement libéral. A l’inverse, si la personne est mauvaise, on n’a pas à lui faciliter spécialement la vie en jouant la discrimination positive. Et je ne comprends pas bien en quoi avoir affaire à une personne qui porte un prénom « non-français » nuit à votre liberté.

          • quand on est liberal on accepte que les autres aient le droit de ne pas l’etre, tant qu’ils n’utilisent pas la coercition pour imposer leurs choix. On accepte qu’un raciste, ou qu’un commercaqnt ayant des clients racistes, puisse preferer de choisir un employe en fonction de sa couleur de peau, bien qu’on ne l’approuve pas.

          • « Quand on est libérale on juge les gens au mérite ».
            Non, quand on est libéral, on est libre et on souhaite que les autres le soient aussi. Libre d’être dans l’erreur ou la vérité, mais libre. Vous jugez que c’est une erreur de traiter les gens différemment en affaires selon leur religion ou leur couleur de peau. Le raciste ou le culturaliste ou plein de gens pensent autrement. Le libéral peut être l’un ou l’autre. Ce qu’il ne veut pas c’est que la loi traite les gens différemment.

      • « parce que VOUS avez des préjugés sur ces personnes. Je ne suis pas là pour faire l’apologie des immigrés ou descendants d’immigrés et dire que tout le monde est beau et gentil, mais chaque individu a droit à sa chance. »
        La question n’est pas là. En effet, chaque individu a droit à sa chance. Mais, dès le départ, en raison de l’environnement que celui-ci (ses parents, en fait…) a choisi, vouloir partir avec un handicap (au sens turfiste du terme…) en l’affublant un présent « non français »…
        Faut pô v’nir s’plaindre après

  • En matière de transmission générationnelle, ce qu’on est n’est pas ce qu’on reçoit mais ce qu’on transmet.
    Les prénoms arabo-musulmans nous montrent qui sont les parents de ceux qui les portent, et non pas qui sont ceux qui les portent.

    L’auteur dédouane les immigrants arabo-musulmans de toute responsabilité dans leur immigration, ce qui peut être défendu formellement mais démontre une absence d’empathie certaine.

    Si les immigrants ont une culture à transmettre, les autochtones aussi.
    Ces derniers ne sont pas xénophobes, mais islamophobes, car l’état du monde musulman ne peut s’expliquer que par une incompatibilité profonde entre islam d’une part, liberté et prospérité d’autre part.
    L’islamophobie n’est pas un rejet de personnes sur des bases d’hérédité physique.
    Elle n’a rien à voir avec le racisme ou l’antisémitisme.
    Elle est analogue à l’anticommunisme.
    Toute évocation de l’islam, que ce soit un prénom ou un signe ostentatoire, est ressentie comme une agression par toute personnes qui considère que l’islam est mauvais, même si cette personne s’efforce de ne pas heurter celle qui lui inflige cela, dans un respect à sens unique et plus ou moins réussi.

    Il est effarant que les musulmans fassent si rarement l’effort d’empathie envers ceux qui ont tant à perdre, et celui d’accepter le simple fait que l’islam est choquant à juste titre.

    • « L’islamophobie … est analogue à l’anticommunisme » ?! Vous ne mélangeriez pas religion et politique ?

      • Je suis d’accord avec Fucius. On a le droit d’assimiler l’islamisme à une idéologie, et de ranger l’islamophobie sur la même étagère que l’anticommunisme. Ce n’est pas nécessairement la position la plus sage, mais ce n’est pas non plus la plus absurde.

        • @Pascal : l’islamisme est un fanatisme, l’islam une religion. L’islamophobie étant la phobie de l’islam, c’est de l’anti-religion. Si vous êtes anti-islamiste, vous êtes sur le même champ qu’un anti-communiste.

          • Comme il est impossible de distinguer objectivement l’islam de l’islamisme (sauf dans une vision baba cool des religions, selon laquelle toutes sont de-paix-et-de-tolérance), je réserve mon opinion.

          • Je n’en suis pas certain. Mais merci d’avoir précisé.

      • Euh, l’islam est un système politique, juridique, et accessoirement, vraiment accessoirement, une religion au sens habituel du terme.

        • C’est n’importe quoi, ça. En termes de profondeur et de puissance, la métaphysique musulmane n’a rien à envier à celles des protestants, que je sache. « Vraiment accessoirement » ? Quel mépris… « Au sens habituel du terme ». Et qu’est-ce qui est le plus « habituel », selon vous : le christianisme ou le judaïsme ? Et en Arabie Saoudite, quelles sont les habitudes ? Et le chinois est fourbe, aussi ?

          • Ouch, violent, ça « n’importe quoi ». « que je sache ». Réduction aux stéréotypes. Beaux arguments !

            Citez moi des « métaphysiques » de l’islam. Ou juste simplement des philosophes métaphysiciens musulmans. Pas juste un, mais dix ou douze, ce que je peux faire pour toutes les autres « religions ».

            Je ne demande qu’à me cultiver et à changer d’avis sur ce qui me semble n’avoir peu de chose à voir avec la spiritualité (le coran parle, parfois, de choses spirituelles, mais c’est « en passant », sa lecture m’a plus rappelé Sun Tzu que les évangiles, la torah ou d’autres textes dits « religieux ».
            Quant au mépris, je le revendique après lecture du coran et d’une bonne partie des hadith. Après, si vous pouvez me montrer que ce n’est rien en islam et que de richesses spirituelles coulent à flot dans cette tradition, j’en serai ravi.

            C’est d’ailleurs bien que vous parliez d’Arabie Saoudite. Parce qu’on voit bien là bas que l’Islam régit la vie de tous les jours, l’organisation de la cité, mais laisse crever la bouche ouverte ceux qui ne déclament pas la « profession de fois islamique », leur interdit de pratiquer leur religion (pas de croire autrement, non, juste de pratiquer : soyez chrétiens si ça vous chante, pourvus que vous n’ayez ni croix, ni bible, ni culte célébré) et ne brille pas par ses merveilles spirituelles. Non, pratiquement que du temporel. Le spirituel n’existant que subordonné à cela. C’est donc « vaguement religieux ».

            • Je ne suis pas là pour te fournir une bibliographie. De toute évidence, tu es d’une bien belle inculture théologique : qu’y puis-je ? Ce n’est pas grave en soi, mais ce sera déterminant chaque fois que tu t’exprimeras sur la religion. Chaque fois, ceux qui s’y connaissent sauront que tu n’y connais rien et, bien plus important encore, que tu ne veux rien y comprendre. Exemple ? Quand tu dis que tu as lu « une bonne partie des hadiths », tu te tires un gros missile dans le pied devant tout le monde : des hadiths, il y en a des dizaines de milliers… Essaye encore. Mais comme je suis bonne poire, je te propose de commencer ici :

              http://www.asmp.fr/fiches_academiciens/textacad/besancon/islam.pdf

            • Ben il y a six livres de hadith reconnus comme authentiques par les sunites. Ça fait une bonne base, recouvrant le gros de ceux reconnus comme « authentiques ».
              Comme je suis bonne poire, je ne retournerait pas l’argument débile « il y en a plein, plein, donc tu sais pas de quoi tu parles » vu qu’il est totalement irrecevable. Et idiot.
              Ensuite Besançon est historien, et là encore on ne parle pas de la spiritualité ni de métaphysique. Qui n’existe pratiquement pas en Islam, sauf à ce que le monde entier soit dans l’erreur.
              Sinon, la théologie n’étant pas de l’histoire, la métaphysique relevant de la philosophie, etc. je vais considérer que vous êtes un cuistre ridicule (ce que le recours au tutoiement semi-méprisant confirme).

              A jamais, Pascal (et Blaise doit l’avoir mauvaise de voir son nom si mal porté).

          • Ce n’est pas la métaphysique musulmane qui me préoccupe, mais la charia.

      • Il n’y a pas de distinction entre religion et politique: Chaque religion définit sa portée.
        Dans le cas du christianisme, en effet, il y a distinction à cause de l’enseignement du Christ.
        Dans le cas de l’islam, la distinction est impossible à cause du coran et plus encore à cause de l’exemple de Mahomet.

        Mais l’immixtion est réciproque, et le communisme mérite d’être considéré comme une religion.
        En effet il ne respecte pas la distinction des domaines religieux et régalien définie dans le christianisme.
        Si vous connaissez une autre définition de ces domaines, je suis preneur !
        Moi, non.

        Mais je peux vous la formuler en termes objectifs, détachés de la transcendance:
        J’appelle religion tout ce qui vise à donner une vision de l’homme, une anthropologie, afin qu’elle puisse être partagée.
        C’est un préalable nécessaire à la formation d’une société, et qui implique la transcendance faute de pouvoir invoquer la raison, et parce qu’il faut bien invoquer quelque chose.
        De toute façon une construction rationnelle ne peut pas démontrer ses prémisses (incomplétude de Gödel), donc il est vain d’invoquer la raison en ces matières.
        Au surplus, poser une anthropologie, c’est relier l’homme à l’absolu (car elle est vraie toujours et partout) ce qui nous place dans l’ordre spirituel (et non temporel).

        Conclusion: Là où il y a une société il y a une religion, et il dépend de cette religion que l’ordre politique soit temporel ou qu’il soit absolu. Sur ce point, socialisme et islam se rejoignent et s’opposent au christianisme et au libéralisme.

      • Foutaises. L’Islam est autant politique que religieux. Prouvez-moi le contraire.

  • « Français » est un adjectif, qui peut être relatif à tout un tas de choses qui ne se recouvrent pas (la langue française, l’espace géographique « France », etc.) … mais certainement pas aux prénoms.
    Rafik, Saber et Fatna sont des mots d’origine étrangère, et qui ne sont (en tout cas pas encore) aussi banal que d’autres mot d’origine tout aussi étrangère, mais qui ont eu le temps d’être acclimatés. Ils peuvent certainement servir de prénoms pour des français autant que térébentine, clio ou cléobald, mais de là à dire que ce sont des « prénoms français », c’est juste absurde.
    Faire le choix de prénoms typé arabe, c’est faire le choix d’afficher qu’on est pas français. Dont acte ; il faut juste être prêt à en subir les conséquences, dont on sait qu’elles ne peuvent être que mauvaises.

    pour « guigui didi feifei meimei » et pour rire un peu :
    Adèle vient du germain « Adal » qui signifie : « noble ». Or les berbères du Maghreb sont descendants des Vandales (germains) … de là à ce que Adel soit effectivement la version masculine de Adèle, conservée à travers les siècles en Afrique du nord avec l’aide de sa proximité avec l’Abdel arabe , il n’y a qu’un pas 😛

    • « c’est juste absurde » Oui. Cet article est un exercice sophistique. Il est vraiment regrettable que les libéraux absorbent n’importe quelle thèse, du moment qu’elle porte le sticker « HAYEK INSIDE ». Ça fait du libéralisme un gruyère.

    • « il faut juste être prêt à en subir les conséquences, dont on sait qu’elles ne peuvent être que mauvaises » : un garçon prénommé Kevin doit s’attendre à quoi, devoir se balader avec un écran cathodique autour du cou et une télécommande scotchée à la main parce que ses parents ont (probablement) trop regardé la télé ?
      Une Maria doit-elle porter voile et crucifix ? William s’habiller en Shakespeare ?
      Je doute que leurs parents aient voulu marquer leur opposition à la culture française.

    • « Pour rire un peu, Adel viendrait (peut-être) du Germain » Continuons donc un peu : un Edel-Weiss qu’est-ce ? un Juif Tunisien ?

      • pour continuer à rire:

        qu’est-ce qu’un adel weiss muller ? un tunisien qui a un moulin blanc ou tarzan qui c’est perdu au burkina fait chaud ? ( hoooo hihoo hihooo… )

  • Pour être français par le droit, les prénoms adoptés dans le cadre de la « la saine logique culturelle des populations » n’en sont pas moins regrettables.

    La saine logique culturelle devrait être celle de la France, de ses traditions, de ses héritages anciens, de son histoire.

    Eric Zemmour exprime un regret que je partage.

  • Je rejoins l’avis de beaucoup de commentateurs. Rafik, Saber et Fatna ne sont pas « français », comme ne sont pas français Hans, Frida, Andrea, Jorge, etc. Mais les individus qui portent ces prénoms peuvent être français.
    En revanche dire que c’est une marque de non-assimilation de donner un prénom qui n’est pas « français » à ses enfants, c’est une absurdité. Que dire alors des nombreux Kevin ou Tiffany, est-ce que leurs parents sont anti-français parce qu’ils ont cherché une forme d’originalité ou voulu donner le prénom d’un personnage qu’ils ont admiré (même si ça vient de mauvaises séries américaines…) ? Et que dire des Esther, Elie, Bethsabée, etc ?
    Bref, il faut surtout savoir être tolérant et considérer que dans une société mondialisée, il va falloir s’habituer à d’autres prénoms que Pierre, Jean, François et Marie.

    • Les prénoms sont tous connotés. Kevin et Tiffany sont connotés  » issus d’une famille qui prend ses prénoms dans plus belle la vie et closer = pauvre débile sans cerveau ni culture », et destiné à être balayeur et coiffeuse. Ils pourront peut-être y échapper, mais ils partent avec un handicap autant que s’ils s’appelaient Rafik ou Fatna.

      • +1
        C’est pour ça que parfois l’officier de l’état civil, quand il fait son travail, refuse d’enregistrer certains prénoms. Je me souviens de « ben laden » qui a été refusé.
        Donner un prénom à un enfant n’a rien de libéral, je pense donc qu’il est bon d’avoir un garde fou en vue de défendre la liberté future de l’enfant, et son avenir.

  • En même temps, si l’on regarde la légende de sa photo, à la droite de l’article, avec tout le respect que je lui dois, on lit : « Adel Taamalli se définit comme membre de la deuxième génération de l’immigration musulmane en France ». Vous avez bien lu : « se définit ». Partant de ce principe, il considère que sa condition d’immigré est supérieure à sa nationalité. Alors, problème. Si un inconnu se présente à moi en me disant « Bonjour, je suis immigré », la seule façon de lui démontrer que je ne suis pas xénophobe est de lui rétorquer : « Qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? » Et s’il me répond « Vous portez atteinte à ma sensibilité », je fais quoi ?

    • c’est bien ça le problème.
      Certains usent de leur « statut » d’immigré pour se croire tout permi, et rétorquer que c’est de la discrimination dès qu’on leur fait une réflexion qui les heurte.

      Les associations de défense à la con ne fond qu’accroitre ces comportements, et alimenter le racisme.

    • « Qu’est-ce que vous voulez que ça me foute » c’est un peu agressif ; on peut dire la même chose plus poliment, comme « AH. beau métier. Et vous gagnez bien votre vie avec ça ? » ou encore « vous aussi ? c’est apparemment le seul secteur économique en plein boom, je suppose que ça rapporte pas mal, non ? » ;-°

    • Oui, je trouve ce fil assez biaisé tant l’article que les commentaires. Si vous êtes dans une ruelle sombre à Mante la Jolie (en France), je parie d’ailleurs que votre intelligence toute libérale vous empêchera de dire cette phrase.

      Le problème du prénom me semble vraiment accessoire dans la mesure ou il est rare que votre patron ne vous demande pas en plus votre nom (la religion c’est interdit je crois).

      Mon Dieu quelle importance? … car enfin, le directeur de la Deutsche Bank s’appelle bien Anshu Jain, Anwar Pervez est fondateur de Bestway, etc…
      Le problème chrétien ET commercial est bien sûr l’intégration de l’identification musulmane, mais selon les domaines d’activité il est largement surestimé (Ingénérie, sport …).

  • Je regrette pour ma part les noms bizarres qui ressemblent aujourd’hui plus à des pseudos pour chat internet qu’à des vrais prénoms. Enfin je m’en fous, c’est pas moi qui me tape la honte, mes parents ont eu la bonne idée de me choisir un prénom indiqué dans le calendrier.
    Je suis en couple avec une algérienne qui s’appelle Sophia, et il est hors de question, d’un commun accord, de donner des noms débiles inventés comme c’est la mode actuelle à nos enfants. Idem pour les prénoms arabes. C’est quoi l’intérêt d’appeler son fils Mouloud? Le marginaliser au maximum par revendication identitaire? Pfff…

  • En quoi un vrai libéral se soucierait de la légitimité géographique et/ou culturelle d’un prénom ?
    Si vous vous en souciez, soit que vous êtes :
    – assimilationniste
    – ou identitaire

    Dans tous les cas, vos préoccupations sont celles d’ingénierie sociale, bien peu libérale.

  • Comme l’a noté un Célestin ce 21 mars 8h37, l’article est « habile ». Pire même, il est PERNICIEUX !
    Ces prénoms d’importation ne gêneraient qu’assez peu si par leur FREQUENCE ne rencontrait un récurrent Mahomet, un Ali, etc. Tous ces emprunts d’une connotation éminement … islamo-religieuse.
    Soit une façon de perpétuer la subordination de l’espèce à tous les archaïsmes sanglants de l’histoire. Verrait-on ainsi (p.ex.) des parents actuels dénommer leur fils ADOLPHE (H.) etc. Non bien sûr !
    Et tandis que les français de souche font généralement de grands efforts afin d’intégrer les immigrés dans la vie socio-économique, force sera de constater un mouvement subtil et souterrain afin que pas après pas, tout les aspects de culture étrangère soient insufflés dans la législation, les actes, les coutumes, les procédés de politiciens et de justice dévoyée. Le tout sous l’emprunt inepte de « droits fondamentaux » concoctés par de dites élites qui agissent sans perception des conséquences à long terme des baudruches qu’ils laissent éclater les unes après les autres. En exmeple concret l’actuel sphère socialo-islamique. Bien d’autres prénoms d’emprunt s’utilisent san qu’une incidence négative ait lieu : cherchez donc les raisons , autrement que dans le procédé de victimisation sournoise qu’emploie cet auteur ???

  • Même les arabes qui pensent donner des noms arabes à leurs enfants se trompent, ils leur donnent de nouveaux noms à prononciation française car la langue arabe à des lettres qui n’existent pas en français. Mohamed prononcé à la français n’est pas un prénom arabe. D’ailleurs mamadou est-il un prénom arabe?

    • Non c’est un prénom islamique d’Afrique subsaharienne. Tout comme Fatoumata, Moussa, Djibril, Adama.

      Et franchement à en entendre certains, si la population immigrée de France était composée uniquement de Camerounais chrétiens il n’y aurait pas de problème??? Zemmour (tiens un autre nom pas très francais) est un manipulateur qui cache son racisme sous le manteau de l’islamophobie. Écoutez-le parler du Brésil et de son « multiculturalisme » (en gros il y a des noirs d’où le problème selon lui).

      C’est bien connu, les Mexicains (pas trop musulmans) s’intègrent très bien aux US et n’ont pas de problème de racisme. Ah non? Pourtant on m’a assuré que tout était de la faute de ce bouquin écrit il y a 1400 ans.

  • Qu’est ce que ca peut faire aux gens le nom donné aux gamins des autres. Ceux qui parlent des asiatiques omettent de dire que ceux-ci sont plus communautaristes que les maghrebins. La raison des noms francais à leur gamin est que les prénoms asiatiques sont souvent intraduisible à l’écrit dans notre alphabet. La notion d’individu est moins forte en Asie où le groupe prédomine. D’où une moindre importance apportée au prénom en général.

    Pour les américains, on rappelle que les prénom juifs se sont intégrés dans le catalogue des prénoms américains (sam, josh, plus les anciens prénoms de la bible pour les évangélistes). Peut être que ces noms là qui sont très beaux s’inséreront aussi.

    Enfin, l’article tourne autour du pot. Non, Abel, Rafik ou Adel ne sont pas des prénoms francais. Mais la plupart des gens qui portent ces noms ne le sont pas vraiment non plus. Pas par leur prénom mais par leur simple éducation et lignée qui diffèrent en général des populations autochtones ou européennes. Il faut cesser d’avoir peur de le dire. Il n’y a pas de honte à être algérien/marocains vivant en France même si on a jamais vécu dans le pays de ses parents. Cette volonté de vouloir donner la nationalité à tout le monde était une erreur. Un simple visa ou une carte de séjour de longue durée n’aurait pas posée de problème. Au bout de 3-4 générations les descendants auraient pu être admissibles à la nationalité francaise.

    •  » la notion d’individu est moins forte en asie ou le groupe prédomine. d’ou une moindre importance apporté au prénom en général.  »

      c’est exactement le contraire:

      comme en asie, des noms familliaux comme n’guyen au vietnam ou lee en chine reviennent trés souvent en pourcentage de la population ( 60% de n’guyen au VN ) on a l’habitude de distinguer les gens exclusivement par leur prénom.

    • les sociétés asiatiques évoluent à vitesse grand V depuis plusieurs générations. certes il reste un vrai fond de confucianisme chez la plupart des gens, qui se caractérise par la fidèlitée familiale et l’habitude d’obéissance envers les autorités, mais comme tout les pays qui ont été dirigés par des partis progressistes issus des idéaux révolutionnaire de la fin du 18ième siècle, les habitudes modernistes prennent le pas sur la tradition:
      beaucoup de divorces, de plus en plus de femmes seules en villes (ce qui est très mal vu dans les sociétés traditionalistes, ou elles sont assimilées à des prostituée… ) une certaine libération sexuelle ( couples qui vivent ensemble sans etre mariés ), mais en corollaire, le coté sombre du monde moderne, comme par exemple les filles qui restent seules parce que les familles ne leurs ont pas  » trouvé  » de maris de leur connaissance, ou encore, les  » vieux  » dont personne ne veut s’occuper et qui n’ont pas le niveau de retraite du monde occidental pour etre réellement indépendant.

      concernant les prénoms, je connais personnellement des personnes qui prennent un prénom occidental pour facilité le contact avec les occidentaux qu’elles fréquentes dans leurs métiers de commerciales, cela reste des pseudos et il est difficile de distinguer la comédie mercantiliste derrière cela, de l’acceptation totale de la culture étrangère. néanmoins, je vois mal un occidental et encore moins un arabe, s’affubler d’un pseudo chinois pour facilité des relations commerciales ou autres.

      si l’on schématise, les sociétés asiatique ont fait en un siècle, le chemin vers la modernité que les sociétés occidentales ont fait en deux siècles, avec pour ces dernières, le handicap de la primauté, alors que les sociétés musulmanes, ne sont pas capable d’avancé du tout…

  • Cet article sophistique est indigne de Contrepoints.

    Une personne prénommée Rachid est aussi française que moi. Pour autant, cela ne veut absolument pas dire que le prénom Rachid est devenu français, pas plus que la cuisine chinoise n’est devenue française parce qu’on trouve désormais en France pléthore d’excellents restaurants chinois dont certains atteignent une qualité culinaire telle qu’ils peuvent légitimement susciter une fierté de les avoir sur notre sol.

    Dans tout pays, on peut dire qu’un prénom d’origine étrangère a été naturalisé si ce prénom est désormais donné de façon significative en dehors de la population où il trouve sont origine. À ce jour, les prénoms d’origine arabe restent concentrés à plus de 90% chez les populations originaires des pays arabophones.

    Je ne sais pas quelles bêtises a encore dites Monsieur Zemmour, mais ce n’est pas en ratiocinant à l’aide de pseudo-arguments convenus, démagogiques et facilement éventés qu’on démontrera qu’il a tort, bien au contraire. Une personne neutre et normalement intelligente, lisant cet article, cherchera à en savoir plus sur ce Monsieur Zemmour qui est ici attaqué de la façon la plus stupide possible.

    Plutôt que de vouloir à tout prix que le prénom Rachid soit français, ce qu’il sera peut-être un jour mais n’est en aucun cas aujourd’hui, dites donc plutôt à ceux qui le portent que ce n’est pas à l’étiquette que l’on juge de la qualité d’un produit.

  • Évidemment je ne prônerai pas une loi liberticide de contrôle des prénoms, ça n’empêche pas d’avoir un avis, et de regretter que les immigrés ne francisent, ou n’européanisent, ou n’occidentalisent pas le prénom de leurs enfants dans une grande majorité des cas. La diversité est belle, mais là vraiment on ne trouve pas un compatriote arabo-musulman avec un prénom français, on peut trouver ça dommage sans être raciste, xenophobe, liberticide, non ?

    On fait souvent le procès de Zemmour (a raison sur son anti-libéralisme primaire) mais souvent ce qu’il préconise il le préconise pensant au bien de ces populations, dans une optique d’unité nationale apaisée, ce n’est jamais compris comme ça.

    Quand on se plaint d’être rejeté, de discrimination, peut-être faudrait-il de l’auto-critique aussi ? On nous balance assez que les français sont racistes etc, il y a du vrai, mais à quand la remise en question chez les immigrés et fils d’immigrés extra-européens ?

    C’est une belle preuve d’amour et d’envie d’intégration pour ses enfants que de leurs donner un prénom de leur nouveau pays, et ça ne peut que les aider a être mieux considérés et moins rejetés par le peuple « de souche » européen. A l’époque même les immigrés européens francisés le prénom de leurs enfants (mes grand-parents italiens l’ont fait, ils n’ont pas appelé leurs enfants Antonio et Maria mais Antoine et Marie). Après chacun fait comme il veut, nous sommes d’accord, mais tous les français ne sont pas de grands libéraux éclairés, et après il ne faut pas s’étonner de l’extrémisme qui monte, l’arrivée de millions de gens provoque déjà une tension, si en plus ils ressentent qu’il n’y a pas de désir d’intégration, de francisation, ça ne fait exacerber encore plus, ils ressentent cette immigration n’ont pas comme un rajout récent à la nation mais comme une colonisation inversée, on court alors à la catastrophe. Il ne faut pas penser que la guerre d’Algérie « le match retour inversé » ne pourra jamais arriver sur notre sol si nous ne faisons pas attention et des efforts des 2 « côtés », sinon on va au devant de graves problèmes, c’est ce que disent Zemmour, Finkelkraut et d’autres, pas à tort (malgré leurs solutions, anti-libérales, qui est un autre sujet). Je crois qu’il faut arrêter (et libéraux les premiers) a prendre ça un peu à la légère, a se borner à des réponses évidentes de libéraux, c’est un sujet très, très, complexe et dangereux cette immigration/intégration extra-européenne.

  • C’est fou, il n’y avait rien en Europe avant le christianisme.

  • Cher Adel (masculin Arabe d’Adèle, sans doute), il se trouve que comme d’habitude la revendication tombe à plat, ou plutôt dans un poncif qui se trouve être un repoussoir: ainsi donc la francisation obligée (via Word, c’est un comble) pousse au terrorisme…

    Par ailleurs, les pratiques culturelles disjointes (l’attribution des prénoms est une pratique culturelle) s’accompagnent de destins disjoints. Le monde libéral des communautés distinguées pourra ainsi trancher des viabilités de celles-cies.
    Dans un monde libéral parfait, la présence sur le sol Européen de communautés culturelles particulières ne devraient pas, du moins en principe, différencier leur succès de celles présentes sur d’autres aires géographiques (à moins que le sol cédé ne soit vraiment beaucoup plus fertile). On peut donc, moyennant un peu de culture (d’un autre type) faire des prévisions. Et les prénoms portés serviront de marqueurs.

  • ‘turellement (comme prononçait le colonel Ramollot) quand telle gourdasse proche du gournement (comme prononçait le colonel Ramollot) prénomme sa gniarde « Térébentine » (un gniard, une gniarde) il faut se poser des questions sur ce qui constitue un prénom. Si Térébentine en est, Seccotine aussi. Et Tétine encore plus. De même que Rustine. A propos duquel de savants philologues appelés à la rescousse nous assurerons de son origine slave. Et Poutine canadienne.

    Quoi qu’il en soit, c’est décidé, mon prochain gamin, je le prénomme Cul-d’Ange au lieu de Rose si c’est une fille, et Vidange si c’est un garçon.

  • Sans être tout-à-fait de l’avis de Zemour, j’ai plusieurs fois constaté autour de moi (par expie) qu’un Ingénieur appelé Mohamed rencontrait beaucoup de difficulté à avoir des rendez-vous d’entretien d’embauche. S’il s’était appelé Maurice (on l’appelait Momo) il n’aurait eu aucun problème, d’autant qu’il était hyper-compétent.
    Les Italiens n’ont pas eu ce souci à l’époque en donnant des prénoms français.
    Qu’ont-ils perdus de leur identité ??
    Quoi que vous en disiez, dans l’esprit des français, Rafik …. sont trop marqués et pas prêts d’être adoptés.
    Je suggère qu’ils donnent 2 prénoms à leurs enfants Eric Rafik, çà éviterait un handicap futur et ménagerait leur identité. Ne serait-ce pas beau « Eric Adel Taamali » ?

  • J’attends le moment d’épeler mon mon M A R T I N en prenant les initiales M comme Mohamed, A comme Asham, R comme Rabah etc, etc

    Mouarfff Mouarrffff

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Le système de protection sociale français se caractérise par une grande et excessive générosité à l'égard des immigrés. Les récents débats sur la loi immigration, qui a abordé plusieurs volets tels que le travail, l’intégration, l’éloignement ou encore l’asile, ont mis en lumière la difficile recherche de consensus sur la question.

Parmi eux figuraient des propositions telles que la révision de l'aide médicale d'État (AME), la régulation des sans-papiers dans les métiers en tension, le durcissement du regroupement familial et de l’accè... Poursuivre la lecture

Le politologue, conférencier et professeur d’université américain Yasha Mounk retrace dans un livre qui devrait faire parler de lui, les conséquences et les dangers d’une idéologie actuellement très en vogue aux États-Unis, et qui se rapproche de plus en plus de chez nous en Europe.

Sous couvert de bonnes intentions, elle s’annonce un facteur de divisions, voire de conflits haineux et montants.

 

La fin de l’universalisme

Par un retournement inouï de l’Histoire, la ségrégation raciale est réapparue en de nombreux lie... Poursuivre la lecture

Dans un article précédent, j’ai montré que l’immigration libre était un point du programme des libéraux français classiques, et que pour marcher dans leurs pas, il nous fallait penser les contours de cette politique, plutôt que la rejeter.

J’examinerai aujourd’hui le principe de l’assimilation, pour voir s'il peut être reconnu par le libéralisme.

 

Le droit d’être minoritaire

C’est un principe fondamental du libéralisme que le respect des opinions et des actions inoffensives des minorités, et de tout ce qui peut être... Poursuivre la lecture

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